A quelles questions se préparer pour l'oral?

[ginie022]

Humptydumpty pourrais-tu me dire les références de l'album(auteur, edition) et raconter brièvement la trame de cet album.Merci

en fait je suis un peu partagée sur ce thème, d'un côté je pense qu'il est mieux que ce sujet soit vu à l'école plutôt qu'il tombe malencontreusement dans les mains de l'enfant et qu'il en fasse une mauvaise interprétation. On pourrait peut être le faire lire dans le cadre d'un réseau sur la différence sans en faire une réelle étude mais simplement demander aux enfants ce qu'ils en ont pensé et leur expliquer que toutes les différences doivent être accepté et respecté.

D'un autre côté il est vrai qu'on risque d'avoir certains parents sur le dos mais c'est pas plus mal ce sera l'occasion de leur ouvrir à eux aussi leurs esprits, double impact :P

Concernant le plaisir et l'éducation, je pense qu'on ne prend pas forcément plaisir dans toutes ses lectures puisque cela dépend de la visée de cette lecture(lecture recherche, documentaire...)

Maintenant concernant la lecture littéraire, je crois vraiment qu'il faut que l'élève prenne du plaisir à goûter la littérature pour qu'ensuite il prenne plaisir à écrire lui aussi. Prendre et donner du plaisir serait pour moi un des buts de la littérature, une véritable relation doit s'instaurer entre l'enfant et le livre.

Oui sasa j'avais oublié un point important:

"Concernant le plaisir et l'éducation, je pense qu'on ne prend pas forcément plaisir dans toutes ses lectures puisque cela dépend de la visée de cette lecture(lecture recherche, documentaire...)"

Et pour éduquer qu'en penses-tu?

[sasa57]

Oui la littérature permet bien évidemment d'éduquer l'enfant: education à l'environnement(Giono l'homme qui voulait planter des arbres), éducation à la santé, éducation à la citoyenneté, au vivre ensemble(ouverture sur la différence(par exemple le journal de grosse patate qui évoque l'obésité, l'homosexualité), la condition des enfants(rêves amers de M.Condé),etc..

Education à la littérature, on apprend à adopter une certaine posture de lecteur , on s'éduque aussi en s'enrichissant des mythes souvent à l'origine de nos obsessions, de nos fantasmes, de nos peurs( mythe d'Icare, du Minautore,mythe d'Egée...)

La littérature n'éduque pas seulement les comportements, elle éduque l'Homme lui même lui offrant de nombreuses clefs d'interprétation sur le monde, sur lui et sur autrui.

[ginie022]

je ne sais pas si c'est pour toi la première tentative mais je trouve tout cela très clairement formulé!!!!Et je suis tout à fait d'accord avec toi sauf que moi je n'ai pas encore une réelle culture littéraire........

[humptydumpty]

Humptydumpty pourrais-tu me dire les références de l'album(auteur, edition) et raconter brièvement la trame de cet album.Merci

en fait je suis un peu partagée sur ce thème, d'un côté je pense qu'il est mieux que ce sujet soit vu à l'école plutôt qu'il tombe malencontreusement dans les mains de l'enfant et qu'il en fasse une mauvaise interprétation. On pourrait peut être le faire lire dans le cadre d'un réseau sur la différence sans en faire une réelle étude mais simplement demander aux enfants ce qu'ils en ont pensé et leur expliquer que toutes les différences doivent être accepté et respecté.

D'un autre côté il est vrai qu'on risque d'avoir certains parents sur le dos mais c'est pas plus mal ce sera l'occasion de leur ouvrir à eux aussi leurs esprits, double impact :P

Concernant le plaisir et l'éducation, je pense qu'on ne prend pas forcément plaisir dans toutes ses lectures puisque cela dépend de la visée de cette lecture(lecture recherche, documentaire...)

Maintenant concernant la lecture littéraire, je crois vraiment qu'il faut que l'élève prenne du plaisir à goûter la littérature pour qu'ensuite il prenne plaisir à écrire lui aussi. Prendre et donner du plaisir serait pour moi un des buts de la littérature, une véritable relation doit s'instaurer entre l'enfant et le livre.

Humptydumpty pourrais-tu me dire les références de l'album(auteur, edition) et raconter brièvement la trame de cet album.Merci

salut!

humptydumpty n'a pas eu l'opportunité d'avoir l'album entre ses mimines :P mais humpty peut te dire que Jean a deux mamans est

de Ophélie Texier ,

Langue: Français

Éditeur : L'Ecole des Loisirs (12 novembre 2004)

Collection : Loulou & compagnie

Format : Cartonné - 20 pages

ISBN : 221107457X

Dimensions (en cm) : 17 x 2 x 17

"Chroniques et points de vue

SDM

Jean, un louveteau, narre son quotidien heureux avec ses deux mamans homosexuelles. Un tout carton aux couleurs vives et aux animaux humanisés tracés de larges contours noirs, qui présente aux tout-petits une famille non traditionnelle. "

et qu'il est dispo sur Amazonnnnnnnnnn......

@+

humptydumpty

[ginie022]

Nous pourrions réfléchir à cette question:

La question de la réception : quelle représentation de leur lectorat guide les auteurs? quel est leur public réel?

Si vous voulez m'aider car moi je ne comprends pas vraiment le sens......

[London Lullaby]

Nous pourrions réfléchir à cette question:

La question de la réception : quelle représentation de leur lectorat guide les auteurs? quel est leur public réel?

Si vous voulez m'aider car moi je ne comprends pas vraiment le sens......

Si on aborde la question du public des auteurs de livres pour la jeunesse, c'est à mon avis parce que cette littérature a plusieurs publics :

- les enfants, qui sont le public directement concerné

- les adultes (parents, enseignants...), à qui revient aussi le choix d'un livre dans le cadre d'une étude en classe, d'un cadeau fait à l'enfant ou autre.

Il est évident qu'un livre ne sera pas choisi par l'enfant et l'adulte pour les même raisons, voire même que l'enfant et l'adulte sont susceptibles de ne pas faire les mêmes choix. L'enseignant choisit un livre pour son intérêt pédagogique, et aussi par gôût personnel. Ainsi, il participe à l'éducation littéraire des élèves, qui ne se seraient pas naturellement tournés vers ce livre, notamment parce que le livre ne propose pas une couverture attrayante, ou parce que le sujet lui semble confus. C'est là que le rôle de l'enseignant entre en jeu : il va apporter à l'enfant les outils pour passer outre la première difficulté de compréhension/interprétation.

On peut donc imaginer qu'un auteur écrive un livre destiné aux enfants mais dont il sait pertinemment qu'il sera d'abord lu par un adulte qui ensuite le proposera aux enfants. D'autres auteurs peuvent directement viser l'enfant dont il fera tout pour qu'il soit attiré par son livre et puisse le comprendre, s'en faire une interprétation personnelle sans passer par l'intermédiaire d'un adulte...

Que pensez-vous de cette réflexion ?

[stl]

Nous pourrions réfléchir à cette question:

La question de la réception : quelle représentation de leur lectorat guide les auteurs? quel est leur public réel?

Si vous voulez m'aider car moi je ne comprends pas vraiment le sens......

bonjour,

ce n'est pas tres clair pour moi non plus...est ce a propos des sujets/themes abordés par les auteurs pour toucher les jeunes lecteurs? ou ce qui guident les auteurs dans leur travail d'ecriture (ecriture simple, lexique non trop difficile, representations animales (dans le cadre d'album surtout)...)...

je ne sais pas trop :P

une autre idée??

[sasa57]

D'accord avec la réflexion de London LUllaby, les éditeurs demandent souvent à l'auteur de respecter certains critères(thèmes, nombres de signes..)

[ginie022]

Nous pourrions réfléchir à cette question:

La question de la réception : quelle représentation de leur lectorat guide les auteurs? quel est leur public réel?

Si vous voulez m'aider car moi je ne comprends pas vraiment le sens......

Le conte merveilleux est un récit avant tout pour enfant.

C’est une idée effectivement très largement répandue. Encore faudrait-il s’interroger sur les raisons qui fondent ce lieu commun:

-La présence du merveilleux et du rêve a à voir avec l’enfance puisque le monde des adultes est avant tout rationnel.

-Sans doute aussi peut-on adresser des messages avec les contes : pour Perrault, les contes auraient été inventés par nos aïeux pour instruire les enfants. Il y a une morale et un avertissement dans le Petit Chaperon Rouge.

-Les contes ont été inventés pour les enfants qui sont marqués par l’innocence et la faiblesse. En effet, comme ils ne sont pas encore capables de comprendre les règles, devoirs et vérités que l’éducation doit pourtant leur apporter, il faut les instruire de tous ces préceptes par le divertissement, par des récits agréables et enjoués.

Perrault analyse même le processus psychologique qui a lieu chez l’enfant : ce dernier s’identifie, s’assimile au héros du conte, souffre avec lui des injustices qu’il subit et se réjouit quand le dénouement rétablit l’ordre selon les mérites de chacun.

Les contes ont le mérite d’exprimer des réalités que l’enfant pressent mais dont il ne veut pas ou ne peut pas parler : Peau d’âne évoque à mots couverts le tabou de l’inceste (son père voudrait l’épouser),

Les enfants sont attirés par les contes qui éclairent leurs propres faiblesses. La peur d’avoir faim, l’angoisse de la séparation, les terreurs nocturnes, la hantise d’être abandonné et dévoré : tels sont les grands enjeux de leur existence. Ils sont particulièrement sensibles à ceux qui ramènent leurs héros et leurs héroïnes chez eux, éliminant le plus souvent le méchant parent fauteur de troubles ou présentant des parents ivres de joie lorsque leurs enfants reviennent à la maison. Dans Hänsel et Gretel des frères Grimm, les enfants se jettent au cou de leur père, devenu veuf entre-temps. Les parents du petit Poucet se "réjouissent" de son retour et l’accueillent "à bras ouverts". Les enfants ont besoin des contes de fées pour surmonter leurs peurs et leurs angoisses.

D’autre part, si les enfants se sont peu à peu appropriés ces histoires pour grandes personnes, c’est aussi sans doute parce que les univers présents dans les contes merveilleux sont très simples : il y a les bons d’un côté et les méchants de l’autre, les petits et les grands, les riches et les pauvres. Or les recherches de Piaget notamment ont montré que les enfants ne peuvent pas concevoir des situations intermédiaires (où les bons ne sont pas complètement bons par exemple), et les contes n’en proposent pas la plupart du temps…

Même si les contes ne s’adressent pas à un public se limitant aux enfants, ils constituent un support non négligeable d’apprentissage.

Voilà tout ce que j'ai pu trouver!

[Haggis]

Nous pourrions réfléchir à cette question:

La question de la réception : quelle représentation de leur lectorat guide les auteurs? quel est leur public réel?

Si vous voulez m'aider car moi je ne comprends pas vraiment le sens......

Là-dessus, la réflexion de Michel Tournier est intéressante. Il dit : "Je n'écris pas pour les enfants. Je méprise ceux qui écrivent pour les enfants et ce qu'ils écrivent, comme ils méprisent eux-mêmes les enfants. Simplement j'écris de mon mieux. Il m'arrive parfois (rarement) d'être si bon, c'est-à-dire si limpide, si concis, si essentiel que tout le monde peut me lire, même les enfants "

"Pour moi, la seule question qui se pose n'est pas de savoir qu'est-ce qu'un livre pour les enfants, mais quel est le livre qui intéresse les enfants, un point c'est tout. Un livre qui n'intéresse pas les enfants est un livre qui n'est pas fait pour eux. Si ça intéresse, c'est fait pour eux".

[ginie022]

Bien vu!!!!!

Mais je ne sais pas si le jury trouverait cela pertinent....

[Haggis]

Bien vu!!!!!

Mais je ne sais pas si le jury trouverait cela pertinent....

C'est une citation que j'ai trouvé dans le bouquin du CNED, à propos de ce qui motive le choix des auteurs d'écrire pour les enfants.

Personnellement je ne me gênerait pas pour citer Michel Tournier, c'est un écrivain reconnu et un écrivain pour le jeunesse.