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Posté(e)

Voilà, je suis un peu perdue sur ce qui concerne l'autorité et tout ce qui s'y rattache (discipline, sanction...différentes formes d'autorité...).Qu'en savez vous? (je sais que c'est assez vague comme question)

merci

Posté(e)

alors voilà ce que je sais de l'autorité:

autorité: son intention est d'élever, de faire grandir l'élève. Elle n'est pas un moyen d'affirmer

un pouvoir, de maintenir l'élève sous tutelle, mais au contraire de construire son autonomie.

Attention à ne pas confondre avec la discipline qui représente l'obéissance à des règles imposées

par le maître ou construites avec les élèves.

L'autorité est une relation ou se manifeste la capacité d'obtenir l'obéissance sans l'usage de la force.

Il n'y a donc de véritable autorité que consentie, acceptée et recpectée par l'élève.

la raison d'être de l'autorité est d'assurer le passage de la liberté tyrannique (désire d'agir sans

contrainte, sans le souci de la règle commune) à la liberté réglée, raisonnable, dans l'interet des

élèves et pour favoriser les apprentissages.

Posté(e)

comment ça, vague, ta question ? ;o)

Posté(e)

Juste une ptite def de l'autorité: l'autorité, c'est le pouvoir de controler le comportement des élèves, sans containtes, en toute legitimité (c'est a dire que ce pouvoir et reconnu et accepté des élèves).

Posté(e)

quelques informations supplémentaires sur la discipline:

la discipline scolaire évoque:

- les règles,

- le respect de ces règles

- le pouvoir de discipline exercé par l'enseignant (pourvoir de contraindre ou de convaincre).

La discipline scolaire est constituée par l'ensemble des règles et des normes qui régissent:

- la vie scolaire (sécurité, assiduité, pontualité...)

- la relation à l'enseignant (écouter ce qu'il dit, respecter ses consignes...)

- la relation au groupe-classe (savoir être solidaire, savoir écouter les autres...)

- l'apprentissage (être patient, accepter l'effort, corriger ses erreurs, respecter un plan de travail...)

la discipline ne se réduite donc pas à un face à face mettant aux prises d'un coté le détenteur de

l'autorité et de l'autre les élèves plus ou moins dociles.

Au niveau des sanctions, j'avoue ne pas être trop au jus. A mon avis, s'il y a sanction il faut

qu'elle soit juste et elle dépendra de la faute commise. selon moi, Elle doit etre là pour réorienter

un comportement à la dérive, elle doit responsabiliser et réhabiliter la loi afin de préserver l'intégrité

du groupe. Mais quels sont les types de sanction que l'on peut voir à l'école primaire?

merci pour vos retours.

Posté(e)

POur M Weber, 3 formes d'autorité :

- contrainte (peu constructive)

- charismatique (danger)

- contractuelle

Posté(e)

J'ai vu dans post que quelqu'un cette année était tombé sur ce sujet...Vous auriez répondu quoi à ça?

historique de la discipline a l'ecole?

Ecole sans contrainte ? (rep: summerhill)?

Exemples concrets de pratique pour donner du sens a la sanction, risques? Exemple de la discipline danss entre deux guerre, péda? (freinet médiation entre élèves?).

Posté(e)

Je copie-colle Wikipedia :

DéfinitionL’autorité pourrait se définir comme une puissance exercée par une institution en raison et à raison des fonctions généralement reconnues à celle-ci.

D’autres acceptions du mot sont possibles : Lorsque l’on dit d’une personne qu’elle a « de » l’autorité, cela signifie qu’elle a une aptitude à commander (ou à imposer son point de vue ou à se faire respecter), une propension à commander. Dans ce sens, l’individu qui aurait beaucoup ou trop d’autorité serait qualifiée d’autoritaire. En revanche, si l’on se réfère à la définition mise en exergue, on dira qu’elle a l’autorité ( le « de » étant à proscrire dans ce type de proposition) ou si l’on veut, qu’elle est autorisée à agir, à exercer sa puissance.

La puissance, c’est la faculté d’influer notablement sur le déroulement d’une action, sur l’évolution d’une situation.

Le terme institution est à prendre au sens organique mais pas nécessairement politique ou juridictionnel, l’institution pouvant par exemple, se concrétiser par un professeur ou les parents. L’institution se comprend en définitive, comme une entité intégrée à une organisation. L’entité « professeur » ipso facto, fait partie du système éducatif; l’entité « parents » est un élément constitutif du système « famille ».

Par métonymie, l’autorité désigne souvent l’institution elle-même.

La locution « en raison et à raison » est utilisée pour signifier la cause (en raison) et la limite (à raison).

On remarquera donc à quel point les mots autorité, puissance, institution et fonctions sont intimement liés. L’étymologie exprime également l’importance de la notion.

Éléments d'étymologie

Le mot autorité vient du latin auctoritas. Le Professeur Michel HUMBERT, dans son livre « Institutions politiques et sociales de l’antiquité » (Précis Dalloz) donne des informations très intéressantes au sujet de ce dernier mot. Seulement quelques fragments sont retranscrits ci-après.

« La notion d’auctoritas, essentielle en droit privé et en droit public romains, se rattache, par sa racine, au même groupe que augere (augmenter), augure (celui qui accroît l’autorité d’un acte par l’examen favorable des oiseaux), augustus (celui qui renforce par son charisme [...celui qui est porteur de l'auctoritas]). L’auctoritas exprime à son tour l'idée d'augmenter l'efficacité d'un acte juridique ou d'un droit.[...] De même le Sénat, grâce à son incomparable prestige, a la vertu d'augmenter la portée de tout acte pour lequel il a donné son accord (son auctoritas).[...] Aucune de ces décisions ne sera prise directement par le Sénat (il n'en a pas le pouvoir). Mais tous ces projets, enrichis de l’auctoritas du Sénat, sont assurés du succès.[...] Aucun acte politiquement significatif n'est mis à exécution par un magistrat sans l'accord (et la délibération) du Sénat. Au point que tout se passe comme si l'inspirateur de la décision était le Sénat, et l'exécutant, le magistrat. Telle est la force de l’auctoritas : sans elle, pas d'action ; devant elle, pas d'inaction. »

La notion d'autorité vient d'être définie dans un sens plutôt juridique et social. C'est son caractère nécessaire, voire indispensable à la structure de toute société qui la rend légitime pour le plus grand nombre et qui permet de l'opposer erga omnes (à condition bien sûr, qu'elle soit régulière juridiquement) On ne doit pas oublier, non plus, ce qu'on appelle l’autorité naturelle pouvant se dégager d'une personne (et là encore l'aspect bénéfique est sous-jacent).Sur le plan professionnel, par exemple, on attribuera à une personne une autorité certaine si elle inspire, de par sa compétence et sa moralité, la confiance qui permettra d'obtenir le meilleur de chacun et la bonne entente entre les différents individus du groupe.

Le problème de l'autorité est au centre de la philosophie politique et de la sociologie. Si, depuis Platon, tous les écrits philosophiques contiennent des discussions de l'autorité, on peut citer comme auteurs contemporains Max Weber (qui a formulé une célèbre définition du pouvoir charismatique), Alexandre Kojève qui s'interprétait librement d'Hegel, Carl Schmitt et enfin Giorgio Agamben, qui dénonce l'autorité comme "mythologème" de la philosophie politique.

Posté(e)

Merci à toutes pour vos réponses! Ca éclaire ma lanterne! :)

Posté(e)
comment ça, vague, ta question ? ;o)

euh,oui pour moi l'autorité c'était un peu flou donc vague, je ne savais pas se qui se cachait exactement derrière cette bête! ;)

Posté(e)
POur M Weber, 3 formes d'autorité :

- contrainte (peu constructive)

- charismatique (danger)

- contractuelle

J'ajoute, (si je peux me le permettre :blush: ) suite à un commentaire de formateur, celle légitimée par la détention du savoir à transmettre... et, plus que contractuelle, je crois qu'il vaut mieux dire 'institutionnelle'...

et oui, ils aiment ce mot-là :P

Posté(e)

Je repost ces questions pour lesquelles j'ai des réponses vagues :

historique de la discipline a l'ecole?

Ecole sans contrainte ? (rep: summerhill)?

Exemples concrets de pratique pour donner du sens a la sanction, risques? Exemple de la discipline danss entre deux guerre

historique de l'école, faut-il,; en plus d'évoquer l'évolution des sanctions punitives, comparer les méthodes d'enseignement, transmissive avec donc un maître omnipotent dont l'autorité s'opérait d'emblée, en comparaison avec le socio-constructivisme laissant plus de place à l'action de l'enfant mais nécessitant pour l'enseignant de parvenir à mettre en place son autorité, l'Ecole elle même en tant qu'institution étant mise à mal?

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