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Posté(e)

C'est exactement ce qui se passe avec la prof d'histoire de ma nièce en 6ème. Elle fait un cours magistral; suit qui peut, puis à la fin de l'heure; ceux qui n'ont pas tout suivi sont invités à se mettre à jour pour le lendemain où bien sûr, il y aura interro écrite sur cette leçon !!!:huh:

Waow, quelle pédagogue!!! :P Ses élèves doivent l'a-do-rer... :ninja:

Ils n'en ont pas le temps :P Ils passent leur temps à courir partout pour récupérer les leçons ;)

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Posté(e)
Si, peut-être cela à ajouter aussi.
MAIS ALORS, POURQUOI DONNE-T-ON ENCORE DES DEVOIRS ECRITS ??

1 - Il faut habituer les élèves aux devoirs du collège.

Réponse: Les professeurs de collège qui donnent des devoirs ont tort, pour les mêmes raisons que leurs collègues du primaire. Doit-on s'aligner sur des archaïsmes, sous prétexte qu'ils sont encore en vogue à l'étage au-dessus?

:applause::applause::applause:

et ne pas oublier de se dire que donner des devoirs écrits peut renforcer l'inégalité des chances

certains élèves n'ont pas de lieux adaptés pour travailler à la maison, personne pour leur faire faire leurs devoirs et les aider en cas d'incompréhension ;)

Posté(e)

Bonjour bonjour, c'est moi l'avocat du diable sur le coup :devil_2:

Je ne suis pas là pour envenimer le débat, mais je souhaiterais poser ces quelques questions allant à contre-sens de ce qui vient d'être dit, pour relancer le débat qui m'interesse grandement.

Dans l'école où j'enseignais il y a quelques années, le débat a été lancé il y a quelques temps suite à cette affirmation :

"Le problème des devoirs à donner -ou non- est un faux débat. Dans notre école (école ZEP, milieu extrèmement défavorisé et très replié sur lui-même, taux de chômage >20%...), on ne donne pratiquement pas de devoirs. Dans l'école YYYYYY, on ne donne pas tellement plus de devoirs, mais les parents sont derrière, ils donnent d'eux-même des devoirs en plus, et surtout suivent leurs enfants, vérifient leurs acquis et vont les aider en cas de besoin par des exercices de consolidation, des aides extérieures... "

Bon, ceci a fait émerger cela : comment aider les enfants venant de milieu défavorisé pour ne pas creuser c fossé entre enfants "suivis" et "non suivis" ?

Posté(e)
Bonjour bonjour, c'est moi l'avocat du diable sur le coup :devil_2:

Je ne suis pas là pour envenimer le débat, mais je souhaiterais poser ces quelques questions allant à contre-sens de ce qui vient d'être dit, pour relancer le débat qui m'interesse grandement.

Dans l'école où j'enseignais il y a quelques années, le débat a été lancé il y a quelques temps suite à cette affirmation :

"Le problème des devoirs à donner -ou non- est un faux débat. Dans notre école (école ZEP, milieu extrèmement défavorisé et très replié sur lui-même, taux de chômage >20%...), on ne donne pratiquement pas de devoirs. Dans l'école YYYYYY, on ne donne pas tellement plus de devoirs, mais les parents sont derrière, ils donnent d'eux-même des devoirs en plus, et surtout suivent leurs enfants, vérifient leurs acquis et vont les aider en cas de besoin par des exercices de consolidation, des aides extérieures... "

Bon, ceci a fait émerger cela : comment aider les enfants venant de milieu défavorisé pour ne pas creuser c fossé entre enfants "suivis" et "non suivis" ?

Que des parents donnent eux-mêmes des devoirs à leurs enfants, c'est leur problème, tu ne peux pas intervenir dessus, mis à part leur signaler que:

- leur enfant a déjà eu suffisamment de travail en classe et qu'il est superflu d'en rajouter,

- en proposant des devoirs qui n'ont pas été demandés par le maître ou la maîtresse, ils interfèrent dans les enseignements faits en classe (en allant trop vite, en proposant des notions qui ne sont pas au programme, en proposant une méthodologie très éloignée de celle utilisée en classe...), et risquent de mettre leur enfant en difficulté.

Pour ce qui est des enfants en difficulté qui ne bénéficient d'aucun suivi à la maison, je ne vois qu'une seule possibilité: l'aide aux devoirs (qu'on ne donne pas...). Le suivi peut se faire hors l'école et hors le cercle familial, une tierce personne peut très bien remplir ce rôle.

Posté(e)

Je n'y crois pas trop, aux clichés "dans les familles favorisées on donne des devoirs, de toutes façons".

Je crois que les gens (y compris les enseignants) ont vite fait de se dire que quand un enfant réussit dans une famille favorisée, c'est qu'il est "poussé" par ses parents, alors qu'il peut être tout simplement "seulement" entouré de livres, habitué à discuter et raisonner à table sans regarder la télé etc

Je vis dans un milieu plutot favorisé, mais dans ma famille comme dans celle de mes copains, on ne donne pas de devoirs supplémentaires aux enfants. Je n'ai jamais vu ça :idontno:

Posté(e)
Je n'y crois pas trop, aux clichés "dans les familles favorisées on donne des devoirs, de toutes façons".

Je crois que les gens (y compris les enseignants) ont vite fait de se dire que quand un enfant réussit dans une famille favorisée, c'est qu'il est "poussé" par ses parents, alors qu'il peut être tout simplement "seulement" entouré de livres, habitué à discuter et raisonner à table sans regarder la télé etc

Je vis dans un milieu plutot favorisé, mais dans ma famille comme dans celle de mes copains, on ne donne pas de devoirs supplémentaires aux enfants. Je n'ai jamais vu ça :idontno:

perso, je ne donne pas de devoirs à mon fils

il fait le travail demandé par la maîtresse un point c'est tout ;)

Posté(e)
perso, je ne donne pas de devoirs à mon fils

il fait le travail demandé par la maîtresse un point c'est tout ;)

Voilà, c'est ce que je voulais dire, pas forcément de travail supplémentaire (quoique, si l'instit ne donne aucun devoir et que l'enfant n'a pas compris une notion, je ne pense pas qu'on le laisse se débrouiller...)

Posté(e)

perso, je ne donne pas de devoirs à mon fils

il fait le travail demandé par la maîtresse un point c'est tout ;)

Voilà, c'est ce que je voulais dire, pas forcément de travail supplémentaire (quoique, si l'instit ne donne aucun devoir et que l'enfant n'a pas compris une notion, je ne pense pas qu'on le laisse se débrouiller...)

Normalement, l'instit doit reprendre avec l'enfant ;) sinon cela signifie que si un enfant a des difficultés c'est aux parents d'y remedier :(

Mais bon, si malgré le travail fait en classe (et après remediation de l'enseignant ), il ne comprend pas quelque chose j'essaierai certainement de lui expliquer à ma façon

A la maison, je suis maman pas maîtresse ;) et j'espère que je pourrai maintenir cette différence le plus longtemps possible

Posté(e)

Je fais remonter le topic pour signaler une brochure édité par l inspection académique 59 : http://netia59a.ac-lille.fr/~siteia/bullet.../95_dossier.pdf

Posté(e)

MERCI !!!

Je suis particulièrement "touchée" par cet argument là, que je n'avais jamais lu exprimé aussi crument :

Argument moral

Le Haut conseil de l'évaluation de l'école remarque que le fait de donner des leçons et devoirs peut aussi être “guidé par des considérations d'image aux yeux des parents, voire des collègues”. Plutôt que d'expliquer les pratiques d'enseignement et la collaboration attendue avec les familles, certains enseignants prennent l'image commode du bon enseignant qui fait travailler les élèves, qui donne donc des devoirs

.--

En clair, donner des devoirs, c'est plus se préoccuper de son image auprès des parents ou des collègues que de la qualité de sa pédagogie :ninja:

Posté(e)

Quand j'ai fait mon stage de quelques semaines dans une classe de cp/ce1, j'ai été étonnée de voir que l'instit ne donnait quasiment pas de devoirs. Je me souviens bien que dès le cp, mon instit me donnait quelques exercices de mathématiques ou de grammaire à faire à la maison, en plus de la leçon. Cela permettait de revoir ce qui avait été vu en classe! Je pense d'ailleurs que c'était plutot bien et je n'en suis pas morte!!! Il ne faut pas dire que 30 minutes de devoirs pour les gamins soient énormes!!! Je trouve ça tout à fait normal. Lorsque ces petits vont se retrouver au collège, ça va leur faire un choc... et leur entrée en sixième va leur paraitre d'autant plus difficile!!

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