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groupe 2 de français


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Posté(e)

oups erreur de manip'

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Posté(e)
Velma: si tu es d'accord, ça serait sympa de bosser sur la lecture ensemble. As-tu déjà pensé à un plan particulier? Moi j'ai déjà des fiches de l'an dernier donc je t'enverrai ça pour voir si on garde ou si on modifie et rajoute des choses.

Bonjour Emilie,

Pas de problème pour bosser ensemble.

Je viens à peine de rentrer de vacances et je n'y ai pas encore réfléchi. Alors si tu as des idées, n'hésite pas. Je t'envoie un MP avec mon adresse mail pour les docs que tu veux m'envoyer.

@ +

Bonjour à toutes,

Velma: contente de voir que tu es ok pour travailler avec moi. Je viens tout juste de finir mon job d'été, je profite donc de quelques jours de repos avant de me remettre aux révisions. Je t'envoie les documents dès que je rentre chez moi.

Sinon pour les autres...gros silence radio :huh: ...Je pensais avoir quelques impressions sur les fiches que j'ai laissées...J'en conclue que:

- quelques reste de farniente sont encore présents :whistling:

- ou alors elles sont tellement bien que vous en restez sans voix... :clown::rolleyes:

Allez allez, des ptits commentaires sont les bien venus!!!C'est en participant activement qu'on pourra tous progresser pour le concours ;)

Bisous

Emilie

Posté(e)

Emilie,

j'ai téléchargé tes fiches mais n'ai pas eu le temps de les regarder à part celle de grammaire où je te demandais par MP de rajouter un ou deux exercices pour qu'on puisse s'entraîner. Sinon comme tu le dis ça ne se bouscule pas encore dans le groupe... peut-être que septembre sera le grand retour :P .

A+

Mag

Velma: si tu es d'accord, ça serait sympa de bosser sur la lecture ensemble. As-tu déjà pensé à un plan particulier? Moi j'ai déjà des fiches de l'an dernier donc je t'enverrai ça pour voir si on garde ou si on modifie et rajoute des choses.

Bonjour Emilie,

Pas de problème pour bosser ensemble.

Je viens à peine de rentrer de vacances et je n'y ai pas encore réfléchi. Alors si tu as des idées, n'hésite pas. Je t'envoie un MP avec mon adresse mail pour les docs que tu veux m'envoyer.

@ +

Bonjour à toutes,

Velma: contente de voir que tu es ok pour travailler avec moi. Je viens tout juste de finir mon job d'été, je profite donc de quelques jours de repos avant de me remettre aux révisions. Je t'envoie les documents dès que je rentre chez moi.

Sinon pour les autres...gros silence radio :huh: ...Je pensais avoir quelques impressions sur les fiches que j'ai laissées...J'en conclue que:

- quelques reste de farniente sont encore présents :whistling:

- ou alors elles sont tellement bien que vous en restez sans voix... :clown::rolleyes:

Allez allez, des ptits commentaires sont les bien venus!!!C'est en participant activement qu'on pourra tous progresser pour le concours ;)

Bisous

Emilie

Posté(e)

Coucou,

Je rentre à pein de vacances (15 jours ; ça fait du bien :P )..et je n'ai aps encore eu le temps de regarder les fiches que vous avez faites.

J'y jeterais un oeil jeudi, durant mon jour de repos...

Bises à toutes :wub:

Posté(e)

Bonsoir,

Emilie ne t'inquiète pas... j'ai télécharger tes fiches mais je suis rentrée de vacances la semaine dernière et j'ai commencé le boulot cette semaine... Je n'ai pas trouvé le temps de les lire :wub:. Promis je les lis dès que je peux et je te donne mes impressions. Peut etre resterai-je sans voix ;) .

Sinon s'il faut prendre d'autres fiches, pas de problème mais je ne pourrai pas les faire pour les dates fixées...

A bientôt

Caro

Bonsoir,

Emilie ne t'inquiète pas... j'ai télécharger tes fiches mais je suis rentrée de vacances la semaine dernière et j'ai commencé le boulot cette semaine... Je n'ai pas trouvé le temps de les lire :wub:. Promis je les lis dès que je peux et je te donne mes impressions. Peut etre resterai-je sans voix ;) .

Sinon s'il faut prendre d'autres fiches, pas de problème mais je ne pourrai pas les faire pour les dates fixées...

A bientôt

Caro

Posté(e)

:ninja: désolée fausse manip'. je ne sais même pas cmt j'ai fait :P

Caro

Posté(e)

Bonjour magn je t'ai envoyé un mp mais je n'ai pas de réponse encore, peux tu me rajouter à ta liste? stp? euh? il n'y aurait pas un groupe en maths? car là ça craint pour moi....

bises, titou

Posté(e)

Difficile de se connecter au forum en ce moment...ça coupe tout le temps :(

Bonjour à toutes,

Velma: contente de voir que tu es ok pour travailler avec moi. Je viens tout juste de finir mon job d'été, je profite donc de quelques jours de repos avant de me remettre aux révisions. Je t'envoie les documents dès que je rentre chez moi.

Bonjour Emilie,

Pas de problème surtout que je vais m'absenter quelques jours, mais on a encore largement le temps.

Sinon pour les autres...gros silence radio ...Je pensais avoir quelques impressions sur les fiches que j'ai laissées...J'en conclue que:

- quelques reste de farniente sont encore présents

- ou alors elles sont tellement bien que vous en restez sans voix...

Allez allez, des ptits commentaires sont les bien venus!!!C'est en participant activement qu'on pourra tous progresser pour le concours

Bisous

Emilie

Tu as raison, je n'avais pas encore pris le temps de lire les fiches...:blush:

Je viens de commencer par celle concernant l'énonciation.

Je la trouve bien découpée, claire et concise.

J'aurais peut-être rajouté quelques petites choses, je ne sais pas ce que tu en penses et ce que le groupe en pense. Ce ne sont que des suggestions : ;)

Quatre questions fondamentales permettent de définir la situation d’énonciation :

1. Qui parle ?

2. À qui parle-t-il ?

3. Dans quelles circonstances parle-t-il (étude du temps et de l'espace) ?

4. Quel est le but de l'énoncé ?

===================

J'aurais évoqué la notion d'énoncé ancré ou non dans la situation d’énonciation, ce qui amène à la distinction entre le récit (coupé de la situation d’énonciation) et le discours (ancré dans la situation d’énonciation).

(Cela est évoqué dans le doc de Mag "Langue et discours".)

Enoncé Ancré dans la situation d'énonciation (on dit aussi « plan embrayé)

-Il fait directement référence au moment et à l'endroit où l'on parle.

-Le temps de référence est le présent. le présent est utilisé pour exprimer ce qui correspond au moment de l’énonciation. C’est pourquoi on appelle ce présent le présent d’énonciation. Il sert de repère temporel. Les autres temps se choisissent par rapport à ce moment de l’énonciation.

-C’est un énoncé dans lequel celui qui parle s’implique.

-Certains mots sont caractéristiques de ce type d’énoncé :

les pronoms de première personne qui désignent ou renvoient à l’émetteur.

Les pronoms de deuxième personne qui désignent ou renvoient au récepteur.

Les déïctiques (du Grec deiktikos : qui désigne) qui renvoient à la situation d’énonciation Et qui ne peuvent être compris que lorsque l’on connaît cette dernière : ce, cette, ici, hier, aujourd’hui, demain...

-Cet énoncé est en général difficilement compréhensible en dehors de son contexte.

Il peut s’agir de dialogues de théâtre, de lettres, d’articles de presse...

Exemple

Lundi 10 janvier 2005, au pied de la tour Eiffel, Solange Martin a dit à Charles Dupuis : « Demain, je t'attendrai ici. »

L'énoncé « Demain, je t'attendrai ici. » est produit par la même situation d'énonciation que celle des deux énoncés ci-dessus, mais contrairement à ce qui se passe pour les deux premiers, ce troisième énoncé contient un certain nombre d'embrayeurs permettant de mettre celui-ci en relation avec sa propre situation d'énonciation.

- L'adverbe « demain » est un embrayeur temporel, signifiant précisément le « mardi 11 janvier 2005 ».

- Le pronom personnel « je » est un embrayeur de la première personne désignant l'énonciateur, soit « Solange Martin ».

- Le verbe « attendrai » (plus précisément, sa terminaison — « ai » : futur de l'indicatif, première personne du singulier — ), est également un embrayeur de la première personne désignant l'énonciateur, soit « Solange Martin ».

- Le pronom personnel « t' » est un embrayeur de la deuxième personne renvoyant au destinataire, soit « Charles Dupuis ».

- Enfin, l'adverbe « ici » est un embrayeur spatial, signifiant précisément « au pied de la tour Eiffel ».

Autre exemple : Aujourd'hui, nous étudions une nouvelle notion.

Coupé de la situation d'énonciation (on dit aussi « plan non embrayé)

-Il ne fait plus référence au moment et à l'endroit où l'on parle, mais à d'autres moments ou lieux précis nommés directement ou en référence à d'autres, cités précédemment dans le texte.

-Le temps de référence est en général le passé. Une distance est établie entre ce qui est raconté et le présent de celui qui raconte. C’est pour cette raison que l’on dit que de tels énoncés sont coupés de la situation d’énonciation.

-Le point de repère se situe dans le passé. Les temps verbaux montrent l’organisation des événements par rapport à ce moment de repère situé dans le passé.

-Les repères spatio-temporels ne sont pas des déïctiques. Repères temporels : avant le point de référence (la veille, l’année précédente...) pendant (cette année-là, ce jour-là, un jour...) après (l’année suivante, le lendemain, deux mois plus tard...)

-Il s'agit souvent du récit, mais également des énoncés sentencieux, des textes de lois, des proverbes, des modes d'emploi, des descriptifs techniques, des démonstrations scientifiques, etc. (et généralement, cela concerne l'écrit) :

Exemple :

Lundi 10 janvier 2005, au pied de la tour Eiffel, Solange Martin a dit à Charles Dupuis : « Les Parisiens se sont emparés de la Bastille le 14 juillet 1789. »

L'énoncé « Les Parisiens se sont emparés de la Bastille le 14 juillet 1789. » est produit par la situation d'énonciation suivante.

- L'énonciateur est « Solange Martin ».

- Le destinataire est « Charles Dupuis ».

- Le lieu de l'énonciation est « au pied de la tour Eiffel ».

- Le temps de l'énonciation est le « lundi 10 janvier 2005 ».

Cet énoncé ne comportant aucun embrayeur permettant de mettre celui-ci en relation avec sa propre situation d'énonciation, cet énoncé doit donc être analysé comme « coupé » de celle-ci. Notons que cet énoncé est un récit.

Autre exemple : Le 26 décembre 1999, une tempête s'est abattue sur la moitié nord du territoire français. Le lendemain, une seconde tempête a déferlé sur le sud de ce pays.

==============

J'aurais (voir ci-dessus) cité les termes "embrayeurs" et "déictiques" (mais je ne sais pas si c'est vraiment nécessaire)

Source Wikipédia

En linguistique, un embrayeur (ou indicateur, ou indice de l'énonciation) est une unité renvoyant à l'énonciation et participant à l'actualisation d'un énoncé.

* Malgré son sens général assez vague, un embrayeur est apte à représenter la réalité extralinguistique, appelée référent. Mais cette représentation s'opère de manière tout à fait relative : en effet, l'identification de l'objet désigné ne peut être réalisée sans connaître la situation d'énonciation.

Soit par exemple, le représenté du pronom « je » dans l'énoncé : « Je vais me coucher ». Si l'on sait que c'est Paul qui a prononcé cette phrase, on peut en déduire dans ce cas, que « je » représente Paul. Si au contraire, on ignore qui a prononcé cette même phrase, on ne peut identifier qui est désigné par « je ».

* D'après Émile Benveniste (Problèmes de linguistique générale 1, p.253), les embrayeurs « délimitent l'instance spatiale et temporelle coextensive et contemporaine de la présente instance de discours contenant je ».

Par exemple dans (P) « Mirabelle dit : J'y vais demain », « Mirabelle » est un GN désignant le locuteur (ce n'est pas un embrayeur car les GN n'actualisent pas la phrase), « J' » est un pronom personnel se référant au locuteur « Mirabelle », « y » est un adverbe de lieu se référant à la situation d'énonciation, et « demain », un adverbe de temps se référant aux circonstances temporelles de la situation d'énonciation (on a besoin du contexte pour désambiguïser les deux derniers embrayeurs).

* Un embrayeur est toujours en relation avec l'instance de discours. Ainsi lorsque le discours devient récit ou histoire, on utilise des termes correspondants qui ne sont plus des embrayeurs : par exemple, dans la transposition du discours direct en discours indirect, « je » devient « il », « hier » devient « la veille », etc.

* Les embrayeurs renvoient, soit aux actants, soit aux circonstants de l'énonciation.

- Les premiers se réfèrent à l'énonciateur ou au destinataire, et sont appelés embrayeurs subjectifs ou embrayeurs personnels.

- Les seconds se réfèrent aux circonstances de l'énonciation, circonstances de lieu (ils sont alors appelés embrayeurs spatiaux ou embrayeurs locatifs), ou circonstances de temps (ils sont alors appelés embrayeurs temporels).

Le mot déictique est parfois employé comme synonyme d'embrayeur. Cependant, au sens strict, le déictique est un embrayeur particulier, réservé à l'usage oral, souvent accompagné d'un geste de monstration, et destiné par conséquent, à la seule localisation spatiale (les démonstratifs sont souvent employés comme déictiques : « ici », « ça », « ce livre-là »…). On trouve également le mot déictique pour désigner un embrayeur indifféremment spatial ou temporel.

============

Dans le paragraphe "Indices des sentiments et du jugement de celui qui s’exprime".

Parmi les modalisateurs, on pourrait ajouter (il y a une petite faute de frappe , j'imagine qu'il s'agit d'adverbes "modalisateurs" :

- des expressions particulières (sans aucun doute, on ne peut nier, de toute évidence, selon certains, etc.)

-Le conditionnel, l’énonciateur ne s’implique pas alors dans ce qu’il dit.

=============

Enfin, il serait peut-être intéressant d'évoquer l'énonciation à l'école.

Je n'ai pas eu le temps de bien me pencher sur la question, voici déjà ce que j'ai trouvé :

Entrer dans les textes : la lecture de textes littéraires courts

-Compétences attendues à la fin du cycle 3 :

* Comprendre, en le lisant silencieusement, un texte littéraire court (petite nouvelle, extrait) de complexité adaptée à l’âge des élèves et à leur culture (connaissances antérieures).

Cela suppose de :

– comprendre la situation d’énonciation, ses enjeux, sa dynamique (qui parle, à qui, quand et où, pour quoi faire ?) ;

– traiter l’implicite du texte, ses ambiguïtés ; faire des déductions, élaborer des inférences.

*Dispositifs pédagogiques

-Activités d’entraînement relatives au traitement de la cohésion du texte et de sa cohérence Elles se déroulent soit dans des ateliers de lecture (pour les extraits difficiles), soit dans les moments consacrés à l’observation réfléchie de la langue.

-Des séances spécifiques de travail permettront de travailler sur des obstacles potentiels à la compréhension:

présence de substituts (reprises nominales nombreuses et diverses désignant les personnages) ;

temps de la narration/chronologie des événements;

connecteurs.

Dans ces moments, on conduira les élèves à mobiliser des connaissances diverses conjointement pour lever des ambiguïtés, résoudre des problèmes de compréhension. Le travail collectif peut être précédé d’une réflexion par petits groupes.

Exemples d'énonciation :

Le plus simple :

– Un seul dispositif énonciatif: même narrateur tout au long de l’œuvre.

– Points d’appui dans le texte facilitant la compréhension des échanges (ponctuation, intentions exprimées par des verbes tels que « corriger », « ajouter », etc.).

Le plus compliqué :

– Changement de narrateurs (Verte ; Une histoire à quatre voix).

– Narration à la première et à la troisième personne (Moi et Rien).

– Autobiographies vraies ou « fausses » (Otto: autobiographie d’un ours en peluche ; L’Enfant océan; etc.).

===============

Et pourquoi pas prévoir des petits exercices, histoire de se familiariser avec ces notions. Je n'ai pas fait beaucoup de recherches.

En voici deux, trouvé sur le net. Si ça vous dit, j'ai les réponses :

Recherche des indices de l'énonciation

Exercice 1 : dans les deux phrases suivantes :

1) Je reviens demain.

2) Tu remettras cet outil là-bas.

Exercice 2 :

Par une belle matinée de mai, une svelte amazone, montée sur une somptueuse jument alezane, parcourait, au milieu des fleurs, les allées du Bois... (Albert Camus)

Voili, bon courage à tout le monde.

Posté(e)

Bonjour, est-il trop tard pour intégrer votre groupe? Etes vous complet? Faut il que j'ouvre un autre groupe de français?

Posté(e)

euh c'est tiujours titou qui souhaite intégrer votre groupe, c'est possible ou pas?

Posté(e)

euh c'est tiujours titou qui souhaite intégrer votre groupe, c'est possible ou pas?

Posté(e)
Difficile de se connecter au forum en ce moment...ça coupe tout le temps :(
Bonjour à toutes,

Velma: contente de voir que tu es ok pour travailler avec moi. Je viens tout juste de finir mon job d'été, je profite donc de quelques jours de repos avant de me remettre aux révisions. Je t'envoie les documents dès que je rentre chez moi.

Bonjour Emilie,

Pas de problème surtout que je vais m'absenter quelques jours, mais on a encore largement le temps.

Sinon pour les autres...gros silence radio ...Je pensais avoir quelques impressions sur les fiches que j'ai laissées...J'en conclue que:

- quelques reste de farniente sont encore présents

- ou alors elles sont tellement bien que vous en restez sans voix...

Allez allez, des ptits commentaires sont les bien venus!!!C'est en participant activement qu'on pourra tous progresser pour le concours

Bisous

Emilie

Tu as raison, je n'avais pas encore pris le temps de lire les fiches...:blush:

Je viens de commencer par celle concernant l'énonciation.

Je la trouve bien découpée, claire et concise.

J'aurais peut-être rajouté quelques petites choses, je ne sais pas ce que tu en penses et ce que le groupe en pense. Ce ne sont que des suggestions : ;)

Quatre questions fondamentales permettent de définir la situation d’énonciation :

1. Qui parle ?

2. À qui parle-t-il ?

3. Dans quelles circonstances parle-t-il (étude du temps et de l'espace) ?

4. Quel est le but de l'énoncé ?

===================

J'aurais évoqué la notion d'énoncé ancré ou non dans la situation d’énonciation, ce qui amène à la distinction entre le récit (coupé de la situation d’énonciation) et le discours (ancré dans la situation d’énonciation).

(Cela est évoqué dans le doc de Mag "Langue et discours".)

Enoncé Ancré dans la situation d'énonciation (on dit aussi « plan embrayé)

-Il fait directement référence au moment et à l'endroit où l'on parle.

-Le temps de référence est le présent. le présent est utilisé pour exprimer ce qui correspond au moment de l’énonciation. C’est pourquoi on appelle ce présent le présent d’énonciation. Il sert de repère temporel. Les autres temps se choisissent par rapport à ce moment de l’énonciation.

-C’est un énoncé dans lequel celui qui parle s’implique.

-Certains mots sont caractéristiques de ce type d’énoncé :

les pronoms de première personne qui désignent ou renvoient à l’émetteur.

Les pronoms de deuxième personne qui désignent ou renvoient au récepteur.

Les déïctiques (du Grec deiktikos : qui désigne) qui renvoient à la situation d’énonciation Et qui ne peuvent être compris que lorsque l’on connaît cette dernière : ce, cette, ici, hier, aujourd’hui, demain...

-Cet énoncé est en général difficilement compréhensible en dehors de son contexte.

Il peut s’agir de dialogues de théâtre, de lettres, d’articles de presse...

Exemple

Lundi 10 janvier 2005, au pied de la tour Eiffel, Solange Martin a dit à Charles Dupuis : « Demain, je t'attendrai ici. »

L'énoncé « Demain, je t'attendrai ici. » est produit par la même situation d'énonciation que celle des deux énoncés ci-dessus, mais contrairement à ce qui se passe pour les deux premiers, ce troisième énoncé contient un certain nombre d'embrayeurs permettant de mettre celui-ci en relation avec sa propre situation d'énonciation.

- L'adverbe « demain » est un embrayeur temporel, signifiant précisément le « mardi 11 janvier 2005 ».

- Le pronom personnel « je » est un embrayeur de la première personne désignant l'énonciateur, soit « Solange Martin ».

- Le verbe « attendrai » (plus précisément, sa terminaison — « ai » : futur de l'indicatif, première personne du singulier — ), est également un embrayeur de la première personne désignant l'énonciateur, soit « Solange Martin ».

- Le pronom personnel « t' » est un embrayeur de la deuxième personne renvoyant au destinataire, soit « Charles Dupuis ».

- Enfin, l'adverbe « ici » est un embrayeur spatial, signifiant précisément « au pied de la tour Eiffel ».

Autre exemple : Aujourd'hui, nous étudions une nouvelle notion.

Coupé de la situation d'énonciation (on dit aussi « plan non embrayé)

-Il ne fait plus référence au moment et à l'endroit où l'on parle, mais à d'autres moments ou lieux précis nommés directement ou en référence à d'autres, cités précédemment dans le texte.

-Le temps de référence est en général le passé. Une distance est établie entre ce qui est raconté et le présent de celui qui raconte. C’est pour cette raison que l’on dit que de tels énoncés sont coupés de la situation d’énonciation.

-Le point de repère se situe dans le passé. Les temps verbaux montrent l’organisation des événements par rapport à ce moment de repère situé dans le passé.

-Les repères spatio-temporels ne sont pas des déïctiques. Repères temporels : avant le point de référence (la veille, l’année précédente...) pendant (cette année-là, ce jour-là, un jour...) après (l’année suivante, le lendemain, deux mois plus tard...)

-Il s'agit souvent du récit, mais également des énoncés sentencieux, des textes de lois, des proverbes, des modes d'emploi, des descriptifs techniques, des démonstrations scientifiques, etc. (et généralement, cela concerne l'écrit) :

Exemple :

Lundi 10 janvier 2005, au pied de la tour Eiffel, Solange Martin a dit à Charles Dupuis : « Les Parisiens se sont emparés de la Bastille le 14 juillet 1789. »

L'énoncé « Les Parisiens se sont emparés de la Bastille le 14 juillet 1789. » est produit par la situation d'énonciation suivante.

- L'énonciateur est « Solange Martin ».

- Le destinataire est « Charles Dupuis ».

- Le lieu de l'énonciation est « au pied de la tour Eiffel ».

- Le temps de l'énonciation est le « lundi 10 janvier 2005 ».

Cet énoncé ne comportant aucun embrayeur permettant de mettre celui-ci en relation avec sa propre situation d'énonciation, cet énoncé doit donc être analysé comme « coupé » de celle-ci. Notons que cet énoncé est un récit.

Autre exemple : Le 26 décembre 1999, une tempête s'est abattue sur la moitié nord du territoire français. Le lendemain, une seconde tempête a déferlé sur le sud de ce pays.

==============

J'aurais (voir ci-dessus) cité les termes "embrayeurs" et "déictiques" (mais je ne sais pas si c'est vraiment nécessaire)

Source Wikipédia

En linguistique, un embrayeur (ou indicateur, ou indice de l'énonciation) est une unité renvoyant à l'énonciation et participant à l'actualisation d'un énoncé.

* Malgré son sens général assez vague, un embrayeur est apte à représenter la réalité extralinguistique, appelée référent. Mais cette représentation s'opère de manière tout à fait relative : en effet, l'identification de l'objet désigné ne peut être réalisée sans connaître la situation d'énonciation.

Soit par exemple, le représenté du pronom « je » dans l'énoncé : « Je vais me coucher ». Si l'on sait que c'est Paul qui a prononcé cette phrase, on peut en déduire dans ce cas, que « je » représente Paul. Si au contraire, on ignore qui a prononcé cette même phrase, on ne peut identifier qui est désigné par « je ».

* D'après Émile Benveniste (Problèmes de linguistique générale 1, p.253), les embrayeurs « délimitent l'instance spatiale et temporelle coextensive et contemporaine de la présente instance de discours contenant je ».

Par exemple dans (P) « Mirabelle dit : J'y vais demain », « Mirabelle » est un GN désignant le locuteur (ce n'est pas un embrayeur car les GN n'actualisent pas la phrase), « J' » est un pronom personnel se référant au locuteur « Mirabelle », « y » est un adverbe de lieu se référant à la situation d'énonciation, et « demain », un adverbe de temps se référant aux circonstances temporelles de la situation d'énonciation (on a besoin du contexte pour désambiguïser les deux derniers embrayeurs).

* Un embrayeur est toujours en relation avec l'instance de discours. Ainsi lorsque le discours devient récit ou histoire, on utilise des termes correspondants qui ne sont plus des embrayeurs : par exemple, dans la transposition du discours direct en discours indirect, « je » devient « il », « hier » devient « la veille », etc.

* Les embrayeurs renvoient, soit aux actants, soit aux circonstants de l'énonciation.

- Les premiers se réfèrent à l'énonciateur ou au destinataire, et sont appelés embrayeurs subjectifs ou embrayeurs personnels.

- Les seconds se réfèrent aux circonstances de l'énonciation, circonstances de lieu (ils sont alors appelés embrayeurs spatiaux ou embrayeurs locatifs), ou circonstances de temps (ils sont alors appelés embrayeurs temporels).

Le mot déictique est parfois employé comme synonyme d'embrayeur. Cependant, au sens strict, le déictique est un embrayeur particulier, réservé à l'usage oral, souvent accompagné d'un geste de monstration, et destiné par conséquent, à la seule localisation spatiale (les démonstratifs sont souvent employés comme déictiques : « ici », « ça », « ce livre-là »…). On trouve également le mot déictique pour désigner un embrayeur indifféremment spatial ou temporel.

============

Dans le paragraphe "Indices des sentiments et du jugement de celui qui s’exprime".

Parmi les modalisateurs, on pourrait ajouter (il y a une petite faute de frappe , j'imagine qu'il s'agit d'adverbes "modalisateurs" :

- des expressions particulières (sans aucun doute, on ne peut nier, de toute évidence, selon certains, etc.)

-Le conditionnel, l’énonciateur ne s’implique pas alors dans ce qu’il dit.

=============

Enfin, il serait peut-être intéressant d'évoquer l'énonciation à l'école.

Je n'ai pas eu le temps de bien me pencher sur la question, voici déjà ce que j'ai trouvé :

Entrer dans les textes : la lecture de textes littéraires courts

-Compétences attendues à la fin du cycle 3 :

* Comprendre, en le lisant silencieusement, un texte littéraire court (petite nouvelle, extrait) de complexité adaptée à l’âge des élèves et à leur culture (connaissances antérieures).

Cela suppose de :

– comprendre la situation d’énonciation, ses enjeux, sa dynamique (qui parle, à qui, quand et où, pour quoi faire ?) ;

– traiter l’implicite du texte, ses ambiguïtés ; faire des déductions, élaborer des inférences.

*Dispositifs pédagogiques

-Activités d’entraînement relatives au traitement de la cohésion du texte et de sa cohérence Elles se déroulent soit dans des ateliers de lecture (pour les extraits difficiles), soit dans les moments consacrés à l’observation réfléchie de la langue.

-Des séances spécifiques de travail permettront de travailler sur des obstacles potentiels à la compréhension:

présence de substituts (reprises nominales nombreuses et diverses désignant les personnages) ;

temps de la narration/chronologie des événements;

connecteurs.

Dans ces moments, on conduira les élèves à mobiliser des connaissances diverses conjointement pour lever des ambiguïtés, résoudre des problèmes de compréhension. Le travail collectif peut être précédé d’une réflexion par petits groupes.

Exemples d'énonciation :

Le plus simple :

– Un seul dispositif énonciatif: même narrateur tout au long de l’œuvre.

– Points d’appui dans le texte facilitant la compréhension des échanges (ponctuation, intentions exprimées par des verbes tels que « corriger », « ajouter », etc.).

Le plus compliqué :

– Changement de narrateurs (Verte ; Une histoire à quatre voix).

– Narration à la première et à la troisième personne (Moi et Rien).

– Autobiographies vraies ou « fausses » (Otto: autobiographie d’un ours en peluche ; L’Enfant océan; etc.).

===============

Et pourquoi pas prévoir des petits exercices, histoire de se familiariser avec ces notions. Je n'ai pas fait beaucoup de recherches.

En voici deux, trouvé sur le net. Si ça vous dit, j'ai les réponses :

Recherche des indices de l'énonciation

Exercice 1 : dans les deux phrases suivantes :

1) Je reviens demain.

2) Tu remettras cet outil là-bas.

Exercice 2 :

Par une belle matinée de mai, une svelte amazone, montée sur une somptueuse jument alezane, parcourait, au milieu des fleurs, les allées du Bois... (Albert Camus)

Voili, bon courage à tout le monde.

Merci Velma,

je propose donc face à tes éclairages supplémentaires qu'Emilie les rajoute à sa fiche. Merci également pour les exercices (tu pourrais peut-être envoyer les réponses à Emilie par MP pour qu'elle nous les mette dans le courant de la semaine si tu es d'accord).

Titou et Foufinson je ne peux vous donner de réponses avant la fin de la première semaine de septembre (dernier délai pour les vacanciers tardifs :P ) mais si cela est possible je n'y vois pas d'inconvénients. Dès que j'ai une réponse je vous le fais savoir ;) .

A+

Mag

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