fab69 Posté(e) 13 octobre 2003 Posté(e) 13 octobre 2003 Ma problématique n'est encore pas complètement fixée, mais je souhaite que mon mémoire traite des élèves qui sont au dessus de la "norme". Comment les évalue-t-on, comment les prend-on en charge, faut-il différencier pour eux et comment, jusqu'où aller, et quels sont les risques... Bref, gestion de l'hétérogénéité , mais du côté de ceux qui apprennent vite et s'ennuient vite. Merci d'avance... Mon mail : L5dupuy@aol.com
fab69 Posté(e) 16 octobre 2003 Auteur Posté(e) 16 octobre 2003 Ma question serait plutôt: est-ce qu'on prend en compte la différence quand elle est "au-dessus" de la norme attendue (=les compétences des IO)? Sous question évidente : Si oui, comment? On fait des PPAP pour les élèves en difficulté (ce dont je me félicite...), mais on ne prend pas souvent la peine de rencontrer les élèves dont je veux parler et leurs parents??? Je pense qu'il faudrait être en mesure d'évaluer tous ses élèves afin d'anticiper au mieux sur les apprentissages et les interractions dans la classe. Mais on n'évalue pas ce qui concerne les compétences des années futures. Est-ce que je me trompe, AJ ?
Moustache Posté(e) 16 octobre 2003 Posté(e) 16 octobre 2003 Ma question serait plutôt: est-ce qu'on prend en compte la différence quand elle est "au-dessus" de la norme attendue (=les compétences des IO)?Sous question évidente : Si oui, comment? On devrait, et on le fait parfois, souvent... ? Les enfants n'atteignent pas en même temps les compétences demandées en fin de cycle. On fait des PPAP pour les élèves en difficulté (ce dont je me félicite...), mais on ne prend pas souvent la peine de rencontrer les élèves dont je veux parler et leurs parents??? Encore une fois, cela se fait... on ne met que peu de projets en place un handicap reste plus facile à définir qu'une "précocité" Je pense qu'il faudrait être en mesure d'évaluer tous ses élèves afin d'anticiper au mieux sur les apprentissages et les interractions dans la classe. Les évaluations se font... Mais on n'évalue pas ce qui concerne les compétences des années futures. là, je ne comprends pas. Pour répondre plus généralement sur ce sujet, je pense que tu te fais une fausse idée de la question, très souvent les enfants précoces semblent en difficultés scolaires (ou de comportement) et forcément ils attirent notre attention, mais effectivement, après avoir su déceler les symptômes, il faut faire un diagnostique, et là c'est souvent plus délicat : enfant en échec, oui, mais pourquoi et comment y remédier... les réponses sont multiples. Pour les enfants carrément brillants, le passage anticipé de classe ne se fait plus depuis la mise en place des cycles, mais dans la pratique, cela arrive...
fab69 Posté(e) 16 octobre 2003 Auteur Posté(e) 16 octobre 2003 oui, oui, Moustache merci pour cette bouffée d'espoir: tu dis qu'on essaie d'évaluer les compétences de tous les enfants. Mon message n'était pas clair, mais je me souviens du livret de ma fille, en fin de moyenne section dont un tas de ses "compétences" n'étaient pas validées, tout simplement parce qu'elles n'avaient pas été évaluées (évaluation prévues en fin de grande section). Je ne t'explique pas la déception de la petite! <_< Hormis les précoces, qui sont des cas particuliers relevant de l'AIS ou de mesures spéciales, pour les élèves "brillants", depuis la loi d'orientation de 1989 et les cycles on ne saute plus de classes, mais comment on fait pour qu'ils apprennent sans s'ennuyer??? Ma question est double: - point de vue de l'élève, il doit avoir à "manger" pour apprendre et se sentir à sa place; - point de vue maître: pbs d'évaluation, différenciation, c'est possible? Comment tu t'y prends, toi? Merci d'avance.
Moustache Posté(e) 17 octobre 2003 Posté(e) 17 octobre 2003 Moi, je ne suis pas un bon exemple. Je ne fais pas de livret d'évaluation, pour des tas de raisons trop longues à expliquer ici. Par contre, régulièrement je pratique des évaluations mais qui sont à mon usage personnel, afin de réajuster le travail que je peux proposer : ce réajustement se traduit concrètement par des activités différentes, des consignes adaptées, une indivdualisation pour certaines tâches, etc... Mais revenons en aux généralités, il me semble que l'école maternelle, de par son fonctionnement, permet d'offrir une large palette d'activités aux enfants. Mis à part quelques rares moments (regroupement, motricité, etc...) un enfant a une grande autonomie dans la classe et peut choisir des activités correspondantes à son "appétit" (pour reprendre ton image). Je crois aussi qu'il faut être prudent avec la notion de "s'ennuyer", je pense qu'il est nécessaire aux enfants de trouver du temps, s'ils le souhaitent, pour s'ennuyer, rêvasser, ne rien faire s'ils le souhaitent. Tout notre travail est aussi de solliciter ces enfants pour qu'ils participent aux activités, mais parfois, et ça on ne sait pas toujours le faire, respecter les moments d'intimités pendant lesquels un enfant a besoin de se reconstruire, par exemple en faisant un câlin à son doudou assis par terre ou dans un petit coin isolé de la classe. PS : concernant ta fille et les compétences évaluées, je ne sais pas comment sont réalisés les livrets d'évaluations, mais il est bien évident que s'ils font apparaitre toutes les compétences devant être acquises en fin de cycle, certaines compétences ne soient pas renseignées. Exemple pour être précis : je doute que les collègues de TPS ou PS évalue la compétence " sait écrire son prénom en lettres cursives", cela n'a aucun intérêt, mais si par hasard, un gamin sait le faire, elle le remarqueront...
fab69 Posté(e) 18 octobre 2003 Auteur Posté(e) 18 octobre 2003 merci pour ta réponse, qui complète mon observation en stage PRAC en maternelle. Mon IMF non plus ne pratique pas le livret, mais elle a elle aussi une grille perso . Je me demande si tu n'es pas elle ? Non, sans rire, je partage tout à fait ton avis concernant la maternelle, et je crains surtout l'élémentaire qui peut (parfois) avoir tendance à formater les apprentissages. En maternelle, l'autonomie permet à chacun de se développer à son rythme et suivant ses besoins. La maternelle permet à l'élève de développer son besoin créatif, de grandir et de se construire son image de soi. Je pense moi-aussi qu'il est important de laisser du temps aux enfants pour leur permettre de se retrouver. En fait, ce qui compte, c'est qu'ils aient envie de participer aux activités et qu'ils puissent en retirer un bénéfice. Mais ensuite, à la "grande école", quand il faut rendre des livrets-types et qu'on se crève à "faire le programme" avec tous, comment on gère la différenciation? Merci encore pour tes éclaircissements. A bientôt
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