Lice Posté(e) 22 juillet 2006 Posté(e) 22 juillet 2006 Merci de cette réponse mais ça ne répond toujours pas à ma question, comment faire comprendre que le "s" de "tu chantes", ce n'est pas un pluriel que ça se met obligatoirement et voilà ?
Perle De Plume Posté(e) 24 juillet 2006 Posté(e) 24 juillet 2006 Merci de cette réponse mais ça ne répond toujours pas à ma question, comment faire comprendre que le "s" de "tu chantes", ce n'est pas un pluriel que ça se met obligatoirement et voilà ? Pourquoi mettre un "s" à "tu chantes" ? Ben parce "chantes" vient du verbe "chanter", verbe du 1er groupe, et qu'avec un pronom personnel de la 2ème personne du singulier, ces verbes prennent tous un s. :P Il doit y avoir une explication latine à cela, mais ça dépasse mes compétences... ( Pas fais de latin depuis la 3ème moi... et j'ai 30 ans ! ) Mais il doit bel et bien exister une raison à cela. ( Grammairiens au secours !!!! Donnez-nous vite une réponse !) Tout comme il y a une explication aux règles de vie dans une classe et dans une école : les règles visent à la sécurité et au bien-être de chacun au sein de la collectivité. Et les 130 km/h sur autoroute ne sont pas uniquement là pour faire rentrer des sous-sous dans les caisses de l'État : cela vise également à garantir une plus grande sécurité pour les automobilistes.
Perle De Plume Posté(e) 24 juillet 2006 Posté(e) 24 juillet 2006 - enfin dernière chose, sous forme de question : Que contrôlent les inspecteurs d'académies? (le fond de l'enseignement ou seulement la forme?) Merci de vos réactions. Bonne soirée Alors là... bonne question !!!!! Je sais que les Inspecteurs de l'Éducation Nationale (IEN ) contrôlent les enseignants sur le terrain ( programmation, didactique etc... C'est à dire le fond et la forme ), mais que font RÉELLEMENT les inspecteurs d'académie ( IA ) ???? Ben ils supervisent leur département, donc les circonscriptions des IEN non ? Mais qui contrôlent les IEN ? Je ne pense pas que ce soit les IA. Est-ce que ce ne sont pas des Inpecteurs Généraux qui contrôlent les IEN ? Je sais, c'est une question d'oral pro.... Ben si on me l'avait posée, je n'aurais pas décroché le concours !!!!
boie22 Posté(e) 24 juillet 2006 Posté(e) 24 juillet 2006 Bonjour tout le monde, je viens mettre mon grain de sel dans cette discussion fort intéressante. Je suis tout de même surpris de voir le peu d'esprit critique de la part de ceux qui prônent justement la formation à l'esprit critique. L'école en général et les IUFM en particulier ont beaucoup de défauts. Notamment, pour ces derniers, celui d'être des carcans universitaires là où il faudrait davantage d'hommes et de femmes de terrain... Je partage d'ailleurs les idées de Bentolila pour qui l'essentiel des problèmes de l'école proviennent de la formation. N'ayons pas un discours et une posture trop utopiste. La génération précédente a vu ses idéaux voler en éclat produisant des cohortes de professeurs désabusés. La dérive "pédagogiste" a bel et bien existé (je n'aime pas le terme mais je ne sais pas l'exprimer autrement). Nous avons assisté au cours des 20 dernières années à un culte exclusif du sens… En oubliant au passage certains fondamentaux, certains automatismes incontournables. Le débat sur les méthodes de lecture a certes été caricatural, mais il fut révélateur. Quand j'entendais dire "mais personne ne pratique plus exclusivement la méthode globale !", j'ai doucement ri. Car le vrai problème est de savoir dans quel ordre ils le faisaient. Aborder la lecture par la méthode globale puis enchaîner par de la syllabique est très différent de l'inverse. Certains chercheurs (dont Bentolila) estiment que les automatismes de déchiffrage doivent être un préalable absolu. Or on constate que c'est la pratique inverse qui a le plus cours. Je ne veux pas me faire l'apôtre du "c'était mieux avant" mais j'estime qu'il est de notre responsabilité d'admettre que certaines pratiques, méthodes, postures ou idéologies, ont été de vastes erreurs. Des puits sans fonds où se sont entassés des générations d'élèves.
Lice Posté(e) 24 juillet 2006 Posté(e) 24 juillet 2006 Bonjour tout le monde, je viens mettre mon grain de sel dans cette discussion fort intéressante.Je suis tout de même surpris de voir le peu d'esprit critique de la part de ceux qui prônent justement la formation à l'esprit critique. L'école en général et les IUFM en particulier ont beaucoup de défauts. Notamment, pour ces derniers, celui d'être des carcans universitaires là où il faudrait davantage d'hommes et de femmes de terrain... Je partage d'ailleurs les idées de Bentolila pour qui l'essentiel des problèmes de l'école proviennent de la formation. N'ayons pas un discours et une posture trop utopiste. La génération précédente a vu ses idéaux voler en éclat produisant des cohortes de professeurs désabusés. La dérive "pédagogiste" a bel et bien existé (je n'aime pas le terme mais je ne sais pas l'exprimer autrement). Nous avons assisté au cours des 20 dernières années à un culte exclusif du sens… En oubliant au passage certains fondamentaux, certains automatismes incontournables. Le débat sur les méthodes de lecture a certes été caricatural, mais il fut révélateur. Quand j'entendais dire "mais personne ne pratique plus exclusivement la méthode globale !", j'ai doucement ri. Car le vrai problème est de savoir dans quel ordre ils le faisaient. Aborder la lecture par la méthode globale puis enchaîner par de la syllabique est très différent de l'inverse. Certains chercheurs (dont Bentolila) estiment que les automatismes de déchiffrage doivent être un préalable absolu. Or on constate que c'est la pratique inverse qui a le plus cours. Je ne veux pas me faire l'apôtre du "c'était mieux avant" mais j'estime qu'il est de notre responsabilité d'admettre que certaines pratiques, méthodes, postures ou idéologies, ont été de vastes erreurs. Des puits sans fonds où se sont entassés des générations d'élèves. Merci pour cette réponse, un peu d'ouverture d'esprit et de remise en questions n'a jamais fait de mal à personne. Bonne journée.
geraldine21 Posté(e) 25 juillet 2006 Posté(e) 25 juillet 2006 il est de notre responsabilité d'admettre que certaines pratiques, méthodes, postures ou idéologies, ont été de vastes erreurs. Des puits sans fonds où se sont entassés des générations d'élèves. ...d'où l'intérêt d'en tirer les leçons et de pouvoir se faire sa propre opinion du système et ainsi d'instaurer dans notre liberté pédagogique de nouvelles chances pour les élèves Les instituts de formation sont à critiquer il est vrai mais c'est justement eux qui nous exposent les différentes possibilités, atouts et inconvénients de diverses méthodes. ..à nous de gérer ensuite..nous sommes responsables de nos choix comme nous le sommes des enfants ! Comme dans la société, il faut prendre ce qu'il y a avec méfiance et sens critique, donc les iufm c'est pareil, ne pas juger que par eux et se faire sa propre idée du système
loulou13 Posté(e) 25 juillet 2006 Posté(e) 25 juillet 2006 Bonjour tout le monde, je viens mettre mon grain de sel dans cette discussion fort intéressante.Je suis tout de même surpris de voir le peu d'esprit critique de la part de ceux qui prônent justement la formation à l'esprit critique. L'école en général et les IUFM en particulier ont beaucoup de défauts. Notamment, pour ces derniers, celui d'être des carcans universitaires là où il faudrait davantage d'hommes et de femmes de terrain... Je partage d'ailleurs les idées de Bentolila pour qui l'essentiel des problèmes de l'école proviennent de la formation. N'ayons pas un discours et une posture trop utopiste. La génération précédente a vu ses idéaux voler en éclat produisant des cohortes de professeurs désabusés. La dérive "pédagogiste" a bel et bien existé (je n'aime pas le terme mais je ne sais pas l'exprimer autrement). Nous avons assisté au cours des 20 dernières années à un culte exclusif du sens… En oubliant au passage certains fondamentaux, certains automatismes incontournables. Le débat sur les méthodes de lecture a certes été caricatural, mais il fut révélateur. Quand j'entendais dire "mais personne ne pratique plus exclusivement la méthode globale !", j'ai doucement ri. Car le vrai problème est de savoir dans quel ordre ils le faisaient. Aborder la lecture par la méthode globale puis enchaîner par de la syllabique est très différent de l'inverse. Certains chercheurs (dont Bentolila) estiment que les automatismes de déchiffrage doivent être un préalable absolu. Or on constate que c'est la pratique inverse qui a le plus cours. Je ne veux pas me faire l'apôtre du "c'était mieux avant" mais j'estime qu'il est de notre responsabilité d'admettre que certaines pratiques, méthodes, postures ou idéologies, ont été de vastes erreurs. Des puits sans fonds où se sont entassés des générations d'élèves. Tout à fait d'accord sur l'apprentissage de la lecture : je suis de l'avis de Bentolila, moi aussi. Commencer par l'apprentissage du code me semble essentiel et primordial et il me semble que toute la différence est là.
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