DA- Posté(e) 1 août 2006 Posté(e) 1 août 2006 Je mets en place un post référant au troisième chapitre du français (programme du BO) ... Nous pourrions, si vous le voulez, construire ici une trame de cours nous permettant de travailler sur le long terme les notions sous jacentes en participant activement (prise de notes, questions, exercices ou autres sont bienvenus ...) CHAPITRE 3 - L’acte de lecture : aspects psychologiques et sociologiques. - La lecture des textes littéraires.
KiKiF Posté(e) 2 août 2006 Posté(e) 2 août 2006 Voilà ma contribution, toujours en vacances donc pas de cours mais des sites trouvés ici : sur wikipédia là ici encore là et là et enfin celui là pour la littérature également
lisede Posté(e) 26 août 2006 Posté(e) 26 août 2006 bonsoir a tous j'ai trouvé sur le net une page interressante concernant les différentes methodes de lecture et une selection de manuels les representant http://www.ac-creteil.fr/id/93/stains/metlect.htm#22 bonne lecture lise
DA- Posté(e) 28 août 2006 Auteur Posté(e) 28 août 2006 Bonne initiative les filles que de mettre des liens pour bosser la thématique, je suis revenue de vacances seulement hier donc laissez moi un peu de temps pour être "efficace" ; ceci dit je vous attends nombreux et nombreuses pour travailler donc AU BOULOT !!!
DA- Posté(e) 20 septembre 2006 Auteur Posté(e) 20 septembre 2006 Je suis tombée sur un document : Apprendre à lire à l'école, tout ce qu'il faut savoir pour accompagner l'enfant (ed. Retz) rédigé par des chercheurs et pédagogues spécialistes de la lecture (ils bossent en IUFM) ... je vous en fais profiter ! L'enseignement de la lecture au-delà des polémiques => Les nouvelles directives de 2006 "Au début du cours préparatoire, prenant appui sur le travail engagé à l'école maternelle sur les sonorités de la langue et qui doit être poursuivi aussi longtemps que nécessaire, un entraînement systématique à la relation entre graphèmes et phonèmes doit être assuré afin de permettre à l'élève de déchiffer, de relier le mot écrit à son image auditive et à sa signification possible" (BOEN) - Importance accrue accordée à l'enseignement du déchiffrage (entraîner plus tôt et plus systématiquement les élèves à découvrir la relation entre les lettres ou les groupes de lettres (graphèmes) et leur valeur sonore (phonèmes). Dans les méthodes syllabiques, on considère l'accès au sens comme la conséquence du déchiffrage. - Plusieurs semaines consacées à l'étude de phrases rudimentaires sans lien entre elles et rédigées dans le seul but d'assembler des syllabes (priorité à l'identification des mots) Dans les méthodes globales, on privilégie l'entrée par le sens et on parie sur l'intérêt porté par les élèves au contenu des textes : - Approche naturelle de Freinet : le texte constitue l'unité élémentaire d'étude. Cette méthode accorde à l'écriture (production d'écrits) une importance capitale (dimension sociale de la communication écrite). - Approche idéovisuelle de Foucambert : l'enseignement du déchiffrage est un obstacle à la compréhension et un frein au développement d'une lecture authentique (méthode proscrite puisque les programmes font obligation aux maîtres d'étudier les correspondances graphophonologiques). Toutefois, cette méthode a contribué à l'élaboration de techniques d'enseignement : la constitution d'un lexique orthographique (les mots les plus fréquents et les mots outils en mémorisation visuelle) Si les méthodes globales sont aujourd'hui rejetées c'est parce qu'elles n'organisent pas de manière systématique voire pas du tout l'enseignement du déchiffrage. L'approche synthétique (dominante dans les méthodes syllabiques) procèdes des parties vers le tout : on combine les valeurs sonores des lettres pour former des syllabes que l'on fusionne pour produire des mots L'approche analytique (dominante dans les méthodes globales) procède à l'inverse. Les programmes stipulent qu'il faut recourir aux deux procédures mettant hors jeu la méthode synthétique et la méthode globale ! Ce sont des approches combinant analyse et synthèse que le ministre recommande.
DA- Posté(e) 20 septembre 2006 Auteur Posté(e) 20 septembre 2006 EN RESUME : L'Education Nationale met en avant la nécessité de développer simultanément et en interaction toutes les compétences pour apprendre à lire et à écrire : - Identifier et produire des mots écrits (déchiffrage et mémorisation orthographique) qui implique notamment de savoir manipuler les composants sonores du langage parlé - Comprendre les phrases et les textes, habileté qui découle surtout de la connaissance de la syntaxe et du vocabulaire ; se familiariser avec la culture écrite : ses oeuvres, ses codes linguistiques et ses pratiques sociales - Produire des textes, même très courts et avec l'aide de l'enseignant, dès le début de l'apprentissage
DA- Posté(e) 20 septembre 2006 Auteur Posté(e) 20 septembre 2006 Apprendre à lire et à écrire des mots Apprendre à lire, c'est apprendre à identifier des suites de mots écrits et à en comprendre le sens (décoder chacun des mots et les conserver en mémoire assez longtemps pour les associer aux mots suivants à l'intérieur d'un bloc de sens). Cela n'est possible que s'ils ne consacrent pas toute leur attention au déchiffrage. Rendre l'identification des mots sufisamment rapide et efficace constitue le but 1er de l'enseignement de la lecture en CP. => Identifier un mot écrit Mot écrit (sous les yeux du lecteur) > Signification(s) (dans la mémoire du lecteur) > Mot compris 2 manière pour identifier un mot : - le déchiffrage - la reconnaissance orthographique (lecture courante) L'apprenti lecteur doit apprendre à se servir efficacement de l'une et de l'autre. Elles se consolident mutuellement par leur utilisation fréquente et sont renforcées par toutes les activités d'écriture. => Le déchiffrage / VOIE INDIRECTE Mot écrit - Déchiffrage (mot oralisé) - Image auditive - Signification(s) - Mot compris Pour convertir un mot écrit en un mot oral, le lecteur doit identifier les lettres qui composent ce mot, les mettre en correspondance avec les sons élémentaires du langage (phonèmes) puis combiner ceux-ci afin de reconstituer l'image acoustique du mot. => La reconnaissance orthographique (lecture courante) / VOIE DIRECTE Lorsque le lecteur dispose déjà dans sa mémoire de l'image orthographique d'un mot, il peut l'identifier sans recourir au déchiffrage Attention : le lecteur ne s'appuie pas sur la silhouette du mot pour l'identifier mais sur la perception très rapide des lettres qui le composent (mémorisation photographique ≠ mémorisation orthographique)
doudou Posté(e) 3 octobre 2006 Posté(e) 3 octobre 2006 Je suis tombée sur un document : Apprendre à lire à l'école, tout ce qu'il faut savoir pour accompagner l'enfant (ed. Retz) rédigé par des chercheurs et pédagogues spécialistes de la lecture (ils bossent en IUFM) ... je vous en fais profiter !L'enseignement de la lecture au-delà des polémiques => Les nouvelles directives de 2006 "Au début du cours préparatoire, prenant appui sur le travail engagé à l'école maternelle sur les sonorités de la langue et qui doit être poursuivi aussi longtemps que nécessaire, un entraînement systématique à la relation entre graphèmes et phonèmes doit être assuré afin de permettre à l'élève de déchiffer, de relier le mot écrit à son image auditive et à sa signification possible" (BOEN) - Importance accrue accordée à l'enseignement du déchiffrage (entraîner plus tôt et plus systématiquement les élèves à découvrir la relation entre les lettres ou les groupes de lettres (graphèmes) et leur valeur sonore (phonèmes). Dans les méthodes syllabiques, on considère l'accès au sens comme la conséquence du déchiffrage. - Plusieurs semaines consacées à l'étude de phrases rudimentaires sans lien entre elles et rédigées dans le seul but d'assembler des syllabes (priorité à l'identification des mots) Dans les méthodes globales, on privilégie l'entrée par le sens et on parie sur l'intérêt porté par les élèves au contenu des textes : - Approche naturelle de Freinet : le texte constitue l'unité élémentaire d'étude. Cette méthode accorde à l'écriture (production d'écrits) une importance capitale (dimension sociale de la communication écrite). - Approche idéovisuelle de Foucambert : l'enseignement du déchiffrage est un obstacle à la compréhension et un frein au développement d'une lecture authentique (méthode proscrite puisque les programmes font obligation aux maîtres d'étudier les correspondances graphophonologiques). Toutefois, cette méthode a contribué à l'élaboration de techniques d'enseignement : la constitution d'un lexique orthographique (les mots les plus fréquents et les mots outils en mémorisation visuelle) Si les méthodes globales sont aujourd'hui rejetées c'est parce qu'elles n'organisent pas de manière systématique voire pas du tout l'enseignement du déchiffrage. L'approche synthétique (dominante dans les méthodes syllabiques) procèdes des parties vers le tout : on combine les valeurs sonores des lettres pour former des syllabes que l'on fusionne pour produire des mots L'approche analytique (dominante dans les méthodes globales) procède à l'inverse. Les programmes stipulent qu'il faut recourir aux deux procédures mettant hors jeu la méthode synthétique et la méthode globale ! Ce sont des approches combinant analyse et synthèse que le ministre recommande. Bonjour, je voulais savoir si tu as un lien concernant ce document. Merci
DA- Posté(e) 3 octobre 2006 Auteur Posté(e) 3 octobre 2006 Non, aucun lien ! Je vous ai mis ici le plus important du livre ... ça ne suffit pas ? Sinon, voilà une autre trouvaille sur la lecture : http://www.orleans-tours.iufm.fr/ressource...ole/germain.pdf
BLA Posté(e) 16 novembre 2006 Posté(e) 16 novembre 2006 un grand merci à toi! moi qui est du mal à bosser le francais ca m' aide!!!
DA- Posté(e) 22 novembre 2006 Auteur Posté(e) 22 novembre 2006 Entrée dans le monde de l'écrit L'apprentissage de la lecture fut longtemps la grande affaire du CP en dépit de la volonté maintes fois réaffirmée d'inscrire cet objectif sur une durée plus longue. L'apprentissage de la lecture ne saurait se réduire à une année de CP. Si la classe de CP demeure un moment privilégié d'apprentissage systématique, l'accent est mis sur la continuité des acquisitions en terme de cycle ternaire ; il ne s'agit plus de préparer à la lecture en maternelle mais d'entrer en lecture ! - Bain d'écrits : familiarisation avec l'écrit (apprentissage par imprégnation) - Développement croissant des bibliothèques : biblio de classes ou BCD - Modèle de l'adulte lecteur - Nécessaire présence de la lecture dans de nombreuses activités de la classe - La pratique globale du français : lecture et écriture sont liées, une lecture qui débouche sur l'oral - La lecture s'inscrit dans un projet Le travail de l'enseignant consiste à développer de son mieux un intérêt puissant pour la lecture tout en sachant que le goût de lire ne se conditionne pas, le pouvoir lire n'est pas désir de lire. L'objectif est de conduire chacun à vouloir lire, à savoir lire et à aimer lire !
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