stef Posté(e) 22 octobre 2003 Posté(e) 22 octobre 2003 oui, Sourismimi, notre première action est de montrer l'exemple. Un enfant de ma classe ne passe jamais la porte sans entendre de ma part "bonjour, untel". Lorsque nous participons à un échange oral, je demande la parole comme n'importe lequel d'entre eux et je me la donne ( :P ). ça peut paraître complètement débile mais eux le font plus volontiers après... Alors peut-être que par de petites actions comme ça on arrivera à de grandes choses... je l'espère en tout cas !
velopong Posté(e) 22 octobre 2003 Posté(e) 22 octobre 2003 Toujours la même réponse dans ce style de question. Nous n'avons qu'un seul recours. Isoler momentanément du groupe tout enfant qui présente un danger ou un problème. Il m'est arrrivé (cas extrème) d'isoler momentanément un enfant du groupe pendant une semaine. Il était un peu dans le cas que tu nous a décris. Dans l'ordre : parler aux parents, en parler avec le directeur et informer l'inspecteur. Si le problème persiste, je te conseillerai de faire un signalement au RASED pour avoir de l'aide, voire la médecine scolaire. Il existe aussi la solution de l'exclusion (3 jours) ou le changement d'école. Ces mesures sont exceptionnelles mais elles existent. Il suffit de convoquer l'équipe éducative et de prendre la décision (voir les modalités et textes de loi chez SuperJacky ). C'est souvent utile quand les enfants hyperviolents sont en plus soutenus par les parents. Le fait de devoir payer un taxi pour que le chérubin aille dans une autre école fait parfois réfléchir les parents ! Dernier conseil, ne te ruine pas la santé ! Profite bien de tes vacances d'éabord et, si tu sens que tu risques de flancher, n'hésite pas à te mettre en maladie. Mieux vaut s'arrrêter une semaine à temps plutôt que trois mois ! A ton service
Kristo Posté(e) 22 octobre 2003 Auteur Posté(e) 22 octobre 2003 Je vais surtout beaucoup réfléchir à tout ça pour que dès la rentrée le climat de classe change. Isoler l'enfant est en effet une solution qui marche (3 mn) pour certains. Mais pas à long terme pour l'instant. Je vais chercher des albums aussi sur ce thème pour exorciser le mal. Mais je me sens responsable d'eux et je ne veux pas qu'ils partent dans la vie dans ces conditions. Je voudrais les aider à ne pas se mettre en échec dès le départ. Qu'à défaut d'avoir une éducation structurée à la maison, il l'ait à l'école... Grand débat je crois que la démission des parents... Merci à tous pour vos messages. Christine
fab69 Posté(e) 22 octobre 2003 Posté(e) 22 octobre 2003 Bravo Kristo, je suis peut être idéaliste , mais je pense que puisque tu y crois et que tu es motivée pour que ça change, et bien ça va forcément s'améliorer. Peut-être que ce sera peu et doucement, mais je reste extrèmement confiante envers les enfants. Bon courage et n'oublie pas de nous tenir au courant.
zabou Posté(e) 23 octobre 2003 Posté(e) 23 octobre 2003 Je ne sais pas si ça peut marcher pour toi, mais j'ai lu une fois dans un livre sur la scolarisation à deux ans une expérience mise en place par une collègue: elle avait créer un personnage en tissu et mousse sur lequel les enfants qui en avaient besoin pouvaient se défouler (elle leur avait expliquer la différence entre les etres humains qui ont mal et se personnage en tissu qui ne craignait rien: "si tu as envie de taper ou mordre, tu peux le faire sur ...") bien sûr, tout ce qu'on lit dans les livres a l'air génial et facile à réaliser, mais colle rarement avec notre réalité de classe... En tout cas, bon courage...
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