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Recherche poème CE1


julie

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Bonjour!

Je recherche des poèmes, poésies pour le CE1.

Je voudrais les lier au projet d'école qui est sur l'ouverture culturelle (il y a bcp d'enfants d'origines différentes à l'école)...

Si vous avez ça en stock...

merci d'avance

Julie

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Poème pour un enfant lointain

Tu peux jouer au caillou :

Il suffit de ne pas bouger

Très longtemps , très longtemps.

Tu peux jouer à l’hirondelle :

Il suffit d’ouvrir les bras

Et de sauter très haut ,très haut .

Tu peux jouer à l’étoile :

Il suffit de fermer l’oeil ,

Puis de le rouvrir ,

Beaucoup de fois , beaucoup de fois.

Tu peux jouer à la rivière :

Il suffit de pleurer ,

Pas très fort , pas très fort.

Tu peux jouer à l’arbre :

Il suffit de porter quelques fleurs

qui sentent bon , qui sentent bon.

Alain Bosquet.

La ronde autour du monde

Si toutes les filles du monde voulaient se donner la main,

Tout autour de la mer elles pourraient faire une ronde.

Si tous les gars du monde voulaient bien être marins,

Ils feraient avec leurs barques un joli pont sur l’onde.

Alors on pourrait faire une ronde tout autour du monde,

Si tous les gens du monde voulaient se donner la main.

Paul Fort

Toi, dit l’enfant blanc

Toi, dit l’enfant blanc

A l’enfant noir

Tu te fonds

Dan la nuit noire

Toi, dit l’enfant jaune

A l’enfant blanc

Tu te fonds

Dans l’aube blanche.

Toi, dit l’enfant rouge

A l’enfant jaune

Tu te fonds

Dans le midi du jour

Et toi, dit l’enfant noir

A l’enfant rouge

Tu te fonds

Dans le cuivre du couchant

Mais alors, mais alors

Dirent les quatre enfants

Nous sommes

Les heures vives

De la vie.

Yves Yaneck

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Ce proverbe tibétain:

J’ai regardé au loin

J’ai vu quelque chose qui bougeait

Je me suis approché

J’ai vu un animal

Je me suis encore approché

J’ai vu un homme

Je me suis encore approché

Et j’ai vu que c’était mon frère...

Et pour mes fanes ( de carottes ) une fabuline qu'ils ont tous

- Un jour un éléphant d’Asie

Rencontra un autre éléphant

De grandes oreilles muni.

Il s’en moqua fort méchamment.

Quelque temps après il partit

En Afrique et vit sur le champ

Que ce que lui avait petit

Chez tous les autres était fort grand.

Là-bas, les éléphants sont sages :

Aucun ne lui fit remarquer

Qu’il était le seul des parages

Avec des oreilles tronquées.

Moralité

Races et gens sont dissemblables

Mais tous ont le droit au respect !

Si le mépris est exécrable

Pratiquons amour et bonté.

Pour les fiançailles d’amour

Des peuples redevenus frères

Les hommes construiront un jour

Par-dessus continents et mers

Par-dessus rives et rivières

Un pont sans arches ni piliers

Un pont qui tiendra dans les airs

Sans aide aucune à rien lié

Comme un grand arc-en-ciel de pierre

Qui fera le tour de la Terre.

Un zolie poésie !!!!!!!

- Il était une fois un scarabée doré

A tête noire

Que toute la forêt

Avait pris pour bête noire.

Chaque fois qu’il manquait une marche à un escalier

C’était évidemment la faute aux dents du scarabée.

Chaque fois que le mauvais temps tempêtait,

Le coupable à châtier,

C’était, encore lui, le scarabée.

Cela, tous les enfants, tous les animaux

Et les enfants des enfants de tous les animaux

Se l’étaient répété,

Ils avaient juré de le chanter bien haut

Et à perpétuité

Sur tous les toits,

Sur toutes les radios,

Même celle des oies

Des ânes ou des corbeaux.

Alors,

A l’aube d’une aurore,

Le scarabée quitta cette injuste forêt et son triste sort,

Suivant les traces d’un avion qui filait

Vers Oulan-Bator.

Depuis, règne en ces lieux inhospitaliers

Une terrible obscurité.

Elle ne soulève jamais ses ailes.

C’était en effet le dos doré du scarabée

Qui éclairait cette forêt

En y reflétant la petite lumière du ciel.

Il faut savoir se méfier

Des chansons que l’on repère sans y songer ,

Il y a parfois plus noir

Que la plus noire des bêtes noires.

- Mes frères

En dépit de mes cheveux blonds

Je suis asiatique

En dépit de mes yeux bleus

Je suis Africain

Chez moi, là-bas, les arbres n’ont pas d’ombre à leur pied

Tout comme les vôtres, là-bas.

Chez moi, là-bas, le pain quotidien est dans la gueule du lion.

Et les dragons sont couchés devant les fontaines

Et l’on meurt chez moi avant la cinquantaine

Tout comme chez vous là-bas.

En dépit de mes cheveux blonds

Je suis asiatique.

En dépit de mes yeux bleus

Je suis africain.

Quatre-vingts pour cent des miens ne savent ni lire ni écrire

Et cheminant de bouche en bouche les poèmes deviennent chansons.

Là-bas, chez moi, les poèmes deviennent drapeaux

Tout comme chez vous, là-bas.

Et enfin........

- Parce que j’ai les doigts

De toutes les couleurs

Noir-polar

Ou jaune sable des squares

Parfois blanc-banquise

Ou rouge-révolution

Et même bleu-contusion

Tu me grondes

Et tu te trompes

Mes doigts je les ai trempés

Dans l’amitié

Des mains des enfants du quartier

Des enfants du monde entier.

Voilà voilà

DD

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