julie Posté(e) 23 octobre 2003 Posté(e) 23 octobre 2003 Bonjour! Je recherche des poèmes, poésies pour le CE1. Je voudrais les lier au projet d'école qui est sur l'ouverture culturelle (il y a bcp d'enfants d'origines différentes à l'école)... Si vous avez ça en stock... merci d'avance Julie
Petit_Gizmo Posté(e) 23 octobre 2003 Posté(e) 23 octobre 2003 Celui ci me semble incontournable, même s'il est un peu difficile pour des Ce1 : Poème de René Philombe
clarisse Posté(e) 24 octobre 2003 Posté(e) 24 octobre 2003 Poème pour un enfant lointain Tu peux jouer au caillou : Il suffit de ne pas bouger Très longtemps , très longtemps. Tu peux jouer à l’hirondelle : Il suffit d’ouvrir les bras Et de sauter très haut ,très haut . Tu peux jouer à l’étoile : Il suffit de fermer l’oeil , Puis de le rouvrir , Beaucoup de fois , beaucoup de fois. Tu peux jouer à la rivière : Il suffit de pleurer , Pas très fort , pas très fort. Tu peux jouer à l’arbre : Il suffit de porter quelques fleurs qui sentent bon , qui sentent bon. Alain Bosquet. La ronde autour du monde Si toutes les filles du monde voulaient se donner la main, Tout autour de la mer elles pourraient faire une ronde. Si tous les gars du monde voulaient bien être marins, Ils feraient avec leurs barques un joli pont sur l’onde. Alors on pourrait faire une ronde tout autour du monde, Si tous les gens du monde voulaient se donner la main. Paul Fort Toi, dit l’enfant blanc Toi, dit l’enfant blanc A l’enfant noir Tu te fonds Dan la nuit noire Toi, dit l’enfant jaune A l’enfant blanc Tu te fonds Dans l’aube blanche. Toi, dit l’enfant rouge A l’enfant jaune Tu te fonds Dans le midi du jour Et toi, dit l’enfant noir A l’enfant rouge Tu te fonds Dans le cuivre du couchant Mais alors, mais alors Dirent les quatre enfants Nous sommes Les heures vives De la vie. Yves Yaneck
Lapin bondissant Posté(e) 24 octobre 2003 Posté(e) 24 octobre 2003 Ce proverbe tibétain: J’ai regardé au loin J’ai vu quelque chose qui bougeait Je me suis approché J’ai vu un animal Je me suis encore approché J’ai vu un homme Je me suis encore approché Et j’ai vu que c’était mon frère... Et pour mes fanes ( de carottes ) une fabuline qu'ils ont tous - Un jour un éléphant d’Asie Rencontra un autre éléphant De grandes oreilles muni. Il s’en moqua fort méchamment. Quelque temps après il partit En Afrique et vit sur le champ Que ce que lui avait petit Chez tous les autres était fort grand. Là-bas, les éléphants sont sages : Aucun ne lui fit remarquer Qu’il était le seul des parages Avec des oreilles tronquées. Moralité Races et gens sont dissemblables Mais tous ont le droit au respect ! Si le mépris est exécrable Pratiquons amour et bonté. Pour les fiançailles d’amour Des peuples redevenus frères Les hommes construiront un jour Par-dessus continents et mers Par-dessus rives et rivières Un pont sans arches ni piliers Un pont qui tiendra dans les airs Sans aide aucune à rien lié Comme un grand arc-en-ciel de pierre Qui fera le tour de la Terre. Un zolie poésie !!!!!!! - Il était une fois un scarabée doré A tête noire Que toute la forêt Avait pris pour bête noire. Chaque fois qu’il manquait une marche à un escalier C’était évidemment la faute aux dents du scarabée. Chaque fois que le mauvais temps tempêtait, Le coupable à châtier, C’était, encore lui, le scarabée. Cela, tous les enfants, tous les animaux Et les enfants des enfants de tous les animaux Se l’étaient répété, Ils avaient juré de le chanter bien haut Et à perpétuité Sur tous les toits, Sur toutes les radios, Même celle des oies Des ânes ou des corbeaux. Alors, A l’aube d’une aurore, Le scarabée quitta cette injuste forêt et son triste sort, Suivant les traces d’un avion qui filait Vers Oulan-Bator. Depuis, règne en ces lieux inhospitaliers Une terrible obscurité. Elle ne soulève jamais ses ailes. C’était en effet le dos doré du scarabée Qui éclairait cette forêt En y reflétant la petite lumière du ciel. Il faut savoir se méfier Des chansons que l’on repère sans y songer , Il y a parfois plus noir Que la plus noire des bêtes noires. - Mes frères En dépit de mes cheveux blonds Je suis asiatique En dépit de mes yeux bleus Je suis Africain Chez moi, là-bas, les arbres n’ont pas d’ombre à leur pied Tout comme les vôtres, là-bas. Chez moi, là-bas, le pain quotidien est dans la gueule du lion. Et les dragons sont couchés devant les fontaines Et l’on meurt chez moi avant la cinquantaine Tout comme chez vous là-bas. En dépit de mes cheveux blonds Je suis asiatique. En dépit de mes yeux bleus Je suis africain. Quatre-vingts pour cent des miens ne savent ni lire ni écrire Et cheminant de bouche en bouche les poèmes deviennent chansons. Là-bas, chez moi, les poèmes deviennent drapeaux Tout comme chez vous, là-bas. Et enfin........ - Parce que j’ai les doigts De toutes les couleurs Noir-polar Ou jaune sable des squares Parfois blanc-banquise Ou rouge-révolution Et même bleu-contusion Tu me grondes Et tu te trompes Mes doigts je les ai trempés Dans l’amitié Des mains des enfants du quartier Des enfants du monde entier. Voilà voilà DD
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