tawnee Posté(e) 6 septembre 2006 Posté(e) 6 septembre 2006 Bon ben tout est dans le titre! A mon avis, vu la configuration du plateau ( d'un côté les "pour" et de l'autre les "contre") et les invités de cette 1ère, ça risque d'être caricatural à mort! Mais je vais arrêter d'être mauvaise langue, je vais regarder et me faire un avis... sur l'émission car pour ce qui est du thème de ce magazine, j'ai déjà ma réponse.
Héloïse44 Posté(e) 6 septembre 2006 Posté(e) 6 septembre 2006 Pour moi, pas de masturbation cérébrale! :P Mon avis étant clair sur la question, et n'étant pas non plus fan de prises de bec et/ou de tête, je file sur la une voir si nos bleus ont gagné... Amusez-vous bien!!!
mims Posté(e) 6 septembre 2006 Posté(e) 6 septembre 2006 Je regarde (mais je vais pas rester)... C'est carricatural c'est sûr, et not' ministre va en profiter pour vanter les mérites de la bonne vieille école républicaine, avec les bonnes bases, les fondamentaux,etc... bon allez... ils en parlerons dans le zapping demain...
anne1 Posté(e) 6 septembre 2006 Posté(e) 6 septembre 2006 Pfff! Je vais me coucher! C'est une honte. Anne
veronique13 Posté(e) 6 septembre 2006 Posté(e) 6 septembre 2006 ah non moi je préfère regarder et me faire ma propre opinion !!!
tawnee Posté(e) 7 septembre 2006 Auteur Posté(e) 7 septembre 2006 Bon ben c'était en dessous de tout cette émission ! Brighelli et Le Bris vont vendre un paquet de livres après cette émission. Par contre, j'ai découvert une autre facette du professeur Rollin (qui a toujours quelque chose à dire), un mec vraiment bien!
veronique13 Posté(e) 7 septembre 2006 Posté(e) 7 septembre 2006 en effet,ai regardé jusqu'au bout et suis moi aussi très déçue
Lolita Posté(e) 7 septembre 2006 Posté(e) 7 septembre 2006 Quelle honte ! Je n'ai pas tout vu... mais il faudrait interdire ce gentre d'émission Le ministre qui vient faire sa pub : il a raison, puisqu'on le lui propose ! L'inspecteur qui n'était pas de taille à se "défendre" et se fait mettre en boite par tous ceux qui ont l'habitude des plateaux TV... Bref, je n'ai pas tout vu, mais j'en ai marre d'entendre des discours de la part de ce qui n'y connaissent rien ! Allez, stage lecture aujourd'hui et demain... Je vous dirai si on nous oblige à utiliser les bonnes vieilles méthodes...
pike Posté(e) 7 septembre 2006 Posté(e) 7 septembre 2006 Le Bris vu le nombre de fois où on voit sa tete dans les émissions ou au journal, on se demande quand il trouve encore le temps d'enseigner celui là!
nanouchkas Posté(e) 7 septembre 2006 Posté(e) 7 septembre 2006 Pfiou!!!! vu qu'une petite demi-heure au milieu... merci le service public!!!! Même réflexion pour François Rollin, bien! Et Sinik, qui finit par avouer que l'école peut servir à quelque chose et que les jeunes ont changé et qu'on ne peut pas revenir à l'école de papa! pour L. B., c'est une gentille T1 qui se tape sa décharge, et c'est par chez nous!!! :P c'est bizarre, mais personne le voulait ce poste là!
Yseult Posté(e) 7 septembre 2006 Posté(e) 7 septembre 2006 Je viens de trouver sur le net une lettre ouverte, réponse d'un pote de Brighelli, qui ne partage pourtant pas ses positions et argumente dans ce sens. Ce "pote" est Roger Monjo, Maître de conférences en sciences de l’éducation à l’université de Montpellier 3 http://recherche.univ-montp3.fr/cerfee/art...?id_article=363 C'est très long et je crois que je vais l'imprimer pour finir de le lire, mais de ce que j'ai déjà vu, c'est que : 1/ le pote sort des arguments qui eux sont loin d'être dogmatiques comme sont ceux de Brighelli qui fait des fixettes, mais honnêtes et étayés. 2/ le cas de Brighelli relève de la consultation chez le psy : ce type là, même lorsqu'il répond à un pote, ne peut pas se défaire d'une mégalo, d'une fatuité qu'il se croit autorisé à avoir du fait de son statut d'agrègé. Mais lisez vous mêmes, ça vaut de l'or, aussi bien pour la lettre de son contradicteur, qui tente de donner une explication historique et psychanalytique même, des camps en présence, que pour la réponse de B. PS : je ne résiste pas à l'envie de placer un passage : Sans pour autant la mettre au compte du ressentiment qu’éprouveraient aujourd’hui certains enseignants du secondaire à l’égard de leurs collègues du primaire, suite à leur promotion universitaire, hypothèse que j’évoquais plus haut pour mieux l’écarter, je ne partage pas ton analyse qui consiste à renvoyer, comme à leur cause véritable, les difficultés des enseignants (mais aussi des élèves) au niveau du collège à une défaillance antérieure de l’école primaire (et de ses maîtres), en particulier dans le domaine de l’apprentissage de la lecture. Je continue de penser que le collège est bien le « maillon faible », le niveau critique de notre système éducatif. J’avoue ne pas être convaincu, en particulier, par tes « sorties » sur les ravages qu’aurait occasionnés, ces dernières décennies, l’emprise de la « méthode globale » d’apprentissage de la lecture sur les pratiques pédagogiques de l’école primaire. On sait bien, quel que soit par ailleurs le jugement qu’on peut porter sur cette méthode, qu’elle n’a jamais exercé qu’une influence marginale dans ces pratiques, qui s’inspiraient plutôt des principes de ce que l’on a appelé les « méthodes mixtes », c’est-à-dire, en réalité, des méthodes syllabiques améliorées. Plus fondamentalement, je ne partage pas le catastrophisme ambiant (que tu prends plaisir, par contre, à alimenter) au sujet d’une progression sans précédent de ce qu’il est convenu d’appeler l’illettrisme (et dont un auteur comme Bernard Lahire a bien montré à quel point il avait été inventé pour des raisons pas toujours très avouables). Plus prosaïquement, je pense que l’école primaire continue, vaille que vaille et, en définitive, plutôt bien, à former des générations de « lecteurs », si on veut bien admettre qu’à la sortie de l’école primaire on définira un « lecteur » par sa capacité à déchiffrer, mais aussi comprendre, un texte « simple », qu’il soit littéraire ou non. Au-delà, bien sûr, l’apprentissage de la « lecture », au sens plein du terme cette fois, est sans fin et peut même devenir, pour certains, l’affaire de toute une vie. Mais, à chaque étape suffit sa peine ! Bien sûr, il y a des ratées, des difficultés réelles chez certains élèves à maîtriser ces compétences de base. Mais pas plus qu ‘autrefois en vérité, si on veut bien comparer ce qui est comparable. Les statistiques en la matière sont particulièrement manipulables. Par exemple, lorsqu’une étude officielle conclut en notant qu’un tiers des élèves entrant en 6ème fait preuve d’une bonne maîtrise de la culture écrite et qu’à l’opposé 15% rencontrent de grandes difficultés dans la manipulation des compétences de base alors que la moitié restante, même si elle n’est pas au top, devrait malgré tout pouvoir s’en sortir au collège, elle se prête à deux interprétations : « l’école primaire n’a rempli sa mission que pour un élève sur trois » versus « l’école primaire n’a échoué que dans 15% des cas ». Mais la première laisse entendre aussi que « tout se joue au primaire » dans cette acquisition des compétences de base, c’est-à-dire que le collège ne peut qu’enregistrer ces inégalités et s’en lamenter tout en faisant preuve d’une indulgence excessive et d’un laxisme coupable avec la moitié des élèves afin qu’ils « s’en sortent » c’est-à-dire qu’ils ne coulent pas trop vite, ce « ventre mou » de la quasi-totalité des classes qu’on s’évertue à faire tourner autour de la moyenne. Alors que la seconde oriente plutôt vers l’idée que le collège a peut-être un rôle à jouer, dans le prolongement de l’école primaire, dans la consolidation définitive de ces compétences encore mal assurées pour la moitié des élèves, surtout si l’on veut bien admettre par ailleurs que le passage du « j’apprends à lire » au « je lis vraiment » s’effectue sans véritable solution de continuité. Plus globalement, s’il est vrai que l’échec « se décide » au primaire et qu’il se joue sur les apprentissages fondamentaux, on peut en conclure soit que l’école primaire a failli à ses missions mais on accrédite alors inévitablement l’idée que celles du collège sont d’un autre ordre, les mêmes qu’autrefois, lorsqu’il n’était que le premier cycle de l’enseignement secondaire, sans prendre la mesure des bouleversements produits par la massification, soit que les nouvelles conditions créées par cette massification obligent à redéfinir les missions du collège dans le prolongement de l’école primaire. En tout cas, je ne pense pas que ce soit vraiment rendre service à ces élèves et les aider que de les étiqueter comme « illettrés », voire comme ... « crétins ». Mais il est vrai que, dans ton cas du moins, je suis intimement persuadé que l’ampleur du désespoir et la sincérité de l’indignation sont à l’origine de ces « débordements » langagiers.
sevesioux Posté(e) 7 septembre 2006 Posté(e) 7 septembre 2006 Ah là là, ces émissions sur l'Education ou l'ont se coupe la parole et on crie a tout va, quel bel exemple pour les élèves... Ce que j'ai retenu d'hier soir c'est un étalage de "Moi, Je..." doublé d'un brouhaha inaudible parfois, c'est pas comme ça qu'on va faire avancer les choses tiens... <_<... remarquez, je ne pense pas qu'une émission avec des blagues à 0.50€ entre deux interventions était faite pour faire avancer les choses ceci dit... Merci Yseult pour le lien, je vais aller voir ce qu'écrit le pote de monsieur "je-sais-tout" :P
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