Yseult Posté(e) 9 septembre 2006 Auteur Posté(e) 9 septembre 2006 Bonheur, malheur, je ne sais pas... mais tiens, encore une exemple : chaque année à la rentrée les profs diffusent des abonnements à telle revue éducative, à des prix intéressants (et ils le sont, c'est un fait) Tu vas me répondre que ce n'est qu'une information, que ça n'a aucun caractère obligatoire... Oui mais... ça s'apparente à du démarchage qui est interdit ou sévèrement réglementé. sans compter la réaction du gamin qui n'est pas abonné et qui se sent lèsé. Si c'était si simple de faire appel comme tu dis au bon sens, alors pourquoi a-t-on prévu des délais de rétractation lorsqu'un démarcheur vient chez toi ou lorsque tu contractes un crédit ou pour certains achats ? Pourtant il n'a pas forcé ta porte, tu étais libre de lui refuser l'acces et neuf fois sur dix, c'est ce qui se passe... Pour avoir travaillé un moment dans une union de défense des consommateurs qui intervient au niveau national, je peux te dire qu'on tombe des nues de voir à quel point il est courant de voit arriver des personnes qui se sont faites "fourguer", pas d'autres mots, des produits dont ils n'avaient nul besoin, et qui ne savent plus comment se dépètrer d'un achat, non seulement inutile, mais ruineux parfois... Et ça porte sur des biens qui vont de l'aspirateur, à la voiture en leasing en passant par les abonnements, les encyclopédies, et même des appartements ... Le délit d'abus de faiblesse existe. Et ceux qui se sont fait arnaquer ne sont pas tous des lobotomisés ni des personnes âgées atteintes de la maladie d'Alzheimer... Alors si c'était si simple pour des adultes, et on voit que ça ne l'est pas, on peut imaginer ce qui peut se passer pour des enfants et qui plus est au sein de l'école où théoriquement ils ne sont pas là pour contester. Les techniques de vente agressives existent et fonctionnent. C'est donc aux adultes avertis de prendre les devants, non?
maridenadia Posté(e) 11 septembre 2006 Posté(e) 11 septembre 2006 Non , mais là on parlait de l'école et je ne crois pas que l'on soit dans cette logique là. Les profs ne se sont pas encore transformés en redoutables commerciaux et les enfants ni sont pas abreuvés d'horribles messages publiciatires. Tant que ce ne sont que quelques kits ou des propostitions pour des revues ou des assurances, je ne suis pas trop inquiet.
Yseult Posté(e) 11 septembre 2006 Auteur Posté(e) 11 septembre 2006 Non , mais là on parlait de l'école et je ne crois pas que l'on soit dans cette logique là. Les profs ne se sont pas encore transformés en redoutables commerciaux et les enfants ni sont pas abreuvés d'horribles messages publiciatires. Tant que ce ne sont que quelques kits ou des propostitions pour des revues ou des assurances, je ne suis pas trop inquiet. Tu es libre de le croire, pourtant, le problème est le même que pour la laïcité concernant les religions ou les idéologies : au départ, on pense que c'est mineur, qu'il n'y a pas de quoi fouetter un chat... et c'est souvent vrai. Mais le souci, c'est que, c'est seulement une fois la ligne jaune franchie qu'on se rend compte que finalement, il y avait bien une ligne jaune... Tu disais "on n'est pas aux US" : ce serait donc que les étasuniens sont d'une autre engeance que nous, que les dérives auxquelles on assiste sont impossibles chez nous (élèves contraints de regarder des spots de pub de l'annonceur qui finance telle activité) ? Eh bien, écoute l'émission, lis Aries, et puis fais-toi ton idée honnêtement.
maridenadia Posté(e) 11 septembre 2006 Posté(e) 11 septembre 2006 [quote name='Yseult' date='11/09/2006, 10:20' post='1652587' Tu disais "on n'est pas aux US" : ce serait donc que les étasuniens sont d'une autre engeance que nous, que les dérives Non cela veut tout simplement dire qu'il y a des différences culturelles. Libre à toi de croire que nous sommes en danger, d'autres personnes le pensent certainement aussi, moi en tous cas non.
xtelle04 Posté(e) 21 septembre 2006 Posté(e) 21 septembre 2006 Bonjour, Et oui, c'est effarant! Mais, là où ce situe le problème, au niveau des pub, c'est que "ben heureusement, qu'ils sont là!" car qui a les budgets pour monter toutes ses activités ?" (regarder l'opération kellogs sur ce site, plannissphère Clairefontaine...). N'est-ce pas aussi à l'instit de masquer un peu les choses ? Par contre, non à l'école américaine! Plutôt rien, que de se "prostituer"! Quand au marque de vêtement, j'ai déjà expliqué à ma fille mon point de vue et je lui ai montré à quoi ça correspond, genre pour ce tee-shirt de la marque, tu peux acheter cet ensemble tee-shirt... C'est aux parents de faire attention. J'ai eu cette discussion, il y a quelque temps avec une maman qui me disait que ça lui ferait mal de refuser la paire de basket S. à 70Euros à son fils de 5ans, tout le monde en a..., une paire tous les 3mois... C'est un sacrifice mais... STOP! 1- Pas de basket toute la journée, c'est mauvais pour les pieds! 2- Une bonne paire en cuir pour la saison, à ce prix, c'est suffisant! 3- mettre moins cher, avec des qualités égales voir plus, "et pouvoir se faire des extra toute l'année!!! Bon, stop à moi, la reactionnaire!!!
Mel(yMélo) Posté(e) 23 septembre 2006 Posté(e) 23 septembre 2006 Bonjour,Et oui, c'est effarant! Mais, là où ce situe le problème, au niveau des pub, c'est que "ben heureusement, qu'ils sont là!" car qui a les budgets pour monter toutes ses activités ?" l'Etat s'il décidait de passer sous Linux et de ne plus payer des licences Microsoft, de financer davantage l'école que la chasse aux sans-papiers, ... la liste pourrait être longue !
Jedi Posté(e) 23 septembre 2006 Posté(e) 23 septembre 2006 A noter que dans un "C dans l'Air" d'il y a un ou deux ans, une psychologue scolaire expliqué qu'il était indispensable pour les enfants qu'il existe des marques, et pour plusieurs raisons, les seules dont je me souviens étant : - L'impression d'appartenir à un groupe en portant des vêtements de la même marque (même si paradoxalement cela créé des clivages) - La possibilité de s'affirmer comme individu au travers de ses vêtements qui servent à exprimer la personnalité de chacun. Car, il faut être réaliste, le seul palatif aux marques étant l'uniforme, la question pourrait être "Faut il réinstaurer le port d'uniforme à l'école ?"
Mel(yMélo) Posté(e) 25 septembre 2006 Posté(e) 25 septembre 2006 ah bon? o npeut être le groupe des jeans bleus ou le groupe des jeans noirs, sans que ce soit écrit LE VICE ou DJINN ou Le COUPEUR dessus. On fait partie d'un groupe par la fringue, pas par la marque, c'est spé, comme idée du psy , là, non?
Nanou68 Posté(e) 25 septembre 2006 Posté(e) 25 septembre 2006 A noter que dans un "C dans l'Air" d'il y a un ou deux ans, une psychologue scolaire expliqué qu'il était indispensable pour les enfants qu'il existe des marques, et pour plusieurs raisons, les seules dont je me souviens étant :- L'impression d'appartenir à un groupe en portant des vêtements de la même marque (même si paradoxalement cela créé des clivages) - La possibilité de s'affirmer comme individu au travers de ses vêtements qui servent à exprimer la personnalité de chacun. Car, il faut être réaliste, le seul palatif aux marques étant l'uniforme, la question pourrait être "Faut il réinstaurer le port d'uniforme à l'école ?" Je ne suis peut être pas de la même génération que vous (j'ai 42 ans) mais en me référant à cette psychologue je me demande si je suis "normale" parce qu'à mon époque les marques on n'en voyait pas à l'école. Pourtant nous appartenions tous à un groupe et je crois que je n'ai pas eu de mal à m'affirmer (j'ai "du caractère" ). Bon il faut dire qu'il n'y avait pas tellement de psy pour dire à nos parents comment ils devaient élever et habiller leurs enfants...
Jedi Posté(e) 25 septembre 2006 Posté(e) 25 septembre 2006 Chacun son avis :P Ceci dit, à l'occaz', allez faire un tour du côté de la sortie des lycées et observez les dynamiques de groupe qui s'y exercent
maridenadia Posté(e) 25 septembre 2006 Posté(e) 25 septembre 2006 Pas de marque ?? Je suis plus vieux que toi mais je me souviens bien des marques de mes jeans "pat' d'eph" et de mes chemises à col "pelle à tarte", suivi ensuite des jeans "tuyau de poêle" ( de la même marque) avec la chemise style bucheron et le blouson "surplus américain". La guerre des modes faisait déjà rage entre le baba cool et ses chaussures à peau de dain et le rocker et ses bottes en peau de lézard (ou imitation pour l'un comme pour l'autre). La mode du custom existait déjà et je passais pas mal de temps à bricoler ma mob'. Pour toi, la mode disco t'a surement touchée de plein fouet (pauvre enfant)
Yseult Posté(e) 25 septembre 2006 Auteur Posté(e) 25 septembre 2006 Je ne suis peut être pas de la même génération que vous (j'ai 42 ans) mais en me référant à cette psychologue je me demande si je suis "normale" parce qu'à mon époque les marques on n'en voyait pas à l'école. Pourtant nous appartenions tous à un groupe et je crois que je n'ai pas eu de mal à m'affirmer (j'ai "du caractère" ). Bon il faut dire qu'il n'y avait pas tellement de psy pour dire à nos parents comment ils devaient élever et habiller leurs enfants... Pas mieux...
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