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Posté(e)

Qui aurait déjà travaillé sur ces peintres avec des enfants de GS?

Posté(e)

:D:D

Autour du portrait... Voir site en signature du côté PROJETS...

MCD

Posté(e)

sur le super site de materalbum

Posté(e)

Ici :

http://membres.lycos.fr/diddl99/

Il y a un truc pour voir les travaux réalisés. Tu choisis l'artiste, tu agrandis ta fenêtre et dans le bandeau du haut, tu cliques sur le lien en dessous de " sa bibliographie".

CQFD : la pub nuit à la compréhension ! ;)

Posté(e)

Juste pour dire qu'il existe un album qui s'appelle: Meuhtisse et Picochon. L'histoire de la rencontre entre Matisse (en vache) et Picasso (un cochon) avec des illustrations très chouettes.

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Posté(e)

Trouvé dans mon ordi lors de recherches sur ce thème...

Progression :

découpage et collage et découverte d’Henri Matisse

 Objectifs principaux :

- Rendre l’élève capable de réaliser une production en deux dimensions menée à partir des consignes suivantes : découper et coller.

- Rendre l’élève capable de découvrir un artiste : Henri Matisse, ainsi que sa démarche artistique.

- Rendre l’élève capable d’identifier les points communs et les différences entre la pratique de la classe et les démarches de l’artiste, repérer ce qui les distingue et ce qui les rapproche.

o Séance n°1 : découpage et composition à partir d’un rectangle de papier cartonné

- découper un rectangle de papier cartonné en deux.

- à partir des deux parties obtenues, faire une composition sur format A3 (seul puis en binôme).

- donner aux élèves la possibilité de faire et de défaire selon leurs envies grâce à l’utilisation de la gomme fixe.

- verbaliser autour de la composition et des effets obtenus (après affichage).

o Séance n°1 (bis): verbalisation sur les compositions en binôme

- REC d’utiliser le lexique spécifique des arts visuels dans la situation didactique mise en jeu.

o Séance n°2 : Composition à plusieurs : fond et premier découpage (grand format)

- REC de faire un fond à la peinture.

- premiers découpages et essais de compositions en collectif.

- amener les élèves à aboutir à une création à plusieurs sur un format inhabituel (de grande taille).

o Séance n°3 : Présentation de la cassette vidéo sur Henri Matisse (1869-1954)

- la cassette vidéo A vif dans la couleur de la collection Palettes sur l’artiste Henri Matisse

- REC d’identifier les points communs et les différences entre la pratique de la classe et les démarches de l’artiste.

o Séance n°3 (bis) : Présentation d’une planche d’Henri Matisse

- La Tristesse du Roi : aborder la notion de reproduction.

o Séance n°4 et 5: Compositions en collectif sur un format plus grand

- mise en place d’ateliers : un atelier peinture est installé au fond de la classe

- les élèves découpent des formes dans du papier cartonné, les ajustent pour faire une composition.

- gomme fixe pour ceux qui le désirent.

- les élèves prennent l’habitude de prendre du recul pour regarder leur travail, le commenter entre groupes.

- séance n°5 : collage définitif et verbalisation sur les compositions obtenues.

En parallèle : Livres mis à disposition des élèves sur l’artiste et qu’ils peuvent consulter lorsqu’ils ont un moment de libre.

Posté(e)

je n'ai pas les sources, désolé...ni le niveau...

Séquence d ‘arts plastiques

« Collage de papiers gouachés à la manière de Matisse »

Objectifs : - travailler les thèmes de la vie et de la mort à partir du mythe d’Icare et du tableau de Matisse, et leur signification au travers des couleurs,

- travailler les corps en chute à l’aide de pantins et de l’imaginaire,

- travailler le découpage à la main et avec les ciseaux,

- utiliser la gouache,

Matériel : - représentation des tableaux de Matisse « Icare », « la chute d’Icare » et « la piscine »,

- des pantins (au moins deux) et des épingles (à fixer idéalement sur un panneau de liége),

- du papier journal, du papier Canson (une feuille A4 par enfant et des feuilles A3 pour peindre les papiers gouachés),

- de la gouache (bleu, rouge, jaune, blanc et noir),

- des ciseaux

- de la colle.

Déroulement : l’activité se déroule en deux séances d’une heure chacune.

1 ère séance : - discussion autour d’Icare : qui est-il, qui est son père, quelle est son histoire à prévoir de raconter le mythe,

- comment représenter la chute d’Icare, présentation du tableau de matisse : discussion autour des couleurs utilisées, qu’évoquent-elles …

- choisir les couleurs du tableau (3 maximum),

- peindre les papiers à la gouache,

2 ème séance : - travail sur le corps en chute, à partir de l’observation de « Icare » et « la piscine » des Matisse et utilisation des pantins pour fixer la position,

- essai de découpage de la silhouette, une fois la position choisie, dans du papier journal,

- découpage final dans les papiers gouachés et collage.

Le mythe : Icare est le fils de Dédale et d’une esclave, Naucrate. Dédale était un artiste athénien dont le nom signifie « l’ingénieux ». Il était célèbre pour ces nombreuses œuvres et inventions. Il passait pour avoir sculpté de nombreuses statues de bois, dont quelques-unes avaient des yeux et des bras mobiles et pouvaient marcher. Mais son invention la plus étrange fut un simulacre de vache dans laquelle la reine Pasiphaé, femme du roi de Crête Minos, se cacha pour assouvir sa passion pour un taureau. Le taureau fut trompé par l’imitation et Pasiphaé conçut le Minotaure, qui était moitié homme, moitié taureau. Minos, honteux de l’existence de ce monstre, décida de le cacher et demanda à Dédale de construire le Labyrinthe, enchevêtrement souterrain de tunnels et de couloirs et qui n’avait qu’une seule entrée. L’ensemble avait était conçu de telle sorte que quiconque y pénétrait n’en pouvait ressortir.

Le Minotaure fut installé au centre. Il était nourri de chaire humaine ; pour cela, les Athéniens, que Minos avait battu à la guerre, devaient envoyer chaque année ou tous les neuf ans (selon les sources) un tribut de sept jeunes hommes et sept jeunes femmes, qui étaient jetés un à un dans le Labyrinthe pour servir de pâture au monstre. Thésée, héros de la Grèce antique, réussit à tuer le Minotaure et à sortir du Labyrinthe grâce au fil d’Ariane, la fille de Minos. Amoureuse du jeune homme, elle lui fournit une pelote de fil grâce à la complicité de Dédale. Quand Minos découvrit la trahison de son artisan, il l’enferma dans le Labyrinthe avec son jeune fils Icare et les garda emprisonnés.

Ovide fait alors dire à dédale dans les métamorphoses : « Minos a beau gouverner toute chose, il ne gouverne pas les airs, le ciel du moins reste ouvert. Dédale construit donc avec de la cire et des plumes une paire d’ailes pour Icare et une pour lui-même. Il conseille à Icare de ne voler ni trop haut ni trop bas de peur que, d’une part, la chaleur du soleil ne fit fondre la cire, et de l’autre, que les embruns de la mer n’alourdissent pas les plumes. Puis il se lança dans les airs, suivi de prés par Icare.

Ils volèrent vers le nord-est, laissant derrière eux Paros, Samos et Délos mais lorsqu’ils atteignirent le détroit qui séparent les Sporades de la côte ionienne de l’Asie mineure, Icare désobéit à son père et, grisé par sa nouvelle puissance s’éleva vers le soleil. Comme il s’en approchait, la cire de ses ailes fondit et il fut précipité dans la mer qui porte désormais son nom. Dédale voyant le corps d’Icare, atterrit sur l’île qui porte depuis le nom d’Ikaria, retira le corps de la mer et l’ensevelit.

Le mythe raconte qu’une perdrix fut le témoin plein de joie du chagrin de Dédale. Elle symbolise en fait le neveu de Dédale, Talos, assassiné par son oncle qui était jaloux de son talent d’artiste. Dédale l’avait jeté du haut de l’acropole mais la déesse Athéna, qui l’aimait pour son habileté, le vit tomber et le transforma en perdrix. La chute d’Icare évoque donc aussi celle de son cousin Talos. Mais Icare ne se transforme pas en oiseau, c’est « l’héritier raté » qui ne montre aucun talent contrairement à son infortuné mais talentueux cousin.

La fuite de Dédale et Icare ne s’est peut-être pas passée comme le mythe d’Ovide nous le décrit. Selon une autre légende, la reine Pasiphaé libéra Dédale du Labyrinthe. Puis, après avoir construit un navire et inventé la première voile pour le faire avancer, Dédale s’embarqua sur le vaisseau avec Icare et s’enfuit de l’île. Mais ne sachant pas manœuvrer, Icare fait chavirer le vaisseau. A nouveau le manque d’expérience et d’habileté d’Icare transparaissent (à opposer au génie de son cousin Talos). Icare coule et le courant emporte son corps vers l’île qui s’appelle désormais Ikaria, au large de Samos. Selon cette légende, c’est Héraclès qui trouve le corps, le reconnaît et l’enterre.

Posté(e)

et puis, en info...

Guillaume Apollinaire, à l'occasion de la première exposition conjointe consacrée à Matisse et Picasso à la galerie Paul Guillaume en janvier 1918, s'exprimera ainsi :

"On vient d'avoir l'idée la plus rare et la plus imprévue, celle de réunir dans une même exposition les deux maîtres les plus fameux et qui représentent les deux grandes tendances opposées de l'art contemporain. On a deviné qu'il s'agit d'Henri Matisse et de Pablo Picasso. L'oeuvre éclatant du premier ouvre de nouvelles voies à l'impressionnisme et l'on sent bien que cette veine de la grande peinture française est loin d'être épuisée. L'autre au contraire, montre que cette riche perspective n'est pas la seule qui s'ouvre à l'artiste et à l'amateur et que l'art concentré qui a donné le cubisme, cette esthétique éminemment contemporaine se rattache par Degas, par Ingres aux traditions les plus hautes de l'art ...".

La grande exposition Matisse-Picasso a mis récemment en lumière la plus belle rivalité-complicité de l'art moderne. Picasso, au sommet de sa gloire, disait, avec humour, que seul Dieu... et Matisse... pouvaient juger son oeuvre.

Peintre français (1869-1954).

Henri Matisse et Pablo Picasso sont considérés comme les inventeurs de l'art moderne. Ils se sont rencontrés dès 1906. Quels sentiments liaient les deux artistes, amitié ou compétition ?

L'histoire de l'art a toujours présenté Matisse et Picasso dans des termes d'opposition : l'art de Matisse calme et davantage tourné vers la couleur, celui de Picasso plus conflictuel et porté sur le dessin. Cette exposition tente de démontrer que malgré leurs apparentes différences, les deux "monstres sacrés" ont travaillé dans le même sens, celui de la modernité.

En 1906, Matisse (1869-1954) est le leader des Fauves, le mouvement artistique le plus audacieux en France. A peine arrivé d'Espagne, Picasso (1881-1973) n'est alors pas très connu à Paris où il commence cependant à attirer l'attention de quelques critiques et marchands. De douze ans son aîné, Matisse dira de leurs caractères qu'ils sont "aussi différents que le Pôle Nord l'est du Pôle Sud".

Considérons deux natures mortes : "Poisson Rouge et Sculpture" (1912) de Matisse et "Nature morte à la tête de mort" de Picasso (1908). La première toile est très colorée, du fond bleu foncé se détachent les poissons rouges qui représentent pour Matisse la vie et le mouvement. Une sculpture de l'artiste permet de situer cette scène d'intérieur dans son studio d'Issy-les-Moulineaux, mais elle révèle peu de la vie de l'artiste.

On ne peut lire la biographie de Matisse dans ses peintures, à l'inverse de Picasso. Le tableau de ce dernier nous apprend beaucoup sur son auteur. Avec sa tête de mort, la scène est une vanité, rappelant l'omniprésence de la mort ; Picasso était très superstitieux. En même temps, la présence d'un nu féminin peint et les pinceaux de l'artiste soulignent l'imbrication pour Picasso de la sexualité, la mort et la création.

Malgré des différences certaines, la similitude des artistes se confirme dans des oeuvres comme la très belle toile de Matisse "Intérieur au violon" (1917-1918) et "Les Trois Danseurs" de Picasso (1925). Ils se rejoignent non seulement dans le thème de la musique, mais aussi dans le traitement de l'espace : les deux scènes prennent place dans un intérieur, face à une fenêtre ouverte vers le monde extérieur.

Matisse et Picasso vivent et travaillent dans un vis-à-vis productif, tant à Paris qu'en Catalogne ou sur la Riviera. Leur relation se développe au fil du temps pour devenir, à partir de la Seconde Guerre mondiale et selon les mots d'Henri Matisse, une véritable "fraternité artistique".

Malgré leur rivalité du début, les deux artistes ont fini par voir en l'autre le seul vrai semblable. Surtout vers la fin de leurs vies, Picasso et Matisse sont devenus très proches personnellement, aussi bien qu'artistiquement. Picasso dira de cette période : "Personne n'a jamais regardé plus attentivement que moi les peintures de Matisse ; et personne n'a jamais regardé les miennes avec plus d'attention que lui".

Les dernières oeuvres de Matisse, les fameux papiers découpés comme la série des "Nu Bleu"(1950-1954) trouvent un écho dans les sculptures en tôle découpée de Picasso comme "La Chaise" (1961).

La mort de Matisse en 1954 affecta beaucoup Picasso, qui avait déclaré quelque temps auparavant : "Il faut que nous discutions autant que nous pouvons. Quand l'un de nous mourra, il y aura certaines choses dont l'autre ne pourra plus parler avec personne". Une telle déclaration démontre l'amitié, mais peut être surtout le respect qu'ils avaient l'un pour l'autre.

Ce qui saute aux yeux au cours de cette exposition est l'incessante recherche de la lumière de Matisse et celle de la forme de Picasso. Chez Picasso, tout passe par le dessin, par le trait ; son art est plus agressif, plus énergique, on sent avec quelle ferveur il devait créer. Chez Matisse, tout est couleur ; les rondeurs, la douceur, la joie de vivre priment. Matisse, c'est "La Danse", le "Luxe, calme et volupté" ; Picasso est le "Minotaure", "La Femme qui pleure".

L'Artiste méditerranéen par excellence, l'Espagnol débordant d'énergie, Picasso est l'Artiste-Génie, passionné et touche-à-tout. Matisse est le créateur posé et réfléchi, sans conteste un des "Très Grands" ; avec lui, la couleur et le rendu de la lumière ont été bouleversés.

Matisse et Picasso ont su enrichir mutuellement leur art. L'exposition de la Tate Modern établit un parallèle très intéressant entre deux personnages extraordinaires, qui ont imprégné de manière indélébile l'art du XXe siècle, et révèle la complicité - peu connue - qui les lia de 1906 à la mort de Matisse au milieu des années 50.

Sophie Richard,

avril 2002

Ce livre présente l'histoire de la fortune critique de Matisse aux Etats-Unis, celle-ci se développe toujours en relation-opposition avec celle de Picasso. Dans les années trente, Picasso est considéré comme le modèle absolu, en particulier par tous les artistes engagés dans les grands programmes de décoration pour les bâtiments publics. Puis l'on observe un basculement progressif en faveur de Matisse, ce dernier était très présent dans les collections privées, mais jouissait d'une estime moindre auprès des artistes et des critiques.

c'est tout ce que j'ai pour le moment.

Après ma copine instit de cycle 2 (3 niveaux) a reproduit sur des papiers de grande taille (d'une fenêtre) le motif de la feuille caractéristique de Matisse (celle qui ressemble à la feuille de chêne). elle ne l'a pas fait en gouaches collés mais en peinture. elle a collé ça sur les fenâtres et de dehors, ça ressemblait à des vitraux. Voilà.

Posté(e)

Merci beaucoup pour ces liens et ces idées.

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