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travailler l'alignement et l'espacement


pastel

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Comment faites-vous travailler (en remédiation) l'alignement, la régularité, l'espacement ?

J'ai déjà fait

-coller des gommettes sur une ligne,

-tracer des batons régulièrement espacés, de même taille, tous posés sur la ligne.

Mais je n'ai pas d'autres idées et j'ai également peur de lasser les élèves car ce que j'ai proposé ne fait pas vraiment sens pour eux.

Merci.

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Comment faites-vous travailler (en remédiation) l'alignement, la régularité, l'espacement ?
Quel niveau ?

En GS, pour ceux qui ont encore des faiblesses à ce niveau, je fais aligner des objets faciles à manipuler (pièces cartonnées rondes ou rectangulaires, allumettes, pièces de Légo...) en les faisant poser sur l'ardoise. Ensuite je fais coller des gommettes mais sans ligne en demandant un espace entre des formes différentes. Ensuite je complique les mêmes situations avec des pièces de dimensions différentes. Il faut entraîner l'alignement sur plusieurs lignes aussi.

Mais je n'ai pas d'autres idées et j'ai également peur de lasser les élèves car ce que j'ai proposé ne fait pas vraiment sens pour eux.
Il faut absolument leur expliquer en quoi ils se préparent à l'écriture en structurant l'espace graphique (les contingences spatiales). Dans ce but, on est parfois plus clair pour les enfants en leur montrant ce qu'il ne faut pas faire par exemple : ne pas aligner l'écriture d'un mot, varier les dimensions des lettres, écrire à l'envers, ne pas segmenter entre les mots... La meilleure évaluation de la portée des exercices ci-dessus réside dans l'écriture d'un mot (le prénom par exemple ou le nom du jour) ou d'une phrase en lettres capitales. Mais tout dépend des difficultés que tu aurais repérées puisque tu parles de remédiation et puis aussi des choix de ta progression dans ce domaine...
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Merci Calinours

Il s'agit en fait de GS.

Mais je n'ai pas d'autres idées et j'ai également peur de lasser les élèves car ce que j'ai proposé ne fait pas vraiment sens pour eux.

Je me suis mal exprimée.

je leur ai en effet expliqué pourquoi j'attachais de l'importance à ces travaux, mais j'aimerais en fait trouver des activités qui aient un but pour eux, qui s'inscrivent dans un projet pour leur donner une motivation car aligner des objets juste parce que la maîtresse leur à demandé commence à en lasser plus d'un ! :blush:

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Merci Calinours

Il s'agit en fait de GS.

Mais je n'ai pas d'autres idées et j'ai également peur de lasser les élèves car ce que j'ai proposé ne fait pas vraiment sens pour eux.

Je me suis mal exprimée.

je leur ai en effet expliqué pourquoi j'attachais de l'importance à ces travaux, mais j'aimerais en fait trouver des activités qui aient un but pour eux, qui s'inscrivent dans un projet pour leur donner une motivation car aligner des objets juste parce que la maîtresse leur à demandé commence à en lasser plus d'un ! :blush:

Peut-être disposes-tu d'un coin de jardin ou alors procures-toi des jardinières et fais leur planter des bulbes ou des graines (ça va être la saison des plantations) il va falloir espacer les trous sinon les fleurs vont être les unes sur les autres et se gêner pour pousser!Puis c'est plus joli quand elles sont bien alignées!

Et aprés il faudra dessiner :D (ou représenter l'activité par un collage de gommettes )

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(...) Peut-être disposes-tu d'un coin de jardin ou alors procures-toi des jardinières et fais leur planter des bulbes ou des graines (ça va être la saison des plantations) il va falloir espacer les trous sinon les fleurs vont être les unes sur les autres et se gêner pour pousser ! Puis c'est plus joli quand elles sont bien alignées!

Et aprés il faudra dessiner :D (ou représenter l'activité par un collage de gommettes )

D'accord avec azerty, tu peux aussi saisir l'occasion d'aligner ou d'espacer des objets ou des élèves en salle de jeux pour mettre en place un jeu en ligne (le bérêt par exemple) puis leur faire dessiner le dispositif...

Ceci dit je travaille ce point précis avec certains de mes Grands sur quatre ou cinq séances c'est tout, dès que possible on passe à un alignement de mots en capitales (une liste de quelques prénoms copiés sur une puis deux lignes par exemple) car il s'agit bien d'apprendre à écrire droit en réfléchissant à la manière dont les formes se mettent en place sur le papier... D'autres séances seront consacrées à la discrimination des dimensions ou à l'horizontalité de la ligne... Certains exercices combinent plusieurs de ces contingences. Le but est bien d'apprendre à structurer l'espace graphique, je ne focalise pas sur le sens du tracé des lettres...

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Merci Calinours

Il s'agit en fait de GS.

Mais je n'ai pas d'autres idées et j'ai également peur de lasser les élèves car ce que j'ai proposé ne fait pas vraiment sens pour eux.

Je me suis mal exprimée.

je leur ai en effet expliqué pourquoi j'attachais de l'importance à ces travaux, mais j'aimerais en fait trouver des activités qui aient un but pour eux, qui s'inscrivent dans un projet pour leur donner une motivation car aligner des objets juste parce que la maîtresse leur à demandé commence à en lasser plus d'un ! :blush:

Bonjour,

En matière de gestion statique de l'espace graphique (puisque c'est de cela qu'il s'agit) c'est à dire en ce qui concerne l'acquisition des contingences spatiales par encodage visuel (par opposition aux mêmes contingences par encodage kinesthésique - que j'appelle gesttion dynamique de l'espace graphique), je te suggère d'employer au maximum l'appentissage implicite ( implicite dans ce sens que ce n'est pas là-dessus que portera l'objectif pour l'enfant, ce sera simplement une consigne de travail).

Tu viens de voir par toi-même combien il est difficile de faire quelque chose qui a de l'intérêt pour les enfants si l'objectif pour eux est simplement d'aligner des objets. C'est pourquoi j'ai conçu ma méthode (dont Calinours s'inspire en l'utilisant à sa façon - il ne m'en voudra pas de le rappeler puisqu'il l'a écrit lui-même sur le forum - mais ce rappel permet de comprendre certaines différences) en travaillant par différenciation des objectifs : ceux de l'enfant (qui aligne les canards allant à la mare , les voitures à l'entrée de l'autoroute ou garées sur le parking, les éléphants en file indienne, les gommettes triées par couleur etc.) et les tiens ( former à la gestion statique de l'espace graphique = toutes les contingences spatiales communes à l'écriture cursive et l'écriture d'imprimerie - imprimée ou manuscrite).

Observe ce que tu fais dans la classe sans liens avec l'écriture ( ou ce que tu as fait l'an dernier) qui pourrait être utilisé en préparation à l'écriture. Lorsque les enfants seront prêts à aligner des lettres sur des images alors tu pourras faire le lien : tu fais comme pour aligner ...

A mon avis, faire interférer l'objectif conscient de préparation à l'écriture risque d'empêcher les enfants de profiter pleinement du travail demandé en créant des surcharges et tu vas lasser, d'autant plus que des quantités d'activités peuvent être récupérées en gestion statique de l'espace graphique (sous forme d'alignement simple, complexe, de perception plus fine de l'horizontalité, de travail sur la verticalité, les proportions etc.)

Azerti t'a donné un exemple type de progression d'une activité sans lien avec l'écriture vers une activité en liaison avec l'écriture (sans toutefois aller jusqu'au bout de l'exposé mais tu le devines facilement)

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(...) C'est pourquoi j'ai conçu ma méthode (dont Calinours s'inspire en l'utilisant à sa façon - il ne m'en voudra pas de le rappeler puisqu'il l'a écrit lui-même sur le forum - mais ce rappel permet de comprendre certaines différences)
C'est vrai, la méthode est bonne et il faut rendre à Césarine... Je travaille actuellement sur une progression dans ce domaine dont l'évaluation se fait à la loupe et les premiers résultats sont surprenants... Ceci dit nous avons quelques divergences de vues, sur les moyens d'encodage par exemple et la programmation (normales entre praticien au quotidien et professionnelle reconnue de la rééducation de l'écriture). Par exemple :

(...) A mon avis, faire interférer l'objectif conscient de préparation à l'écriture risque d'empêcher les enfants de profiter pleinement du travail demandé en créant des surcharges et tu vas lasser, d'autant plus que des quantités d'activités peuvent être récupérées en gestion statique de l'espace graphique (sous forme d'alignement simple, complexe, de perception plus fine de l'horizontalité, de travail sur la verticalité, les proportions etc.) (...)
Même si ce que Danièle Dumont nomme la gestion statique de l'espace graphique ne concerne que la manière dont les formes (pas forcément des formes alphabétiques c'est évident dans nos exemples d'activités pour aligner et espacer...) sont disposées sur le support, il me paraît (et cette position n'engage que moi) important de faire le lien avec les mêmes caractéristiques d'un geste d'écriture : C'est droit ! C'est rectiligne même ! C'est espacé entre les lettres un peu entre les mots davantage encore ! Ca va de gauche à droite ! Tout est dans le style pédagogique adopté par l'enseignant pour pointer la finalité des activités, pas question de lasser ou de créer une surchage cognitive, je parle de motivation pas de conditionnement...
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(...) C'est pourquoi j'ai conçu ma méthode (dont Calinours s'inspire en l'utilisant à sa façon - il ne m'en voudra pas de le rappeler puisqu'il l'a écrit lui-même sur le forum - mais ce rappel permet de comprendre certaines différences)
C'est vrai, la méthode est bonne et il faut rendre à Césarine... Je travaille actuellement sur une progression dans ce domaine dont l'évaluation se fait à la loupe et les premiers résultats sont surprenants... Ceci dit nous avons quelques divergences de vues, sur les moyens d'encodage par exemple et la programmation (normales entre praticien au quotidien et professionnelle reconnue de la rééducation de l'écriture). Par exemple :

(...) A mon avis, faire interférer l'objectif conscient de préparation à l'écriture risque d'empêcher les enfants de profiter pleinement du travail demandé en créant des surcharges et tu vas lasser, d'autant plus que des quantités d'activités peuvent être récupérées en gestion statique de l'espace graphique (sous forme d'alignement simple, complexe, de perception plus fine de l'horizontalité, de travail sur la verticalité, les proportions etc.) (...)
Même si ce que Danièle Dumont nomme la gestion statique de l'espace graphique ne concerne que la manière dont les formes (pas forcément des formes alphabétiques c'est évident dans nos exemples d'activités pour aligner et espacer...) sont disposées sur le support, il me paraît (et cette position n'engage que moi) important de faire le lien avec les mêmes caractéristiques d'un geste d'écriture : C'est droit ! C'est rectiligne même ! C'est espacé entre les lettres un peu entre les mots davantage encore ! Ca va de gauche à droite ! Tout est dans le style pédagogique adopté par l'enseignant pour pointer la finalité des activités, pas question de lasser ou de créer une surchage cognitive, je parle de motivation pas de conditionnement...

Comme tu le soulignes Calinours, notre divergence porte sur la position chronologique de ce lien. Je crois beaucoup aux vertus de l'implicite, et ce que j'ai vu et entendu lundi au séminaire sur la lecture au Collège de France me conforte dans cette position qui crée un décallage entre ta perception du moment favorable à la conscientisation et la mienne.

Toutefois je peux être d'accord avec toi lorsqu'il s'agit de consolider cette compétence ; éventuellement aussi si la méthode n'est démarrée qu'en GS.

En revanche, je garde intégralement la divergence lorsqu'il s'agit de PS et de MS.

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Enviedespoir, je n'étais pas Place Berthelot cette semaine :) , tant mieux si le discours entendu te conforte dans tes propres expériences, mais en attendant de vulgariser les thèses didactiques, sur le terrain, nous fonctionnons empiriquement ( ce qui n'est pas une faute) pour amener l'élève à conscientiser et donner du sens à son apprentissage. Sur ces deux thèmes-là, le débat échappe encore à la base besogneuse ou s'en tient au ton comminatoire de la commande institutionnelle... Ca me fait penser à un certain bavardage sur le thème du champ proximal de développement de l'enfant... Encore une vérité qui n'alimente que les questions théoriques du concours...

Pour en rester à la question qui a été posée pour ce post : je me place effectivement dans le cas où la méthode est démarrée en GS (45% des enfants tiennent mal le crayon, 70% ne maîtrisent pas les contingences spatiales, 30% pourront aborder les formes de bases en période 2).

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Je dévie un peu ce post mais cela me pose vraiment question parce que c'est aussi ce que l'on constate dans mon école... :o (que 45% des enfants tiennent mal le crayon, 70% ne maîtrisent pas les contingences spatiales, 30% pourront aborder les formes de bases en période 2)

Comment expliquez-vous cela ???

Est-ce que les collègues de PS et MS (dont je fais partie...) donneraient de "mauvaises" habitudes à leurs élèves? :blush:

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:o (que 45% des enfants tiennent mal le crayon, 70% ne maîtrisent pas les contingences spatiales, 30% pourront aborder les formes de bases en période 2)

Comment expliquez-vous cela ???

L'utilisation des gros feutres (PS, TPS) y est pour quelque chose je pense et sûrement qu'un travail plus précis sur la tenue de l'outil, la position des doigts et la posture en générale est à discuter en conseil des maîtres, c'est ce que nous ferons chez nous pour répondre à ce constat... Mais les Petits tiennent très (trop) tôt l'outil scripteur en main, à la maison, à la garderie, chez tata, et quand on voit comment ils tiennent la petite cuillère pour manger le yaourt (rien à voir avec le crayon c'est vrai) on se rend compte que les mauvaises habitudes s'installent parfois avant l'école... Raison de plus pour ne pas en rajouter...
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Pour en rester à la question qui a été posée pour ce post : je me place effectivement dans le cas où la méthode est démarrée en GS (45% des enfants tiennent mal le crayon, 70% ne maîtrisent pas les contingences spatiales, 30% pourront aborder les formes de bases en période 2).

Donc, puisqu'il s'agit de GS (comme je croyais l'avoir compris) la divergence reste minime. Je vais dire une lapalissade : un enfant de 5 ans n'est pas un enfant de 4 ans ; bien que chaque enfant ait sa propre évolution, les grandes lignes sont globalement similaires et je ne trouve pas particulièrement gênant qu'on envisage d'attaquer directement en énonçant l'objectif pédagogique de préparation à l'écriture à 5 ans.

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