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Récompenses


Maîtresse du 37

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Je n'ai tjs pas mis en place ce systeme car je ne vois pas mes terribles changer pour une récompense.

Moustache je suis bien d'accord avec toi mais quand rien ne fonctionne que fais tu?

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C'est une vraie question que tu poses. S'il existait une réponse miracle qui prenne en compte l'intérêt réel de l'enfant, ça se saurait... ;)

Les artifices évoqués peuvent donner des résultats, mais à quel prix. Je n'insiste pas.

J'avais évoqué le sujet par là : http://forums-enseignants-du-primaire.com/topic/317900-groupe-classe-tres-bruyant/?p=8235795

Pour régler les "petits" problèmes sonores, j'ai testé pas mal de choses : une clochette, ou un tambourin donne d'assez bons résultats (explication par là : http://jt44.free.fr/astuces/astuces.htm )

Dans les cas extrêmes, je n'en suis pas fier, petite (ou moyenne :( ) "gueulante" : "stop on arrête tout, on va s'asseoir sur les bancs et je ne veux pas entendre un seul bruit" ensuite on peut aller continuer son activité.

Ca fonctionne, mais il ne faut pas en abuser, si c'est tous les jours, ça veut dire que c'est un fonctionnement "normal", et là...on obtient l'effet inverse !

Pour la petite histoire, une collègue avait acheté un feu tricolore sensible au bruit, qui se met au rouge si le bruit est trop élevé. Je ne l'ai vu virer au rouge qu'une seule fois, quand l'instit à crié aux enfants de se taire ;)

Je suis persuadé que l'attitude de l'enseignant a une grande importance, pas forcément mieux armé qu'un(e) autre, mais il est possible que le fait d'être un homme en maternelle joue en ma faveur.

Persuadé également que l'ambiance générale de la classe a son importance. Pas facile à expliquer, d'autant qu'on réagit selon sa propre personnalité, et aussi, il ne faut pas l'oublier, face à un "public" qui peut différer d'une classe à l'autre, d'une année sur l'autre.

Ca vaudrait peut-être la peine de solliciter les conseils d'un CPC, il en existe de fort compétent(e )s, demander aussi à voir "fonctionner" d'autres collègues en classe, ou encore demander à l'IEN une formation continue sur le sujet, ça changerait des énièmes animations pédagogiques sur le langage.

Après avoir dit tout ça, je peux aussi concevoir, même si je doute réellement de leur efficacité, qu'un système d'étoiles, de responsabilité, de fleurs du comportement... puisse être une solution ultime, parce qu'on a épuisé tout le reste, j'ai presque envie d'écrire "pour sauver sa peau".

Mais qu'on le fasse en connaissance de cause, sans s'abriter derrière des considérations qui n'ont rien de pédagogiques, si on veut vraiment faire des maths, qu'on prennent le temps d'aller faire un tour sur le site du Vieux Matheux (par exemple) ;)

PS : pour être franc, je crois avoir été traumatisé quand j'étais môme par ces histoires de bons points (y'avait même des médailles, mais je vous épargnerai les photos :) ) Je n'étais pas le dernier à en profiter, si si (preuve ci-dessous), mais j'ai toujours détesté cet élitisme de pacotille... Oui j'étais dans une école privé...ça aussi d'ailleurs,... mais c'est une autre histoire, et il y a prescription depuis longtemps ;)

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  • 3 semaines plus tard...

La maîtresse de ma fille n'a fait sa rentrée que fin septembre.

La rentrée a été faite par une brigade, la trentaine et des enfants. Elle avait mis en place un système d'étoiles. Ma fille ne m'en parlait pas et je l'ai découvert un matin quand une maman demandait comment on gagnait des étoiles parce que son fils lui n'en avait pas... Quand l'enfant avait 10 étoiles, il gagnait... Un collier de bonbons! :angry: et quand il ne gagnait pas d'étoiles dans la semaine, il était puni pendant tout l'accueil du lundi suivant. Il devait rester assis sur le banc sans rien faire pendant le temps d'accueil!!! :wacko:

Autant vous dire que lorsqu'on a découvert ça avec plusieurs parents, on a rué dans les brancards !!! Heureusement la titulaire a fait sa rentrée quelques jours plus tard, elle ne cautionnait pas du tout ce système et a tout viré vite fait le lendemain. C'est une maîtresse géniale et elle arrive à se faire respecter des enfants dans ce chantage au bonbon! :wink:

Pour ma part, je n'ai toujours pas compris comment cette brigade , maman qui plus est , a pu mettre en place ce système avec tout ce que ça peut engendrer chez des petits! Au niveau de l'estime de soi mais pas seulement... :idontno:

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Bon mii ce qui me gêne c'est de récompenser un comportement normal mais d'un autre côté pointer les enfants qui font bien je trouve que ça peut aider d'autres à s'y mettre. Bref toujours pas convaincue.

  • J'adhère 1
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Je ne suis pas du tout d'accord avec ce système de bons points. En fait, pourquoi instaurer dès la petite enfance l'idée qu'on respecte la loi pour faire plaisir à l'adulte ou parce qu'on va y gagner une récompense matérielle, ou par peur de la punition? C'est fausser le rapport à la loi dès la racine.

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J'ai ce système en place dans ma classe ....

Alors c'est vrai que récompenser un comportement normal peut sembler étrange et anti-pédagogique, mais je m'y retrouve ...

J'ai une classe vraiment très difficile, et beaucoup ne marchent qu'à la carotte ou la menace.

J'ai mis un système de fleur de comportement, chaque jour ils reviennent tous dans le vert, comme ça, même si on a fait l'idiot le jour précédent, on "efface tout en on recommence" : j'ai 4 couleurs : vert, jaune, rouge, noir.

A la fin de la semaine, si la fleur est toute verte (ou bien si elle a du rouge, mais que l'enfant a vraiment fait un effort) ils ont une petite image, et au bout de 3 images, un privilège (choisir l'histoire que lit la maitresse, rapporter un livre de classe à la maison, choisir sa place en classe, ....)

Au final, je m'y retrouve car les enfants sages sont valorisés et les enfants qui ont des difficultés à bien se tenir, l'effort est récompensé, donc ça motive.

Après, je ne donne pas de bonbons, et ce sont des récompenses "scolaires"

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C'est bien le problème actuel : il y a de moins en moins d'élèves sages et travailleurs notamment parce qu'ils n'y voient plus d'intérêt.

Il faut donc remettre en évidence les comportements et le travail de qualité, quelle qu'en soit la méthode.

Et c'est encore plus vrai dans les écoles difficiles où les élèves de nature sages et travailleurs deviennent vite frondeurs et en font le minimum lorsqu'ils se rendent compte que tout est centré sur les élèves pénibles et qu'ils sont oubliés.

Dans ces classes, les collègues se rendent rapidement compte qu'en valorisant les bonnes attitudes en parallèle qu'ils sévissent pour les mauvais comportements, ils peuvent retourner une classe en marginalisant les élèves pénibles qui empêchaient jusque là leurs camarades de travailler.

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Au fait, l'article du Parisien peut être lu ici : http://www.leparisien.fr/societe/le-retour-des-bons-points-a-l-ecole-10-12-2015-5357725.php#xtref=https%3A%2F%2Fwww.google.fr%2F

Le retour des bons points à l'école
LE FAIT DU JOUR.
On les croyait disparus à la fin des années 1990, et pourtant ils font un retour en force dans les salles de classe. Mais la mode des bons points ne fait pas l'unanimité. Vincent Mongaillard | 10 Déc. 2015, 00h00 | MAJ : 10 Déc. 2015, 08h59

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LP/Infographie - C. Têche.

À l'école, les récompenses sont tendance. En voie de disparition dans les années 1980 et 1990 après avoir subi les foudres des pédagogues, les bons points ressuscitent ici ou là. A quelques jours des vacances de Noël, à l'heure également de la remise des livrets du premier trimestre, les instits sont nombreux à distribuer ainsi à leurs élèves des «cadeaux» hautement symboliques.

Ces sésames, qui renvoient forcément à nos souvenirs d'enfance, renaissent dans leur version originale. Mais surtout, sous des formes inédites. Fabriqués par les enseignants eux-mêmes grâce aux nouvelles technologies, ils sont plus drôles que leurs ancêtres sur fond vert.

Certains sont à la gloire des Monsieur Malchance et Madame Génial, d'autres recouverts du message «J'ai remarqué que tu as fait un bel effort aujourd'hui». Ces petits bouts de papier cartonnés ne sont plus forcément rectangulaires. Dans une classe de CM 1 d'un établissement parisien, c'est un dispositif de pastilles qui s'impose et qui permet aux élèves qui en ont le plus dans leur cahier de choisir leur atelier (jeu de plateau, jeu sur ordinateur...) tous les quinze jours. Grâce aux blogs et aux réseaux sociaux, les profs s'échangent entre eux leurs trouvailles. Ils débordent d'imagination, à l'instar de cette maîtresse qui attribue des smileys à ses CE 1 rendant une copie propre au simple crayon de papier. Quand ils en ont cinq, ils décrochent leur permis «stylo».

«Quand on grandit, la bienveillance, on en a besoin»

«Il y a en ce moment comme une certaine idéologie de la bienveillance. Au lieu d'agir par la menace de la mauvaise note, on opte pour la carotte. Et avec de jeunes enfants, mieux vaut la carotte que le bâton !» sourit l'historien de l'éducation Claude Lelièvre. «Quand on grandit, la bienveillance, on en a besoin, ça protège, c'est une valeur importante face à la dureté de la vie. Car l'apprentissage est un processus douloureux, où l'on ne réussit pas à chaque fois», estime Valérie Marty, présidente de la PEEP, l'une des deux principales fédérations de parents d'élèves. Même si elles continuent de diviser, les gratifications semblent avoir les faveurs des autorités en matière d'éducation. Les enseignants sont aujourd'hui, en effet, officiellement invités à distinguer leur auditoire pour favoriser les comportements positifs.

Le règlement des écoles de juillet 2014 publié au «Bulletin officiel» stipule ainsi qu'il «est particulièrement important d'encourager et de valoriser les comportements les mieux adaptés à l'activité scolaire : calme, attention, soin, entraide, respect d'autrui». Si ce n'est pas une réhabilitation solennelle du bon point, ça y ressemble.



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Quelque chose me travaille à chaque fois que ce sujet revient sur le tapis.

Les personnes qui récompensent les enfants sont caricaturées, on parle de "carotte et de bâton", mais quand un élève dépasse les bornes, personne n'est contre les sanctions et donc le bâton.

Je ne vois pas en quoi un enfant vivrait plus mal la récompense (ou le fait de ne pas être récompensé) que les punitions.

Pour être cohérent, quelqu'un qui serait catégoriquement contre toute forme de récompense (on ne parle pas ici de bons points à l'ancienne) devait aussi être contre les sanctions, et serait capable de gérer sa classe uniquement grâce aux explications. Si on caricature toute récompense comme un bon point des années 50, on devrait caricaturer toute punition comme un bonnet d'âne ou un châtiment corporel.

Pour ma part c’est justement le fait que certains enfants soient systématiquement ou presque mis à l'écart qui m'a certaines années poussée à mettre en place des systèmes de comportement basé sur du positif en plus du négatif. (systèmes de couleur, images, tampons sur une carte selon les année sou le niveau).

Et en général les élèves concernés finissent par faire des efforts pour obtenir la dite récompense, quand les mises à l'écart ne fonctionnent plus (ou alors l'élève était vu par les autres et par lui-même comme "le méchant").

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