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Comment définir un conte, un BD, un album, un roman, un récit illustré


Aquacrea

Messages recommandés

Vous avez des idées à ce propos. ???

Car ce genre de question est, me seemble t-il primordial et moi je n'y arrive pas.

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Je vais essayer de répondre:

Album: livre dans lequel le lien entre image et texte est indissociable.Ce rapport entre texte et image favorise la production de sens.Formats d'image assez grands. Fomats d'ouvrage très variés (on ne retrouve cette variété dans aucun autre genre).La couverture est généralement cartonnée.

Conte :place privilégiée dans la LDJ.Genre littéraire de divertissement adapté au jeune public. Le conte est universel, il présente souvent des formules stéréotypées "il était une fois", "ils vécurent heureux..." qui font du ecteur un complice. Le récit y est généralement simple.

Roman: livre présentant essentiellement du texte, de genre narratif. Il permet de s'évader, de chercher à comprendre le monde.

BD: ouvrage avec prédominance des dialogues en bulles (mais pas toujours exple Bécassine si je me souviens bien). Montage des images en séquences.

Récit illustré: récit de genre narratif présentant des illustrations (je dirais moins importante que dans l'album...) qui peuvent être de différents types

Qu'en pensez vous?? Si y'a mieux je suis preneuse parce que tout ça n'est pas très clair!!!

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C'est un bon début je trouve... :)

Mais je crois qu'il faut pousser la définition un peu plus loin..

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Sur ce lien:

http://pedagogie.ia84.ac-aix-marseille.fr/litt/litt1.htm

* Les romans : C’est une forme narrative longue – même si la longueur peut varier fortement dans le domaine de la littérature jeunesse où il y a beaucoup de romans brefs...- Le roman est découpé en chapitres. Il peut prendre différentes formes : «épistolaire» (roman par lettres) ; «journal intime» ; «autobiographie».

La production éditoriale fait apparaître chez certains éditeurs une liste de mots-clés dont le nombre peut aller jusqu’à 40, pour « sous-catégoriser » les romans pour la jeunesse ; pour exemple, en voici quelques uns : biographie, chronique, journal, récit d’enfance, récit d’adolescence, roman d’apprentissage, roman régionaliste, vécu, voyage, lettres etc. Certains romans de plus, sont illustrés.

* Les nouvelles : Cette forme se distingue par la brièveté. La nouvelle cadre un personnage particulier dans une situation particulière, une seule péripétie et dans un lieu spécifique. La nouvelle pratique constamment l’ellipse. Pour information : lire un TDC (Textes et Documents pour la classe) de 1999 consacré à la nouvelle ; pour les lectures se référer aux textes de Bernard Friot dans sa série « Histoires pressées », ou encore à « La lettre » de Anne Noisier, publiée chez Grandir.

* Le théâtre : La spécificité est qu’il n’y a pas de Narrateur. On est dans une temporalité particulière (en direct) dans un espace réduit (le décor).

* La poésie : Il y a une grande difficulté à la définir. A minima, on peut s’accorder à dire qu’il y est question de rythme, de rimes. Toutefois, en poésie, il y a d’abord un travail sur la langue dans sa matérialité. La poésie est donc une écriture à contraintes dans et de l’écart : écart aux normes de la langue, écart aux chemins habituels de la compréhension. Le sens ne pré-existe pas à l’écriture, il naît puis se structure dans ce travail de l’écart.

* L’album : Le mode de narration est fondé sur l’utilisation conjointe de l’image et du texte. On peut dire qu’il y a au moins récits, l’un textuel, l’autre en images. À l’exception de l’album sans texte, le récit en image invitant le lecteur à se construire son propre récit « dans sa tête ». Dans certains albums les images sont redondantes, dans d’autres les images sont en complémentarité, enfin les images peuvent présenter plusieurs niveaux de récits (ex. Parci et Parla et de Cl. Ponti)

* La Bande dessinée : Elle a la même caractéristique que l’album : texte + images mais s’en distingue par l’idée de séquentialité représentée par les cases, et donc par le découpage strictement chronologique. La narrativité est plutôt supportée par les images, le texte pouvant être des dialogues, des interjections, des onomatopées, des symboles, etc. On appelle la BD le « cinéma de papier », bien qu’elle soit antérieure !

* Le conte : Une définition minimale est difficile à donner. Les notions de conte sont variables ; le conte semble être lié à une tradition orale : il est fait pour être raconté...D’un continent à l’autre, la tradition du conte diverge. On pourrait dire qu’il s’articule autour d’une scène centrale suscitant l’horreur, particulièrement dans les contes traditionnels européens, ce sera différent pour les contes de sagesse de type oriental...Pour les contes contemporains c’est encore autre chose ! Il est important de noter que beaucoup de livres pour enfants sont notés « contes » et n’en sont pas forcément, que beaucoup commencent par « il était une fois », sans cependant pouvoir être comptés parmi les contes ! D’ailleurs beaucoup de contes ne commencent pas par « Il était une fois » ! On se référera donc aux éléments stéréotypés du récit : les types de personnages, les péripéties résolues par la magie, les modalités du récit : répétitions, formules magiques, objets.

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Il manque la BD mais ces définitions sont présentes sur plusieurs sites académiques...

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  • 10 mois plus tard...

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