L enseignant idéal??

[Bab1624]

L'enseignant idéal ?

C'est pas forcement celui qui connait tout comme il faut....

C'est juste celui qui sait intéresser / motiver les enfants...

L'instit de mon fils en CE2 était vraiment extra....

Ce qui m'avait fait rire en début d'année c'est qu'il avait une réputation de "gueulard" et les enfants le craignaient...

Effectivement, il ralait... mais il a su motiver les enfants...

Et franchement, mon grand a passé une bonne année.... à tout point de vue.

voila... mon idée d'un bon enseignant.

Bab

[Sapotille]

Les moments où je me sentais "bonne enseignante", c'était quand je disais "posez vos crayons, c'est l'heure de la récréation" et qu'ils me répondaient : "déjà????"

[assonet]

Je pense que l'enseignant idéal est celui qui a rencontré son "public".

Pour ce qui est des chouchous les profs ne se rendent pas compte de leur comportement :

je suis en L2 de droit et l'an passé une de mes profs n'a au premier abord pas voulu que je rattrappe un devoir.A la pose elle a été voir d'autres élèves qui eux par contre ne lui avaient pas rendu du semestre un seul devoir.Puis ellle est retournée à son bureau et a regardé dans ma direction .Elle a eu un léger mais perceptible mouvement de recul de la t^te puis est venue me voir en me disant que je devrai lui rendre un autre devoir.

Bref Elle s'est rendu compte qu'elle acceptait plein de hose d'autres élèves et que moi je n'avais pas le droit a l'errreur.Beaucoup l'avaient remarqué mais elle en a pris conscience ce fameux lundi.

Je te conseillerai de faire une boite anonyme pour savoir pourquoi ils trouvent que tu as des chouchous.

[ae-hpi]

Question posée à Daniel Pennac :

"Un jour, des professeurs ont réussi à faire sauter ce verrou qui vous enfermait dans la “cancrecie”. Qu'avaient-ils de plus que les autres ?"

Réponse de Daniel Pennac :

"L'amour de leur matière qu'ils maîtrisaient parfaitement et la passion de la transmission. Ils ne nous lâchaient pas, jusqu'à nous faire apprécier cette matière. Sans chercher à nous rassurer par un discours général du type “Ne t'inquiète pas, Daniel, j'ai confiance en toi, tu vas t'en sortir. arrête de te raconter des histoires, mets-toi au travail, etc.” Le prof de maths qui m'a fait passer, en un an, de zéro à la moyenne, ne parlait que de mathématiques. Il en était habité. Il me prenait pour ce que j'étais, un enfant persuadé, à raison, qu'il ne savait rien et, à tort, qu'il ne saurait jamais rien. Et, vaillamment, il reprenait tout à la base, en s'appuyant sur le socle des maigres connaissances que je pouvais avoir, en s'efforçant de me réinstaller, peu à peu, dans l'estime de moi-même à force de progrès.(...)."

(Télérama, n°3013)