Supprimer la classe le samedi matin.

[JeanLatreck]

D'autres éléments d'information sur la suppression du samedi matin ici.

[pepite100]

Merci pour le résumé et les informations.

[Tahoney]

Donc nous en revenons toujours au même problème : 2 heures réparties en 4 X 1/2 heure par jour (en plus des 6 déjà TRES longues !) pour les enfants en difficultés. Donc problèmes de transport pour les RPI, problème d'heures sup (parce qu'on ne va pas les faire dès 16h30 ces heures donc qui va payer la surveillance entre 16h30 et 45 ou 17h avant l'aide aux enfants en difficultés) et problème MAJEUR lié au fait qu'après 6 heures de classe les enfants sont épuisés et ceux qui ont le plus de mal devront avoir le droit à 30 minutes supplémentaires. Je voudrais bien savoir comment ça va les aider !

Sinon, 2 heures le mercredi pour nous qui travaillions déjà le mercredi... mais 2 heures d'affilé pour des enfants en difficultés : OH MY GOD ! (A moins qu'on soupoudre 30 minutes par enfant et là... ben... justement on soupoudre, comme d'hab !)

La seule solution serait que tous viennent tous les jours même le mercredi (mais seulement 2 heures) et qu'on accueille les enfants en difficultés 30 minutes chaque jour avant les autres pour qu'ils soient plus réceptifs... mouais... ça va drôlement arranger les familles ! Et pour ceux venant à l'école avec le ramassage scolaire, 30 minutes de garderie en plus, à moins que les parents des enfants en difficultés soient obligés de les amener en voiture !

[dhaiphi]

(A moins qu'on soupoudre 30 minutes par enfant et là... ben... justement on soupoudre, comme d'hab !)

Comme ce seront, pour une une bonne partie, des enfants qui sont (ou seront) suivis par le RASED, le saupoudrage ils ont déjà l'habitude.

[Tahoney]

(A moins qu'on soupoudre 30 minutes par enfant et là... ben... justement on soupoudre, comme d'hab !)

Comme ce seront, pour une une bonne partie, des enfants qui sont (ou seront) suivis par le RASED, le saupoudrage ils ont déjà l'habitude.

Tout à fait ! M'enfin on aurait pu souhaiter mieux vu les chamboulements que cela va provoquer dans le quotidien de chacun. Si seulement la suppression du samedi matin pouvait permettre de faire intervenir plus souvent le Rased (enfin, vraiment plus souvent, hein !) ce serait certainement mieux que faire venir les enfants en difficultés à des moments où les autres seront tranquilles chez eux.

[maridenadia]

Donc nous en revenons toujours au même problème : 2 heures réparties en 4 X 1/2 heure par jour (en plus des 6 déjà TRES longues !) pour les enfants en difficultés. Donc problèmes de transport pour les RPI, problème d'heures sup (parce qu'on ne va pas les faire dès 16h30 ces heures donc qui va payer la surveillance entre 16h30 et 45 ou 17h avant l'aide aux enfants en difficultés) et problème MAJEUR lié au fait qu'après 6 heures de classe les enfants sont épuisés et ceux qui ont le plus de mal devront avoir le droit à 30 minutes supplémentaires. Je voudrais bien savoir comment ça va les aider !

Sinon, 2 heures le mercredi pour nous qui travaillions déjà le mercredi... mais 2 heures d'affilé pour des enfants en difficultés : OH MY GOD ! (A moins qu'on soupoudre 30 minutes par enfant et là... ben... justement on soupoudre, comme d'hab !)

La seule solution serait que tous viennent tous les jours même le mercredi (mais seulement 2 heures) et qu'on accueille les enfants en difficultés 30 minutes chaque jour avant les autres pour qu'ils soient plus réceptifs... mouais... ça va drôlement arranger les familles ! Et pour ceux venant à l'école avec le ramassage scolaire, 30 minutes de garderie en plus, à moins que les parents des enfants en difficultés soient obligés de les amener en voiture !

Cette logique existe depuis très longtemps au collège et personne n'y trouve à redire. Ma fille est entrée en 6eme et à la suite des contrôles de début d'année il y a consolidation sur le 1er trimestre en math et français pour les enfants n'ayant pas obtenu un bon résultat.

Ma fille n'y participe pas et du coup cela lui permet de s'avancer dans ses devoirs, ce qui n'est pas le cas des autres (la majorité).

Je ne trouve pas que cette solution soit bonne ou mauvaise, mais que faire si on supprime la consolidation ?

Que faire pour les enfants en difficulté en primaire n'ayant pas de parents pour les aider le soir et qui restent de toute façon souvent à l'étude ?

[Tahoney]

Cette logique existe depuis très longtemps au collège et personne n'y trouve à redire. Ma fille est entrée en 6eme et à la suite des contrôles de début d'année il y a consolidation sur le 1er trimestre en math et français pour les enfants n'ayant pas obtenu un bon résultat.

Ma fille n'y participe pas et du coup cela lui permet de s'avancer dans ses devoirs, ce qui n'est pas le cas des autres (la majorité).

Je ne trouve pas que cette solution soit bonne ou mauvaise, mais que faire si on supprime la consolidation ?

Que faire pour les enfants en difficulté en primaire n'ayant pas de parents pour les aider le soir et qui restent de toute façon souvent à l'étude ?

Tu parles de la logique de prendre des enfants en petits groupes sur le temps scolaire pendant que les autres font leur travail non ? Parce qu'au collège, un enfant qui est "pris" dans ce type de programme, ne reste pas après 17 heures. Ce sont ses camarades qui vont en permanence pendant le temps de soutien, non ? Mais il existe des pions au collège. On n'a personne, nous, pour s'occuper de ceux qui ne sont pas pris en charge pendant ces temps de classe.

Sinon, tu considères que les enfants qui ne sont pas pris en charge parce que sans difficultés doivent rentrer chez eux. Et là, ça risque de poser des problèmes aux familles, avec les problèmes de transports. Il n'y a pas 2 passages de car, dans les campagnes, pour les écoles. Pour les collèges, si, le plus souvent. Et s'ils ne peuvent pas prendre le car, il y a la salle de permanence avec un pion, donc.

Enfin je te relis, je me relis, et je me demande si c'est de cette logique là dont tu parle ?

[maridenadia]

Ma fille rentre à la maison pendant que les autres restent.

Nous n'habitons pas à la campagne (pour une de ces raisons d'ailleurs), mais elle resterait à l'étude le résultat serait le même, elle aurait déjà fait ces devoirs et pas les autres, je trouve donc cela injuste quelque part mais je ne vois pas non plus de solution de remplacement autre que du soutien scolaire.

[Tahoney]

Ma fille rentre à la maison pendant que les autres restent.

Nous n'habitons pas à la campagne (pour une de ces raisons d'ailleurs), mais elle resterait à l'étude le résultat serait le même, elle aurait déjà fait ces devoirs et pas les autres, je trouve donc cela injuste quelque part mais je ne vois pas non plus de solution de remplacement autre que du soutien scolaire.

Moi non plus, je ne vois pas de solution, mais la différence entre le collège et l'élémentaire, c'est que nous n'avons pas de personnel pour garder les enfants qui n'auraient pas de problèmes. Il faudra que les mairies payent des gens non formés pour faire l'étude, puisque nous, enseignants, serons occupés avec les enfants en difficultés. Du coup, je me mets à la place des parents d'enfants sans problèmes : ils devront payer pour que leurs enfants fassent leurs devoirs avec des gens non qualifiés tandis que les autres enfants resteront gratuitement avec des professionnels de l'enseignement. Va y avoir des grincements de dents non ?

[cyrille1]

Un autre problème va également se poser : les enseignants qui font l'étude le soir ne pourront peut-être plus les faire car ils devront s'occuper des enfants en difficultés. Et comme ces deux heures ne sont pas des heures supplémentaires, cela risque de faire un trou dans leur budget.

Si on demande aux enfants de faire une demie-heure par jour en plus, ce sera en fait une heure, car ces heures de soutien ne commenceront pas avant 17h00. Et nous, cette demie-heure sera-t-elle comptée dans nos deux heures ? J'en doute beaucoup. Qui surveillera alors ces enfants ?

Apparemment, le ministre est pour le maximum de souplesse et laisserait le choix aux enseignants.

A la limite, je préfererais m'occuper d'eux sur le temps de midi. Deux heures de pose c'est un peu long alors autant consacrer une petite demie-heure à revoir "ce qui n'a pas été compris" sur ce temps là.

[maridenadia]

Oui je suis d'accord , c'est là où pour l'instant le ministre n'est pas claire car soit les enfants qui n'ont pas de pb auront 2 heures de moins par semaine, soit ils feront du travail en plus pendant ces 2 heures.

[Tahoney]

Un autre problème va également se poser : les enseignants qui font l'étude le soir ne pourront peut-être plus les faire car ils devront s'occuper des enfants en difficultés. Et comme ces deux heures ne sont pas des heures supplémentaires, cela risque de faire un trou dans leur budget.

Si on demande aux enfants de faire une demie-heure par jour en plus, ce sera en fait une heure, car ces heures de soutien ne commenceront pas avant 17h00. Et nous, cette demie-heure sera-t-elle comptée dans nos deux heures ? J'en doute beaucoup. Qui surveillera alors ces enfants ?

Apparemment, le ministre est pour le maximum de souplesse et laisserait le choix aux enseignants.

A la limite, je préfererais m'occuper d'eux sur le temps de midi. Deux heures de pose c'est un peu long alors autant consacrer une petite demie-heure à revoir "ce qui n'a pas été compris" sur ce temps là.

Chez nous, il n'y a déjà que 1h30 de pause, c'est un peu juste. Donc le midi, impossible. Pour nous qui travaillons le mercredi, je me dis que la solution qui serait la plus simple et efficace serait de continuer à travailler tous les jours mais de ne faire commencer ceux qui n'ont pas de problèmes qu'à 9h30. Ainsi, on aurait à 9h ceux qui ont des difficultés, ils seraient frais et dispos, calmes... N'empêche que ça rallonge quand même leur journée qui est déjà trop longue.

Sinon, les faire venir le mercredi matin de 10 h à 12h par exemple, mais pas tous ensembles, un petit groupe de 10 à 11, un autre de 11 à 12. Parce que 2 heures d'affilé pour des enfants en difficultés ça risque de ressembler à de l'acharnement pédagogique plus qu'à du soutien !