Supprimer la classe le samedi matin.

[ulsonn]

Allez je mets mon grain de sel et je vous fais part de mes questions et de mes "coups de nerf"

1/ Travailler plus pour gagner plus ! Merci Sarko ! Mais moi je fais l'étude et si on me met les heures de soutien le soir, ben plus d'étude. Je vais travailler plus, parce que les heures de soutien, il faut les préparer quand même, et je vais gagner moins. Cool !

2/ Zé pas envie de travailler le mercredi matin !

3/ Si je travaille le mercredi matin, je vais travailler autant mais je vais devoir prendre une nounou pour le mercredi. Le samedi ne me coûtait rien, le papa faisait office de garderie. Donc travailler autant pour gagner moins. Re-merci Sarko !

4/ Et si on prenait en compte toutes les heures qu'on fait pour les élèves en difficulté et qui ne sont pas comptabilisées : équipes éducatives, PPRE, concertations, discussions interminables avec les collègues pour demander de l'aide, rencontres avec les parents hors temps scolaire, coups de fils aux orthophonistes, CMPP, psychologues, assistantes sociales et j'en passe entre midi et deux et le soir pour pouvoir trouver les clés qui feront progresser ces élèves ? C'est pas de l'aide aux enfants en difficulté ça ? C'est reconnu ça ? Ce sont des heures supplémentaires que je sache. On demande à se les faire payer défiscalisées ou on les passe en rachat de RTT ?

5/ C'est quoi un élève en difficulté ? Il se situe où le seuil ? Parce que travaillant dans une école en ZEP très difficile, j'ai bien peur qu'en fonction du seuil, je doive garder la moitié de mes élèves après la classe. Et je ne parle pas de mes collègues du cycle 3 qui eux vont devoir en garder les 3/4 !

6/ Et les directeurs ? Ils vont faire quoi de ces 2 heures qu'on leur enlève le samedi matin ? Ils vont devoir faire du soutien aussi, même si ils ont une décharge totale ? Là j'avoue que je ne comprends pas.

7/ Une pensée émue pour toutes les associations sportives qui s'occupaient des enfants le mercredi matin et leur donnaient des cours de foot, natation ou autre et qui n'auraient plus qu'à mettre la clé sous la porte si le samedi était remplacé par le mercredi.

8/ Je suis tout à fait d'accord en ce qui concerne tout ce qui a été dit concernant la stygmatisation des élèves qui vont devoir rester pour ces heures de soutien. Mais moi je ne me sens pas concernée. Je suis dans une école où le taux d'absentéisme frise le zéro absolu. Donc moi je me vois face au problème inverse et je vois arriver de là tous les parents qui vont venir me harceler pour que leur enfant fasse partie du groupe des enfants en difficulté qui va rester plus de temps à l'école !

9/ Quid du Coup de Pouce ou de tous les autres dispositifs d'aide aux enfants en difficulté qui existent ? On va nous les supprimer ?

10/ Concernant un éventuel rognage sur les vacances scolaires, je ne pense pas que cela soit envisageable. On sait très bien que ce n'est pas l'Education Nationale qui fixe les dates des vacances mais plutôt le lobby du tourisme. Et je ne pense pas qu'il soit favorable à un raccourcissement des congés.

11/ Tiens c'est moi qui rêve ou depuis que le ministre a annoncé la suppression du samedi matin remplacé par du soutien scolaire, on n'entend plus parler des heures supplémentaires de soutien que les instits volontaires devaient faire, contre rémunération. Elles sont passées où nos heures supplémentaires ?

12/ A la dernière réunion syndicale, le délégué nous a exposé la solution qu'étaient en train d'étudier notre IA et les IEN de notre département (le 13 pour ne pas le citer) : on ferait venir tous les enfants le mercredi matin pendant 2 heures, on fait sortir tous les enfants tous les soirs à 16h et on garde les élèves en difficulté de 16h à 16h30 tous les soirs.

* plus d'étude possible : les enseignants qui la font seraient ravis, et avec eux les parents qui travaillent.

* je me vois bien descendre ma classe à 16h, en laisser 5 en classe et mettre 15 minutes à remonter en classe le temps d'avoir laissé tous mes élèves. Ce qui reviendrait à ne faire plus qu'un quart d'heure de soutien, vu que j'aurais perdu un quart d'heure pour lâcher les autres.

* je me vois bien expliquer aux parents qui travaillent qu'ils ne pourront plus laisser leur enfant au centre aéré le mercredi matin et qu'il faudra venir les chercher à 10h30 ce jour là ! Et qu'après ben puisque le centre aéré ne les récupèrera pas à cette heure là, ben ils n'auront qu'à se débrouiller pour placer leurs gosses l'après-midi.

Bien sûr, ce n'est qu'une des solutions étudiées et qui ne sera peut être pas mise en oeuvre, mais moi je la trouve remarquablement tordue !

13/ Et on va savoir quand à quelle sauce on va être mangés ? Après les municipales, comme la carte scolaire ?

Au final, je pense vraiment que c'est au conseil des maîtres de chaque école, en accord avec la mairie, de décider de la répartiton des heures que l'on va "devoir" à l'Education Nationale.

Darcos fait son fier avec sa mesure si populaire auprès des parents, mais quand ils vont comprendre dans quoi on les engage vraiment ....

[Petit_Gizmo]

Au final, je pense vraiment que c'est au conseil des maîtres de chaque école, en accord avec la mairie, de décider de la répartiton des heures que l'on va "devoir" à l'Education Nationale.

Je pense que c'est ainsi que ça va se passer, sachant que dans les municipalités ayant plusieurs écoles, il faudra certainement qu'il y ait un fonctionnement identique pour chaque école.

Darcos fait son fier avec sa mesure si populaire auprès des parents, mais quand ils vont comprendre dans quoi on les engage vraiment ....

Je ne sais pas comment réagissent les parents dans vos écoles, mais ceux avec qui j'ai discuté de ce projet sont consternés et désapprouvent totalement. Ils ne veulent pas entendre parler d'une école à 24h pour certains élèves et 26 pour d'autres.

[haribo]

....

Je ne sais pas comment réagissent les parents dans vos écoles, mais ceux avec qui j'ai discuté de ce projet sont consternés et désapprouvent totalement. Ils ne veulent pas entendre parler d'une école à 24h pour certains élèves et 26 pour d'autres.

Dans mon coin , personne ne parle du samedi matin : ni les parents , ni l'inspection , ni la municipalité ni memeles collègues

C'est le noir total....

[pepite100]

Je ne sais pas comment réagissent les parents dans vos écoles, mais ceux avec qui j'ai discuté de ce projet sont consternés et désapprouvent totalement.

Dans mon école, ils s'interrogent beaucoup et sont vraiment très étonnés que nous ne soyons au courant de rien.

[myrtille3413]

Allez je mets mon grain de sel et je vous fais part de mes questions et de mes "coups de nerf"

1/ Travailler plus pour gagner plus ! Merci Sarko ! Mais moi je fais l'étude et si on me met les heures de soutien le soir, ben plus d'étude. Je vais travailler plus, parce que les heures de soutien, il faut les préparer quand même, et je vais gagner moins. Cool !

2/ Zé pas envie de travailler le mercredi matin !

3/ Si je travaille le mercredi matin, je vais travailler autant mais je vais devoir prendre une nounou pour le mercredi. Le samedi ne me coûtait rien, le papa faisait office de garderie. Donc travailler autant pour gagner moins. Re-merci Sarko !

4/ Et si on prenait en compte toutes les heures qu'on fait pour les élèves en difficulté et qui ne sont pas comptabilisées : équipes éducatives, PPRE, concertations, discussions interminables avec les collègues pour demander de l'aide, rencontres avec les parents hors temps scolaire, coups de fils aux orthophonistes, CMPP, psychologues, assistantes sociales et j'en passe entre midi et deux et le soir pour pouvoir trouver les clés qui feront progresser ces élèves ? C'est pas de l'aide aux enfants en difficulté ça ? C'est reconnu ça ? Ce sont des heures supplémentaires que je sache. On demande à se les faire payer défiscalisées ou on les passe en rachat de RTT ?

5/ C'est quoi un élève en difficulté ? Il se situe où le seuil ? Parce que travaillant dans une école en ZEP très difficile, j'ai bien peur qu'en fonction du seuil, je doive garder la moitié de mes élèves après la classe. Et je ne parle pas de mes collègues du cycle 3 qui eux vont devoir en garder les 3/4 !

6/ Et les directeurs ? Ils vont faire quoi de ces 2 heures qu'on leur enlève le samedi matin ? Ils vont devoir faire du soutien aussi, même si ils ont une décharge totale ? Là j'avoue que je ne comprends pas.

7/ Une pensée émue pour toutes les associations sportives qui s'occupaient des enfants le mercredi matin et leur donnaient des cours de foot, natation ou autre et qui n'auraient plus qu'à mettre la clé sous la porte si le samedi était remplacé par le mercredi.

8/ Je suis tout à fait d'accord en ce qui concerne tout ce qui a été dit concernant la stygmatisation des élèves qui vont devoir rester pour ces heures de soutien. Mais moi je ne me sens pas concernée. Je suis dans une école où le taux d'absentéisme frise le zéro absolu. Donc moi je me vois face au problème inverse et je vois arriver de là tous les parents qui vont venir me harceler pour que leur enfant fasse partie du groupe des enfants en difficulté qui va rester plus de temps à l'école !

9/ Quid du Coup de Pouce ou de tous les autres dispositifs d'aide aux enfants en difficulté qui existent ? On va nous les supprimer ?

10/ Concernant un éventuel rognage sur les vacances scolaire, je ne pense pas que cela soit envisageable. On sait très bien que ce n'est pas l'Education Nationale qui fixe les dates des vacances scolaires mais plutôt le lobby du tourisme. Et je ne pense pas qu'il soit favorable à un raccourcissemnt des vacances scolaires.

11/ Tiens c'est moi qui rêve ou depuis que le ministre a annoncé la suppression du samedi matin remplacé par du soutien scolaire,on n'entend plus parler des heures supplémentaires de soutien scolaire que les instits volaontaires devaient faire, contre rémunération. Elles sont passées où nos heures supplémentaires ?

12/ A la dernière réunion syndicale, le délégué nous a exposé la solution qu'étaient en train d'étudier notre IA et les IEN de notre département (le 13 pour ne pas le citer) : on ferait venir tous les enfants le mercredi matin pendant 2 heures, on fait sortir tous les enfants tous les soirs à 16h et on garde les élèves en difficulté de 16h à 16h30 tous les soirs.

* plus d'étude possible : les enseignants qui la font seraient ravis, et avec eux les parents qui travaillent.

* je me vois bien descendre ma classe à 16h, en laisser 5 en classe et mettre 15 minutes à remonter en classe le temps d'avoir laissé tous mes élèves. Ce qui reviendrait à ne faire plus qu'un quart d'heure de soutien, vu que j'aurais perdu un quart d'heure pour lâcher les autres.

* je me vois bien expliquer aux parents qui travaillent qu'ils ne pourront plus laisser leur enfant au centre aéré le mercredi matin et qu'il faudra venir les chercher à 10h30 ce jour là ! Et qu'après ben puisque le centre aéré ne les récupèrera pas à cette heure là, ben ils n'auront qu'à se débrouiller pour placer leurs gosses l'après-midi.

Bien sûr, ce n'est qu'une des solutions étudiées et qui ne sera peut être pas mise en oeuvre, mais moi je la trouve remarquablement tordue !

13/ Et on va savoir quand à quelle sauce on va être mangés ? Après les municipales, comme la carte scolaire ?

Au final, je pense vraiment que c'est au conseil des maîtres de chaque école, en accord avec la mairie, de décider de la répartiton des heures que l'on va "devoir" à l'Education Nationale.

Darcos fait son fier avec sa mesure si populaire auprès des parents, mais quand ils vont comprendre dans quoi on les engage vraiment ....

Alors toi tu m'intéresses fortement : on est ds le meme departement!

Et ce que tu écris me fait halluciner....faire quitter les élèves l'école à 16h ? plus d etude? j'ai parfois l'impression que ceux qui pensent ça n'ont pas de cerveau (ia et ien pour ne pas les citer?) comment vont faire les parents??? franchement, je pense que c'est irréalisable!

Si tu as plus d'infos, continue à les divulguer! ds ma circo, on a aucune info sur ça! merci

[zavata]

bonsoir

Je suis entièrement d'accord avec le post d'Ulsonn. Tout est dit et bien dit.

Afin de rajouter un peu d'huile sur le feu, vous imaginez un peu l'ambiance dans les écoles si la décision du report des heures revient au conseil des maîtres, donc des enseignants chacun voyant midi à sa porte ... Prévoyez l'achat de gants de boxe pour la rentrée, ça va être saignant y compris dans les écoles où pour l'instant tout le monde s'entend bien.

Tout ceci me conforte dans ma décision de me mettre à mi temps l'année prochaine. Au moins, je limiterai les dégâts.

[Xtophe]

Tout ceci me conforte dans ma décision de me mettre à mi temps l'année prochaine. Au moins, je limiterai les dégâts.

Tiens et au fait, justement, pour les temps partiels, comment cela va t-il se passer l'an prochain?? Jusqu'ici, pour les 80%, il y avait un système de poste fractionné 5X20% avec un roulement le samedi, mais l'an prochain, avec la suppression de cette matinée, ce ne sera plus possible. Il faudra donc trouver d'autres organisations pour les enseignants travaillant à temps partiel !! Quelqu'un a t-il une idée de comment ça va se goupiller ??

[Namas]

bonsoir

Je suis entièrement d'accord avec le post d'Ulsonn. Tout est dit et bien dit.

Afin de rajouter un peu d'huile sur le feu, vous imaginez un peu l'ambiance dans les écoles si la décision du report des heures revient au conseil des maîtres, donc des enseignants chacun voyant midi à sa porte ... Prévoyez l'achat de gants de boxe pour la rentrée, ça va être saignant y compris dans les écoles où pour l'instant tout le monde s'entend bien.

Tout ceci me conforte dans ma décision de me mettre à mi temps l'année prochaine. Au moins, je limiterai les dégâts.

Il faudra bien quelqu'un pour prendre les décisions. Devinez qui ?

[celine]

voilà les dernières nouvelles du front!

source: se unsa 59

http://sections.se-unsa.org/59/

5ème réunion du protocole de discussions sur la suppression du samedi matin (20 décembre 2007)

Article publié le vendredi 11 janvier 2008.

5ème réunion du protocole de discussions sur la suppression du samedi matin (20 décembre 2007)

Lors de cette réunion, il était question d’examiner les amendements que les organisations syndicales devaient déposer par rapport à un premier document de synthèse remis lors de la 4ème réunion.

Le SE-UNSA est resté fidèle à la méthode qu’il utilise depuis le début des discussions : débattre, argumenter, proposer pour défendre au mieux l’intérêt des élèves et des enseignants dans un dispositif que nous n’avons pas demandé, mais qui a été décidé unilatéralement par le Ministre.

Voici les grandes lignes de ce texte qui trouvera une version définitive suite aux amendements déposés par le Sgen et le SE-UNSA. Le Snuipp n’a proposé aucun amendement au projet de texte ministériel.

- Les enfants bénéficieront d’un soutien de deux heures au maximum*, et ce pas forcément sur toute l’année scolaire, mais le temps nécessaire.

 * Le SE-UNSA a demandé que « au maximum » soit bien précisé : le fait de décréter deux heures de soutien par semaine pour chaque élève en difficulté relève d’une solution factice : tous n’ont pas besoin des mêmes choses, ni sur la même durée !

 Le SE-UNSA a exigé que le temps scolaire obligatoire (24 ou 26 heures) soit très précis et juridiquement incontestable : il ne faudrait pas laisser penser aux familles que tous ceux qui veulent les 26h pourront les avoir !

- Ces deux heures maximum viennent en complément de la différenciation pédagogique dans la classe et, éventuellement de la participation d’autres maîtres, notamment les RASED.

 Le SE-UNSA a fait remarquer que le maître doit aussi être aidé par l’institution, par rapport à cette pratique de différenciation. Elle est difficile à mettre en œuvre : besoin de formation, d’accompagnement institutionnel (animations pédagogiques, formation continue par exemple). C’est d’ailleurs ce que souligne la circulaire 2006-138 sur les PPRE et le rapport de l’IG de juin 2006.

 Le SE-UNSA a insisté pour ne pas assimiler les enseignants des RASED à des « maîtres surnuméraires » telle que l’écriture initiale du texte le laissait supposer. Ils ont une mission bien particulière et travaillent aux côtés des enseignants.

- Du point de vue des enseignants, les trois heures dégagées par la suppression du samedi matin seront affectées à "l’aide aux élèves rencontrant des difficultés d’apprentissage, à la concertation, aux relations avec les partenaires de l’école, ainsi qu’à des actions de formation".

 Le SE-UNSA a demandé que le contenu de la 27ème heure demeure tel qu’il existe actuellement et que les temps de formation tels qu’existant en formation continue soient bien distincts d’actions spécifiques de formation qui pourraient être dispensées ponctuellement par le biais d’animations pédagogiques par exemple.

- Le repérage des difficultés des élèves incombera aux maîtres, en concertation avec le conseil des maîtres et avec l’aval de l’IEN. Les parents ne pourront ainsi pas imposer ce soutien à leur enfant sous prétexte que ça ne peut pas lui faire de « mal ».

 Le SE-UNSA a plaidé pour laisser une grande marge d’appréciation à l’enseignant de la classe et à l’équipe pour repérer, analyser et prévoir un plan d’actions répondant précisément aux besoins des élèves.

- C’est à l’enseignant de décider quel sera le dispositif d’aide, que ce soit dans le temps de la classe ou en dehors, mais il est arrêté qu’il s’appuiera sur les PPRE.

 Le SE-UNSA est en accord avec cela : pourquoi inventer un nouveau dispositif plutôt que de faire vivre l’existant, sans compter qu’il fait partie intégrante de la loi ? Pour autant cela ne doit pas ressembler à une « usine à gaz » : les moyens doivent être au rendez-vous (voir nos remarques sur la différenciation pédagogique).

 Le SE-UNSA a demandé que figure explicitement en dispositif d’aide supplémentaire, l’équipe éducative telle que définie à l’article D321-16 du code de l’Education. Pourquoi ? Parce qu’elle réunit au-delà de l’équipe pédagogique et qu’elle permet aux parents d’être directement impliqués dans l’examen de la situation de leur enfant. De plus y participent d’autres partenaires importants qui ne sont pas présents dans le PPRE : médecin, assistante sociale …

Les prochaines réunions se tiendront les 11 et 17 janvier 2008.

Y seront abordées les répercussions sur le service des enseignants et l’examen des premiers projets de texte autour des questions de temps scolaire et d’obligations de service des enseignants.

[Petit_Gizmo]

-C’est à l’enseignant de décider quel sera le dispositif d’aide, que ce soit dans le temps de la classe ou en dehors

Et comment cela va-t-il se passer dans les écoles où il n'y a pas, ou très peu, d'élèves en difficultés ? Si aucun élève n'est proposé pour le soutien hors temps scolaire, les enseignants se tourneront les pouces ? Ou bien ils se concerteront davantage pour parler de la pluie et du beau temps ou en profiteront pour casser la croute ensemble ?

mais il est arrêté qu’il s’appuiera sur les PPRE.

Au passage, pourquoi ne pas en profiter pour virer ces PPRE qui sont une vaste fumisterie ? Chaque IEN conçoit les PPRE à sa façon, c'est du grand n'importe quoi. Pour aider une colègue, j'ai essayé de faire un PPRE pour un élève qui redouble actuellement son CP, mais ce mome cumule tellement de difficultés que ce n'est pas d'un PPRE qu'il a besoin ! Quelle est la compétence (puisqu'il ne faut en mentionner qu'une...) que je dois mettre dans ce PPRE ? Et surtout, à quel moment de la semaine l'enseignante qui a cet élève dans sa classe va-t-elle réussir à débloquer du temps pour le PPRE, dans une classe de 25 GS/CP extrèmement turbulents ? Après m'être arrachés les cheveux durant deux heures, en essayant de m'inspirer des exemples fournis par mon IEN, j'ai fini par abandonner.

[Tahoney]

Au passage, pourquoi ne pas en profiter pour virer ces PPRE qui sont une vaste fumisterie ? Chaque IEN conçoit les PPRE à sa façon, c'est du grand n'importe quoi. Pour aider une colègue, j'ai essayé de faire un PPRE pour un élève qui redouble actuellement son CP, mais ce mome cumule tellement de difficultés que ce n'est pas d'un PPRE qu'il a besoin ! Quelle est la compétence (puisqu'il ne faut en mentionner qu'une...) que je dois mettre dans ce PPRE ? Et surtout, à quel moment de la semaine l'enseignante qui a cet élève dans sa classe va-t-elle réussir à débloquer du temps pour le PPRE, dans une classe de 25 GS/CP extrèmement turbulents ? Après m'être arrachés les cheveux durant deux heures, en essayant de m'inspirer des exemples fournis par mon IEN, j'ai fini par abandonner.

ça me rassure, je croyais être la seule incompétente incapable de mettre ça en oeuvre ! On nous a dit qu'il fallait que chaque PPRE ne dure pas plus de 3 semaines (par notion). Du coup, on fait 3 semaines à fond un truc, puis si c'est suffisant, on passe à autre chose, à un autre problème, sinon, on peut reprendre sur 3 semaines etc. Mais en attendant, le gosse, il rate des trucs en classe. Déjà qu'en général, ce sont des enfants auxquels il faut plus de temps... Donc à l'arrivée, faut monter pour lui des PPRE pour tout ce qu'il a manqué pendant qu'il était sur le PPRE précédent. Sans compter que quand les difficultés sont générales, on fait quoi ? Il y a certains gamins qui ne sortiront jamais des PPRE dans ces conditions. Bref, je ne vois pas comment mettre ça en place de façon efficace.

[Yulunga38]

Alors j'ai pas tout lu, mea culpa, mais ça fait un moment que je me pose la question... c'est bien jolie cette histoire d'heures de soutien pour les élèves en difficulté, mais pour les écoles maternelles, il se passe quoi? on envoie l'enseignant(e) de TPS-PS en cycle 2 ou 3 pour faire du soutien????