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Supprimer la classe le samedi matin.


Supprimer la classe le samedi matin  

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Posté(e)

Je me demande si ce ne sont pas plutôt les directeurs d'école et les équipes enseignantes qui vont devoir tout concevoir, et donc s'arracher les cheveux (sans temps spécifique dégagé pour le faire, bien entendu...) :sleep:

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Posté(e)

voilà des extraits du texte officiel:

www.cafepedagogique.net

Primaire : Heures du samedi : le texte officiel

Alors que Xavier Darcos doit publier dans les prochains jours la décision ministérielle concernant l'organisation du service des enseignants du primaire suite à la suppression du samedi matin,le Café pédagogique vous donne la primeur de ce texte. Rappelons que le sujet a été débattu avec les organisations syndicales ces dernières semaines (voir L'Expresso du 4 février).

Le Café pédagogique a pu se procurer ce court texte ministériel. Nous en publions le passage qui impacte directement les services des enseignants.

Le texte précise que le service des enseignants est de 27 heures hebdomadaires "dont 3 heures (108 heures annuelles) spécifiquement consacrées à l'aide aux élèves rencontrant des difficultés d'apprentissage, aux travaux au sein des équipes pédagogiques, aux relations avec les partenaires de l'école ainsi qu'à des actions de formation".

S'agissant des dispositifs d'aides, le texte précise qu' "il n'y a pas de dispositif national unique, l'instance la mieux à même d'élaborer un dispositif adapté est le conseil des maîtres qui prendra appui, le cas échéant, sur l'équipe éducative".

L'article 4 donne le détail de l’organisation du travail des enseignants. "Au-delà des 24 heures hebdomadaires d’enseignement à tous les élèves, les 108 heures annuelles que doivent effectuer les enseignants sont réparties, selon les modalités suivantes :

- 24 heures de travaux en équipes pédagogiques et relations avec les parents, intégrant l’élaboration et le suivi des projets personnalisés de scolarisation pour les élèves handicapés ;

-18 heures d’animation pédagogique et de formation ;

- 6 heures de conseil d’école obligatoire ;

- 60 heures consacrées à des actions directes auprès des élèves concernés et au temps d'organisation correspondant, ou à des interventions en petits groupes, par exemple en maternelle. Dans le cas où ces actions ne mobiliseraient pas tout ce temps pour un enseignant, les heures disponibles seront consacrées au renforcement du temps de formation hors la présence des élèves.

Dans le cas où ces actions ne mobiliseraient pas tout ce temps pour un enseignant ou tous les maîtres de l’école, les heures disponibles seront consacrées à renforcer le temps de formation hors de la présence des élèves.

A l’école maternelle, ce dispositif, comme les autres dispositifs de la prévention de la difficulté scolaire, sont centrées sur la première des priorités de cette école : la maîtrise orale de la langue française. Les enseignants d’école maternelle peuvent être amenés à intervenir auprès d’élèves du cycle des apprentissages fondamentaux à l’école élémentaire.

L’application de ces dispositions aux directeurs d’école fera l’objet d’un examen particulier.

Ces éléments serviront de base pour la rédaction des textes réglementaires".

L'affirmation selon laquelle "l'instance la mieux à même d'élaborer un dispositif adapté est le conseil des maîtres", la souplesse laissée dans le paragraphe concernant les 60 heures consacrées à des actions directes auprès des élèves, montrent que certaines observations syndicales ont été entendues rue de Grenelle. Le texte devrait se plier plus facilement aux particularités et aux difficultés locales.

Posté(e)

La souplesse est effectivement une nécessité, mais trop de souplesse risque d'entraîner un immense bazar ! Parce que ces 108 heures, il va bien falloir les caser durant l'année. Mais à quel moment ?

Pour les 6h conseils d'école, pas de problèmes, chaque école continuera comme avant.

Pour les 18h de formation (qui n'étaient que 12 jusque là) je suppose que nos IEN continueront de nous faire choisir parmi des animations pédas pas toujours pertinente ni enrichissantes, soit en fin de journée, soit le mercredi matin.

Pour les 24h de travaux en équipe pédagogique (et de concertation avec les parents), là, déjà, ça va devenir compliqué. Avant, on planifiait plus ou moins nos 18h en début d'année. Mais désormais puisque le temps de concertation avec les parents sera comptabilisé, chaque collègue va probablement faire sa propre sauce. Certains collègues passent surement une bonne vingtaine d'heures (ou plus) chaque année à recevoir des parents, d'autres beaucoup moins.

Enfin, il reste ces 60h..... Et là, on va bien rire pour se mettre d'accord sur le fonctionnement dans chaque école. Entre les partisans du mercredi matin, les partisans du soir, les partisans de la pause déjeuner, ça ne va pas forcément être simple pour trouver une organisation qui convienne à tout le monde. Et si j'ai bien compris, les collègues qui n'auront pas ou peu d'élèves en difficultés devront aller se former. Quel bazar, non mais quel bazar.....! Et puis, visiblement, le soutien scolaire n'aura donc pas lieu de façon régulière. On pourrait pourquoi pas prendre quelques élèves 2h par semaine pendant trois semaines, puis ne plus les prendre pendant quelques temps, puis les reprendre... Les parents vont-ils s'y retrouver ?

Et pendant ce temps là, nos collègues du 2nd degré travaillent, face à leurs élèves, 18h par semaine et touchent des heures sups. Y'a pas un problème quelque part ???

Posté(e)

Document du Snuipp :

Aide aux élèves rencontrant des difficultés d’apprentissages

à l’école primaire

Principes généraux

La durée de l’enseignement scolaire dans le premier degré est fixée à 24 heures hebdomadaires dispensées à tous les élèves auxquelles s’ajoutent 2 heures d’enseignement au maximum pour les élèves rencontrant des difficultés dans leurs apprentissages. Ces deux heures viennent renforcer l’action des maîtres et la différenciation pédagogique qu’ils mettent en œuvre dans la classe avec, le cas échéant, la participation d’autres maîtres, notamment les enseignants spécialisés des RASED.

Par ailleurs, le service des enseignants est de 27 heures hebdomadaires dont 24 heures d’enseignement à tous les élèves et 3 heures (108 heures annuelles) spécifiquement consacrées à l’aide aux élèves rencontrant des difficultés d’apprentissage, aux travaux au sein des équipes pédagogiques, aux relations avec les partenaires de l’école, ainsi qu’à des actions de formation.

Cette aide est prioritaire et nécessite une identification précise des élèves concernés, une méthodologie adaptée, une nouvelle organisation du temps d’enseignement aux élèves ainsi qu’une nouvelle organisation du travail des enseignants.

1. Le repérage des difficultés des élèves

Conformément aux règles habituelles :

- le maître de la classe effectue le premier repérage dans le cadre de l’évaluation du travail scolaire des élèves ;

- le conseil des maîtres prend les décisions et organise les aides ;

- l’IEN valide les décisions prises et assure la régulation au niveau de la circonscription.

Pour ce travail, les enseignants disposent :

- des programmes du premier degré, références en matière de connaissances et de compétences à atteindre à chaque niveau ;

- d’outils personnels, de banques d’outils, mis en œuvre dans chaque classe avec l’appui du conseil de cycle ;

- des évaluations nationales, références précises à des moments clé de la scolarité.

2. Les dispositifs d’aides

Il s’agit de proposer une réponse adaptée à chaque élève, prenant la forme d’un Programme Personnalisé de Réussite Educative. Il s’agit de proposer une réponse adaptée à chaque élève, prenant la forme d’un Programme Personnalisé de Réussite Educative.

Il n’y a pas de dispositif national unique, l’instance la mieux à même d’élaborer un dispositif adapté est le conseil des maîtres qui prendra appui, le cas échéant, sur l’équipe éducative.

Le maître de la classe, dans le cadre de l’équipe pédagogique de l’école, met en œuvre les aides et en assure la coordination lorsqu’il ne les conduit pas entièrement lui-même.

D’autres interventions en petit groupe peuvent être mises en œuvre, par exemple en maternelle.

Il s’appuie pour cela sur l’ensemble des moyens disponibles. Le premier de ces moyens est la différenciation pédagogique dans la classe pendant les 24 heures d’enseignement dues à tous les élèves. Pour la renforcer, notamment dans l’éducation prioritaire, le maître peut être aidé, par les enseignants spécialisés, les maîtres surnuméraires, les autres maîtres de l’école dans le cadre d’échanges de services ou d’horaires décalés.

Les élèves qui ont besoin d’aides complémentaires, peuvent bénéficier de deux heures d’enseignement au-delà de ces 24 heures hebdomadaires.

Chaque conseil des maîtres définit, dans le projet d’école, un volet d’aide qui prévoit : le repérage des élèves, les modalités d’aides mises en place, l’évaluation de leurs effets en terme de progrès des élèves. Ces modalités peuvent évoluer au cours de l’année.

Ce volet du projet d’école sera présenté au conseil d’école et validé selon les procédures habituelles.

Le cas échéant, il prévoira, en relation avec les collectivités territoriales, l’articulation avec l’accompagnement éducatif.

La mise en place des dispositifs d’aide peut également amener à rechercher un fonctionnement sur 9 demi-journées.

3. L’implication des parents

Le dialogue avec l’enfant et ses parents est indispensable pour identifier les points d’appui permettant de conduire une action d’aide positive et efficace, pour mieux comprendre les raisons d’une difficulté qui peut n’être que passagère, pour engager chacun dans un processus de réussite scolaire.

Un emploi de temps pour chacun des élèves concernés, sera présenté aux parents.

L’adhésion des parents doit être systématiquement recherchée.

4. L’organisation du travail des enseignants

Au-delà des 24 heures hebdomadaires d’enseignement à tous les élèves, les 108 heures annuelles que doivent effectuer les enseignants sont réparties, selon les modalités suivantes :

- 24 heures de travaux en équipes pédagogiques et relations avec les parents, intégrant l’élaboration et le suivi des projets personnalisés de scolarisation pour les élèves handicapés ;

-18 heures d’animation pédagogique et de formation ;

- 6 heures de conseil d’école obligatoire ;

"60 heures consacrées à des actions directes auprès des élèves concernés et au temps d'organisation correspondant, ou à des interventions en petits groupes, par exemple en maternelle. Dans le cas où ces actions ne mobiliseraient pas tout ce temps pour un enseignant, les heures disponibles seront consacrées au renforcement du temps de formation hors la présence des élèves"

A l’école maternelle, ce dispositif, comme les autres dispositifs de la prévention de la difficulté scolaire, sont centrées sur la première des priorités de cette école : la maîtrise orale de la langue française. Les enseignants d’école maternelle peuvent être amenés à intervenir auprès d’élèves du cycle des apprentissages fondamentaux à l’école élémentaire.

L’application de ces dispositions aux directeurs d’école fera l’objet d’un examen particulier.

Ces éléments serviront de base pour la rédaction des textes réglementaires.

Posté(e)

Bon, cela relevera apparement du conseil des maitres, mais j'imagine que les decisions ne pourront pas se prendre sans concertation avec les municipalites (transports...cantine...)...ca va etre un beau boxon!!!!!!!!!!!!

Posté(e)

Aide aux élèves rencontrant des difficultés d’apprentissages

à l’école primaire

3 heures (108 heures annuelles) spécifiquement consacrées à l’aide aux élèves rencontrant des difficultés d’apprentissage, aux travaux au sein des équipes pédagogiques, aux relations avec les partenaires de l’école, ainsi qu’à des actions de formation.

C'est 108 heures en vrac, chacun fait c'qui lui plait?

1. Le repérage des difficultés des élèves

Conformément aux règles habituelles :

- le maître de la classe effectue le premier repérage dans le cadre de l’évaluation du travail scolaire des élèves ;

- le conseil des maîtres prend les décisions et organise les aides ;

- l’IEN valide les décisions prises et assure la régulation au niveau de la circonscription.

Faut espérer qu'il valide, sinon, on retourne à la case départ...

2. Les dispositifs d’aides

Il s’agit de proposer une réponse adaptée à chaque élève, prenant la forme d’un Programme Personnalisé de Réussite Educative. Donc le PPRE a lieu dans ces 108 heures? Finies, les aides bricolées pour un élève, avec 27 autres à occuper?

Le maître de la classe, dans le cadre de l’équipe pédagogique de l’école, met en œuvre les aides et en assure la coordination lorsqu’il ne les conduit pas entièrement lui-même.

D’autres interventions en petit groupe peuvent être mises en œuvre, par exemple en maternelle.

Il s’appuie pour cela sur l’ensemble des moyens disponibles. Le premier de ces moyens est la différenciation pédagogique dans la classe pendant les 24 heures d’enseignement dues à tous les élèves. Pour la renforcer, notamment dans l’éducation prioritaire, le maître peut être aidé, par les enseignants spécialisés, les maîtres surnuméraires,(ça existe, ça? Pas partout!) les autres maîtres de l’école dans le cadre d’échanges de services ou d’horaires décalés.

Les élèves qui ont besoin d’aides complémentaires, peuvent bénéficier de deux heures d’enseignement au-delà de ces 24 heures hebdomadaires.

Chaque conseil des maîtres définit, dans le projet d’école, un volet d’aide qui prévoit : le repérage des élèves, les modalités d’aides mises en place, l’évaluation de leurs effets en terme de progrès des élèves. Ces modalités peuvent évoluer au cours de l’année. Bingo! Un truc de plus à rédiger ... Kiki rédige???

Ce volet du projet d’école sera présenté au conseil d’école et validé selon les procédures habituelles.

Le cas échéant, il prévoira, en relation avec les collectivités territoriales, l’articulation avec l’accompagnement éducatif.

La mise en place des dispositifs d’aide peut également amener à rechercher un fonctionnement sur 9 demi-journées.

3. L’implication des parents

Le dialogue avec l’enfant et ses parents est indispensable pour identifier les points d’appui permettant de conduire une action d’aide positive et efficace, pour mieux comprendre les raisons d’une difficulté qui peut n’être que passagère, pour engager chacun dans un processus de réussite scolaire.

Un emploi de temps pour chacun des élèves concernés, sera présenté aux parents.

L’adhésion des parents doit être systématiquement recherchée.

Le père de X ne peut pas le mardi de 16h30 à 17h, celui de N la récupèrera à 17h30, parce qu'avant, son frère a saxophone, la mère de Y n'admet pas que sa fille soit en difficulté et celle de T refuse que ce soit son enseignant habituel qui s'en occupe..

Si la recherche n'aboutit pas, que se passe t-il?

4. L’organisation du travail des enseignants

Au-delà des 24 heures hebdomadaires d’enseignement à tous les élèves, les 108 heures annuelles que doivent effectuer les enseignants sont réparties, selon les modalités suivantes :

- 24 heures de travaux en équipes pédagogiques et relations avec les parents, intégrant l’élaboration et le suivi des projets personnalisés de scolarisation pour les élèves handicapés ;

-18 heures d’animation pédagogique et de formation ; Crac! 6 heures de plus d'animations pédagogiques...

- 6 heures de conseil d’école obligatoire ;

"60 heures consacrées à des actions directes auprès des élèves concernés et (la subtilité du ET sera très difficile à expliquer aux parents revendicatifs, surtout quand on lit un peu plus haut que les élèves peuvent bénéficier de 2heures d'aide complémentaire, soit déjà 72 heures sur 36 semaines) au temps d'organisation correspondant, ou à des interventions en petits groupes, par exemple en maternelle. Dans le cas où ces actions ne mobiliseraient pas tout ce temps pour un enseignant, les heures disponibles seront consacrées au renforcement du temps de formation hors la présence des élèves"

A l’école maternelle, ce dispositif, comme les autres dispositifs de la prévention de la difficulté scolaire, sont centrées sur la première des priorités de cette école : la maîtrise orale de la langue française. Les enseignants d’école maternelle peuvent être amenés à intervenir auprès d’élèves du cycle des apprentissages fondamentaux à l’école élémentaire. (Mmmmm! Connaissant mes collègues de maternelle, dans l'école d'à côté , j'en rigole d'avance!)

L’application de ces dispositions aux directeurs d’école fera l’objet d’un examen particulier. (Ah???)

Ces éléments serviront de base pour la rédaction des textes réglementaires.

Posté(e)

Quel beau merdier en perspective...

Moi, en plus, je suis ZIL et pas une ligne là-dedans sur ce qu'on va nous faire faire de ces 2 heures (idem pour les maîtres E, les BD soutien, les directeurs et leurs décharges, les temps partiels) !!!

Je sens que l'an prochain, je vais faire comme pas mal de collègues une fois la journée de classe terminée: m'en aller !!! :noelwacko: Ah bon, j'aurai pas le droit ? Mince !! :noelbiggrin: Bon, pas grave, je resterai à l'école préparer mon cahier journal pour le lendemain :noelcool:

Posté(e)

Effectivement, suite à la réunion syndicale, il semblerait que ce soit bien au conseil des maîtres de proposer l'organisation des heures dédiées aux élèves en difficulté. Nous avons commencé brièvement à en discuter entre collègues dans mon école et ça n'a pas loupé : personne n'est d'accord. Il y a les partisanes du soutien le midi et celles du soutien le soir. Et pourtant, je suis dans une école où tout le monde s'entend bien. Je ne préfère même pas imaginer comment ça va se passer dans les autres.

Je trouve ce gouvernement d'une lâcheté incommensurable ! Après avoir annoncé au grand public avant même d'en parler aux enseignants de supprimer l'école le samedi matin, c'est à nous maintenant de nous débrouiller pour organiser l'impossible tout en contentant tout le monde parce que ce gouvernement n'y arrive pas tout seul. Donc il nous refile le bébé et les eaux du bain avec ! :noelangry: BEURK

P.S : à l'attention de Hamster concernant sa remarque ironique sur les collègues de maternelle qui seraient susceptibles d'aller en élémentaire faire du soutien, je lui poserai juste la question suivante : et si toi, tu devais aller en maternelle faire du soutien en langage, tu penses que tu t'en sortirais comment ? :noelwink: L'humilité rend meilleur.

P.S bis : si cela peut te rassurer, mes collègues de mater et moi-même ne souhaitons pas aller en élémentaire pour la simple et bonne raison que nous voulons avant tout nous occuper de nos propres élèves en difficulté.

Posté(e)
Et pendant ce temps là, nos collègues du 2nd degré travaillent, face à leurs élèves, 18h par semaine et touchent des heures sups. Y'a pas un problème quelque part ???

Je suis tout à fait d'accord avec ton analyse, et on risque fort de se retrouver avec tout ce B.....l, avec un Ministre qui "unifie" les pratiques... et les horaires de soutien... peut-être bien le dimanche avant la messe...

Quant à la différence de traitement avec le secondaire, je te recommande une saine lecture, le rapport Pochart, qui "parle" plus du secondaire, l'annualisation du temps de travail et des heures sups, proposition de compensation, mais qui nous oublie vraiment sauf à évoquer les "stages pendant les vacances" et quelques activités "complémentaires" (direction, sport, Ais...), et des activités nouvelles, le soutien scolaire désormais compté dans notre temps de service, donc on peut comprendre les études qui payées par les mairies actuellement deviendrait du bénévolat pour nous... Il semblerait d'après ce que j'ai compris, qu'on passe trop de temps chez nous, il va falloir peut-être moins préparer et être présent à l'école pour faire autre chose (de l'animation?). On décompte même les récréations de notre temps d'enseignement, je croyais qu'elles étaient comptées dans l'horaire d'EPS

Les collègues du 2aire seraient-ils plus respectables que nous ? On les prend avec des moufles ... au moins du point de vu financier...

Au fait, que crois-tu que pensent nos collègues qui ont applaudi à la "suppression" (déplacement plutôt) du samedi matin ? Je serai bien curieux de connaître leur opinion... Exprimez-vous...

JBB

Posté(e)
- le conseil des maîtres prend les décisions et organise les aides ;

- l’IEN valide les décisions prises et assure la régulation au niveau de la circonscription.

La réunionite aigüe va sévir...

2. Les dispositifs d’aides

Il s’agit de proposer une réponse adaptée à chaque élève, prenant la forme d’un Programme Personnalisé de Réussite Educative. Donc le PPRE a lieu dans ces 108 heures? Finies, les aides bricolées pour un élève, avec 27 autres à occuper?

On a encore gagné au grattage de papier.

Lis plutôt ce qui est ci-dessous, on devra continuer à bricoler et viser plutôt le socle commun que le programme

Il s’appuie pour cela sur l’ensemble des moyens disponibles. Le premier de ces moyens est la différenciation pédagogique dans la classe pendant les 24 heures d’enseignement dues à tous les élèves.

Les élèves qui ont besoin d’aides complémentaires, peuvent bénéficier de deux heures d’enseignement au-delà de ces 24 heures hebdomadaires.

Chaque conseil des maîtres définit, dans le projet d’école, un volet d’aide qui prévoit : le repérage des élèves, les modalités d’aides mises en place, l’évaluation de leurs effets en terme de progrès des élèves. Ces modalités peuvent évoluer au cours de l’année. Bingo! Un truc de plus à rédiger ... Kiki rédige???

En ces temps d'évaluation galopante, si on veut avoir quèques résultats, il va falloir s'occuper des "moins en difficulté"

La mise en place des dispositifs d’aide peut également amener à rechercher un fonctionnement sur 9 demi-journées

Alors on aurait bien pu le garder ce samedi matin !

3. L’implication des parents

Le dialogue avec l’enfant et ses parents est indispensable pour identifier les points d’appui permettant de conduire une action d’aide positive et efficace, pour mieux comprendre les raisons d’une difficulté qui peut n’être que passagère, pour engager chacun dans un processus de réussite scolaire.

Et pour ceux qui vont être réfractaire à nos piqûres de rappel pédagogiques, qu'est-ce qu'on va faire ?

Un emploi de temps pour chacun des élèves concernés, sera présenté aux parents.

Regrattage!!!!color]

- 24 heures de travaux en équipes pédagogiques et relations avec les parents, intégrant l’élaboration et le suivi des projets personnalisés de scolarisation pour les élèves handicapés ;

Il va nous falloir une pointeuse!!!!

-18 heures d’animation pédagogique et de formation ; Crac! 6 heures de plus d'animations pédagogiques...

-

ça, qu'est-ce que ça nous intéresse!!!!....

"60 heures consacrées à des actions directes auprès des élèves concernés

On est sûr que ça va suffire pour remettre sur pieds les récalcitrants à nos oeuvres???olor]

L’application de ces dispositions aux directeurs d’école fera l’objet d’un examen particulier. (Ah???)

Oh ! Oh ! Ne faudrait-il pas devenir directeur....

Ces éléments serviront de base pour la rédaction des textes réglementaires.

En conclusion, une belle usine à gaz, bien de chez nous, comme on aime...

JBB

Posté(e)
P.S : à l'attention de Hamster concernant sa remarque ironique sur les collègues de maternelle qui seraient susceptibles d'aller en élémentaire faire du soutien, je lui poserai juste la question suivante : et si toi, tu devais aller en maternelle faire du soutien en langage, tu penses que tu t'en sortirais comment ? :noelwink: L'humilité rend meilleur.

P.S bis : si cela peut te rassurer, mes collègues de mater et moi-même ne souhaitons pas aller en élémentaire pour la simple et bonne raison que nous voulons avant tout nous occuper de nos propres élèves en difficulté.

Attends: je ne méprise pas les instits de maternelle, loin de là!

(Flûte, je suis allée relire mon message et ça prête à confusion! Je le modifie :cry: ) Je voulais parler des collègues de MA maternelle, avec qui on n'arrive pas à faire nos conseils de cycle.

Posté(e)

Je me pose moi aussi plein de question squant à l'organisation de ces heures de soutien scolaire :

- Entre midi et 2, impossible chez nous, nous avons qu'une heure trente de battement, faut qu'on mange, des services de car, et surtout j'imagine mal les nourrices faire des aller-retour à l'école à différents horaires et les élèves qui mangent à la cantine ?

- Le soir, c'est, mais alors je suppose quand même que les élèves qui doivent rester à l'école pour travailler ont le droit à une récréation avant ? Donc qui surveille ? Est-on payé en plus de l'heure en classe ? Et nos enfants, qu'en fait-on ? (car on n'a pas tous des nourrices)...

Franchement je preferais le samedi matin...

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