Supprimer la classe le samedi matin.

[ulsonn]

Moi il m'avait semblé lire 15 % des élèves les plus en difficulté mais dans le texte du 5 février, cela n'apparait plus. Du coup, 15 % reviendraient à 3 élèves environ par classe.

Toujours pas convaincue, par rien du tout.

Le seul truc que je vois venir dans mon école, c'est qu'avec 22 enseignants, comment va-t-on trouver une solution qui contente tout le monde ? La guerre est ouverte !

[harpège]

6 enfants maximum c'est pour les stages de rattrapage des CM1 CM2; aucun chiffre officiel n'a été fixé pour les 2h de soutien

effectivement...

[sourimimi]

6 enfants maximum c'est pour les stages de rattrapage des CM1 CM2; aucun chiffre officiel n'a été fixé pour les 2h de soutien

effectivement...

Et comme ils disent que si le quota des 60 heures n'est pas atteint, on pourra les utiliser à la formation... on peut donc retourner la proposition et décider d'un nombre idéal , nous-mêmes, pour bien travailler ! Deux ou trois ? Et puis après se former, se concerter, travailler à des choses vraiment intéressantes et efficaces

MCD

[elpissou]

6 enfants maximum c'est pour les stages de rattrapage des CM1 CM2; aucun chiffre officiel n'a été fixé pour les 2h de soutien

effectivement...

Et comme ils disent que si le quota des 60 heures n'est pas atteint, on pourra les utiliser à la formation... on peut donc retourner la proposition et décider d'un nombre idéal , nous-mêmes, pour bien travailler ! Deux ou trois ? Et puis après se former, se concerter, travailler à des choses vraiment intéressantes et efficaces

MCD

Si on n'a pas d'élèves en difficulté, on fait de l'auto formation, c'est ça ?

Les places dans certaines écoles vont être chères au mouvement, alors !

C'et vrai qu'en plus dans les écoles difficiles, on n'a pas besoin de chercher, de réfléchir, de lire pour faire progresser les élèves !

[anneso]

Juste un avis encore endormi du samedi matin, sans aucune consideration pedagogique, purement egoiste et centre sur ma petite personne :

Je n'ai jamais travaille le samedi matin!!!!!!!! La derniere fois ca remonte a la classe prepa!

J'ai toujours ete en semaine de 4 jours (Ille et Vilaine) ou bosse le mercredi (IME et Etats Unis) alors depuis 1 mois que je suis a Brest..... je me leve le samedi matin.....et bien VIVEMENT l'annee prochaine!

[Petit_Gizmo]

Si on n'a pas d'élèves en difficulté, on fait de l'auto formation, c'est ça ?

Les places dans certaines écoles vont être chères au mouvement, alors !

Auto formation ? Possible, en effet, car j'imagine assez mal nos IEN ou l'IA proposer des dizaines d'heures de formation pour les enseignants ayant peu de soutien à accomplir. Et de ce fait, il y a fort à parier que certains collègues profiteront de leurs 60h pour faire leurs preps et leurs corrections pendant que d'autres seront face à des élèves en difficultés. Quelques directeurs de mon département ont fait cette même remarque sur notre liste de discussion.

[André Jorge]

Est-ce à dire qu'on en viendrait par la force des choses à des groupes de niveaux ? Va-ton bientôt faire deux "équipes", comme à l'usine (enfin celles qui subsistent encore en France), avec pointeuse à l'entrée ?

Je ne ferais pas une telle comparaison, et je pense qu'aujourd'hui on doit faire des groupes de niveaux ou de besoin et individualiser le travail.

On ne peut plus aujourd'hui considérer que lorsqu'on a un un simple niveau de classe, on fonctionne pour ce niveau de classe uniquement.

On est bien obligé de faire des groupes de niveaux ou de besoins si on veut faire avancer tous les enfants : nous devrions fonctionner comme si nous avions une classe à plusieurs niveaux en apportant une attention particulière, et concrète, à ceux qui ont des difficultés.

Par exemple, dans ma classe de CM1, j'ai le meilleur et le pire (façon de parler), et certains élèves ne peuvent pas suivre le rythme des meilleurs.

Il y a donc trois groupes :

1- les élèves autonomes (deux), qui travaillent à leur vitesse, seuls, très vite, et approfondissent au maximum les notions étudiées, quasiment sans faire d'erreurs.

2- les élèves "moyens" (16) qui ont un rythme de travail "normal" et font simplement le programme de mon CM1.

3- les élèves ayant de grosses lacunes, qui sont très en retard, qui ne peuvent pas suivre le travail des élèves dits "moyens", et à qui je propose un travail le plus individualisé possible (PPRE "à ma sauce").

Tout ceci n'empêche pas des mises en commun et phases de travail collectif, et on ne fonctionne pas comme cela dans toutes les matières.

Les élèves en difficulté apprécient que le maître leur propose un travail individualisé et personnalisé (je parle là d'une fiche que l'enseignant a créé lui même et non pas de manuels, même si je les utilise aussi).

D'ailleurs, je ne vais pas en classe pour les bons élèves, mais avant tout pour les élèves en difficulté : je m'occupe de tout le monde, mais je travaille surtout avec ceux qui sont en difficulté, moins souvent avec ceux qui ont un niveau "normal", et encore moins avec ceux qui sont autonomes.

Avec ce dispositif, je pense que mes élèves en difficulté auront un niveau de CM1 en fin d'année (sauf déficience ou problèmes de disciplines impossibles à résoudre).

[del140330]

Pour les heures de formation c'est les IEN qui vont s'amuser.

Certains collègues auront 10 heures à faire, d'autres 40 ...et peut être certains 60 ...

Et on les fait quand ces formations le mercredi ou pendant les vacances scolaires ...

Personnellement si je reste dans mon école actuelle, je pense si besoin proposer de prendre certains élèves en difficultés (des cp) pour faire les devoirs.

Souvent je m'aperçois que les parents ont du mal (ou pas la patience) .

[Xtophe]

Moi aussi, en tant que remplaçant, je vais bien m'amuser l'an prochain pour compter le nombre d'heures que j'aurai faite pour atteindre mon quota de 60. Surtout que je vais me retrouver à improviser et à "bricoler" du soutien le soir avec des élèves que je ne connais pas et dont j'ignore tout des besoins...

Déjà, à l'heure actuelle, j'ai déjà du mal à compter le nombre d'heures que je fais: 3 conseils d'école dans 3 écoles différentes, une animation péda par ci, une réunion projet d'école par là...bien souvent, en plus, je me retrouve à faire acte de présence et je ne peux m'inscrire dans aucune progression, puisque je ne suis là que de passage.

Les maître E et les postes fractionnés vont aussi bien s'amuser pour répartir leurs heures...et je connais aussi des IEN qui n'auront plus de cheveux à la fin de l'année !!

[dhaiphi]

je connais aussi des IEN qui n'auront plus de cheveux à la fin de l'année !!

Ils ont voulu un poste de "petit chef", ce n'est pas moi qui les plaindrai.

[JBB]

'JBB' : Est-ce à dire qu'on en viendrait par la force des choses à des groupes de niveaux ? Va-ton bientôt faire deux "équipes", comme à l'usine (enfin celles qui subsistent encore en France), avec pointeuse à l'entrée ?

'André Jorge : Je ne ferais pas une telle comparaison, et je pense qu'aujourd'hui on doit faire des groupes de niveaux ou de besoin et individualiser le travail

Je me suis mal exprimé. je voulais parler des horaires différenciés qui me semble-t-il était évoqué dans un texte ou l'autre (il n'y en a pas mal en ce moment)

'André Jorge : On ne peut plus aujourd'hui considérer que lorsqu'on a un un simple niveau de classe, on fonctionne pour ce niveau de classe uniquement.

On est bien obligé de faire des groupes de niveaux ou de besoins si on veut faire avancer tous les enfants : nous devrions fonctionner comme si nous avions une classe à plusieurs niveaux en apportant une attention particulière, et concrète, à ceux qui ont des difficultés.

Avec ce dispositif, je pense que mes élèves en difficulté auront un niveau de CM1 en fin d'année (sauf déficience ou problèmes de disciplines impossibles à résoudre).

'JBB' C'est le fonctionnement que j'ai avec mes 11 lascars de Clad. Il n'y a pas de divergence sur le fond entre nous. je ferai cependant les remarques suivantes :

Comment les groupes de niveaux expérimentés déjà il ya une bonne vingtaine d'années et abandonnés seront pris par les parents d'aujourd'hui ?

Cela va être une "révision déchirante" dans le métier... D'un côté, on ne pourra plus dérouler le programme comme si de rien n'était, d'un autre cela veut dire aussi pour certains élèves comme tu le soulignes, peut-être abandonner une grande partie du programme, pour faire au mieux, pour abandonner une bonne fois pour toutes le "vernissage intellectuel", les familles et la grande famille enseignante sont-elles prêtes àcela ?

Il faut se forger ses outils, bien sûr, je le fais aussi (je passe ce que je peux sur le forum) et cette pratique nous obligera peut-être à "mutualiser" un peu plus car les "instits" ne sont pas prêteurs, le recours à l'informatique pourrait être aussi un moyen d'entraînement, de remédiation, de reprendre confiance pour les élèves qui ressentent le besoin de "mouliner" une notion pour se rassurer. A la condition que nous puissions trouver des outils adaptés. A ce propos, ce qu'on peut constater, c'est qu'une majorité de logiciels (souvent anciens abordant des points particuliers) ont été développés bénévolement par des collègues , les éditeurs ne se bousculant pas pour en proposer d'autres (marché trop peu important?)

Avec l'annonce d'un véritable redécoupage de notre temps de travail, heures de soutien, accompagnement éducatif pour 2008 ou 2009 projet, livret, évaluations, on peut se demander ce qu'il va nous rester comme temps pour préparer et individualiser, à moins que dimanches, jours fériés ou carillonnés ne soient aussi travailler. Les jeunes collègues dont, honnêtement, j'admire la qualité du travail de préparation dans les rédaction de séquences, séances, programmations devront d'urgence se simplifier la vie, sans quoi, ils risquent d'y perdre leur enthousiasme, les projets divers et variés de classe souvent appanages de la jeunesse risquant fort de passer à la trappe.

A voir, peut-être à revoir, à moins qu'on revienne à du déjà vu, ou qu'on ait déjà tout vu ou encore qu'on constate qu'il n'y a rien à voir de nouveau sous le soleil en notre Pédagogie... Circulez, il n'y a voir ... pour le moment. On verra bien...

JBB

[JeanLatreck]

Avec ce dispositif, je pense que mes élèves en difficulté auront un niveau de CM1 en fin d'année (sauf déficience ou problèmes de disciplines impossibles à résoudre).

Le problème, c'est que c'est de ces élèves-là qu'on parle lorsqu'on évoque la "difficulté scolaire".

Et non pas de ceux qu'un enseignant un peu expérimenté arrive, sans trop de difficulté, à remettre sur les rails, et sans avoir besoin de formaliser sa pratique de classe par des "groupes de besoin" ou autre "organisation" qui prennent plus de temps à mettre sur pied , au détriment du temps qu'on pourrait passer à s'occuper des élèves concernés...

En cela oui, il n'y a rien à voir de nouveau sous le soleil en notre Pédagogie.