pititesofy Posté(e) 24 janvier 2009 Posté(e) 24 janvier 2009 d'apres moi pas de QI minimum pour entrer en SEGPA!
Louise Posté(e) 24 janvier 2009 Auteur Posté(e) 24 janvier 2009 Oui, très intéressante cette conférence du Dr Pouhet. Je ne pense pas non plus que ton élève soit dyspraxique. Comme je le disais plus haut une des conditions pour une appellation "Dys" c'est qu'il n'existe pas de retard mental. De plus son ICV et son ICP sont égaux. On peut soupçonner une dyspraxie quand il y a un fort écart entre les 2, Clément à presque 40 points d'écart entre les 2. Dans ce cas la SEGPA pourrait convenir, un UPI aussi peut-être. Qu'en pense l'enseignant référent ? C'est une décision à prendre en équipe et seuls les parents décideront de l'orientation finale. Ce serait bien qu'ils puissent visiter l'UPI ou la SEGPA pour savoir si cela correspond à leur fils. Pour le diagnostic, c'est encore difficile dans certaines régions de trouver les professionnels compétents. Le mieux étant de s'adresser à un des Centres référents des troubles des apprentissages . Leurs coordonnées sont en lien en bas de la page.
tibencho Posté(e) 24 janvier 2009 Posté(e) 24 janvier 2009 Oui, très intéressante cette conférence du Dr Pouhet. Je ne pense pas non plus que ton élève soit dyspraxique. Comme je le disais plus haut une des conditions pour une appellation "Dys" c'est qu'il n'existe pas de retard mental. De plus son ICV et son ICP sont égaux. On peut soupçonner une dyspraxie quand il y a un fort écart entre les 2, Clément à presque 40 points d'écart entre les 2.Dans ce cas la SEGPA pourrait convenir, un UPI aussi peut-être. Qu'en pense l'enseignant référent ? C'est une décision à prendre en équipe et seuls les parents décideront de l'orientation finale. Ce serait bien qu'ils puissent visiter l'UPI ou la SEGPA pour savoir si cela correspond à leur fils. Pour le diagnostic, c'est encore difficile dans certaines régions de trouver les professionnels compétents. Le mieux étant de s'adresser à un des Centres référents des troubles des apprentissages . Leurs coordonnées sont en lien en bas de la page. merci pour vos lumières sur la dyspraxie, c'est maintenant plus clair pour moi. Confirmez vous le fait que upi= enseignement spécialisé (donc mdph donc handicap et ql'entrée dans le handicap est une décision importante ) ,segpa= enseignement non spécialisé. Qelle différence concernant le niveau scolaire ? segpa : on m'a dit fin ce1, debut ce2. upi , je ne sais pas. si j'ai bien compris un upi , peut etre considéré comme la suite d'une clis (car intégration dans d'autres classes). la décision va effectivement se prendre en équipe et avec les parents mais je souhaite avoir le maximum d'élément pour pouvoir répondre à leurs questions . concernant les visites, elles sont effectivement envisagées..
Louise Posté(e) 24 janvier 2009 Auteur Posté(e) 24 janvier 2009 merci pour vos lumières sur la dyspraxie, c'est maintenant plus clair pour moi. Confirmez vous le fait que upi= enseignement spécialisé (donc mdph donc handicap et ql'entrée dans le handicap est une décision importante ) ,segpa= enseignement non spécialisé. Qelle différence concernant le niveau scolaire ? segpa : on m'a dit fin ce1, debut ce2. upi , je ne sais pas. si j'ai bien compris un upi , peut etre considéré comme la suite d'une clis (car intégration dans d'autres classes). la décision va effectivement se prendre en équipe et avec les parents mais je souhaite avoir le maximum d'élément pour pouvoir répondre à leurs questions . concernant les visites, elles sont effectivement envisagées.. L'UPI est effectivement une "suite" de la Cliss, il existe des UPI en lycée également. L'orientation dépend de la MDPH. Effectivement il faut alors demander une reconnaissance de handicap. D'où l'intérêt d'avoir le maximum de bilans effectués pour que la commission évalue le pourcentage de handicap. Pour chaque handicap est associé un pourcentage; plusieurs troubles co-existent en général ce qui permet d'augmenter ce pourcentage. Il faut un minimum de 50 % pour être reconnu handicapé. La SEGPA, si j'ai bien compris fait partie du milieu ordinaire et ne dépend pas de la MDPH Qui décide de l'orientationd'un élève en Clis et en Segpa ? Dorénavant c'est uniquement la commission des droits et de l'autonomie (MDPH) qui décide de l'orientation en Clis pour un élève en situation de handicap, dans le cadre de son projet. En revanche l'orientation en Segpa ou Erea dépend de la commission départementale d'orientation pour les enseignements adaptés (CDOEA) sous la responsabilité de l'Inspecteur d'académie. Sauf dans le cas d'un jeune en situation de handicap : là encore cette orientation en Segpa ne pourra être validée que par la CDA. " Je l'ai trouvé sur ce site : Guide handicap
tibencho Posté(e) 24 janvier 2009 Posté(e) 24 janvier 2009 merci pour vos lumières sur la dyspraxie, c'est maintenant plus clair pour moi. Confirmez vous le fait que upi= enseignement spécialisé (donc mdph donc handicap et ql'entrée dans le handicap est une décision importante ) ,segpa= enseignement non spécialisé. Qelle différence concernant le niveau scolaire ? segpa : on m'a dit fin ce1, debut ce2. upi , je ne sais pas. si j'ai bien compris un upi , peut etre considéré comme la suite d'une clis (car intégration dans d'autres classes). la décision va effectivement se prendre en équipe et avec les parents mais je souhaite avoir le maximum d'élément pour pouvoir répondre à leurs questions . concernant les visites, elles sont effectivement envisagées.. L'UPI est effectivement une "suite" de la Cliss, il existe des UPI en lycée également. L'orientation dépend de la MDPH. Effectivement il faut alors demander une reconnaissance de handicap. D'où l'intérêt d'avoir le maximum de bilans effectués pour que la commission évalue le pourcentage de handicap. Pour chaque handicap est associé un pourcentage; plusieurs troubles co-existent en général ce qui permet d'augmenter ce pourcentage. Il faut un minimum de 50 % pour être reconnu handicapé. La SEGPA, si j'ai bien compris fait partie du milieu ordinaire et ne dépend pas de la MDPH Qui décide de l'orientationd'un élève en Clis et en Segpa ? Dorénavant c'est uniquement la commission des droits et de l'autonomie (MDPH) qui décide de l'orientation en Clis pour un élève en situation de handicap, dans le cadre de son projet. En revanche l'orientation en Segpa ou Erea dépend de la commission départementale d'orientation pour les enseignements adaptés (CDOEA) sous la responsabilité de l'Inspecteur d'académie. Sauf dans le cas d'un jeune en situation de handicap : là encore cette orientation en Segpa ne pourra être validée que par la CDA. " Je l'ai trouvé sur ce site : Guide handicap MERCI POUR tes reponses aussi rapides? Permet moi de continuer.. il me reste donc a savoir si il a un retard intellectuel léger ou un handicap intellectuel...dois-je me servir de son qi pour répondre à cette question ? ou faire faire un bilan, si oui par qui ?
Petiteladine Posté(e) 24 janvier 2009 Posté(e) 24 janvier 2009 Bonjour, Je vous écris pour vous parler d'un de mes élèves de CM1 qui me pose vraiment question. Je suis en train de faire pas mal de recherches pour comprendre ce qu'il a et vos témoignages me font penser qu'il est atteint de dyspraxie, j'aimerais avoir vos avis. C'est un enfant qui a un blocage pour l'écriture : il n'écrit quasiment pas, il met plus de 15 min pour écrire la date et un titre, et encore si je suis à côté de lui pour lui rappeler d'écrire. Il ne se concentre pas. Je dois tout lui écrire ou lui photocopier, il n'arrive à écrire aucune leçon. Il est très lent dans ses gestes, maladroits pour les gestes fins (découpage). Il a du mal à s'organiser sur son bureau, à ranger ses affaires ... Il n'est pas du tout autonome, je dois lui dire tout ce qu'il doit faire. C'est aussi un enfant très particulier au niveau comportement : il n'arrête pas d'insulter, il frappe souvent, il parle parfois mal aux adultes. Il a eu 2 crises cette année au cours desquelles il s'est battu violemment avec des enfants. Il n'arrive pas à me regarder dans les yeux de manière soutenue. D'après la mère, le blocage d'écriture est liée à son enseignante de CE1 qui se serait moquée de lui. Il est nouveau dans l'école, sur ses anciens bulletins scolaires de cycle 2 il est mentionné ce blocage, idem en CE2. Pour le comportement, la mère pense qu'il est victime tout le temps : comme il est différent, les autres enfants en profitent pour se moquer de lui. Il est vrai que j'ai une classe difficile, les enfants ne sont pas très tendres entre eux, mais je peux vous assurer que ce n'est pas un saint ! Il cherche aussi beaucoup les autres. Bref, j'ai vraiment du mal à le gérer, tant pour le comportement que les apprentissages. Je différencie tout pour lui puisqu'il n'écrit rien. Quand il me dicte ce qu'il veut écrire, je vois qu'il n'y a pas de déficience intellectuelle. Il comprend les textes souvent. Par contre, il a du mal à faire des inférences, à comprendre le "2nd degré", il a un raisonnement très terre à terre. J'ai oublié de préciser qu'il est suivi par un graphothérapeuthe et un psychiatre (injoignables malgré les rdv téléphoniques !!). Je suis désolée d'avoir été un peu longue, mais je suis en plein questionnement sur lui en ce moment, et ce post m'éclaire. J'espère que vous pourrez me donner votre avis. J'ai vraiment besoin de conseils.
Louise Posté(e) 25 janvier 2009 Auteur Posté(e) 25 janvier 2009 Tibencho, tu ne peux pas, seule, faire toutes ces démarches. C'est tout à ton honneur mais c'est quand même un travail surhumain pour une seule personne Qu'en pense le conseil des maîtres ? C'est une décision d'équipe, ce cas est bien trop difficile pour que tu en prennes seule la charge. Je peux te conseiller de contacter le médecin scolaire, c'est lui qui fait le lien entre l'Education nationale et les médecins; il a normalement reçu une ou plusieurs formations sur les troubles et pathologies que les élèves peuvent avoir. Explique lui le cas de ton élève et il saura te conseiller. Autre interlocuteur : l'enseignant référent. Ton élève présente un handicap, mieux vaut qu'une reconnaissance de handicap soit mise en route. Cela facilitera grandement les prises de décision le concernant. Le RASED aussi doit être mis à contribution : les bilans et observations apporteront les informations pour mieux cibler les compétences de cet enfant. Participe-t-il au conseil des maîtres ?? Les parents : comment perçoivent-ils leur enfant ? Sont-ils dans le déni ? Sont-ils en demande d'aide ? Quel a été le suivi médical jusqu'ici ? A +
Louise Posté(e) 25 janvier 2009 Auteur Posté(e) 25 janvier 2009 Bonjour,Je vous écris pour vous parler d'un de mes élèves de CM1 qui me pose vraiment question. Je suis en train de faire pas mal de recherches pour comprendre ce qu'il a et vos témoignages me font penser qu'il est atteint de dyspraxie, j'aimerais avoir vos avis. C'est un enfant qui a un blocage pour l'écriture : il n'écrit quasiment pas, il met plus de 15 min pour écrire la date et un titre, et encore si je suis à côté de lui pour lui rappeler d'écrire. Il ne se concentre pas. Je dois tout lui écrire ou lui photocopier, il n'arrive à écrire aucune leçon. Il est très lent dans ses gestes, maladroits pour les gestes fins (découpage). Il a du mal à s'organiser sur son bureau, à ranger ses affaires ... Il n'est pas du tout autonome, je dois lui dire tout ce qu'il doit faire. C'est aussi un enfant très particulier au niveau comportement : il n'arrête pas d'insulter, il frappe souvent, il parle parfois mal aux adultes. Il a eu 2 crises cette année au cours desquelles il s'est battu violemment avec des enfants. Il n'arrive pas à me regarder dans les yeux de manière soutenue. D'après la mère, le blocage d'écriture est liée à son enseignante de CE1 qui se serait moquée de lui. Il est nouveau dans l'école, sur ses anciens bulletins scolaires de cycle 2 il est mentionné ce blocage, idem en CE2. Pour le comportement, la mère pense qu'il est victime tout le temps : comme il est différent, les autres enfants en profitent pour se moquer de lui. Il est vrai que j'ai une classe difficile, les enfants ne sont pas très tendres entre eux, mais je peux vous assurer que ce n'est pas un saint ! Il cherche aussi beaucoup les autres. Bref, j'ai vraiment du mal à le gérer, tant pour le comportement que les apprentissages. Je différencie tout pour lui puisqu'il n'écrit rien. Quand il me dicte ce qu'il veut écrire, je vois qu'il n'y a pas de déficience intellectuelle. Il comprend les textes souvent. Par contre, il a du mal à faire des inférences, à comprendre le "2nd degré", il a un raisonnement très terre à terre. J'ai oublié de préciser qu'il est suivi par un graphothérapeuthe et un psychiatre (injoignables malgré les rdv téléphoniques !!). Je suis désolée d'avoir été un peu longue, mais je suis en plein questionnement sur lui en ce moment, et ce post m'éclaire. J'espère que vous pourrez me donner votre avis. J'ai vraiment besoin de conseils. Bonjour, Un enfant en difficulté scolaire présente le plus souvent des troubles du comportement : forte inhibition, dépression, agressivité, .... Une dépression peut causer des troubles comportementaux et des troubles scolaires mais des difficultés scolaires peuvent causer aussi une dépression et des troubles du comportement. Le problème est donc de bien poser un diagnostic. Le mieux dans ce cas est de se diriger vers un centre référent des apprentissages : Sur ce lien de INPES, tout en bas de la page tu verras un autre lien pour trouver un centre référent. C'est la solution la plus fiable pour diagnostiquer une dyspraxie. Tu peux également demander des tests psychométriques au psychologue scolaire. les enfants dyspraxiques chutent sur des subtests particuliers (repérage dans l'espace, code, ...) et très souvent ils ont un fort écart entre leur QI verbal et leur QI performance. C'est un indice supplémentaire. Ces centres travaillent en équipe (neuro-pédiatre, psychiatre, psychologue, psychomotricienne, orthophoniste, ...), ils posent donc un regard multiple et complémentaire. Pour la petite histoire, Clément a passé son enfance chez les psychiatres, nous avons fait une thérapie familiale, j'ai fait 2 thérapies (puisque c'est toujours la faute de la mère ) et nous n'arrivions toujours pas à le sortir de son échec scolaire et de sa dépression. Quand le diagnostic de dyspraxie et TDAH a été posé, j'ai eu beaucoup de mal à l'accepter : j'étais très sceptique, convaincue depuis des années que ses troubles étaient liés à des problèmes psy. Aujourd'hui je constate qu'avec les aménagements scolaires et l'accompagnement de l'UPI mon fils est métamorphosé. Il a 15 ans, phase critique n'est-ce-pas et c'est un ado heureux de vivre, qui nous aide à la maison, et qui n'a plus de problèmes de comportement. En classe, il n'a quasiment aucune remarque (sauf parfois sur le bavardage) des enseignants. Il était pourtant identifié comme un enfant avec des troubles du comportement et destiné à l'ITEP Si ton élève est dyspraxique, il consacre donc toute son attention à des activités qui sont complètement automatisées et devenues naturelles pour les autres élèves (découpage, écriture, suivre une ligne de texte de lecture, tirer un trait à la règle, ...). Ses "réserves" d'attention sont englouties par ces activités basiques et il n'est alors plus capable de se concentrer sur les apprentissages fondamentaux. Comme il se rend compte qu'il est différent des autres enfants, que malgré ses efforts (on ne peut imaginer à quel point !) il n'arrive pas à faire aussi bien que les autres et bien il se décourage, devient agressif. Pour situer la difficulté c'est un peu comme si nous devions réfléchir à chacun de nos gestes lorsque nous conduisons. Au début de cet apprentissage, nous avions l'impression d'avoir trop d'éléments à gérer en même temps : boucler sa ceinture, règler ses rétros, démarrer le moteur, défaire le frein à main, appuyer sur la pédale d'embrayage (sans se tromper avec le frein), enclencher la bonne vitesse (pour ne pas démarrer en 3ème), mettre son clignotant, ........ Ce sont des actions que nous avons automatisées après quelques temps de conduite. Pour un dyspraxique l'automatisation des gestes est extrêmement difficile et lente, s'il a en plus des problèmes visuo-spatiaux c'est l'horreur en classe !
Petiteladine Posté(e) 25 janvier 2009 Posté(e) 25 janvier 2009 Je te remercie Louise pour ta réponse. La description que tu fais correspond à mon élève, il est vrai qu'il doit sûrement se concentrer sur les tâches à faire au détriment des apprentissages puisque souvent ce qu'il écrit est erroné, mais pas systématiquement non plus, ça dépend de la modalité de travail ... Je donne un exemple. Il est incapable d'écrire des mots dictés par exemple, de faire des accords dans un GN dicté. Par contre si j'ai déjà écrit les mots et qu'il n'a que les terminaisons à mettre, là il y arrive. Dans le premier cas il est pris par l'écriture et n'arrive pas à orthographier les mots (inversions de lettres, oublis de syllabes, aucun accord ...), dans le second il se concentre sur l'apprentissage et y arrive puisqu'il est déchargé de la contrainte de l'écriture qui lui demande habituellement toutes ses réserves. C'est bien ça ? Difficile de tout démêler ! Comment puis-je demander aux parents de faire les tests dont tu parles sans les brusquer et les affoler ? Les parents sont séparés et l'entente n'est pas toujours de mise ... N'étant pas sûre de moi je ne vais pas poser de mot sur ce que je pense, mais j'aimerais les orienter vers ces tests, as-tu un conseil ? C'est une décision qui se discutera en équipe à l'école aussi. Je n'ai pas trouvé le lien pour trouver un centre référent, peux-tu préciser stp ? En tout cas merci beaucoup !
Louise Posté(e) 25 janvier 2009 Auteur Posté(e) 25 janvier 2009 Petiteladine j'ai rectifié le lien de l'INPES N'étant pas sûre de moi je ne vais pas poser de mot sur ce que je pense, mais j'aimerais les orienter vers ces tests, as-tu un conseil ? Le RASED a-t-il déjà vu cet enfant ? Sinon comme je l'écrivais plus haut, je te conseillerais de contacter le médecin scolaire. Il peut servir de lien avec les parents. Etant médecin, le message peut mieux passer auprès des parents. Les parents étant divorcés et ne s'entendant pas, ta tâche est d'autant plus difficile. Se rejettent-ils mutuellement la faute au sujet des difficultés de leur fils ? Si un diagnostic de dyspraxie est posé la tension pourrait s'atténuer. Le problème essentiel c'est de trouver des professionnels compétents Si tu habites une région qui possède un centre référent je conseillerais aux parents de s'y adresser. Parfois le centre référent peut se trouver dans un département limitrophe (c'est mon cas) mais ça vaut vraiment le coup de faire quelques kilomètres et d'avoir un bon diagnostic. Ces diagnostics sont d'ailleurs bien mieux reconnus par l'Education Nationale et par la MDPH. Tu peux dire aux parents les difficultés que tu observes comme tu viens de les évoquer, tu rajoutes que leur enfant n'a pas de problème de compréhension (ça les soulagera) mais que ces difficultés de motricité fine sont très invalidantes pour leur fils et qu'il faudrait en savoir un peu plus. Tu peux dire que dans ta formation (hum hum ) on t'a parlé de la dyspraxie et que tu trouves des éléments qui y ressemblent, que ce serait vraiment important d'être fixé pour pouvoir aider leur enfant de façon efficace. As-tu été sur le site Dyspraxique Mais Fantastique ? Tu peux le conseiller aux parents. Il y a des exemples et des témoignages, les parents y trouvent souvent des réponses : l'enfant qui mange salement, qui ne sait toujours pas faire ses lacets, .... Ils pourront se rendre compte de certaines choses qui, au quotidien, à la maison posent problème à leur enfant.
Petiteladine Posté(e) 25 janvier 2009 Posté(e) 25 janvier 2009 Merci pour ta réponse Louise. Mon élève est suivi par le rased, mais aucun diagnostic de ce côté. Je ne sais pas si les parents se rejettent la faute, le père est "invisible". Il y a un centre référent dans ma ville, c'est parfait ! Je vais en discuter en équipe avant d'en parler aux parents. Encore merci pour tes éclaircissements !
sophie33 Posté(e) 26 janvier 2009 Posté(e) 26 janvier 2009 Je ne suis pas une professionnelle de l'enseignement, mais la maman d'un petit garçon de 5 ans, dyspraxique visuo-spatial. Il est actuellement en GS maternelle, sa prise en charge inclut orthoptie et ergothérapie. Ses difficultés: découpage, collage, repère dans l'espace, graphisme.Jamais de dessins spontanés. Reproduction de dessins très difficile.Habillage, déshabillage, boutonnage. Ses facilités: lecteur depuis la moyenne section (né en fin novembre).Mange proprement.Excellent comportement en classe cette année: calme, pas du tout perturbateur. Les 2 maîtresses de sa classe sont au courant de son handicap, l'ergo les a contactées: depuis, elles sont plus tolérantes. Avant d'avoir le diagnostic, le parcours de mon fils a été fortement semé d'embûches: en PS: intégration très difficile, l'instit pensait même à un retard mental: évidemment aucun graphisme.Le désespoir . MS: lit fluidement des "T'Choupi" et en comprend le sens. Incapable, même encore aujourd'hui de lire des livres plus fournis en graphisme: se perd ds le texte et ne parvient pas encore à coordonner son index pour suivre sa lecture. Donc, MS: votre fils est peut être surdoué.....ça change radicalement du retard mental évoqué en première année! GS: dyspraxie fortement présumée: n'aura le diagnostic définitif qu'à 6 ans. Tout ça pour dire que le diagnostic est rarement précoce d'où l'accumulation des retards. Si vous voulez me poser des questions...
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