Aller au contenu

Messages recommandés

Posté(e)
"Il ne faut jamais obliger un enfant à manger". :closedeyes:

C'est la consigne "officielle" actuelle des pédiatres et psys. Et on l'applique bien sûr à la cantine. Qu'en pensez-vous ?

Et que faites-vous avec un garçon de trois ans qui n'a jamais faim et ne s'intéresse pas à la nourriture, même au sucré ? :blink:

Sa mère nous a informé que chaque repas à la maison était une guerre épuisante... et qu'il boit jusqu'à 1 l de lait par jour si on le laisse faire,

d'où le fait qu'il ne paraît du tout famélique (il est même grand et musclé pour son âge !).

Elle nous demande si elle doit lui "couper le lait" pour lui ouvrir l'apétit !? :idontno:

C'est ce que mon médecin m'avait conseillé pour mon grand ( pas couper complètement mais réduire très nettement) et ça a très bien fonctionné parce qu'en fait,, le lait est un aliment à part entière donc l'enfant n'a pas faim ....

Posté(e)

J'arrive avec ma petite experience:

Petite j'étais, parait-il, une enfant très difficile, qui ne mangeait pas ou très peu. Je me rappelle des repas, c'était un enfer. Mes parents pensent toujours que c'etait pour eux l'enfer. Moi, je me rappelle que c'est pour moi (forcément).

On m'a punie, forcée à manger, je suis restée des heures devant une assiette... Pourtant, j'étais en forme, pas lourde mais en forme.

Bilan: à force de me forcer à manger, je ne reconnais plus la notion de satiété: je suis capable de manger sans faim, je suis en combat perpetuel avec la nourriture et j'ai un surpoids important que j'essaie de combattre par un régime mais c'est très très dur.

Mes enfants sont des oiseaux eux aussi: ils ne mangent pas beaucoup (et encore, ça s'améliore depuis que mon loulou de 4 ans mange à la cantine). J'ai toujours refusé de les forcer: "Tu ne veux pas manger, c'est pas grave, tu goûtes et c'est tout". Par contre, je ne leur donne pas à picorer toute la journée pour compenser (comme le font leurs grand-mères :mad: ).

Les pédiatres de mes enfants sont attentives à leur poids mais comme ils grandissent bien, elles ne se font pas de soucis.

La seule chose qu'elles me demandent parfois, quand le poids stagne trop longtemps (voir baisse un peu mais c'est très rare), c'est de forcer un peu sur les féculents et la creme fraiche).

Tant qu'un enfant est en forme, il n'y a pas de soucis à faire. Par contre, si comme tu dis, il a des coup de pompe, il faut que les parents consultent. Les pédiatres prescrivent parfois des "creme dessert" hyper calorique que l'on donne normalement aux personnes agées qui refusent de s'alimenter. ça avait bien marché avec le fils d'une amie dans sa période "opposition à maman par la nourriture".

Et cet enfant reclame du lait la nuit, il faut voir s'il ne veut pas tout simplement revenir le bébé de maman qui se lève la nuit pour s'occuper de lui et de personne d'autre. Bref, une legere difficulté à se séparer de sa mère, ce qui peut etre très facilement resolu par une consultation chez un pédopsy.

Posté(e)

Encore un témoignage !

Ma cousine ne buvait que du lait jusqu'à 4 ans et puis après, elle a mangé "normalement". Elle a aujourd'hui 25 ans et se porte très bien :wink:

  • 1 mois plus tard...
Posté(e)

alors vite, laisse tomber !!!! maman de 3 filles, grandes, minces, appe^tit anarchique, j'ai usé mes nerfs avec mon aînée, 9 ans aujourd'hui à essayer de la faire manger. Après des années de guerre, de psy, de pédiatre, de chantage, colère, crise de nerfs,etc j'ai abandonné. Résultats : elle mange plutôt bien, sauf le petit déj où c'est tjs un peu léger, super équilibré, elle adore fruits et légumes, n'est pas très sucré. Tu en connais bcp des gamines de 9 ans et 6 ans qui ne terminent pas leur glace au chocolat pcq "elle n'a plus faim" ????Elle est tjs mincissime (le papa et la maman aussi malgré de sérieux coups de fourchettes et des excès en tout genre...), mais auj qd elle mange chez des copines, les mamans sont tjs épatées des platrées de pâtes qu'elle avale...

il est dc urgent que cette maman lâche prise, conseille lui d'aller voir un psy, ça peut tjs les aider tous les deux; et surtout elle à faire le deuil d'être une maman "nourricière" et le petit, à arrêter de la faire tourner "bourrique"! Bon courage en tout cas, car je sais que c'est très dur à vivre

Posté(e)

C'est moi qui étais comme ça... qui "ne mangeais rien". Courbe de poids horizontale, croissance ralentie, infections à répétition. Quand ma mère a consulté expréssement pour ce "problème" j'avais 7 ans. Elle est entrée chez le pédiatre en disant "elle est très difficile, elle fait des caprices, elle n'aime rien"... et c'est elle qui s'est faite "engueuler" par le toubib. "Vous avez volé à votre enfant le plaisir de se mettre à table". Elle est ressortie avec DEUX consignes :

1. ne jamais me forcer. Le message autorisé c'est "si tu n'en veux pas/plus, tu laisses"

2. ne jamais me faire un menu spécial ni me laisser grignoter entre les repas (même des fruits, même du lait, que je buvais en quantité) : on compose des menus équilibrés pour la famille, et on me laisse piocher dedans ce qui me plait, point barre (maman rajoute toujours qu'autant elle me laissait manger des fruits à volonté, autant elle ne donnait pas deux parts de gateau au chocolat si j'avais boudé ses haricots avant, mais une part, oui)

Je ne dis pas que ça a été "magique", mais spectaculaire quand même, si on en croit mes parents.

J'ai appliqué cette "philosophie avec mes enfants et ça a très bien marché. La deuxième n'a pas gros appétit mais mange de tout et goute plutot bien les aliments nouveaux.

Posté(e)
C'est moi qui étais comme ça... qui "ne mangeais rien". Courbe de poids horizontale, croissance ralentie, infections à répétition. Quand ma mère a consulté expréssement pour ce "problème" j'avais 7 ans. Elle est entrée chez le pédiatre en disant "elle est très difficile, elle fait des caprices, elle n'aime rien"... et c'est elle qui s'est faite "engueuler" par le toubib. "Vous avez volé à votre enfant le plaisir de se mettre à table". Elle est ressortie avec DEUX consignes :

1. ne jamais me forcer. Le message autorisé c'est "si tu n'en veux pas/plus, tu laisses"

2. ne jamais me faire un menu spécial ni me laisser grignoter entre les repas (même des fruits, même du lait, que je buvais en quantité) : on compose des menus équilibrés pour la famille, et on me laisse piocher dedans ce qui me plait, point barre (maman rajoute toujours qu'autant elle me laissait manger des fruits à volonté, autant elle ne donnait pas deux parts de gateau au chocolat si j'avais boudé ses haricots avant, mais une part, oui)

Je ne dis pas que ça a été "magique", mais spectaculaire quand même, si on en croit mes parents.

J'ai appliqué cette "philosophie avec mes enfants et ça a très bien marché. La deuxième n'a pas gros appétit mais mange de tout et goute plutot bien les aliments nouveaux.

C'est aussi ma "philosophie" et avec mes loustics cela marche bien aussi (en tout cas de mon point de vue...j'ai une amie qui est effarée par le "petit" appétit de mes enfants alors que je trouve moi qu'ils mangent des quantités tout à fat correcte :idontno: ....Quoiqu'il en soit ce n'est pas quelque chose qui me préoccupe particulièrement tant qu'ils sont dynamiques et heureux de vivre :wink:

Posté(e)

Mon fils à moi n'a jamais été un gros mangeur, certains jours presque rien, et ce depuis sa naissance. Je ne le forçais pas, je lui disais simplement qu'il n'aura rien d'autre avant le prochain repas, oui, oui, même tout bébé, si ce n'est de l'eau ou de la tisane sans sucre pour rester hydraté. Il a grandi harmonieusement, un peu en dessous de la courbe, mais très régulièrement. Il a toujours été dynamique, plein de vie, a fait du sport en équipe dès ses 5 ans. Auj, c'est un bel ado, mince mais musclé à cause du sport et du vélo et aussi de son boulot (il est apprenti menuisier, il sait porter comme un docker! , pas très grand c'est vrai, et il mange certains jours comme 4. Il n'aime pas le sucré, ni le chocolat, ni les gâteaux, ou alors une fois de temps en temps juste pour un petit plaisir. Il est magnifique.

J'en suis fière parce que moi, quand j'étais petite, on consolai mes chagrins et mes mal-être avec de la nourriture. Résultat, auj, j'ai une relation compliquée avec les aliments, parce que j'ai tendance à me réfugier dans la bouffe quand j'ai le blues, et je culpabilise parfois parce que je sais que c'est mauvais pour la santé. Mon fils, lui, va courir une demi heure à la place. :tongue:

Donc, tant que l'enfant grandit harmonieusement et qu'il est en bonne santé, y a pas de souci à se faire. De toute façon, l'équilibre alimentaire se fait sur 15 jours, dixit le doc, donc ils finissent toujours par s'y retrouver. Sauf souci psy évidemment, mais ça c'est un problème qui doit se régler médicalement.

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.
×
×
  • Créer...