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Les périphéries en France


Annedu49

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Bonjour, c'était le sujet de notre 2ème concours blanc. J'ai pas eu une note terrible et j'me demande si on aura un corrigé un jour donc merci de me faire partager vos connaissances et le plan que vous auriez fait.

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en intro:

déf périphérie et donc centre

puis j'aurais fait:

1. les périphéries intégrées et dynamiques

- régions touristiques ou d'industrialisation récente (littoraux, alpes, irlande)

- régions industrielles anciennes (écosse, wallonie, nord de la france)

- régions spécialisées dans l'agriculture d'exportation (bassins parisiens et londoniens, bretagne, danemark)

2. les périphéries marginalisées

essentiellement les PECO et le reste des pays cités

sans oublier d'intégrer l'outre mer et les aides apportées (feder) dans chaque partie

voilà ma contribution

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autant pour moi

on peut garder tout de même le même schéma en prenant bien soin de définir le "centre" (ce qui engendre des périphéries) en France: Paris

1. périphéries intégrées

- localisation: axe PLM, Lille, grands ports et aéroports

- raisons: historique, politiques, etc. en s'appuyant sur les réseaux, les flux

2. périphéries marginalisées

- localisation: France du vide, le centre, les montagnes, l'ouest

- raisons: manque de desserte, etc.

après on ne sait pas si on parle que de la france métropolitaine, sinon il faudrait parler de l'outre mer

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ça vous dirait d'essayer de détailler le nouveau plan de poisson ange pour en faire une fiche?

Tu as mis quoi toi annedu49?

On pourrait parler de conurbation= jonction de plsrs villes individualisées par un réseau d'urbanisation: c'est le cas de Lille - Roubaix - tourcoing

Question: peut on parler de "mégalopole française"? Avec Paris- Lyon - MArseilles...

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Proposition d'un 2e plan:

1- Les Axes de Périphéries en France:

-facteurs démographique:

Périphérie peu attractive: nord et est de la France

Periphérie attractive: ouest = littoral océanique; Métropolisation: Nantes

Périphérie très attractive: Sud de la France = Gironde + Pyrénées+ PACA; Métropolisation: Bordeaux, Toulouse, Marseille

- facteur économique:

Développement des transports (train) + important réseaux de communication dans l'axe majeur: PLM

Offre et demande dans les grdes villes attirent la population qui s'installent à la périphérie

- Limites:

La France du vide

Absence d'autonomie décisionnel

2- Périphérie type: description

- industrie

- échanges commerciaux

- population

Je sais pas trop quoi mettre trouvez vous que c'est suffisant? Comment détailler le 2/ ?

J'ai trouvé ça aussi:

Titre: Corrigé Concours Blanc JC Gay février 2008

Publiée le 4 février

M.Gay me charge de transmettre le corrigé du CB proposé dernièrement.

Voir ci dessous

CAPES BLANC SUR LA FRANCE IUFM du Pacifique et de Nice J.-Ch. GAY (décembre 2007-janvier 2008)

SUJET Centres et périphéries en France métropolitaine

Principaux défauts :

- les documents fournis n’ont pas été assez exploités. Il ne s’agit pas de faire un commentaire de documents. Toutefois, il est nécessaire de les utiliser et on peut les citer, mais ils ne sont pas censés couvrir tout le champ du sujet ;

- attention à l’orthographe, de trop nombreuses fautes agacent les correcteurs. Il faut donc bien se relire ;

- l’écriture n’est parfois pas très lisible. Il faut faciliter le travail des correcteurs. A cet effet, bien faire apparaître la structure de la dissertation en sautant des lignes ou en mettant des titres et des sous-titres. Il faut aérer le texte et mettre les croquis dans le texte et non à la fin (ce défaut n’apparaît pas cette année ans les copies mais je préfère me répéter), sauf le croquis de synthèse ;

- les différents niveaux d’analyse de l’espace géographique ne sont pas mis à contribution. Une dissertation ne doit pas être à un seul niveau, il faut faire des zooms sur des lieux et mener des analyses construites et longues à des échelles différentes.

.Intoduction Définir les termes du sujet :

- le concept de centre/périphérie devait être longuement analysé. Ce couple éclaire une relation hiérarchique et inégale entre deux types de lieux : les dominants, en position centrale, et les dominés, en position périphérique. Il implique également des situations intermédiaires, « sub-centrale » ou « semi-périphérique ». Il fallait bien avoir à l’esprit que les formes de la domination sont multiples, le centre concentrant la richesse, l’information, les capacités d’innovation, les pouvoirs de décision, etc. Inversement, la périphérie est marquée par une absence d’autonomie en matière décisionnelle. Ce concept peut être employé à tous les niveaux géographiques et repose sur l’importance de la distance. L’éloignement constitue une mise en marge, mais il n’est pas synonyme de distance kilométrique. On peut être prés et en marge si l’accessibilité au centre est faible, ce qui signifie que la place dans les réseaux est plus importante que l’éloignement euclidien. L’intérêt du concept est aussi qu’il est dynamique. Centralité et périphéricité ne sont figées et liées à des positons géométriques immuables. Il y a des lieux qui se marginalisent et d’autres qui se « centralisent » ;

- la délimitation spatiale du sujet ne posait pas de problème puisqu’il était précisé qu’il s’agissait de la France métropolitaine. Problématique : L’organisation de l’espace métropolitain est particulièrement intéressante au regard du concept centre/périphérie par la prégnance de l’opposition Paris/province, de la centralisation et de la macrocéphalie parisiennes. Mais cette situation qui structure l’espace français n’a-t-elle pas évolué ? Par ailleurs, peut-on encore comprendre la France métropolitaine en faisant uniquement appel à l’échelon national. Probablement que non, la construction européenne implique de prendre en compte l’échelle continentale et de replacer l’espace français par rapport à la mégalopole qui va de Londres au nord de l’Italie. Enfin, à l’autre bout de l’échelle géographique, la question centre/périphérie se pose pour les agglomérations urbaines avec le problème de certaines banlieues, de plus en plus enclavées, dominés et en crise, et des espaces périurbains qui concentrent de plus en plus les hommes et les activités.

Plan : C’est cette fractalité du sujet qui nous conduit à opter pour un plan par échelles. Celui-ci doit être clairement présenter à la fin de l’introduction.

I. Peut-on toujours opposer « Paris et le désert français » ?

Montrer qu’il subsiste une opposition claire entre Paris et la province, mais que la situation a évolué

Tableau de l’opposition actuelle Paris/province sur les plans démographique, économique, décisionnel, politique.

Mais cette opposition séculaire, lié à un Etat anciennement centralisé, a évolué ces dernières décennies par la politique d’aménagement du territoire avec la création des métropoles d’équilibre, la création d’infrastructures de transport qui ont rapproché les périphéries du centre et la dynamique des espaces voisins ayant entraîné pour certaines marges frontalières des processus de rattrapage. Toutefois, ces politiques ne se sont pas traduites par une diminution générale de la périphéricité, et des espaces ont vu leur périphéricité augmenter.

Ceci nous conduit à tenter une typologie des espaces en fonction de leur degré de centralité ou de périphéricité. Comme pour toute typologie, présenter clairement, avant de découper l’espace, les critères ayant présidé à votre analyse (dynamique démographique, pouvoir politique, desserte, capacité d’innovation des entreprises...). On peut ainsi définir quelques grands types d’espace :

- le centre séculaire, toujours dominant : Paris et l’Île-de-France ;

- les centres secondaires constitués par les grandes métropoles dynamiques et de plus en plus internationalisées (Lyon, Toulouse, Strasbourg, Marseille, Nantes...) ;

- les périphéries en cours d’intégration comme les espaces frontaliers de l’est et du Nord ou le Midi méditerranéen ou les littoraux de l’Ouest ;

- les angles morts et les isolats (diagonale du vide, Corse).

II. La recomposition des agglomérations

L’urbanisation très forte et les logiques d’étalement et d’exclusion à l’œuvre dans les agglomérations nous conduisent à nous questionner sur la pertinence d’une opposition claire entre centre et périphérie.

Le centre est-il passé en périphérie dans les agglomérations françaises à l’instar des Etats-Unis ?

Montrer qu’il y a eu une crise des centres villes en France dans les années 1970-1980, mais que ceux-ci ont repris de la vigueur avec une amélioration de leur desserte, une gentryfication, un maintien voire une augmentation de la fonction commerciale et décisionnelle.

Toutefois, des nouveaux centres sont apparus en périphérie, le cas le plus intéressant est l’agglomération parisienne avec une étude de cas qui s’impose, révélant l’émergence de centres secondaires périphériques tels que le quartier de La Défense, Marne-la-Vallée et Eurodisney ou l’aéroville de Roissy.

Concomitamment, certaines banlieues, relativement proches du centre, ont vu leur périphéricité augmenter, par la paupérisation, l’augmentation de leur enclavement, la montée de la délinquance et de la violence. D’un certain point de vue, elles sont devenues des centres, mais d’un antimonde, celui des trafics illégaux d’armes ou de drogues.

Terminer cette partie par un modèle graphique au niveau de l’agglomération complexifiant l’opposition centre/périphérie.

III. La France dans l’espace européen

La France est-elle une marge de l’Europe ? Paris est en périphérie de la mégalopole européenne, est-ce un handicap ? Paris en pâtit-il ? Quelles sont les régions qui se recentre ou qui se décentre par rapport à cette logique continentale ? Prendre le cas de l’Alsace, qui est devenu un centre à l’échelle européen alors qu’il s’agissait d’une marge nationale.

Aborder la politique régionale de Bruxelles, notamment celle des fonds structurels pour estimer les retards et le niveaux de périphéricité. Si les régions ultrapériphériques (RUP) françaises sont les DOM, des régions métropolitaines ont bénéficié de fonds européens importants. La logique européenne est-elle la même que la logique nationale ?

CONCLUSION

Les évolutions de l’opposition centre/périphérie dans un contexte de mondialisation. Revoir les scénarios de la DATAR. Les façades maritimes et les frontières deviendront-elles des centres capables de contrebalancer la domination parisienne ? Quid de celle-ci ? L’intérêt nouveau pour les marges, dans une logique de développement durable et de sensibilité écologique : installation de néo-ruraux, mise en réserve des espaces, au cœur désormais des logiques de préservation...

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C'est clair que c'est pas facile. Moi, j'avais fait un plan tout bidon:

I les centres-ville

II les périphéries

:albert::applause:

On a eu un corrigé mais c'est la copie de quelqu'un en fait (2,5/3). Ah aussi, j'ai appris qu'il ne fallait pas parle de "centre-ville" mais de "ville-centre"???!!!! Il n'y a pas de mention du plan en plus. Disons qu'en gros, c'est

I la banlieue et sa population

II les périphéries en fonction de la ville-centre

En plus, il y un schéma qui, je pense, est une très bonne chose sur une copie

Donc, je pense qu'il ne faut pas chercher midi à 14h vu que ce plan n'est pas extraordinaire. Je ne mets pas la correction en ligne car c'est le travail d'un autre étudiant.

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Tout à fait d'accord avec toi Cococacao, je me demande bien ce que j'écrirais :cry:

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C'est clair que c'est pas facile. Moi, j'avais fait un plan tout bidon:

I les centres-ville

II les périphéries

:albert::applause:

On a eu un corrigé mais c'est la copie de quelqu'un en fait (2,5/3). Ah aussi, j'ai appris qu'il ne fallait pas parle de "centre-ville" mais de "ville-centre"???!!!! Il n'y a pas de mention du plan en plus. Disons qu'en gros, c'est

I la banlieue et sa population

II les périphéries en fonction de la ville-centre

En plus, il y un schéma qui, je pense, est une très bonne chose sur une copie

Donc, je pense qu'il ne faut pas chercher midi à 14h vu que ce plan n'est pas extraordinaire. Je ne mets pas la correction en ligne car c'est le travail d'un autre étudiant.

Je comprends le terme ville-centre car il met en relief la représentation de la ville en tant que centralisation. Alors que "centre ville" renvoie pour moi à la construction historique d'une ville par exemple à Angers: place du ralliment + rue avoisinante jusqu'au chateau c'est le "vieil angers"

:wink: Enfin c'est ma représentation!

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