kristele66 Posté(e) 22 avril 2008 Auteur Posté(e) 22 avril 2008 Dans le cours de la Vème République, on peut relever deux crises majeures ; ces crises à la fois politiques, économiques, sociales et culturelles ont entraîné des changements profonds dans la structure et le fonctionnement de la société française. La crise algérienne constitue l’une de ces crises majeures de la Vème République. En 1958, soit quatre années après le début des opérations de maintien de l’ordre en Algérie, de Gaulle est rappelé au pouvoir pour résoudre la crise algérienne. Il fonde la Vème République sur de nouvelles bases constitutionnelles. Quatre années seront nécessaires pour mettre un terme à « une guerre sans nom » qui aura duré huit ans. Par les accords d’Evian, en 1962, la France renonce au dernier territoire de son empire colonial. La décolonisation, le renoncement à un empire colonial, constitue une des crises majeures de la seconde moitié du XXème siècle. La seconde crise majeure de la Vème République est la crise de Mai 1968. De gaulle doit à nouveau faire face à des revendications ouvrières et étudiantes qui luttent contre une société perçue comme paternaliste et sclérosante. Ils remettent en cause les formes d’autorité en présence dans la société et revendiquent une plus grande possibilité d’émancipation individuelle. Ces deux crises ont engendré des changements culturels et intellectuels importants et notamment la différenciation de l’individu et du collectif qui passe par une revendication
asgraveleau Posté(e) 24 avril 2008 Posté(e) 24 avril 2008 J'ai posé la question à mon frère qui s'y connait bien en la matière. C'est un peu pointu pour nous je pense ... Je copie-colle sa réponse. Mai 68 et le référendum (raté) de mai 69 font bien partie des crises de la Vème. Il faudrait, à coup sûr, ajouter 1962 c'est à dire le référendum (très contesté) sur l'élection au suffrage universel direct du Président, puis le vote de la censure contre le gouvernement Pompidou et la dissolution de l'Assemblée nationale. Sinon, on peut effectivement qualifier les cohabitations, en particulier la première, de crises institutionnelles. Ou de dysfonctionnements pour les suivantes. A un degré (bien) moindre, on peut également évoquer les tensions Elysée-Matignon entre Pompidou et Chaban (1969-1972), Giscard et Chirac (1974-1976), Rocard et Mitterrand (1988-1991). Sinon, il y a deux alternances, à mon sens, plus importantes que d'autres : celle de 1974 où Giscard rompt avec le gaullisme et celle de 1981 bien sûr. Au final, la principale crise (en dehors de 1968), c'est quand même 1962 !
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