Anthéron Posté(e) 14 juin 2009 Posté(e) 14 juin 2009 (modifié) Je remets sur ce fil des messages que j'avais postés ailleurs et qui peuvent davantage être utiles ici. La pédagogie explicite donne un déroulement d’activité pour parvenir à une pratique de classe efficace. Chaque enseignant explicite respecte ce déroulement, étape par étape, dans ses leçons. Notre site propose un certain nombre de plans de leçons : voir le Chantier concerné. Mais ce ne sont que des exemples, des déclinaisons possibles dans le cadre d’un enseignement explicite. Et certainement pas des modèles que l’on devrait suivre à la lettre. De la même manière, “La 3e voie…” n’oblige pas l’utilisation de tel ou tel manuel : on serait d’ailleurs bien en peine d’en trouver un qui corresponde à nos techniques pédagogiques. Moi-même, je pratique l’enseignement explicite depuis trois ans. Mais je ne m’érige absolument pas en modèle de ce que l’on doit faire. Comme tous les collègues, j’adapte et je modifie chaque leçon d’une année sur l’autre. En fonction des élèves, en fonction des difficultés récurrentes qu’ils rencontrent, etc. Vous savez comme moi qu’il faut sans cesse s’adapter aux conditions du jour et de la classe. Vous comprenez donc que si je donne un exemple de leçon en grammaire, cela sera valable pour moi et pour ma classe. Et pas forcément pour quelqu’un d’autre dans une autre classe. C’est pourquoi nous préférons décrire avec détails le déroulé des étapes d’une leçon en enseignement explicite et laisser le lecteur libre d’imaginer ce qu’il pourrait en faire dans les conditions particulières qui sont les siennes. Mais j’atteste – et bien d’autres collègues qui ont adopté la pratique pédagogique que propose “La 3e voie…” avec moi, lire les témoignages – que l’enseignement explicite conduit à des résultats immédiats et à une efficacité authentique dans son travail. Tout en laissant une entière liberté d’initiative à l’enseignant dans son rapport avec les élèves et avec les savoirs qu’il leur transmet. Modifié 14 juin 2009 par Anthéron
Anthéron Posté(e) 14 juin 2009 Posté(e) 14 juin 2009 (modifié) Voilà la reprise d'un deuxième message. Pour élucider davantage ce que je disais dans mon post précédent à propos de la liberté d’initiative complète dévolue à l’enseignant, je rajoute quelques explications qui peuvent peut-être davantage vous éclairer. Vous savez déjà que la nouvelle voie pédagogique que nous dessinons veut dépasser à la fois la pédagogie traditionnelle et les pédagogies “nouvelles” (entre guillemets parce qu’elles sont maintenant plus que centenaires). Nous concevons l’enseignant comme un professionnel de l’intervention pédagogique. C’est-à-dire quelqu’un qui, muni de certains savoirs, est confronté en classe à une situation complexe. Situation dans laquelle il lui est impossible d’appliquer mécaniquement ces savoirs. Parce que l’enseignant doit en permanence délibérer, réfléchir à la situation et décider. Pour cela, il doit faire appel à toutes ses connaissances pour juger de la situation. Il doit supputer et juger de ce qu’il y a à faire. Puis décider, quitte à modifier plus tard et à réadapter son action compte tenu des contraintes. Toute pratique pédagogique est construite à partir du savoir disciplinaire, du savoir curriculaire (les programmes), du savoir d’expérience, du savoir de culture professionnelle, du savoir de culture générale et du savoir d’action pédagogique. Même si tous ces savoirs sont importants, le savoir d’action pédagogique est capital pour “La 3e voie”. Grâce à lui, le savoir d’expérience des enseignants est enfin rendu public et il est passé au crible de la validation scientifique. Ce travail d’élucidation des pratiques et de validation scientifique a débuté dans les années 80 et, comme il s’avère essentiel, il continue encore en mobilisant de plus en plus de chercheurs (comme Pascal Bressoux, en France, qui travaille sur l’effet-maître, l’effet-classe et l’effet-école). Ce savoir d’action pédagogique qui s’est ainsi défini constitue la “pédagogie explicite”. Il synthétise et décrit les pratiques efficaces d’enseignement qui fonctionnent dans n’importe quel pays au monde. “La 3e voie” s’est ainsi implantée au Cameroun où les classes de nos collègues comptent plus d’une centaine d’élèves. Ceux qui sont intéressés par cette question pourront prolonger leur réflexion avec ce livre : Pour une théorie de la pédagogie – Recherches contemporaines sur le savoir des enseignants. Modifié 14 juin 2009 par Anthéron
Invité Posté(e) 14 juin 2009 Posté(e) 14 juin 2009 Bonjour,J'ai une simple question, comment adhérer de l'étranger? Je suis en possibilité de payer par internet avec une carte de crédit. La mère de mon mari était prof de chimie en primaire(chez vous c'est le collège) en Serbie, et avait enseigné avec la méthode direct instruction. Je garde tous ses matériels pédagogiques ( matériels programmés, un pour chaque élève pendant le cours). Les résultats étaient formidables surtout chez les élèves du milieu défavorisé. Cet expériment était soutenu officiellement par l'école au début des années 80.. Au début, il lui était difficile car il fallait préparer ce matériel, mais cela fait, elle l'utilisait jusqu'à la retraite. J'ai essayé, en regardant ce qu'elle avait fait en chimie, de faire un cours direct instruction en FLE (les nombres de 70 à 100) et j'ai eu de remarquables résultats, la réussite du test final (le meme jour) a été de 80 % environ. Le climat de travail, jamais comme ce jour-là. . Nous avons déjà un certain nombre de membres de l’étranger. Le mieux est que tu prennes contact avec l’association, l’adresse est sur le site et le webmestre t’indiquera la marche à suivre. http://3e.voie.free.fr/ Tu connais Direct Instruction, tu ne seras donc pas en terre inconnue à la 3V car les procédures explicites sont en beaucoup de points similaires à celles du Direct Instruction. Pour ceux qui veulent en savoir plus sur ce mouvement pédagogique vous pouvez voir ici : http://3e.voie.free.fr/di.html Je remarque que tu évoques le climat de travail en DI. C’est en effet une remarque que font tous ceux qui ont vu des classes travailler et c’est exactement la même chose en pédagogie explicite : les élèves sont sollicités en permanence, le rythme est très rapide il n’y a pas de temps morts. Les procédures sont structurées pour enseigner plus en moins de temps. C’est de circonstance avec les nouveaux programmes et les réductions horaires. Pour répondre à une question récurrente, 80% des documents sur notre site sont en accès libre, cela représente environ 180 documents. Je pense qu’il y a là de quoi se faire une idée de ce qu’est la pédagogie explicite si l’on est vraiment en recherche. Les documents en accès privé sont des documents de travail pour les membres de l’association, des fiches, des textes non publiables à usage interne.
Anthéron Posté(e) 14 juin 2009 Posté(e) 14 juin 2009 (modifié) Et enfin, voici la reprise d'un troisième (et dernier) ! De fait, les méthodes – je préfère dire les pratiques – sont les conséquences pratiques de tel ou tel courant pédagogique. Et ces courants pédagogiques résultent de philosophies éducatives. La question qu’on devrait se poser avant toute chose est : « Selon moi, quel est le rôle de l’École ? ». Si on se fixe comme priorité l’épanouissement de l’enfant, on opte alors pour le constructivisme. Si on considère que l’école doit transmettre des savoirs, on opte pour l’instructionnisme. Et encore, ce n’est peut-être pas si simple, parce que les enfants qui dominent leurs apprentissages sont des enfants épanouis avec une forte estime de soi, plus grande dans l’instructionnisme que dans le constructivisme. Dans chacune de ces grandes philosophies éducatives, il y a plusieurs courants pédagogiques. Et c’est à cet endroit précis que doit jouer la liberté pédagogique. Chaque instituteur, comme professionnel, est responsable de la pédagogie qu’il choisit de mettre en œuvre dans sa classe. Les inspecteurs doivent veiller à ce que les programmes officiels soient respectés, et non à ce que l’orthodoxie pédagogique en vogue dans les IUFM soit appliquée. “La 3e voie” se range parmi les instructionnistes. Pour nous, la mission de l’École est de transmettre les connaissances, habiletés et compétences à tous les élèves qu’elle accueille, surtout ceux qui sont le plus en difficultés sur le plan économique et social. Parmi les instructionnistes, on trouve surtout les tenants de la pédagogie traditionnelle. “La 3e voie” refuse clairement ce choix parce qu’elle considère que ce type de pédagogie est complètement dépassé et qu’il est parfaitement anachronique de tenter de la ressusciter. D’autant que la pédagogie traditionnelle avait des défauts (critiqués souvent avec justesse par les partisans de l’École nouvelle), le fameux « âge d’or de l’école » n’existe pas. Pour transmettre les savoirs, nous préférons nous tourner vers ce que la recherche la plus récente (surtout dans le monde anglo-saxon réputé plus pragmatique que le monde francophone plus idéologique) nous apprend. Cette recherche s’intéresse au métier de l’enseignant. Que font les enseignants chevronnés dans leurs classes ? Comment s’y prennent ceux qui obtiennent de meilleurs résultats aux standards d’évaluation, alors qu’ils enseignent dans des quartiers défavorisés ? Et par opposition, quelles erreurs font les enseignants novices ? De ces constats, effectués sur le terrain, on déduit ce que sont les bonnes pratiques et ce que sont les mauvaises pratiques, en terme d’efficacité. Ces travaux ont donné naissance à la pédagogie explicite dans les années 1980. Mais cela ne s’arrête pas à cette date : comme je le disais précédemment, les recherches continuent à l’heure actuelle… La deuxième question portait sur les programmes. “La 3e voie” ne déroge en rien aux programmes officiels de 2008. Nous les appliquons strictement. Bien sûr, si nos élèves sont en capacité d’apprendre plus, nous dépassons le cadre quand nous le pouvons. Mais nous préférons des connaissances solidement et durablement acquises au gavage que proposent d’autres avec des programmes faits maison plus qu’ambitieux et qui ne correspondent pas aux réalités des classes. Chez nous, pas de classes expérimentales. Nous restons dans le cadre normal du métier. Cela permet à nos adhérents qui mettent en place l’explicite d’aller à leur rythme, en toute liberté. Le tout est d’être d’accord au départ avec notre charte pédagogique et d’avoir la volonté d’entrer dans les pratiques explicites. Quand nous serons plus solides (et plus aidés !), nous mettrons en place des formations internes à notre association. Pour l’heure, une liste de discussion nous permet d’échanger nos expériences pédagogiques. “La 3e voie” s’adresse aux enseignants débutants qui n’ont reçu qu’une formation initiale à sens unique comme aux enseignants plus confirmés insatisfaits des résultats qu’ils obtiennent. Après trente ans de métier, l’enseignement explicite m’a permis d’améliorer encore ma façon d’enseigner en abandonnant des scories constructivistes (par exemple, la phase « faire découvrir » les élèves qui se traduit en perte de temps et en pataugement inefficace). D’autant, que les horaires d’enseignement s’étant resserrés avec la semaine à 4 jours, il devient impératif de gagner en efficacité dans notre façon d’enseigner. Le puérocentrisme a vécu, il est temps de tourner la page… Modifié 14 juin 2009 par Anthéron
Invité Posté(e) 14 juin 2009 Posté(e) 14 juin 2009 Présentée de cette façon, la "3e voie" m'apparaît plutôt comme une voie intermédiaire entre les 2 pôles appelés 1ère et 2e voie...Et c'est la façon d'enseigner de nombreux collègues après "x" années d'expérience... Tu fais allusion au savoir d’expérience, qui a son importance dans l’ensemble des savoirs que possède l’enseignant. Mais il n’est pas le seul et ce n’est pas le plus important. De plus, ce savoir, par définition, n’est effectif que lorsque l’on a une certaine « bouteille » ; donc les débutants ne peuvent pas en profiter. Nous insistons à la 3V sur le savoir d’action pédagogique qui va permettre à l’enseignant de choisir la procédure appropriée à une situation, en connaissance de cause. Ce qui lui permettra de ne pas attendre d’avoir 20 ans de boutique pour commencer à être efficace. On utilise aussi souvent l’expression enseignement explicite dans un sens commun pour désigner une façon de faire traditionnelle et transmissive mais aussi très floue. La pédagogie explicite dont nous parlons est certes transmissive et structurée, mais elle présente des spécificités et des procédures particulières (clairement définies par Barak Rosenshine) que l’on ne retrouve pas en pédagogie traditionnelle. Je peux développer si cela intéresse quelqu’un. Il ne suffit pas de faire de l’enseignement magistral comme certains d’entre nous l’ont subi étant jeunes pour être dans le cadre explicite défini par Rosenshine.
Anthéron Posté(e) 14 juin 2009 Posté(e) 14 juin 2009 Il serait peut-être intéressant que certains de ces documents concrets soient libres d'accès. Cela permettrait sans doute de se faire une idée. Tous les documents de la page Pédagogie explicite sont très concrets et décrivent précisément et avec force détails les procédures à mettre en place pour dérouler une leçon en explicite. Les ressources qui sont réservées aux adhérents sont les documents de travail qu’ils s’échangent pour progresser dans leur mise en pratique de la pédagogie explicite. Ils ne sont en aucun cas des documents injonctifs obligeant tout le monde à faire la même chose. Ce sont des exemples et non des modèles. D’ailleurs, les auteurs peuvent les modifier et les améliorer à leur guise au fil du temps. Certains préfèrent graver dans le marbre les décisions prises en petit comité, avec obligation pour tous les adhérents de suivre la ligne sous peine d’exclusion. Ce n’est absolument pas la manière dont nous fonctionnons à “La 3e voie…”. Les adhérents ont le cadre de notre charte pédagogique et ils s’engagent à faire de l’explicite en classe. Voilà les seules “obligations”. Nous nous sommes battus (notamment au ministère) pour obtenir une vraie liberté pédagogique. Ce n’est pas pour y renoncer entre nous ou pour imposer notre façon de faire à ceux qui n’en ont pas envie. Respirons enfin l’air pur de la liberté pédagogique…
Agbi Posté(e) 14 juin 2009 Posté(e) 14 juin 2009 (modifié) Bonjour,J'ai une simple question, comment adhérer de l'étranger? Je suis en possibilité de payer par internet avec une carte de crédit. La mère de mon mari était prof de chimie en primaire(chez vous c'est le collège) en Serbie, et avait enseigné avec la méthode direct instruction. Je garde tous ses matériels pédagogiques ( matériels programmés, un pour chaque élève pendant le cours). Les résultats étaient formidables surtout chez les élèves du milieu défavorisé. Cet expériment était soutenu officiellement par l'école au début des années 80.. Au début, il lui était difficile car il fallait préparer ce matériel, mais cela fait, elle l'utilisait jusqu'à la retraite. J'ai essayé, en regardant ce qu'elle avait fait en chimie, de faire un cours direct instruction en FLE (les nombres de 70 à 100) et j'ai eu de remarquables résultats, la réussite du test final (le meme jour) a été de 80 % environ. Le climat de travail, jamais comme ce jour-là. . Nous avons déjà un certain nombre de membres de l’étranger. Le mieux est que tu prennes contact avec l’association, l’adresse est sur le site et le webmestre t’indiquera la marche à suivre. http://3e.voie.free.fr/ Tu connais Direct Instruction, tu ne seras donc pas en terre inconnue à la 3V car les procédures explicites sont en beaucoup de points similaires à celles du Direct Instruction. Pour ceux qui veulent en savoir plus sur ce mouvement pédagogique vous pouvez voir ici : http://3e.voie.free.fr/di.html Je remarque que tu évoques le climat de travail en DI. C’est en effet une remarque que font tous ceux qui ont vu des classes travailler et c’est exactement la même chose en pédagogie explicite : les élèves sont sollicités en permanence, le rythme est très rapide il n’y a pas de temps morts. Les procédures sont structurées pour enseigner plus en moins de temps. C’est de circonstance avec les nouveaux programmes et les réductions horaires. Pour répondre à une question récurrente, 80% des documents sur notre site sont en accès libre, cela représente environ 180 documents. Je pense qu’il y a là de quoi se faire une idée de ce qu’est la pédagogie explicite si l’on est vraiment en recherche. Les documents en accès privé sont des documents de travail pour les membres de l’association, des fiches, des textes non publiables à usage interne. Je suis entrée en contact avec l'association et je viens de recevoir leur courriel, reste à voir les modes d'envoi de l'argent auprès de nos banques ici. Merci beaucoup. Bien que je connais les procèdures de DI, d'après les travaux effectués en chimie, l'adhèsion à la 3V me sera indispensable pour créer mes cours de français. C'est un travail énorme (au début) et j'ai besoin d'aide. Je voudrais ajouter, à part un excellent climat de travail et pour les enseignants un travail en classe beaucoup plus facile, la joie de mes élèves et leur revendication à avoir chaque cours en DI. Cela ne m'a pas surpris parce que j'avais déjà lu, dans le matériel énorme en chimie, les impressions des élèves de ma belle-mère (elle a suivi les procèdures prescrites pour un experiment ...le groupe-controle, la statistique à la fin, vérification des savoirs acquis à court terme, à long terme etc...). Practiquement, tous voulaient avoir des cours en DI et dans toutes les disciplines. Pour ces travaux elle a été recompensée et est devenue conseiller pédagogique( ma traduction) et elle visitait les écoles en tant qu'inspecteur. Il est interessant de mentionner que ses élèves du milieu defavorisé (il y avait des Romes aussi) participaient aux concours en chimie (niveau local, niveau république de l'ex-YU, niveau international). Ses matériels étaient utilisés par ses élèves dans des lycées voire meme à la faculté (une de ses élèves est devenue prof à la faculté de chimie). Moi, je suis complètement persuadée que c'est la meilleure des voies. Excuse..je ne trouve pas l'accent circonflexe sur mon clavier. Modifié 14 juin 2009 par Agbi
Agbi Posté(e) 14 juin 2009 Posté(e) 14 juin 2009 (modifié) Nous nous sommes battus (notamment au ministère) pour obtenir une vraie liberté pédagogique. Ce n’est pas pour y renoncer entre nous ou pour imposer notre façon de faire à ceux qui n’en ont pas envie.Respirons enfin l’air pur de la liberté pédagogique… Je vous félicite , chez nous ça devient terrible, le constructivisme et la méthode globale en lecture gagnent de plus en plus d'écoles . Et avec les réfomes qui sont en cours, ça deviendra un vrai cauchmar. J'ai inscrit mon fils dans une école primaire et j'ai vu tout au long de cette première année scolaire, quels dégats ils font avec leurs nouvelles méthodes. J'ai decidé de lui changer d'école, puisque j'ai trouvé une école plus attachée aux méthodes traditionnelles. Modifié 14 juin 2009 par Agbi
Anthéron Posté(e) 14 juin 2009 Posté(e) 14 juin 2009 Je connais pourtant quelqu'un qui..., et puis très vite... Il n'avait pas compris que certains noms ne devaient pas être écrits sur les listes de discussion. Il a depuis rejoint un autre groupe (peut-être celui que tu évoques ci-dessus) et peut, au sein de ce petit comité qui grave dans le marbre, apporter son expérience d'ancien instit' Freinet. Freinet n’a rien à voir avec l’enseignement explicite. Parler de Freinet sur une liste de discussion explicite revient à parler de vélocipède à la NASA. :D Quel intérêt ? Quant à l’autre groupe qu’Akwabon a rejoint (même parmi les dirigeants, à ce que l’on m’a dit, félicitations !), voici une page très instructive que les curieux visiteront avec profit. Bon dimanche !
Anthéron Posté(e) 14 juin 2009 Posté(e) 14 juin 2009 Et si nous évitions les guéguerres entre instructionnistes? No problemo !!
Nävis Posté(e) 14 juin 2009 Posté(e) 14 juin 2009 Il serait peut-être intéressant que certains de ces documents concrets soient libres d'accès. Cela permettrait sans doute de se faire une idée. exactement ! Je voudrais voir concrètement (c'est-à-dire une fiche de séquence / séance réalisée avec des élèves pour de vrai) pour voir quelle est la différence (à vous entendre si criante) avec ce que fait la majorité des PE... Ben moi, je renonce à comprendre!!! En plus, la théorie et moi ça fait 100!!! Idem, il ne sert à rien de copier coller de beaux et longs messages sur la théorie, parce que ce ne me fais pas plus comprendre ! Ca reste très abstrait et comme ont dit les autres, ça fait penser qu'il ne faut ni tout l'un, ni tout l'autre Freinet n’a rien à voir avec l’enseignement explicite. Parler de Freinet sur une liste de discussion explicite revient à parler de vélocipède à la NASA. :D Quel intérêt ? Ce qui montre votre ouverture d'esprit ! Au contraire, je trouve que de parler d'autres visions de la pédagogie de façon constructive (cad en comparant les différences, les apports des uns et des autres.... l'intrêt de chacune...) peut apporter beaucoup. Refuser que le nom de vos "adversaires" soient évoqués me dérange beaucoup : ca fait très totalitaire et dictateur.... Faites vous de même avec les élèves qui osent proposer autre chose ? Bref, je ne connais pas encore grand chose à l'enseignement, je le concède, mais j'espère ne pas m'enfermer dans des certitudes absolues comme celles qui sont les votes (d'après le peu que j'ai pu comprendre)...
Anthéron Posté(e) 14 juin 2009 Posté(e) 14 juin 2009 Ce qui montre votre ouverture d'esprit ! Comme je ne tiens pas à répondre sur le même ton agressif, j’ai signalé au modérateur votre message. Les accusations qu’il comporte sont injurieuses et ne méritent pas de réponse. J’ai été modéré une fois, je ne veux pas l’être encore. Si “La 3e voie” ne vous intéresse pas – ce qui est parfaitement votre droit –, changez de fil de discussion.
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