JOE Posté(e) 20 janvier 2009 Posté(e) 20 janvier 2009 L’expressionnisme abstrait (1945-1960)… New York, la nouvelle capitale de l’art 1-références culturelles Paris n’est plus la ville des peintres à la fin de la seconde guerre mondiale. La peinture new yorkaise émerge depuis les années 30 avec la création en 1935 de la Federal Arts Project par Roosevelt : plus de 5000 artistes perçoivent une allocation de 95 dollars par mois et doivent participer à des réunions de travail. D’où appartenance à une véritable communauté artistique qui favorise les échanges entre artistes. De nombreux artistes sont expatriés aux USA : Léger, Tanguy, Breton, Ernst, Mondrian exercent sur les artistes américains une grande influence. L’art de N.Y est donc un art de synthèse où l’artiste ne retient que le plus significatif de l’art moderne européen. Il se dégage ainsi d’une contingence historique et s’affranchit donc d’une tradition. 3 principes esthétiques inspirent les jeunes peintres new yorkais : i.Le refus d ‘une figuration qui appartient au passé ii.La restitution d’une véritable émotion iii.La mise en avant de la subjectivité de l’artiste Tout ceci se traduit mal sur des toiles aux dimensions réduites : les expressionnistes abstraits vont donc expérimenter les grands formats et mettre au point des techniques novatrices. 2-caractéristiques picturales -influence du surréalisme, de Picasso et de l’abstraction -synthèse originale de toutes ses influences -importance du corps de l’artiste -technique du « all-over » -grands formats -« action painting » ou technique gestuelle -« color field » ou champ coloré -Fluidité de la peinture 3-œuvres de référence -Number 7 A de Jackson Pollock (1912-1956) -Untitled n°1 de Clyfford Still ( 1904-1980) -Sans titre de Sam Francis (1923-1994) 4-pistes de travail -la peinture en mouvement (production collective) : sur un rouleau de canson de 5 à 10 m, bouger avec des rubans, des boites de peinture percées -tampon et projection : avec des boules de papier de soie, tamponner la feuille de canson. Superposer les taches pour jouer la transparence. Laisser des espaces blancs au centre où l’on projettera de la peinture. -L’importance du champ coloré : faire un pochoir à partir d’une feuille pliée en deux. Chaque enfant pose son pochoir sur la feuille. Peindre à l’intérieur de la forme à l’aide d’une peinture épaisse, à grands coups de brosse. Peindre en noir les parties restantes.
Baltique Posté(e) 28 janvier 2009 Posté(e) 28 janvier 2009 Jackson Pollock, Number 7 : Clyfford Still, Untitled 1948 : Sam Francis, Untitled 1984 :
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