Charivari Posté(e) 12 mai 2009 Posté(e) 12 mai 2009 Bonjour ! je cherche des idées de fables un peu originales, qui ne soient ni de La Fontaine, ni d'Esope (ni des pastiches de ces fabulistes : des vraies nouvelles fables) j'en ai déjà trouvé quelques unes, qui me plaisent beaucoup. En auriez vous d'autres , (qui vous plaisent, j'entends, qui soient accessibles à nos élèves, cycle II et III) La mouche et la crème Une mouche voyant une jatte de crème S'écria: "Quelle chance ! Ah ! que cela me plait ! Ô délice ! Ô bonheur extrême ! Des oeufs frais, du sucre et du lait, Un tendre arôme de vanille; rien ne met plus de douceur en mon coeur." Elle volette, elle frétille, elle s'approche, elle gambille, sur le rebord et c'est alors que sur la faïence trop lisse, la mouche glisse et succombe dans les délices de cette crème couleur d'or. Parfois, les choses que l'on aime sont des dangers. Il n'est pas toujours sûr que l'on puisse nager dans la meilleure des crèmes. Pierre Gamarra Le moqueur moqué Un escargot se croyant beau, Se croyant gros, se moquait d’une coccinelle. Elle était mince, elle était frêle ! Vraiment, avait-on jamais vu un insecte aussi menu ! Vint à passer une hirondelle Qui s’esbaudit du limaçon. Quel brimborion, s’écria-t-elle ! C’est le plus maigre du canton ! Vint à passer un caneton. Cette hirondelle est minuscule, Voyez sa taille ridicule ! Dit-il sur un ton méprisant. Or, un faisan aperçut le canard et secoua la tête : Quelle est cette si minime bête Au corps si drôlement bâti ! Un aigle qui planait leur jeta ces paroles : Êtes-vous fous ? Êtes-vous folles ? Qui se moque du précédent sera moqué par le suivant. Celui qui d’un autre se moque A propos de son bec, à propos de sa coque, De sa taille ou de son caquet, Risque à son tour d’être moqué ! Pierre Gamarra La guenon, le singe et la noix Une jeune guenon cueillit Une noix dans sa coque verte ; Elle y porte la dent, fait la grimace... ah ! Certe, Dit-elle, ma mère mentit Quand elle m'assura que les noix étaient bonnes. Puis, croyez aux discours de ces vieilles personnes Qui trompent la jeunesse ! Au diable soit le fruit ! Elle jette la noix. Un singe la ramasse, Vite entre deux cailloux la casse, L'épluche, la mange, et lui dit : Votre mère eut raison, ma mie : Les noix ont fort bon goût, mais il faut les ouvrir. Souvenez-vous que, dans la vie, Sans un peu de travail on n'a point de plaisir. Pierre CLARIS DE FLORIAN Le danseur de cordes et le balancier Sur la corde tendue un jeune voltigeur Apprenait à danser ; et déjà son adresse, Ses tours de force, de souplesse, Faisaient venir maint spectateur. Sur son étroit chemin on le voit qui s'avance, Le balancier en main, l'air libre, le corps droit, Hardi, léger autant qu'adroit ; Il s'élève, descend, va, vient, plus haut s'élance, Retombe, remonte en cadence, Et, semblable à certains oiseaux Qui rasent en volant la surface des eaux, Son pied touche, sans qu'on le voie, À la corde qui plie et dans l'air le renvoie. Notre jeune danseur, tout fier de son talent, Dit un jour : à quoi bon ce balancier pesant Qui me fatigue et m'embarrasse ? Si je dansais sans lui, j'aurais bien plus de grâce, De force et de légèreté. Aussitôt fait que dit. Le balancier jeté, Notre étourdi chancelle, étend les bras, et tombe. Il se cassa le nez, et tout le monde en rit. Jeunes gens, jeunes gens, ne vous a-t-on pas dit Que sans règle et sans frein tôt ou tard on succombe ? La vertu, la raison, les lois, l'autorité, Dans vos désirs fougueux vous causent quelque peine ; C'est le balancier qui vous gêne, Mais qui fait votre sûreté. Pierre CLARIS de FLORIAN Le petit chat blanc Un petit chat blanc qui faisait semblant d'avoir mal aux dents disait en miaulant : " Souris mon amie J'ai bien du souci Le docteur m'a dit : Tu seras guéri Si entre tes dents Tu mets un moment Délicatement La queue d'une souris." Très obligeamment Souris bon enfant S'approcha du chat Qui se la mangea. MORALITÉ Les bons sentiments Ont l'inconvénient d'amener souvent De graves ennuis Aux petits enfants Comme-z-aux souris. Claude Roy
mariekanel Posté(e) 12 mai 2009 Posté(e) 12 mai 2009 Le lapin, le chien et le chasseur César chien d'arrêt renommé, Mais trop enflé de son mérite, Tenait arrêté en son gîte Un malheureux lapin de peur inanimé ! "Rends-toi", lui cria-t-il d'une voix de tonnerre, Qui fit au loin trembler les habitants des bois; "Je suis César connu par ses exploits, Et dont le nom remplit toute la terre." A ce grand nom, Jeannot lapin, Recommandant à Dieu son âme pénitente, Demanda d'une voix tremblante : " Très Sérénissime Mâtin, Si je me rends , quel sera mon destin ? _ Tu mourras._ Je mourrais, dit la bête innocente. Et si je fuis?_ Ton trépas est certain . _Quoi! reprit l'animal qui se nourrit de thym, Des deux côtés, je dois perdre la vie ! Que Votre Illustre Seigneurie Veuille me pardonner, puisqu'il me faut mourir, Si j'ose tenter de m'enfuir." Il dit, et fuit en héros de garenne. Caton l'aurait blâmé, je dis qu'il n'a pas tort; Car le chasseur le voit à peine Qu'il l'ajuste, le tire...et le chien tombe mort. que dirait de ceci notre bon La Fontaine ? Aide-toi, le ciel t'aidera. J'approuve fort cette morale-là. Napoléon Bonaparte L’escargot philosophe C’était un petit escargot Qui n’aimait pas du tout la pluie « l’eau c’est la vie » dit-on souvent. Mais lui, n’en croyait pas un mot. Lorsqu’un jour, cédant enfin à son entourage, Il sortit affronter l’orage. Il n’avait pas, Si j’ose dire fait trois pas, Qu’il glisse sur une salade. Et le voilà parti de voltige en roulade Pour s’arrêter nul ne sait où, Quand, sur un énorme caillou, Il vient, le malheureux, fracasser sa coquille ! Et se retrouver tout nu, comme une anguille Chacun se moque ou compatit. C’était un philosophe : il se redresse et dit : « que voulez vous que cela me fasse ? Voilà tout ! Je serai limace… » Vital Heurtebize
Flo01 Posté(e) 17 mai 2009 Posté(e) 17 mai 2009 L’écureuil peu soigneux Un écureuil prit pour peindre Sa jolie queue panachée Puis, il lui fallut s’astreindre, Bien sûr, à la nettoyer. Je ferai cela plus tard Dit l’animal peu soigneux Et il fila sans retard Prendre part à d’autres jeux. La peinture ayant durci Dans les poils resta collée L’écureuil vécut, contrit, Avec la queue bariolée. Moralité Ne remets pas à plus tard Ce qu’il faut faire au présent Mieux vaut agir sans retard Que risquer d’être perdant. Yvon Danet (Fabulines) Le blaireau sans gêne Lui offrait-on quelque gâteau ? C’est simple il en réclamait deux. Devant un cadeau, ce blaireau Faisait la moue, remerciait peu. Partout il se sentait à l’aise Se glissant à la meilleure place. On le vit devenir obèse Mais toujours faisant la grimace. Un jour chez la Dame Belette Il dit un gros mot incongru ; Alors sa renommée fut faite : Désormais nul ne le reçut. Moralité Soyez polis, soyez courtois Dites bonjour, dites merci On vous recevra avec joie, Et vous aurez beaucoup d’amis Yvon Danet (Fabulines) L’éléphant raciste Un jour un éléphant d’Asie Rencontra un autre éléphant De grandes oreilles muni. Il s’en moqua fort méchamment. Quelque temps après il partit En Afrique et vit sur le champ Que ce que lui avait petit Chez tous les autres était fort grand. Là-bas, les éléphants sont sages: Aucun ne lui fit remarquer Qu’il était le seul des parages Avec des oreilles tronquées. Moralité Races et gens sont dissemblables Mais tous ont le droit au respect ! Si le mépris est exécrable Pratiquons amour et bonté. Yvon Danet (Fabulines)
goyavana Posté(e) 17 mai 2009 Posté(e) 17 mai 2009 Une fable des Antilles.... La frégate et le cafard... Une frégate en double queue, scrute, De sa hauteur un cafard en luth, Elle veut de l’insecte sa belle flûte… En jaquette la blatte orchestre, Un concert de chants pédestres, Avec une grenouille rupestre… Le plumé charognard excelle, Pour pêcher en crécelle, Tous biens qui s’amoncellent… Au plus haut d’un do, L’oiseau plonge sur duo, Et becte l’instrument en credo… Le cafard est aux sonates, De voir une acrobate, Lui voler dans les pattes… La grenouille s’étouffe, Que plumes en touffes, Subtilisent pipo et souffle… Voilà une blatte sans air, La grenouille se taire, Une frégate propriétaire… L’oiseau flûte en mer, Le cafard à sol misère, La grenouille réverbère… Mais la pilleuse est profane, De la musique peu fan, Le doigté sous cellophane… La voleuse échappe le bâton, De ses trous sortent les tons, De sa chute, sons barytons… Marco mon pêcheur ténor, A cru la frégate au bord, De passer le mur du son alors… Le cafard hurle au voleur, La grenouille n’a pas peur, Le duo rock, vengeur… La chanteuse attrape la blatte, La grenouille par les pattes, Et va les dîner dans ses pénates… Marco gagne une belle flûte, Avec son bélé use et réfute, Que l’oiseau soit Belzébuth… A être volé on ne mesure, Que la note salée du parjure, Moins la chance, je vous le jure ! D’être en vie sans égratignures… Le voleur est souvent armé, Laisse-le te déplumer, Sans jamais t’y opposer… Penses-y, si à l’école tu est raquetté, Plutôt que te rebeller, Préfère aux instits, en bien parler… TEXTE ÉCRIT PAR JEAN-MARC WOLLSCHEID
kalisalem Posté(e) 18 mai 2009 Posté(e) 18 mai 2009 Géniales vos fables, je ne les connaissais pas. C'est vrai que ça change un peu des sempiternelles fables d'esopes et de la fontaine. Je connais aussi celle-ci qui dérivent toutes les deux du corbeau et du renard: Le Renard et le Corbeau ou si l’on préfère La (fausse) Poire et le (vrai) Fromage Or donc, Maître Corbeau, Sur son arbre perché, se disait : " Quel dommage Qu’un fromage aussi beau, Qu’un aussi beau fromage Soit plein de vers et sente si mauvais... Tiens ! Voilà le renard. Je vais, Lui qui me prend pour une poire, Lui jouer, le cher ange, un tour de ma façon. Ça lui servira de leçon ! " Passons sur les détails, vous connaissez l’histoire : Le discours que le renard tient, Le corbeau qui ne répond rien (Tant il rigole ! ), Bref, le fromage dégringole... Depuis, le renard n’est pas bien ; Il est malade comme un chien. Jean-Luc Moreau Et aussi celle-là, très marrante: Le Corbac et le Rocneau 10 points Un pignouf de corbac, sur un touffu, paumé, S’envoyait par la tranche, un coulant barraqué. Un goupillé d’rocneau qui n’avait pas clappé, Se radina lousdé pour le baratiner : " Hé ! Mon pote le corbac, Je n’avais pas gaffé que t’étais si chouette Et si bien baraqué. Si tu pousses ta gueulante aussi bien que t’es fringué, T’es l’caïd des mecs de ce bled ! " Le corbac, pas mariole, Lui lâcha le coulant sur la fiole. Moralité : Chacun, dans son louinqué, S’il veut rester peinard, Doit fermer son clapet Devant les combinards. Anonyme
kalisalem Posté(e) 18 mai 2009 Posté(e) 18 mai 2009 ooops je viens de me rendre compte que toutes vos fables sont en lien avec la morale. Je connaissais les fabulines dans le temps. MAis je ne sais pas si ça existe toujours!
Charivari Posté(e) 18 mai 2009 Auteur Posté(e) 18 mai 2009 ooops je viens de me rendre compte que toutes vos fables sont en lien avec la morale. Je connaissais les fabulines dans le temps. MAis je ne sais pas si ça existe toujours! Si, Flo01 en a cité quelques unes au dessus. J'en ai pas mal d'autres. Le problème des Fabulines c'est qu'elles ne sont pas très conformes aux règles classiques de versification. Ce ne sont pas des vers libres non plus, bref, c'est un peu bancal.
Charivari Posté(e) 28 mai 2009 Auteur Posté(e) 28 mai 2009 Je viens de tomber par hasard sur une excellente "fable" de Victor Hugo que je ne connaissais pas du tout ! L'Ogre et la Fée Un brave ogre des bois, natif de Moscovie, Etait fort amoureux d'une fée, et l'envie Qu'il avait d'épouser cette dame s'accrut Au point de rendre fou ce pauvre coeur tout brut ; L'ogre, un beau jour d'hiver, peigne sa peau velue, Se présente au palais de la fée, et salue, Et s'annonce à l'huissier comme prince Ogrousky. La fée avait un fils, on ne sait pas de qui. Elle était, ce jour-là, sortie, et quant au mioche, Bel enfant blond nourri de crème et de brioche, Don fait par quelque Ulysse à cette Calypso, Il était sous la porte et jouait au cerceau. On laissa l'ogre et lui tout seuls dans l'antichambre. Comment passer le temps quand il neige, en décembre Et quand on n'a personne avec qui dire un mot ? L'ogre se mit alors à croquer le marmot. C'est très simple. Pourtant c'est aller un peu vite, Même lorsqu'on est ogre et qu'on est moscovite, Que de gober ainsi les mioches du prochain. Le bâillement d'un ogre est frère de la faim. Quand la dame rentra, plus d'enfant ; on s'informe. La fée avise l'ogre avec sa bouche énorme : As-tu vu, cria-t-elle, un bel enfant que j'ai ? Le bon ogre naïf lui dit : Je l'ai mangé. Or c'était maladroit. Vous qui cherchez à plaire, Jugez ce que devint l'ogre devant la mère Furieuse qu'il eût soupé de son dauphin. Que l'exemple vous serve ; aimez, mais soyez fin ; Adorez votre belle et soyez plein d'astuce; N'allez pas lui manger, comme cet ogre russe, Son enfant, ou marcher sur la patte à son chien... Victor Hugo
cbelot Posté(e) 2 juin 2009 Posté(e) 2 juin 2009 Je viens de tomber par hasard sur une excellente "fable" de Victor Hugo que je ne connaissais pas du tout ! Merci pour cette nouvelle fable qui vient s'ajouter à notre belle collection Voici ce que j'ai trouvé en cherchant sur le net : BEAUCOUP de fables de Pierre Claris de Florian sur ce site : http://www.shanaweb.net/florian/la-vie-de-florian.htm 1 fable de Jean Rousselot (1913 - 2004) : L'ordinateur et l'éléphant : Parce qu'il perdait la mémoire Un ordinateur alla voir Un éléphant de ses amis -C'est sûr, je vais perdre ma place, Lui dit-il, viens donc avec moi. Puisque jamais ceux de ta race N'oublient rien, tu me souffleras. Pour la paie, on s'arrangera. Ainsi firent les deux compères. Mais l'éléphant était vantard Voilà qu'il raconte ses guerres, Le passage du Saint Bernard, Hannibal et Jules César... Les ingénieurs en font un drame Ça n'était pas dans le programme Et l'éléphant, l'ordinateur Tous les deux, les voilà chômeurs. De morale je ne vois guère A cette histoire, je l'avoue. Si vous en trouvez une, vous, Portez la chez le Commissaire; Au bout d'un an, elle est à vous Si personne ne la réclame. 2 nouvelles fables de Pierre Gamarra : Le cosmonaute et son hôte Sur une planète inconnue, un cosmonaute rencontra un étrange animal ; il avait le poil ras, une tête trois fois cornue, trois yeux, trois pattes et trois bras ! « Est il vilain! pensa le cosmonaute en s'approchant prudemment de son hôte. Son teint a la couleur d'une vieille échalote, son nez a l'air d'une carotte. Est ce un ruminant ? Un rongeur ? » Soudain, une vive rougeur colora plus encor le visage tricorne. Une surprise sans bornes fit chavirer ses trois yeux. << Quoi! Rêvé je ? dit il. D'où nous vient, justes cieux, ce personnage si bizarre sans crier gare ! Il n'a que deux mains et deux pieds, il n'est pas tout à fait entier. Regardez comme. il a l'air bête, il n'a que deux yeux dans la tête ! Sans cornes, comme il a l'air sot ! » C'était du voyageur arrivé de la Terre que parlait l'être planétaire. Se croyant seul parfait et digne du pinceau, il trouvait au Terrien un bien vilain museau. Nous croyons trop souvent que, seule, notre tête est de toutes la plus parfaite ! La souris, le saucisson et le chat Une fermière gentille Qui s’appelait Margoton, Découpait un saucisson Pour le manger en famille. Elle posa le plat sur la table et s’en fut Sans méfiance. Une souris à l’affût S’approche de la faïence, Escalade le bord Et mord Les savoureuses rondelles. Or, Sa gourmandise fut telle Que depuis son fourneau, Margoton l’entendit Et dit : - Que vois-je ? Une souris dévaste mon domaine et dévore mon saucisson ! Je vais la régaler sans que cela ne traîne Mais d’une toute autre façon ! Là-dessus, Margot, Margoton Appelle son chat et lui mande De s’emparer de la gourmande Et de bien surveiller si mesdames ses sœurs Ne viennent à leur tour s’offrir quelque douceur Près de l’assiette de la charcutière. Le matou, sans plus de manières, Croque la souricette et veille aux environs. Allongé sur un napperon, Il entrouvre son œil, il reste en sentinelle, Prêt à bondir sur toutes celles Qui tâteraient à ce festin. Margoton se rassure et va cueillir du thym Dans le soleil de ce matin Calme et limpide. Et quand elle revint, son assiette était vide. Ce conte-ci comporte une claire leçon : Que vous soyez à Brest, que vous soyez à Nice, N’appelez pas le chat pour garder la saucisse Et pour garder le saucisson. des livres pour en lire d'autres : La petite rose des fables, J. Charpentreau, édition : la petite maison de poésie Salut, monsieur de La Fontaine, P. Gamarra, édition : Le temps des cerises Cordialement
cbelot Posté(e) 2 juin 2009 Posté(e) 2 juin 2009 Je viens de découvrir un nouveau fabuliste au hazard de mes recherches sur le net : http://pierrebearn.free.fr/pierrebc.htm Bonne lecture ! Cordialement
Charivari Posté(e) 29 août 2010 Auteur Posté(e) 29 août 2010 Tiens j'en ai une autre rigolote, de Gamarra : Le ski Un garçon glissant sur ses skis disait : « Ah ! Le ski, c’est exquis, je me demande bien ce qui Est plus commode que le ski. » Comme il filait à toute allure, un rocher se dressa soudain. Ce fut la fin de l’aventure, Il s’écria plein de dédain : « Vraiment, je ne suis pas conquis, Je n’ai bu ni vin, ni whisky et cependant, je perds mes skis. Non, le ski, ce n’est pas exquis. » Lorsqu’une chose nous dérange, Notre avis change. Pierre Gamarra
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