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Enseignants pensant à la reconversion?


gigi38000

Messages recommandés

Bonjour tout le monde,

je sais qu'il y a un problème au niveau de l'EN, c'est vrai qu'on a l'impression d'être des pions, qu'on a l'impression d'être sous payé, qu'on a aucune reconnaissance....

Mais là, je dois vous dire, bienvenue dans le travail.

Je ne juge personne, mais je dis simplement qu'il faut d'abord avoir testé et après se faire une idée.

C'est vrai que l'herbe est toujours plus verte chez les autres quand on y regarde de loin, mais de près, c'est pas la même chose.

Quand on se dit, je vais changer de métier, ok, mais êtes vous prêts à dire adieu à vos mercredi, à vos vacances toutes les 7 semaines, pour n'en avoir que 5 dans l'année, sans pouvoir les choisir, à travailler le samedi.

C'est vrai qu'on a du boulot à la maison le soir, mais quand on travaille, on ne rentre pas la tête vide de tout, oh non, on réfléchit.

Comment je pourrais résoudre ce problème, il me saoule ce client, comment je vais faire pour m'en débarasser, et cette réunion?

Et le salaire, alors là, je vous invite à aller voir, les millions de smicard et leur demander depuis quand ils travaillent dans leur boite pour 1000E de salaire.

Moi perso, j'ai bossé 5 ans dans une banque, et pas la plus petite, et ben au bout de 5 ans: 1100E de salaire!

1ère année d'IUFM: 1350E

et ben y a pas photos.

Ma meilleure amie travaille depuis 7 ans dans sa boite d'assurance: 1200E.

En 1 an d'ancienneté, je touche plus que ma mère après 9 ans de travail dans la même boite.

Donc côté salaire, :blink:

Maintenant pour la reconnaissance, dans aucun boulot vous ne serez reconnus, il faut se faire à l'idée.

Et monter sa boite, et ben, bon courage!

Parce que c'est beaucoup de frais, beaucoup de temps, pour beaucoup d'aléas.

Les gens qui souhaitent monter leur boite ne sont pas aidés, il faut des fonds importants et une idée démente.

Alors, oui, l'EN c'est pas la panacée, mais le jour où on trouvera un boulot merveilleux, parlez m'en!

Bravo pour ce message rafraichissant qui remet beaucoup de choses à leur place.

200% d'accord avec toi.

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Mais là, je dois vous dire, bienvenue dans le travail.

Certaines personnes qui postent ici expriment une réelle souffrance.

Quand on ne va plus travailler avec plaisir, doit-on s'infliger encore cette souffrance ? Je ne suis pas sûre que tout les aspects soit disant "positifs" de notre métier (vancances, mercredis) dont tu fais part peuvent aider dans cette situation.

Chacun est différent, a vécu des situations différentes, donc il faut respecter cela.

NB : Une idée de ce que j'ai fait aujourd'hui de mon mercredi de "libre" ?

Je suis allée dans tous les magasins de papier peint des environs pour chercher des chutes afin de fabriquer les pochettes de dessin des enfants. :angel_not:

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bonjour à tous

et bien voilà, il fallait bien que ça arrive, je craque. et pourtant après seulement 2 jours de cours (je ne suis que T1)!

je suis brigade mais avec un remplacement à l'année en ms-gs dans mon école de rattachement (congé maternité suivi d'un congé parental pour la titulaire de la classe). et j'ai pleuré la moitié de la journée, ce qui fait que ma journée de demain n'est même pas préparée.

je craque surtout à cause du fait que j'ai l'impression de vivre pour travailler. je pense à la classe, aux élèves, aux progressions, aux évaluations, au cahier journal... sans arrêt. j'y ai déjà pensé pendant toutes les vacances, si bien que je n'ai même pas profité de mon séjour dans le sud. et maintenant j'ai la boule au ventre 24h/24, je perds mes cheveux et l'appétit. dès que j'entends parler de l'école à la télé ou la radio, j'ai un pic de stress. plus je travaille et plus j'ai l'impression de me débattre avec une montagne de boulot.

je me revois l'année dernière, pendant mes stages en responsabilité de 3 semaines, ne dormir que 3 ou 4h par nuit, ne plus manger, pour préparer le stage et assurer. mais je me disais que ce n'était l'histoire que d'un mois, que je me mettais la pression à cause des visites des emf, des conseillers péda. et que en étant titulaire, ça irait mieux car moins de pression. et bien perdu! c'est tout le contraire! maintenant je suis responsable des apprentissages des élèves sur une année, et plus seulement sur 3 semaines!

alors je me surprends à rêver d'un emploi que l'on laisse le soir en partant et qu'on retrouve seulement le lendemain, dans lequel on ne ramène pas des sacs de choses à préparer à la maison, dans lequel on a le temps de s'occuper un peu de soi et de sa famille...

je me rends compte que j'ai toujours fait des sacrifices pour réussir à décrocher un travail qui me plaît et dans lequel je peux m'épanouir. et voilà qu'après seulement 2 jours, j'ai déjà envie de le quitter pour ne plus avoir à supporter tout ce poids. alors je pense à une reconversion, mais dans quoi?

d'après ce que j'ai lu, les détachements sont rares. et puis avec un deug de biologie et une licence de sciences de l'éducation, que faire d'autre que rester dans l'éducation?

bref je suis perdue... et je n'ai aucune envie d'y retourner demain...

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c'est la rentrée, c'est normal que tu te sentes comme ça.

L'IUFM ne prépare pas réellement à notre vie d'enseignant.

Mais si tu es fatiguée actuellement, c'est normal, il faut s'habituer au rythme, s'habituer à une nouvelle vie, aux enfants.

DOnc pleure un bon coup, tu as le droit et au contraire ça fait du bien!

Si tu as l'impression de vivre pour travailler, prend du recul, pense à toi, va te faire un soin, du shopping et pense à ta petite vie.

Ton travail est là pour te permettre de vivre la vie que toi tu souhaites!

Bon courage! :wub:

PS: PEPITE 100, je ne juge pas les gens, je remets simplement les choses à leur juste niveau. Quand on n'a connu que l'école, il est dur de prendre du recul.

Je ne trouve pas normal de souffrir pour son travail que ce soit dans le public ou dans le privé, mais il faut arrêter de se voiler la face, nous enseignants, avons énormément d'avantages que les gens du privé n'ont pas, et ça, il ne faut pas cracher dessus!

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c'est la rentrée, c'est normal que tu te sentes comme ça.

L'IUFM ne prépare pas réellement à notre vie d'enseignant.

Mais si tu es fatiguée actuellement, c'est normal, il faut s'habituer au rythme, s'habituer à une nouvelle vie, aux enfants.

DOnc pleure un bon coup, tu as le droit et au contraire ça fait du bien!

Si tu as l'impression de vivre pour travailler, prend du recul, pense à toi, va te faire un soin, du shopping et pense à ta petite vie.

Ton travail est là pour te permettre de vivre la vie que toi tu souhaites!

Bon courage! :wub:

PS: PEPITE 100, je ne juge pas les gens, je remets simplement les choses à leur juste niveau. Quand on n'a connu que l'école, il est dur de prendre du recul.

Je ne trouve pas normal de souffrir pour son travail que ce soit dans le public ou dans le privé, mais il faut arrêter de se voiler la face, nous enseignants, avons énormément d'avantages que les gens du privé n'ont pas, et ça, il ne faut pas cracher dessus!

Je ne vois pas quelle personne sur ce post s'est permis de "cracher dessus" comme tu le dis...

Certes il y a des avantages à être fonctionnaire, mais pour prendre un cas que je connais bien, à savoir le mien, j'en ai MARRE que l'on se permettent de poser des jugements hâtifs.

Les vacances, la sécurité de l'emploi, le salaire, franchement quand on m'en parle ça me fait culpabiliser.

Mais la réalité est là: le système éducatif va mal, et moi qui souffre de dépression chronique et d'anxiété je me vois dans la nécessité de me reconvertir.

Tant mieux si certains arrivent à faire la part des choses. Moi j'en suis incapable!

Alors oui j'ai un statut en tant que prof des écoles, et c'est la crise et le monde du travail est une jungle.

Bon alors je fais quoi? Je subis? Je me tire une balle?

Non, je préfère penser à la reconversion. Je sais que l'herbe n'est pas plus verte ailleurs mais j'ose au moins espérer que j'irai mieux. Dans ce sens, quand je vois un message concernant la reconversion, j'attends avant tout des échanges, des témoignages, des infos. Mais certainement pas que l'on juge.

Voilà, un peut brutal mais je me devais de réagir afin que tu saisisses un peu mieux ce qu'à tenter de dire pépite.

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j'adore les jugements de certains comme si on n'était pas capable de savoir comme ça se passe dans le privé.

sérieux, 7 ans que je suis à l'en avec le salaire minable parce que je n'ai jamais tenu et donc pas de notes qui progressent car pas d'inspection.

Les mercredi ? les vacances ? mais je bossais moi, et sans arrêt !

J'ai envie de bosser à côté ? je ne peux pas car ça va ternir l'image de l'en, et il faut se justifier de vouloir faire autre chose et blablabla...

Crotte quand on veut changer c'est qu'il y a vraiment un malaise, on est capable de voir que ça ne tient pas qu'au boulot évidemment: j'étais malade avant d'entrer dans l'en ( c pas une dépression car tous les profs malades ne sont pas dépressifs mais effectivement ne pas pouvoir reprendre son job comme monsieur et madame équilibrées et bien ça mine...)

alors faire la liste des avantages , merci on la connaît et c'est totalement erroné aussi..

ça me met en colère de lire certains trucs car oui, ce post est aussi une porte de soulagement pour certains et on n'a pas HONTE de ne pas POUVOIR faire ce métier: on préfère arrêter plutôt que mal le faire et c'est plutôt une qualité.

Je préfère ça à ceux qui y restent pour les avantages sus-cités et qui n'en ont rien à faire des gamins et de leur propre impact parfois sur ces mêmes gamins...

Bref, pardon si je m'énerve mais on voit que certains n'ont pas assez morflé pour comprendre alors ils feraient mieux aussi de se passer de ce qui risque fortement d'engoncer les plus fragiles dans une situation qui les détruit.

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le problème, c'est qu'aujourd'hui j'ai enfin réalisé que je ne serai jamais satisfaite. je suis perfectionniste de nature et l'enseignement est un métier dans lequel on n'a jamais fini. j'ai l'impression que quand on est enseignant, on pense sans arrêt au travail ( du style "oh une noix, je pourrais faire une bougie flottante avec", "il me reste encore 3 fiche de prép à faire pour demain donc ce soir, je ne cuisine pas"...)

je rêve juste d'un métier où on se dit qu'on a terminé sa journée en claquant la porte le soir, où quand on rentre à la maison, on ne se soucie que de sa petite famille et de sa vie perso. bref j'ai l'impression que le professorat est un des boulots qui empiète le plus sur la vie privée et en réfléchissant bien, je crois que je n'arriverai pas à m'épanouir comme ça. j'ai besoin de décompresser et en sachant que j'ai encore du travail en rentrant le soir, je suis démoralisée.

je savais que ce métier demandait un investissement personnel important mais pas à ce point.

alors je sais qu'on a certains avantages que le privé ne connaît pas: les mercredis, les vacances... mais si c'est pour les passer à préparer le reste de l'année, la tête dans le guidon (comme cet été en ce qui me concerne), je crois que je préfère encore n'avoir que 5 semaines mais en profiter vraiment.

ce qui me rend triste, c'est de me rendre compte que j'ai sacrifié pas mal de choses pour les études pour en arriver là, l'impression d'un immense gâchis...

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peut-ête que tu apprends aussi mieux à cerner tes limites: ce n'est pas un gâchis. S'arrêter un certain temps ça aide aussi à ne plus avoir le nez dans le guidon et même parfois reprendre doucement, en se disant qu'on fait ce qu'on peut tout en commçant à penser à autre chose...jusqu'à faire cet autre chose...

J'ai aussi fait pas mal de départs dans d'autres voies et j'y suis allée trop vite, avec trop d'implication et je me suis fait exploiter..maintenant même amoindrie car fatiguée, je me cerne mieux, j'ose mieux voir ce que je ne veux pas et je commence à voir ce que je veux. Je me sens aussi plus apte à dire ce que je pense sans honte de ce que je suis avec les troubles que j'ai...

difficile aussi de passer de commission d'experts en commissions d'expert, à la mdph, la venue d'un instructeur à domicile etc etc...

je ne le souhaite pas à tous mais j'avoue que tout cela a mis un sacré coup de pied dans le monde bien orthonormé que beaucoup pensaient partager avec moi...je les ai d'abord déçus, maintenant ils voient ce que je commence à faire après beaucoup d'années de lutte et ils attendent une chose now: que je me sens bien quel que soit le boulot.

j'ai été vendeuse deux ans, serveuse un an: je me sentais mieux que prof...et pourtant je bossais même pendant les vacances scolaires, les we...mais je me sentais bie net je pouvais même faire des activités le soir...

et j'adore reprendre mes études aussi :bleh:

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Bigtigrou et Diaphane : je trouve vos messages très émouvants. :hug:

Merci... En fait c'est un peu par "obligation" que je pense à la reconversion. Franchement j'aime enseigner, j'aime le contact avec les élèves, les collègues, le fait d'inventer des séquences et j'étais la première à m'extasier devant une coque de noix en ballade au grand damn de mon entourage.

Oui mais voilà, manque de confiance en moi, perfectionnisme, un passé un peu lourd, tout ça m'a rendu bien trop perméable et peu à peu j'y ai laissé ma santé. J'ai mis du temps à me rendre à l'évidence que ce boulot n'était pas fait pour moi, parce que c'était le début, parce que ça a plein d'avantages, parce que j'avais envie d'y croire et d'être utile.

Mais bon voilà, je vais faire autre chose...

En tout cas bon courage à ceux qui arrivent à garder le cap!

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Moi je dirais simplement que si on ne se sent pas bien dans ce métier, il faut chercher une autre solution. C'est un métier difficile, éprouvant, et si on n'arrive pas à y trouver suffisamment de satisfaction pour en supporter tous les aléas, je ne vois pas ce que ça peut apporter sinon du mal être. Et à mon avis, il faut penser à soi d'abord. La vie est courte, inutile de s'enfermer dans une situation qui fait souffrir.

Il ne faut pas juger ceux qui craquent, nous sommes tous différents, certains sont faits pour ce métier et d'autres pas, il n'y a pas de question de mérite ou de quoi que ce soit, c'est comme ça et c'est tout.

J'ai bossé dans le privé pendant 7 ans, je suis à l'EN depuis 3 ans, les deux ont leurs défauts et leurs qualités. Je peux vous dire que j'ai choisi ce métier en connaissant la perte de salaire que j'allais subir. Mais à mon ancien boulot, j'avais un patron sur le dos toute la journée, je bossais aussi à la maison (eh oui !), j'avais des congés et des rtt mais bien sûr moins que maintenant, mais en tout cas une chose est sûre : j'allais au boulot à reculons chaque matin. Ca ne m'arrive plus depuis que je suis PE. Et puis exercer le métier de mes rêves n'avait pas de prix à mes yeux.

Alors non, l'herbe n'est pas plus verte ailleurs, mais ceux qui ne se sentent pas bien dans l'enseignement ont bien raison de penser à la reconversion car personnellement je ne me verrais pas faire ce boulot à contre coeur !

Je crois qu'il ne faut pas juger, mais comprendre. Et puis chacun mène sa vie comme il l'entend non ?

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Bonjour tout le monde,

je sais qu'il y a un problème au niveau de l'EN, c'est vrai qu'on a l'impression d'être des pions, qu'on a l'impression d'être sous payé, qu'on a aucune reconnaissance....

Mais là, je dois vous dire, bienvenue dans le travail.

Je ne juge personne, mais je dis simplement qu'il faut d'abord avoir testé et après se faire une idée.

C'est vrai que l'herbe est toujours plus verte chez les autres quand on y regarde de loin, mais de près, c'est pas la même chose.

Quand on se dit, je vais changer de métier, ok, mais êtes vous prêts à dire adieu à vos mercredi, à vos vacances toutes les 7 semaines, pour n'en avoir que 5 dans l'année, sans pouvoir les choisir, à travailler le samedi.

C'est vrai qu'on a du boulot à la maison le soir, mais quand on travaille, on ne rentre pas la tête vide de tout, oh non, on réfléchit.

Comment je pourrais résoudre ce problème, il me saoule ce client, comment je vais faire pour m'en débarasser, et cette réunion?

Et le salaire, alors là, je vous invite à aller voir, les millions de smicard et leur demander depuis quand ils travaillent dans leur boite pour 1000E de salaire.

Moi perso, j'ai bossé 5 ans dans une banque, et pas la plus petite, et ben au bout de 5 ans: 1100E de salaire!

1ère année d'IUFM: 1350E

et ben y a pas photos.

Ma meilleure amie travaille depuis 7 ans dans sa boite d'assurance: 1200E.

En 1 an d'ancienneté, je touche plus que ma mère après 9 ans de travail dans la même boite.

Donc côté salaire, :blink:

Maintenant pour la reconnaissance, dans aucun boulot vous ne serez reconnus, il faut se faire à l'idée.

Et monter sa boite, et ben, bon courage!

Parce que c'est beaucoup de frais, beaucoup de temps, pour beaucoup d'aléas.

Les gens qui souhaitent monter leur boite ne sont pas aidés, il faut des fonds importants et une idée démente.

Alors, oui, l'EN c'est pas la panacée, mais le jour où on trouvera un boulot merveilleux, parlez m'en!

Bonsoir,

je pense qu'il faut comparer l'EN à une très grosse entreprise et non pas à une PME. Sans entrer dans le détail, je ne pense pas être très avantagé par rapport à un employé de Véolia ou Alcatel...

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