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Posté(e)

Il faut être bien naïf pour penser que certains syndicats se sont "fait griller": chacun a pris ses responsabilités, il convient maintenant d'analyser objectivement ce qui s'est réellement joué.

Désolé, mais il faut être bien culotté pour qualifier de naïfs des collègues qui constatent tous les jours qu'une "analyse a posteriori" ne suffit plus pour faire avancer ... Si pour toi, " il convient maintenant d'analyser objectivement ce qui s'est réellement joué", ben , ça craint un peu...tu peux passer ta vie et ta carrière à penser comme ça ! :mad:

Bien souvent, il est plus urgent de réagir dans le sentiment collectif immédiat .

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Posté(e)

Ouais, c'est une possibilité...mais d'autres sont encore plus tentantes: par exemple "on vous prête les enseignants pour vos activités périscolaires"....(ce ne sera pas dit comme ça mais le "deal" est possible). Ce ne sera pas une "première" d'ailleurs... Et là, c'est tout bon pour les finances (Etat ou collectivités territoriales), enfin...disons que pour les décideurs, c'est moins catastrophique ! :mad:

Lu dans L'écho mulhousien, magasine de la commune :

"Les élèves auront désormais cours de 8h à 12h et de 14h à 16h les lundis, mardis, jeudis et vendredis. Une présence est assurée dans les écoles 15 minutes avant et après les cours (7h45, 12h15, 13h45, 16h15) pour apporter une réponse aux familles dont les enfants sont scolarisés dans plusieurs écoles."

Dans une note de service adressée aux ATSEM, les services de la ville précisaient que cette présence serait assurée sous la responsabilité de l'éducation nationale, c'est-à-dire nous !!

Posté(e)

Perso, j'en reviens à ce que j'avais déjà dit...On arrive 1/4 d'heure plus tôt , on part 1/4 d'heure plus tard chaque demi-journée et c'est ce qu'on fait bien souvent dans les écoles ....

Résultat 8x30 min = 4 heures/semaine...! (deux fois plus que demandé !)

Aucun syndicat n'a fait valoir cette situation ... :mad:

Posté(e)
Perso, j'en reviens à ce que j'avais déjà dit...On arrive 1/4 d'heure plus tôt , on part 1/4 d'heure plus tard chaque demi-journée et c'est ce qu'on fait bien souvent dans les écoles ....

Résultat 8x30 min = 4 heures/semaine...! (deux fois plus que demandé !)

Aucun syndicat n'a fait valoir cette situation ... :mad:

Avec des tours de "service", lorsqu'on peut les organiser, on devrait réduire sérieusement... :wink:

A+

JBB

Posté(e)

Sauf, dans les petites écoles...et je n'ai jamais vu des collègues arrivant "pile" pour la rentrée...En général 10 min avant même s'ils ne sont pas "de service". :wink:

Posté(e)
Sauf, dans les petites écoles...et je n'ai jamais vu des collègues arrivant "pile" pour la rentrée...En général 10 min avant même s'ils ne sont pas "de service". :wink:

Nous sommes presque toutes là 20 min avant mais à part celles qui sont de services, les autres font ce qu'elles veulent (ou peuvent) : photocopies, dernières préparations, papotage ;) Et en élémentaire nous lachons nos élèves à l'heure dite (ou presque). Evidemment la plupart restent dans l'école (prep, corrections, photocopie, papotage ;)) Mais c'est au bon vouloir de chacune.

Perso je passe environ 10h/jour à l'école (donc mes enfants aussi) soit 40h par semaine (90% de travail, 10% de pauses)+ le travail à la maison... Et après je m'étonne de craquer :cry: Objectif de l'année : ne passer "que" 9h à l'école.

Dans le privé je passait 8h/jour + 1heure de repas consacré au repas et aux discussions avec les collègues au travail... soit 40h par semaine mais une fois à la maison, je n'avais plus rien à faire et j'arrivait à déconnecter mon cerveau.

Pour revenir au sujet du post, étant en gironde, j'ai évidemment entendu parler de cette action et heu, oui, la conclusion à laquelle nous sommes arrivés c'est de travailler le mercredi matin en espérant des journées plus courtes et donc moins stressantes. C'est en discussion, résultat à la fin de l'année.

Posté(e)

Extrait:

La stratégie de l’évolution souhaitable

L’évolution souhaitable de la situation n’est pas dans le retour au samedi matin, que personne ne revendique, mais dans la scolarisation du mercredi matin, en vue d’alléger la journée de travail scolaire dans une semaine rééquilibrée.

La mission partage le scepticisme de l’encadrement sur une évolution spontanée : on ne peut attendre des conseils d'école qu'ils proposent des calendriers territorialement harmonisés, des maires qu'ils augmentent le budget de fonctionnement des écoles, des conseils généraux qu'ils financent plus de jours de transport scolaire.

En revanche, la position de l’encadrement, rejoint par certains enseignants, sur la stratégie du changement est plus nettement formulée : celle-ci relève de l’autorité ministérielle, qui doit fixer le cap, prendre le temps de la concertation avec les collectivités territoriales pour définir les délais nécessaires à la réorganisation des activités et des services.

Dans l’immédiat, il est indispensable de lutter contre les habitudes de grignotage du temps installées avec les sorties scolaires et les interventions extérieures, qui déconcentrent les élèves et qui font perdre beaucoup de temps sur les apprentissages, en prenant des mesures de restriction des empiètements tolérés, et parfois encouragés, sur le temps scolaire, en revoyant et limitant les agréments et autorisations.

Il est rappelé que les inspecteurs généraux, majoritairement favorables à la scolarisation du mercredi matin, avaient également recommandé la suppression de la procédure de dérogation, de façon à mettre la scolarisation sur neuf demi-journées à égalité de « statut » avec la semaine de quatre jours. Par ailleurs, ils avaient suggéré qu’il soit possible d’augmenter le temps hebdomadaire obligatoire pour y intégrer la prise en compte de particularités locales.

I-2 Les 60 heures d’aide personnalisée

Passé les réticences initiales, l’aide personnalisée aux élèves a été mise en oeuvre par la très grande majorité des enseignants, dans des organisations variées largement dépendantes des circonstances externes (transports scolaires, amplitude de la pause méridienne), autant que des disponibilités des enseignants (contraintes horaires personnelles, autres activités). Le succès rencontré dès le début ne s’est pas démenti, le bilan est positif. Cependant, l’étude des effets sur la réussite des élèves nuance cette appréciation.

Le bilan positif : le succès de la formule

De manière très générale, le bilan dressé par les directeurs, les enseignants et les parents est positif et ne laisse pas craindre de découragement ou de renoncement pour l’avenir. L’aide personnalisée sera reconduite en améliorant la qualité des interventions pour une plus grande efficacité auprès des élèves.

Le succès de l’aide personnalisée

Le succès rencontré dès la mise en place de l’aide personnalisée auprès des parents d’élèves et des élèves a rassuré les enseignants. N’ayant plus à craindre de réactions négatives de rejet de la « stigmatisation », les enseignants ont investi cette nouvelle modalité d’enseignement en y montrant souvent une grande créativité.

Les « récalcitrants » à ce nouveau service ont été réduits de quelques centaines d’opposants déclarés dans ou par les médias à un petit nombre de situations individuelles, qui font l’objet de retraits de salaires.

Atroce !! :mad: :mad: :mad: :mad:

Posté(e)
Extrait:

La stratégie de l’évolution souhaitable

L’évolution souhaitable de la situation n’est pas dans le retour au samedi matin, que personne ne revendique, mais dans la scolarisation du mercredi matin, en vue d’alléger la journée de travail scolaire dans une semaine rééquilibrée.

La mission partage le scepticisme de l’encadrement sur une évolution spontanée : on ne peut attendre des conseils d'école qu'ils proposent des calendriers territorialement harmonisés, des maires qu'ils augmentent le budget de fonctionnement des écoles, des conseils généraux qu'ils financent plus de jours de transport scolaire.

En revanche, la position de l’encadrement, rejoint par certains enseignants, sur la stratégie du changement est plus nettement formulée : celle-ci relève de l’autorité ministérielle, qui doit fixer le cap, prendre le temps de la concertation avec les collectivités territoriales pour définir les délais nécessaires à la réorganisation des activités et des services.

Dans l’immédiat, il est indispensable de lutter contre les habitudes de grignotage du temps installées avec les sorties scolaires et les interventions extérieures, qui déconcentrent les élèves et qui font perdre beaucoup de temps sur les apprentissages, en prenant des mesures de restriction des empiètements tolérés, et parfois encouragés, sur le temps scolaire, en revoyant et limitant les agréments et autorisations.

Il est rappelé que les inspecteurs généraux, majoritairement favorables à la scolarisation du mercredi matin, avaient également recommandé la suppression de la procédure de dérogation, de façon à mettre la scolarisation sur neuf demi-journées à égalité de « statut » avec la semaine de quatre jours. Par ailleurs, ils avaient suggéré qu’il soit possible d’augmenter le temps hebdomadaire obligatoire pour y intégrer la prise en compte de particularités locales.

I-2 Les 60 heures d’aide personnalisée

Passé les réticences initiales, l’aide personnalisée aux élèves a été mise en oeuvre par la très grande majorité des enseignants, dans des organisations variées largement dépendantes des circonstances externes (transports scolaires, amplitude de la pause méridienne), autant que des disponibilités des enseignants (contraintes horaires personnelles, autres activités). Le succès rencontré dès le début ne s’est pas démenti, le bilan est positif. Cependant, l’étude des effets sur la réussite des élèves nuance cette appréciation.

Le bilan positif : le succès de la formule

De manière très générale, le bilan dressé par les directeurs, les enseignants et les parents est positif et ne laisse pas craindre de découragement ou de renoncement pour l’avenir. L’aide personnalisée sera reconduite en améliorant la qualité des interventions pour une plus grande efficacité auprès des élèves.

Le succès de l’aide personnalisée

Le succès rencontré dès la mise en place de l’aide personnalisée auprès des parents d’élèves et des élèves a rassuré les enseignants. N’ayant plus à craindre de réactions négatives de rejet de la « stigmatisation », les enseignants ont investi cette nouvelle modalité d’enseignement en y montrant souvent une grande créativité.

Les « récalcitrants » à ce nouveau service ont été réduits de quelques centaines d’opposants déclarés dans ou par les médias à un petit nombre de situations individuelles, qui font l’objet de retraits de salaires.

Atroce !! :mad: :mad: :mad: :mad:

et faux!! :mad:

Posté(e)
N’ayant plus à craindre de réactions négatives de rejet de la « stigmatisation », les enseignants ont investi cette nouvelle modalité d’enseignement en y montrant souvent une grande créativité.

Naturellement, je n'y montre aucune créativité et de plus je menace mes élèves quelque peu réticents vis à vis de la chose scolaire de faire partie des prochains nominés.

Posté(e)
N’ayant plus à craindre de réactions négatives de rejet de la « stigmatisation », les enseignants ont investi cette nouvelle modalité d’enseignement en y montrant souvent une grande créativité.

Naturellement, je n'y montre aucune créativité et de plus je menace mes élèves quelque peu réticents vis à vis de la chose scolaire de faire partie des prochains nominés.

:lol: :lol: :lol: :lol: C'est vrai...! la semaine dernière j'ai eu des CM2, puis voyant certains qui traînaient un peu, je leur ai dit..."Ah, au fait, la maîtresse fait la liste de ceux qui iront au soutien et va me demander mon avis" (c'était archi-faux) :whistling: ....n'empêche que j'ai constaté une petite accélération et un "rendement" amélioré...! :devil_2: vive "les colles" ! :lol:

Posté(e)
N’ayant plus à craindre de réactions négatives de rejet de la « stigmatisation », les enseignants ont investi cette nouvelle modalité d’enseignement en y montrant souvent une grande créativité.

Naturellement, je n'y montre aucune créativité et de plus je menace mes élèves quelque peu réticents vis à vis de la chose scolaire de faire partie des prochains nominés.

:lol: :lol: :lol: :lol: C'est vrai...! la semaine dernière j'ai eu des CM2, puis voyant certains qui traînaient un peu, je leur ai dit..."Ah, au fait, la maîtresse fait la liste de ceux qui iront au soutien et va me demander mon avis" (c'était archi-faux) :whistling: ....n'empêche que j'ai constaté une petite accélération et un "rendement" amélioré...! :devil_2: vive "les colles" ! :lol:

Tout à fait dans la ligne ministérielle ... En 40 ans, une journée/ semaine a disparu... Pour faire un programme plus lourd... 20 % de gain de productivité... C'est quand même pas rien... Alors, pour fêter ça, on va nous proposer une prime d'efficacité ou une augmentation générale des salaires confortable...

Y-a un blême ?

Ah bon, le "niveau" a baissé ?

Décidément, on ne vaut rien... :lol::lol::lol:

A+

JBB

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