Goëllette Posté(e) 28 octobre 2009 Posté(e) 28 octobre 2009 Je ne vois pas ce qui est différent de ce que j'ai vécu enfant. La différence, je me répète, c'est que les enfants de maintenant sont trop mis au milieu des problèmes d'adultes (maman s'est fâchée avec son nouveau copain, papa a trompé maman, nos comptes en banque sont dans le rouge, ...) et que certains parents de maintenant oublient qu'ils ont un rôle d'éducateur à jouer, que leurs enfants ne sont pas leurs copains. Egalement, je n'ai jamais entendu mes parents parler devant moi de problèmes qui ne me regardaient pas, ni les ai entendus juger des personnes qui avaient autorité sur moi. Réflexion d'une maman avec un p'tit loulou, il y a quelques années: "j'le vois que une heure tous les soirs alors j'ai pas envie de passer ce temps là à le disputer"! Quoi répondre à cela?Pas facile pour pour nous, mais certainement encore moins pour cette maman et son enfant!Drôle de monde! Lui répondre qu'elle a un rôle d'éducatrice à jouer avec son enfant (re), dans cette heure, qui est au moins aussi important que de faire "mumuse". Ce qu'elle laisse passer là, elle le paiera sans doute au centuple dans quelques années. CAHIER DE TEXTETout ça pour que les devoirs à rendre ne soit même pas annotés par l'enseignant d'un vu !!! SI l'exercice est fait avec erreurs et non corrigé, à quoi sert-il ???? (je donne mon avis, mais moi, je ne donne pas de devoirs écrits) Mais juste pour dire que cette maman se plaignait du fait que l'instit ne marque pas ''vu'' sur la copie. Et tout le monde en déduit que les devoirs donnés doivent être corrigés par les parents ? Je ne l'interprète pas comme ça. Elle peut très bien donner des devoirs écrits, les corriger en arrivant le matin en classe, et ne pas noter de ''vu'' sur le cahier. Ca ne veut pas dire qu'elle laisse aux parents le soin de corriger les devoirs de leurs enfants. Une correction collective orale ou au tableau vaut bien mieux qu'une maîtresse qui s'amuse à ramasser les devoirs et à les corriger un par un sans correction collective. Qui s'amuse ? Se donner la peine de corriger 25 copies, c'est aussi honorable et utile, si ce n'est plus, que de faire une correction collective que subira la majorité, dont certainement la plupart des élèves en difficulté, et ennuiera les autres, qui ont compris. Une correction individuelle permet de rappeler les enfants qui ont fait des erreurs au bureau pour leur réexpliquer et cerner là où ils butent.
°Vanille° Posté(e) 29 octobre 2009 Posté(e) 29 octobre 2009 C'est bien pour ça que je suis contre les devoris écrits : pas le temps de faire une correction collective, et encore moins de m'amuser à corriger 28 cahiers un par un et que les parents soient contents car il y a marqué ''vu'' (ce qui veut dire que la maîtresse a vu, mais qui ne veut pas dire que l'enfant a forcément vu la correction avec la maîtresse), donc si jamais devoirs écrits je devais donner, ce n'est pas par un ''vu'' que je corrigerais, mais par 5 minutes orales avant de commencer la classe. (et puis ceux qui n'écoutent pas, ben, c'est comme la suite de la journée, que peut-on y faire...)
tartinette Posté(e) 30 octobre 2009 Posté(e) 30 octobre 2009 C'est bien pour ça que je suis contre les devoris écrits : pas le temps de faire une correction collective, et encore moins de m'amuser à corriger 28 cahiers un par un et que les parents soient contents car il y a marqué ''vu'' (ce qui veut dire que la maîtresse a vu, mais qui ne veut pas dire que l'enfant a forcément vu la correction avec la maîtresse), donc si jamais devoirs écrits je devais donner, ce n'est pas par un ''vu'' que je corrigerais, mais par 5 minutes orales avant de commencer la classe. (et puis ceux qui n'écoutent pas, ben, c'est comme la suite de la journée, que peut-on y faire...) Quand je donne des devoirs écrits (ce qui arrive assez peu souvent) , je fais un mix des deux : - je relève 1 cahier de très bon/bon élève et 3 cahiers de moyens ou élèves en difficulté (au hasard). - pendant qu'ils font leur premier travail de la journée (1 autodictée de 5 mots ou 2 opérations) je relève les éventuelles erreurs sur ces cahiers. - si c'est plutôt réussi, j'écris la correction au tableau sans explication. Ceux qui ont eu tout juste font un petit travail d'approfondissement pour ne pas s'ennuyer et je donne les explications rapidement pour ceux qui se sont trompés en pointant les erreurs que j'ai relevées. et en les interrogeant. - si les erreurs sont trop nombreuses et "structurelles" sur les 3 cahiers relevés, je note que la leçon est à refaire. Les parents ont été prévenus de cette façon de faire. Ils ne s'étonnent pas que souvent le cahier de devoirs n'est pas corrigé. Mais le travail à faire l'est toujours.
Cel88 Posté(e) 31 octobre 2009 Posté(e) 31 octobre 2009 Je donne également très peu de travail écrit, et c'est toujours en liaison avec la leçon à apprendre ou à revoir. Exemple leçon sur les deux parties de la phrase + écrire deux phrases: En classe je ne corrige pas le travail qui est généralement fait sur un vieux bout de papier quand il est fait, mais je fais lire chaque phrase et ça sert de séance de révision avant le travail du cahier du jour. Pareil si je donne une ou deux opérations à faire à la maison: on les corrige en collectif pour bien revoir la technique avant le travail d'application.
faline Posté(e) 31 octobre 2009 Posté(e) 31 octobre 2009 Pour faline et doubleR : j'enseigne en collège et je suis maman. Pour l'écriture, j'observe de plus en plus de vraies difficultés d'écriture. Des élèves qui ne savent pas tenir un crayon (plus d'un sur deux), qui ne savent pas former leurs lettres dans le sens qui convient, qui écrivent chaque lettre séparément de l'autre jusqu'en 6è ... et qui adoptent ensuite une écriture scripte aussi lente et maladroite que la précédente. J'en suis à donner des conseils de graphie à mes 4è (du genre : on ne commence pas le t par la barre, un n et un m, ça ne s'écrit pas de la même façon, on tourne le a, le o, le d dans le sens inverse des aiguilles d'une montre (là, je montre, parce que les aiguilles d'une montre, ça ne parle pas à tout le monde ...). Oui, quand le rythme augmente (en 6è, en 4è .... en CE2 chez vous ?), les écritures se dégradent, les mains font mal, les bras et les épaules font mal. Il ne s'agit pas de manque d'habitude, ou pas que ... il y a des générations d'élèves qui n'ont pas appris à écrire, mais à dessiner des lettres. Quand je pense que l'an dernier,, la maîtresse de mon fils (MS) trouvait qu'il tenait suffisamment bien son crayon (comme un poignard, le poignet à 5 cm de la table ). La même trouvait que ma fille écrivait bien : ça s'est soldé par une rééducation de l'écriture en fin de CE2, sans qu'aucun instit n'ait jamais tiré la sonnette d'alarme, même quand je posais des questions sur son écriture qui m'inquiétait. Ma fille qui avait du mal à écrire il y a 6 mois y prend aujourd'hui du plaisir (elle écrit des pages d'histoire par plaisir). Si j'en crois certaines, on aurait pu penser d'elle que c'était une petite fille fainéante pas habituée à bosser, trop gâtée. Alors qu'en fait, elle n'avait jamais appris à écrire, réellement. Alors, je suis prof, je suis solidaire des collègues, mais pour mon fils (GS), je laisse l'apprentissage de l'écriture à la rééducatrice qui a sauvé sa soeur. Parce que là, il y a un vrai déficit de formation, je pense, et pour beaucoup d'élèves, cet apprentissage se fait mal (bon, dans le cas de fiston, il y a en plus un retard à rattraper, donc raison de plus pour passer par une rééducation ... au bout de deux séances, il sait tenir son crayon et poser son bras sur la table, et commence à réussir à bouger son crayon en ne bougeant que ses doigts .... yes !). J'imagine qu'il est difficile, dans une classe de 25 à 30, d'être derrière chaque élève et de lui tenir la main au moment opportun - ce qui est nécessaire quand on apprend à écrire, pour la plupart - mais c'est encore plus difficile quand on n'est pas formé à ça, et jusqqu'ici, aucun instit de ma connaissance ne m'a dit avoir reçu une formation suffisante en la matière. A mon avis, ça forme pas mal de faux dysgraphiques, cette affaire. vous devriez gueu*ler, àmha. Désolée de t'ennuyer mais dans ma formation d'instit maternelle j'ai eu des cours spécifiques sur l'écriture des lettres et des chiffres, le sens des lettres,... tout comme on a appris à apprendre à tenir un crayon correctement, a vivre par son corps les graphismes qui sont la base de l'écriture. Dans ma classe de GS j'ai 1 enfant qui écrit son prénom en cursive en formant ses lettres correctement, 2 qui n'écrivent pas leur prénom et les autres qui l'écrivent en script en traçant les lettres dans le sens correct... oui je prends le temps de prendre la main de chaque enfant qui souhaite apprendre à écrire son prénom c'est uniquement à leur demande que cet apprentissage a lieu, dans l'année des enfants me demanderont d'écrire d'autres mots et ils auront une réponse spécifique à leur demande et qui variera suivant chaque enfant. Les enseignants du primaire ont des cours spécifiques sur l'apprentissage de l'écriture. Le souci... c'est que je n'ai AUCUN souvenir d'un embryon de formation sur "comment apprendre aux enfants à écrire correctement". Lorsqu'à l'époque j'avais posé la question à l'IUFM, les formateurs s'étaient renvoyés la balle les uns aux autres car il semblerait que l'écriture n'était du domaine d'aucun d'eux. Je vais encore faire ma vieille mais il me semble que l'origine de ce problème, c'est qu'avec la création des IUFM, on a "intellectualisé" complètement le métier qui jusque là était presque autant manuel qu'intellectuel, et on a jeté au feu toutes les "bonnes vieilles méthodes" qui avaient pourtant fait leurs preuves. Ainsi, en maternelle, on a multiplié les fiches au lieu de faire vivre les apprentissages aux enfants avec leur corps. La latéralité, ça se vit, et il n'y a pas que sa représentation sur papier qui compte. Du coup, les élèves arrivaient au CP avec soit disant un niveau "tip-top" sur le papier (magnifiques classeurs remplis de fiches, bilans trimestriels époustouflants), mais en fait, dans la pratique, il y a eu une régression. Mais comme il ne faut pas mettre tout sur le dos de l'école, la responsabilité est partagée avec la maison, car : - Quels sont les enfants qui, même habitant près de l'école, viennent à pied et peuvent donc se repérer dans l'espace ? - Quels sont les enfants chez qui on vit apprend à gérer le temps (horaires, temps de préparation, planning, ...) ? - Quels sont les enfants qui voient leurs parents écrire manuellement et s'y appliquer ? En CP, les enseignants ont un mal fou à obtenir que les familles fournissent les stylos demandés, celles-ci n'en voyant pas l'intérêt et acceptant parfois de satisfaire aux caprices d'achats de gadgets aussi inutiles qu'inadéquats et se fâchant si on les interdit. Elles attachent aussi moins d'importance à la bonne tenue des cahiers, étant choqués si une page est arrachée ou à refaire, car c'est sensé traumatiser leur enfant. Or, l'apprentissage de l'écriture nécessite une part de rigueur, tout n'étant pas que plaisir et jeu. Par ici pas de bilan trimestriel ou autres, en GS un test est effectué et d'après les résultats obtenus on prévoit les remédiations qu'il y aurait a prévoir (compréhension des consignes, mémoire répeter une phrase, discrimination visuelle reconnaitre des dessins enmêlés, sauter sur un pied, réceptionner une balle, latéralité,...). De la rigueur est demandée, un stylo correct exigé et si besoin une page est refaite.
faline Posté(e) 1 novembre 2009 Posté(e) 1 novembre 2009 Désolée de t'ennuyer mais dans ma formation d'instit maternelle j'ai eu des cours spécifiques sur l'écriture des lettres et des chiffres, le sens des lettres,... tout comme on a appris à apprendre à tenir un crayon correctement, a vivre par son corps les graphismes qui sont la base de l'écriture. Dans ma classe de GS j'ai 1 enfant qui écrit son prénom en cursive en formant ses lettres correctement, 2 qui n'écrivent pas leur prénom et les autres qui l'écrivent en script en traçant les lettres dans le sens correct... oui je prends le temps de prendre la main de chaque enfant qui souhaite apprendre à écrire son prénom c'est uniquement à leur demande que cet apprentissage a lieu, dans l'année des enfants me demanderont d'écrire d'autres mots et ils auront une réponse spécifique à leur demande et qui variera suivant chaque enfant. Les enseignants du primaire ont des cours spécifiques sur l'apprentissage de l'écriture. Sauf qu'on écrit en remuant ses doigts, pas son corps. certes il faut passer par le corps, mais il faut très vitre descendre dans les doigts et les entraîner, beaucoup les entraîner... Sinon moi je n'ai pas eu de formation sur l'écriture. ni pour la maternelle, ni pour l'élémentaire. Juste une pemf de CP qui nous avait donné la nomenclature des lettres. Alors tu commences a le vivre par le corps entier avant de segmenter et de descendre vers les doigts. Cela prend du temps il ne faut pas brûler les étapes. Cela ne t'empêchera pas de développer la motricité des doigts, la force des doigts et de délier le poignet par différents exercices, jeux de manipulation. Actuellement tout le monde veut aller trop vite... laissons ces enfants vivre apprendre à leur rythme tout en étant rigoureux sur les différentes façons de procéder et leur donner des bonnes bases pour apprendre à apprendre. Ici quand les enfants rentrent en 1er primaire ils ne savent pas tous écrire entre 3 lignes... je dirais même que très peu y arrivent on laisse cet apprentissage au primaire et on privilégie la manipulation, les exercices de déliement du poignet et la dextérité des doigts. Ensuite c'est au cas par cas là j'en ai 1 que cela intéresse très très fortement d'écrire, qui est prêt a faire cet apprentissage et ben je prends le temps de lui montrer il est heureux et les autres vivent leur vie sans compétition.
Goëllette Posté(e) 1 novembre 2009 Posté(e) 1 novembre 2009 Sauf que pour qu'ils apprennent à écrire il faut leur mettre à un moment donné un crayon dans les mains et leur donner un support adapté (feuille, cahier) sinon je ne vois pas ce qu'ils vont apprendre en écriture.Je ne pense pas que ce soit les fiches qui fussent fautives, mais leur contenu! En maternelle, avant de donner des fiches aux enfants, il y a beaucoup d'activités à faire, et notamment sur un tableau, par petits groupes, afin que l'enseignant vérifie et corrige, pour chaque enfant, la tenue du crayon et le sens de formation des lettres. C'est effectivement plus contraignant pour l'enseignant que de distribuer des fiches mais au bout du compte bien plus utile, notamment pour le cours préparatoire, où il est plus difficile de corriger les défauts constatés.
Invité vudici Posté(e) 2 novembre 2009 Posté(e) 2 novembre 2009 Vous avez de la chance d'avoir des programmes par année. Les nôtres sont par cycles. Or, la 3e maternelle est la première année du cycle 2, seul cycle de 3 années (3M, 1P et 2P). Donc les enseignantes de 3M sont devant un flou total et cela se traduit par une disparité énorme entre les écoles: il y a des écoles où, alphas obligent, les enfants sont tous plus ou moins déchiffreurs à l'entrée en primaire, mais dans la plupart ils sont juste gavés d'un stock de mots reconnus globalement . De même pour l'écriture: la cursive pour tous en 2M dans la classe de mon aîné, les majuscules d'imprimerie uniquement chez son cousin jusque fin de 3M (remarquez qu'à Noël de 1P, ça ne se voyait plus) Comme en plus, le libre choix des parents amène une forte migration scolaire en 1P, on est dans la plupart des cas forcé de tout reprendre. En ce qui concerne l'écriture, il est à noter qu'on est moins exigeant chez nous: pas de sèyes donc une moindre pression sur les proportions des lettres, un lignage spécial apprenti pendant un à deux ans dans certains cahiers A5 uniquement (lignage qui ressemble à vos cahiers "maternelle" 3 mm).
faline Posté(e) 2 novembre 2009 Posté(e) 2 novembre 2009 Vudici oui les programmes sont par cycle et donc la 3M fait partie du cycle 2. Chez nous c'est script en maternelle d'après l'inspectrice c'est pour faciliter le passage à la cursive... et seulement pour les enfants qui le demandent la cursive en écrit mais par contre la cursive en lecture pour les affichages. La méthode des alphas est sympa mais perso je ne l'ai pas en classe alors on s'en passe ce qui n'empêche pas certain loulou d'épeller les lettres des mots qu'ils souhaitent écrire et il y a des enfants qui seront déchiffreurs en fin d'année scolaire. Volubilys personne ne te prends pour une buse et en BELGIQUE aussi il y a des programmes à suivre.
faline Posté(e) 2 novembre 2009 Posté(e) 2 novembre 2009 Faire écrire en scripte me semble carrément une magnifique absurdité. Ecrire en scripte pour passer à la cursive ? Heu... pourquoi pas commencer par apprendre quelques mots d'allemands avant d'entamer l'anglais, ou réciproquement ? Juste pour embrouiller les gosses et leur casser le geste, c'est ça ? Je ne suis pas super forte en programmes, j'avoue les avoir à peine survolés (faut dire que ça change tout le temps), mais personnellement, je suis à fond contre l'écriture en scripte, et si un inspecteur me demandait de les faire écrire en scripte, je ne le ferais pas. On écrit en cursive, point, à la ligne. Par contre, je n'ai rien contre les capitales d'imprimerie, s'ils ne savent pas encore lier leur geste... En plus, très bizarre l'idée de la cursive en lecture mais scripte en écriture : c'est le monde à l'envers ! Après plusieurs années de ce principe script suivie de cursive ben j'avoue qu'effectivement il est plus aisé pour eux de passer de la script à la cursive et que beaucoup d'enfants le font spontanément sans aucun modèle J'étais comme toi au début vraiment contre mais j'ai pas eu le choix et maintenant cela ne me choque plus et effectivement de la script à la cursive il n'y a qu'un petit "lien" à rajouter entre les lettres. (La script recommandé est la script cole) Par contre chez moi c'est interdit les lettes en capitale d'imprimerie c'est facile pour eux cela donne vite un résultat mais il n'y a aucun lien entre les lettres capitales et la cursive. On a constaté que les enfants qui écrivaient leur prénom en capitale d'imprimerie passaient plus difficilement à la cursive toujours d'apèrs l'inspectrice ce serait dû au manque de repère entre les lettres capitale et cursive.
Invité vudici Posté(e) 3 novembre 2009 Posté(e) 3 novembre 2009 Vudici oui les programmes sont par cycle et donc la 3M fait partie du cycle 2. Chez nous c'est script en maternelle d'après l'inspectrice c'est pour faciliter le passage à la cursive... et seulement pour les enfants qui le demandent la cursive en écrit mais par contre la cursive en lecture pour les affichages. La méthode des alphas est sympa mais perso je ne l'ai pas en classe alors on s'en passe ce qui n'empêche pas certain loulou d'épeller les lettres des mots qu'ils souhaitent écrire et il y a des enfants qui seront déchiffreurs en fin d'année scolaire. Volubilys personne ne te prends pour une buse et en BELGIQUE aussi il y a des programmes à suivre. Dommage que tout le monde ne les suit pas, alors... Plus sérieusement, je sais bien que la 3M fait partie du cycle 2, mais justement, c'est ce qui explique les disparités: on a trois ans pour aboutir, certains démarrent comme le lièvre: trop tard! Et puis, tous les jours je constate cette arnaque de "l'approche de l'écrit", en maternelle. Vous n'en constatez pas les dégâts, qui n'apparaissent qu'ensuite, mais ces deux, parfois trois, ans de lecture globale en maternelle, certains ne s'en remettent jamais! Mes fils aussi étaient déchiffreurs en fin de maternelle ... Rien à voir avec ce qu'ils avaient fait en classe: 5 min par jour à la maison Script en maternelle, j'ai eu la chance de ne jamais voir ça... C'est encore pousser les enfants dans une impasse: ça ne leur servira à rien et retarde la maîtrise du geste correct. Comme le ton n'apparait pas sur un forum, je précise que j'en ai à ton inspectrice, pas à toi.
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