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précocité


cath01

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Bonjour,

Je me penche sur le sujet de la précocité, le surdouement, le haut potentiel, peu importe le terme, je parle d'enfants qui fonctionnent différemment, sont en décalage avec ceux de leur âge etc...testés par des psys.Certains diront ça n'existe pas, d'autres je n'en n'ai jamais eu dans ma classe, et d'autres connaissent la question.

ce qui m'intéresse c'est de savoir comment les enseignants sont informés (nouvelles circulaires etc...), formés, appréhendent, détectent ces enfants là.

Par avance, je vous remercie vivement de vos témoignages

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Bonjour,

Je me penche sur le sujet de la précocité, le surdouement, le haut potentiel, peu importe le terme, je parle d'enfants qui fonctionnent différemment, sont en décalage avec ceux de leur âge etc...testés par des psys.Certains diront ça n'existe pas, d'autres je n'en n'ai jamais eu dans ma classe, et d'autres connaissent la question.

ce qui m'intéresse c'est de savoir comment les enseignants sont informés (nouvelles circulaires etc...), formés, appréhendent, détectent ces enfants là.

Par avance, je vous remercie vivement de vos témoignages

Je suis prof dans le secondaire, mais aussi maman de précoces et, je l'ai su bien tard, ex enfant précoce. Tout d'abord, j'ai beaucoup de mal avec l'affirmation selon laquelle les précoces ou HPI "fonctionneraient différemment", et je ne suis pas la seule, en particulier parmi les premiers concernés. Cette affirmation ne me semble pas du domaine de l'acquis du tout, et je n'ai connaissance d'aucune étude sérieuse (en neurologie par exemple) pour l'étayer. Que des psys en fassent leur fond de commerce, c'est évident, mais au-delà de ça, rien de bien concret il me semble.

Sinon, je pense qu'il en est dans le primaire comme dans le secondaire : aucune formation, aucune information, beaucoup de préjugés. Pour ma part, que ce soit parmi mes collègues ou parmi les instits de mes enfants, j'ai pu observer que les seuls à être réellement sensibilisés sont ceux qui ont eu à connaître ça dans leur vie privée (l'instit de GS de mes enfants, dont la meilleure amie a un fils précoce, la maîtresse de CP de ma fille dont les deux enfants ont sauté une classe, quelques collègues, au fil des ans, dans des situations semblables, ou ayant des enfants "différents" et sensibilisés aux "différences" en général).

Le plus inquiétant me semble, surtout, l'absence de curiosité. L'an dernier, nous avions un élève Asperger. Rares sont ceux qui se sont renseignés sur ce syndrôme parmi ses enseignants, alors même qu'une majorité n'en avait jamais entendu parler. Et ce n'est qu'un exemple.

Sinon, comme je fais partie de la frange sensibilisée, il m'est arrivé d'en parler à des parents. Cela dit, je me suis souvent heurtée à des murs. Mais au collège, souvent, si les parents n'ont pas bougé plus tôt, c'est qu'ils n'ont pas envie de bouger, qu'ils sont ancrés dans des certitudes, et qu'il va falloir que l'enfant fasse avec. Quelques bonnes pioches cependant.

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Le plus inquiétant me semble, surtout, l'absence de curiosité. L'an dernier, nous avions un élève Asperger. Rares sont ceux qui se sont renseignés sur ce syndrôme parmi ses enseignants, alors même qu'une majorité n'en avait jamais entendu parler. Et ce n'est qu'un exemple.

Je ne pense pas qu'il s'agisse d'un manque de curiosité ou d'une mauvaise volonté. Je suis instit en élémentaire. 26 heures par semaine, je suis présente devant mes élèves. A ces heures s'ajoutent 108 heures de réunion diverses obligatoires + les réunions facultatives (entretiens avec les parents, au moins 1 à 2 heures par mois en général; réunions de préparation des kermesses et autres marchés de Noël) + mes preps quotidiennes (en général 1h30 de correction + 1 h de preps par jour et 3h le mercredi et le week-end).

Il arrive un moment où on a besoin de souffler, et pas forcément le temps / l'envie de se documenter et de se former.

J'ai cette année un enfant handicapé dans ma classe. Il est en CE2. Chaque année, on nous propose un stage d'une semaine spécial pour nous aider à l'intégrer. Ce stage a lieu a 130 kms de chez nous, frais de déplacement et d'hébergement non remboursés évidemment. Mes collègues de CP et CE1 ont accepté de le faire, le stage a été annulé à chaque fois. On ne peut pas les accuser de mauvaise volonté Cette année, je suis enceinte et je dois limiter mes déplacements en voiture, ce sera donc non pour moi. :mad:

Quand on nous proposera des animations pédagogiques portant sur des choses concrètes et intéressantes (comment intégrer un élève handicapé, comment gérer un enfant précoce ou au contraire en très grande difficulté), au lieu de blablater sur des théories pendant 3 heures, on aura fait un grand pas en avant. :angel_not:

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Le plus inquiétant me semble, surtout, l'absence de curiosité. L'an dernier, nous avions un élève Asperger. Rares sont ceux qui se sont renseignés sur ce syndrôme parmi ses enseignants, alors même qu'une majorité n'en avait jamais entendu parler. Et ce n'est qu'un exemple.

Je ne pense pas qu'il s'agisse d'un manque de curiosité ou d'une mauvaise volonté. Je suis instit en élémentaire. 26 heures par semaine, je suis présente devant mes élèves. A ces heures s'ajoutent 108 heures de réunion diverses obligatoires + les réunions facultatives (entretiens avec les parents, au moins 1 à 2 heures par mois en général; réunions de préparation des kermesses et autres marchés de Noël) + mes preps quotidiennes (en général 1h30 de correction + 1 h de preps par jour et 3h le mercredi et le week-end).

Il arrive un moment où on a besoin de souffler, et pas forcément le temps / l'envie de se documenter et de se former.

J'ai cette année un enfant handicapé dans ma classe. Il est en CE2. Chaque année, on nous propose un stage d'une semaine spécial pour nous aider à l'intégrer. Ce stage a lieu a 130 kms de chez nous, frais de déplacement et d'hébergement non remboursés évidemment. Mes collègues de CP et CE1 ont accepté de le faire, le stage a été annulé à chaque fois. On ne peut pas les accuser de mauvaise volonté Cette année, je suis enceinte et je dois limiter mes déplacements en voiture, ce sera donc non pour moi. :mad:

Quand on nous proposera des animations pédagogiques portant sur des choses concrètes et intéressantes (comment intégrer un élève handicapé, comment gérer un enfant précoce ou au contraire en très grande difficulté), au lieu de blablater sur des théories pendant 3 heures, on aura fait un grand pas en avant. :angel_not:

Tout est dit !

Merci Helly. C'est tellement vrai. Il y a quelques semaines, une maman d'élève psychomotricienne m'a donné une brochure sur une conférence sur les dyspraxiques un vendredi soir pas très loin de chez moi. J'étais intéressée mais arrivée le vendredi, tellement fatiguée que je suis rentrée direct.

Nous sommes des êtres humains. Nous avons besoin de nous reposer après le travail.

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J'ai dans ma classe de CP une petite fille tout à fait étonnante.

Il s'agit d'une enfant d'origine malienne, dont la maman, même si elle parle bien le français, ne l'écrit guère. Elle vient d'un milieu classique immigré défavorisé, et n'a pas grand'sou. Personne ne la pousse.

Cette gamine sait lire parfaitement, elle a appris toute seule, à partir de ce qui a été fait en grande section. Elle n'a pas de grands frères et sœurs qui lui auraient appris. La maman m'a confirmé, très étonnée, qu'elle ne l'avait jamais aidée.

J'ai une classe de CP/CE2. L'autre jour, je m'énervais sur les CE2 qui étaient infichus de trouver la nature du mot "mange" dans une phrase simplissime. Les CP étaient censés faire de l'écriture en autonomie. Eh bien, voilà ma puce qui enguirlande ses camarades de classe en leur disant : "Mais c'est le verbe, ça fait 4 fois qu'elle le dit, la maîtresse, c'est le mot qui dit l'action".

Hier, à un camarade qui demandait ce qu'était une fable, elle a répondu : "C'est comme une petite histoire, mais elle te dit en fait ce qu'il ne faut pas faire. Ou ce qu'il faut faire".

Après que j'aie lu "Le Chêne et le Roseau", personne n'avait rien compris (le vocabulaire est hyper dur, j'avais bien sûr l'intention de tout leur expliquer), la voilà qui commente : "Il se vante, il se vante, le chêne, mais c'est pas lui qui a raison".

Elle est capable de résumer une histoire lue, ce qui est rarissime à cet âge-là, et d'en tirer vraiment la substance. En maths, elle est capable de résoudre facilement et sans schéma des petites situations problèmes du type "il y a 12 bougies, on est trois à avoir notre anniversaire, on a le même âge : lequel ?".

Je n'en sais pas beaucoup plus en maths, je ne l'ai pas poussée dans ses retranchements.

Elle est assez "cochon" dans ce qu'elle écrit, mais est tout à fait capable d'analyser ce qu'elle fait. Elle fait souvent des fautes d'étourderie.

Qu'en pensez-vous ?

Fais-lui passer les tests d'évals de début de CE1 ....et s'ils sont bons, propose un passage au CE1.

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Chez nous, les animations et stages sur la précocité sont réservés aux ... membres des RASED, autrement dit pas ceux qui les ont dans les classes.

Ce qui est comique aussi, c'est qu'ils ont des stages du style : "Comment gérer sa voix" ou "gérer l'hétérogénéité", alors ... qu'ils n'ont pas de classe.

Nous, on peut s'égosiller et se débrouiller seuls.

Au sujet de la précocité, savez-vous que ça entre main tenant dans le champ du handicap et sera géré par les MDPH ?

C'est une enseignante référente qui me l'a dit.

Qu'en penses-tu JulieMarmotte ?

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rikki,

je ne suis aps enseignante mais maman d'une petite fille précoce je pense que cette petite fille doit être "testée" et pas que sur le plan scoalaire. Les psy scolaires n'ont pas souvent le temps pour ces enfants là et ne sont pas tous très bien formés à la question. Si j'étais instit, je me rapprocherais d'une asso d'enfants précoces qui pourrait donner conseils, qui ont souvent des membres enseignants et je verrais comment trouver un psy qui ne ruine pas les parents (en fonction des personnes, certains cmp ou rased peuvent convenir, mais pas toujours et ça peut ensuite être négatif si ce n'est aps bien fait)- essayez de voir l'anpeip de votre région, ils sont très actifs et très à l'écoute, il y aussi un site internet.

En tous cas, elle présente des signes d'une certaine avance, mais seul un psy qui a cette expérience, pourra le dire en faisant apsser des tests, pas seulement pour onnaitre son qi, mais pour comprendre son focntionnement et faire en sorte que cette enfant ait plaisir à aller à l'école, ne s'ennuie pas, apprenne des choses, apprenne à apprendre, ait des copains et ne se retrouve pas en échec scoalire parce que n'a jaamis fourni d'effort (tout facile) puis d'un coup il faut en fournir et elle ne sait pas faire, parce que certains enfants précoces ont des troubles associés (dyslexie, dyspraxie, etc...). Voila mon petit avis.

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Je me permets de répondre : la précocité entre dans le champs des enfants ayant de besoins pédagogiques particuliers, je ne sais plus les termes exacts mais effectivement, comme le handicap sans pour autant associer directement précocité et handicap. Cela implique qu'il y a au rectorat un interlocuteur pour les enfants ayant des besoins spécifiques et les enfants précoces en font partie.Ceci dit, la chose étant très nouvelle, pour le moment, cela ne donne pas + d'aoutils aux enseignants, mais il y a une volonté, ce qui est toujours positif.

Pour ce qui est des fomrations, je crois que cela dépend des régions car je connais des départements qui organisent des formations POUR LES INSTITS notamment sur la précocité. Bien sûr, ce la se fait en partenariat avec des asociations qui organisent, renseignent puis des psychologues interviennent. Je vous garantis que si les enseignants sont partants, alors les choses peuvent se faire en partenariat avec une association dont les bénévoles ne comptent pas les heures pour aider parents, enfants, adultes qui sont au quotidien avec eux. Un enfant précoce qui pertube la classe, qui ne serait pas ravi de voir mettre en place des choses pour faciliter le travail de l'enseignant et aider l'enfant? c'est un exemple, mais on peut en trouver d'autre. Comment vous cconvaincre que la différenciation permet une économie d'énergie pour vous, contrairement aux idées reçus? j'ai conscience que chaque enfant a ses spécificités et qu'il y a ceux aui ont des difficultés d'apprentissage et...mais celui qui s'ennuie ou n'est tout simplement aps à) sa place, va forcément génêr le groupe à un moment, s'il est + nourri, cela fera gagner du temps puisqu'il ne perturbe pas. je donne juste un exemple simpliste, simple, c'est juste pour échanger...

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Je ne pense pas qu'il s'agisse d'un manque de curiosité ou d'une mauvaise volonté. Je suis instit en élémentaire. 26 heures par semaine, je suis présente devant mes élèves. A ces heures s'ajoutent 108 heures de réunion diverses obligatoires + les réunions facultatives (entretiens avec les parents, au moins 1 à 2 heures par mois en général; réunions de préparation des kermesses et autres marchés de Noël) + mes preps quotidiennes (en général 1h30 de correction + 1 h de preps par jour et 3h le mercredi et le week-end).

Il arrive un moment où on a besoin de souffler, et pas forcément le temps / l'envie de se documenter et de se former.

(...)

Quand on nous proposera des animations pédagogiques portant sur des choses concrètes et intéressantes (comment intégrer un élève handicapé, comment gérer un enfant précoce ou au contraire en très grande difficulté), au lieu de blablater sur des théories pendant 3 heures, on aura fait un grand pas en avant. :angel_not:

Je trouve cela assez fallacieux. Si on a vraiment besoin de se former, on n'attend pas une animation pédagogique. Enfin, je ne l'ai jamais fait. J'accueille des élèves disposant d'un dispositif UPI (des dys divers) en classe, et ma formation s'est faite durant mon temps "libre" (comme les préps et les corrections, quoi ...), en lisant des livres, en discutant sur le net avec des collègues dans la même situation, en mutualisant avec les collègues de mon établissement ... Heureusement, car je n'ai jamais eu de formation sur ce thème (bien que je continue à en demander, par principe, depuis 3 ans).

J'ai dans ma classe de CP une petite fille tout à fait étonnante.

(...)

Elle est assez "cochon" dans ce qu'elle écrit, mais est tout à fait capable d'analyser ce qu'elle fait. Elle fait souvent des fautes d'étourderie.

Qu'en pensez-vous ?

Qu'elle est probablement précoce (mais cela, seul un test passé chez un psy sérieux et habitué aux tests peut le confirmer), et que cela n'empêche pas qu'elle aura sans doute besoin d'aide en écriture, si elle écrit comme un cochon. Et pitié pour elle, ne lassez pas passer son écriture de cochon parce qu'elle vous épate ! C'est ce qu'on a fait avec ma fille, et j'ai fini par lui offrir une rééducation de l'écriture, mais les parents de cette petite n'auront sans doute pas les moyens de le faire ...

Mon avis, c'est donc qu'il faut accepter son avance et encourager, entretenir sa curiosité et son envie d'avancer, tout en lui disant clairement qu'il va falloir qu'elle travaille son écriture.

Je serais aussi assez inquiète au sujet de la classe dans laquelle elle se trouve. Expérience personnelle pure. Ma fille était dans un CP-CE2 avant son passage, fin septembre, en CE1. Au bout d'une ou deux semaines, elle ne savait plus où se situer. Et à moyen terme (à la fin de l'année), que se passera-t-il pour cette petite ? Elle aura probablement acquis une bonne partie du CE2 ... et elle ira en CE1 ?????? ou refaire la même chose que cette année en CE2 ?

Tout bien réfléchi, je pencherais pour un passage rapide en CE1 avec soutien en écriture.

Il s'agit d'une enfant d'origine malienne, dont la maman, même si elle parle bien le français, ne l'écrit guère. Elle vient d'un milieu classique immigré défavorisé, et n'a pas grand'sou. Personne ne la pousse.

Argument fort en faveur d'une précocité. Mais attention toutefois à ne pas croire qu'un enfant issu d'un milieu plus favorisé et en étant au même point serait nécessairement un enfant "poussé" ... Ma grande a appris à lire dans mon dos. Que sa mère soit prof n'a rien changé en la matière : ce qu'elle avait vu en classe pendant sa MS (elle était dans une MS/GS) a largement suffi. Et elle apprend, pour l'essentiel, toute seule (grande puce très autonome).

Chez nous, les animations et stages sur la précocité sont réservés aux ... membres des RASED, autrement dit pas ceux qui les ont dans les classes.

Ce qui est comique aussi, c'est qu'ils ont des stages du style : "Comment gérer sa voix" ou "gérer l'hétérogénéité", alors ... qu'ils n'ont pas de classe.

Nous, on peut s'égosiller et se débrouiller seuls.

Au sujet de la précocité, savez-vous que ça entre main tenant dans le champ du handicap et sera géré par les MDPH ?

C'est une enseignante référente qui me l'a dit.

Qu'en penses-tu JulieMarmotte ?

De l'organisation des stages ou de la précocité comme handicap ?

Pour l'organisation des stages, je dirais que c'est à la hauteur de notre administration, malheureusement ...

Quant à reconnaître la précocité comme un handicap, je dis que c'est se moquer des handicapés. Je viens d'avoir la même discu sur un autre forum, et j'avoue que ça a tendance à me mettre en colère. Quand un enfant précoce souffre d'une dys ou d'un tda/h, par exemple, il est important que la dys ou le tda/h soient reconnus et pris en compte, avec une aide substantielle et continue. Mais la plupart des précoces vont bien à l'école, et la précocité est plutôt bien corrélée à la réussite scolaire, quoi qu'en disent certains vendeurs de bouquins qui se proclament "spécialistes en précocité". Dans le cas d'un enfant EIP ne souffrant d'aucun trouble additionnel, le bon sens devrait prévaloir : pas besoin de PAI ou de PPS pour réaliser quelques menus aménagements ou avoir une discussion constructive avec le loustic sur les contraintes nécessaires à la vie en collectivité, et la liberté qu'on peut trouver dans le cadre de ces contraintes.

rikki,

je ne suis aps enseignante mais maman d'une petite fille précoce je pense que cette petite fille doit être "testée" et pas que sur le plan scoalaire. Les psy scolaires n'ont pas souvent le temps pour ces enfants là et ne sont pas tous très bien formés à la question. Si j'étais instit, je me rapprocherais d'une asso d'enfants précoces qui pourrait donner conseils, qui ont souvent des membres enseignants et je verrais comment trouver un psy qui ne ruine pas les parents (en fonction des personnes, certains cmp ou rased peuvent convenir, mais pas toujours et ça peut ensuite être négatif si ce n'est aps bien fait)- essayez de voir l'anpeip de votre région, ils sont très actifs et très à l'écoute, il y aussi un site internet.

Malheureusement, l'ANPEIP n'est pas du genre, chez moi, à donner de bonnes adresses pas chères ou gratuites. Au contraire.

En tous cas, elle présente des signes d'une certaine avance, mais seul un psy qui a cette expérience, pourra le dire en faisant apsser des tests, pas seulement pour onnaitre son qi, mais pour comprendre son focntionnement et faire en sorte que cette enfant ait plaisir à aller à l'école, ne s'ennuie pas, apprenne des choses, apprenne à apprendre, ait des copains et ne se retrouve pas en échec scoalire parce que n'a jaamis fourni d'effort (tout facile) puis d'un coup il faut en fournir et elle ne sait pas faire, parce que certains enfants précoces ont des troubles associés (dyslexie, dyspraxie, etc...). Voila mon petit avis.

Oui. Et cela ne justifie pas, à mon avis, une reconnaissance de handicap pour autant.

A lire, en complément des livres de "spécialistes" : "C'est pas ma fôte, j'ai un trop gros QI", d'Anne Débarède. Plein de bon sens. Un avant goût ici, dans une interview de Parents : http://www.parents.fr/parent/enfant/educat...28gid%29/212518

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[Malheureusement, l'ANPEIP n'est pas du genre, chez moi, à donner de bonnes adresses pas chères ou gratuites. Au contraire.]dans quelle région êtes vous?

Juliemarmotte, très surprise de lire ça...l'anpeip est une asso de parents, donc n'a aucun intérêt à envoyer vers un psy + qu'un autre. par ailleurs, à part le rased ou cmp gratuits(et on ne tombe pas toujours bien dans ces cas là non plus), seuls les psys font les tests et donc pas remboursés. Pour ma part l'anpeip m'a donné plusieurs noms et j'ai pris celui qui était + dans mon budget et bien embêtée de choisir avec ce critère mais je n'avais aps le choix et c'est moi qui ai demandé, d'ailleurs les noms ne sont justement surtout pas donnés comme ça, des parents font part de leur expérience et c'est tout car 1 psy conviendra à un enfant et pas à un autre...

Oui. Et cela ne justifie pas, à mon avis, une reconnaissance de handicap pour autant.

mais qui parle de handicap? il s'agit d'enfants ayant besoin d'un accompagnement spécifique, pas tous les précoces non plus d'ailleurs. ma fille n'a aucune dys et pour le moment, à part lui donner + à manger, rien besoin, enfin pour le moment dans le cadre de l'école.

je n'ai pas encore lu mais il parait très chouette le livre "be apie", qu'on trouve via le site de son auteur dont je n'ai malheureusement plus le nom en tête.

En tous cas, je suis très contente de lire tous vos commentaires

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Je ne pense pas qu'il s'agisse d'un manque de curiosité ou d'une mauvaise volonté. Je suis instit en élémentaire. 26 heures par semaine, je suis présente devant mes élèves. A ces heures s'ajoutent 108 heures de réunion diverses obligatoires + les réunions facultatives (entretiens avec les parents, au moins 1 à 2 heures par mois en général; réunions de préparation des kermesses et autres marchés de Noël) + mes preps quotidiennes (en général 1h30 de correction + 1 h de preps par jour et 3h le mercredi et le week-end).

Il arrive un moment où on a besoin de souffler, et pas forcément le temps / l'envie de se documenter et de se former.

(...)

Quand on nous proposera des animations pédagogiques portant sur des choses concrètes et intéressantes (comment intégrer un élève handicapé, comment gérer un enfant précoce ou au contraire en très grande difficulté), au lieu de blablater sur des théories pendant 3 heures, on aura fait un grand pas en avant. :angel_not:

Je trouve cela assez fallacieux. Si on a vraiment besoin de se former, on n'attend pas une animation pédagogique. Enfin, je ne l'ai jamais fait. J'accueille des élèves disposant d'un dispositif UPI (des dys divers) en classe, et ma formation s'est faite durant mon temps "libre" (comme les préps et les corrections, quoi ...),

J'hallucine de lire un truc comme ça. Les prep et les corrections sont comprises dans notre salaire. Encore heureux !

Notre salaire est calculé sur la base de 1h devant les élèves + 1h30 de travail de prep et de correction. En ce qui me concerne, les lundi-mardi-jeudi-vendredi, les corrections et la préparation matérielle de la classe me prennent 2 à 3 heures pendant la pause déjeuner et le soir + 2 heures minimum (souvent plus) de prep le mercredi et le dimanche. Je dépasse vite les 40h par semaine auxquelles il faut rajouter les réunions entre enseignants et les rdv parents. Donc non, il est hors de question que j'utilise le peu de temps libre qui me reste pour m'autoformer. Et même quand je l'envisage, je suis trop crevée pour, de toute façon. Les anims péda sont faites pour ça. Non mais !

Maintenant si tu trouves normal de faire du bénévolat en te formant sur ton temps libre et à tes propres frais, ça te regarde mais ne viens pas nous dire qu'on pourrait faire un effort en se formant sur notre temps libre. C'est vraiment se moquer du monde. :mad:

Si j'étais instit, je me rapprocherais d'une asso d'enfants précoces qui pourrait donner conseils, qui ont souvent des membres enseignants et je verrais comment trouver un psy qui ne ruine pas les parents

Et je prendrais l'élève par la main pour le conduire moi-même à son rendez-vous tant qu'on y est...

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dans quelle région êtes vous?

Juliemarmotte, très surprise de lire ça...l'anpeip est une asso de parents, donc n'a aucun intérêt à envoyer vers un psy + qu'un autre. par ailleurs, à part le rased ou cmp gratuits(et on ne tombe pas toujours bien dans ces cas là non plus), seuls les psys font les tests et donc pas remboursés. Pour ma part l'anpeip m'a donné plusieurs noms et j'ai pris celui qui était + dans mon budget et bien embêtée de choisir avec ce critère mais je n'avais aps le choix et c'est moi qui ai demandé, d'ailleurs les noms ne sont justement surtout pas donnés comme ça, des parents font part de leur expérience et c'est tout car 1 psy conviendra à un enfant et pas à un autre...

Je suis en région parisienne. Et pour un cas finalement très classique, sans grande complication (bon, ça, je l'ai su après ....), on ne m'a proposé qu'une psy, aux tarifs prohibitifs, et à l'autre bout de la région (pour moi). Honnêtement, par l'AFEP, j'ai eu du "pas cher mais pas génial" (heureusement que le cas était classique et sans grande complication, et la mère un peu têtue). Mais finalement, pour le n°2, j'ai trouvé une excellente psy pas chère par l'AFEP.

mais qui parle de handicap?

Goëlette y fait référence dans son message ...

il s'agit d'enfants ayant besoin d'un accompagnement spécifique, pas tous les précoces non plus d'ailleurs. ma fille n'a aucune dys et pour le moment, à part lui donner + à manger, rien besoin, enfin pour le moment dans le cadre de l'école.

Cas simple et sans grande complication, où un peu de bon sens suffit ;)

Je viens de trouver "be APIE" et le simple acronyme de l'association, qui parle de personnes "encombrées de surefficience mentale" me fait bien rire. Des HPI, j'en connais à la pelle (je vis dans un nid ...) et si comme tout être humain, ils ont leurs moments de "moins bien", je n'ai encore jamais rencontré quelqu'un prêt à se séparer d'un QI conséquent dans l'espoir d'en être plus heureux !

Et puis, l'intro me met tout de suite mal à l'aise, alors que je suis censée être le "coeur de cible". Ecrire : "Il existe des thèses qui affirment que les EIP n'existent pas. Tiens donc ! Je n'existe pas. Ça c'est la meilleure ! " me semble très étrange (pour le moins). Cette personne ne se définit-elle que par son potentiel intellectuel ? Hors son potentiel intellectuel "supérieur", elle n'aurait plus d'existence ? C'est bien triste ... Serait-on dans une époque où on se définit par son appartenance à un groupe, à des groupes ? (ah oui ... c'est vrai, ça semble être le cas ... société de primates !). Et ce "nous" globalisant, symptôme de ce besoin d'appartenance. Moi, je suis un individu, doté d'un certain potentiel intellectuel (dont je suis libre de faire ce que je veux, et rien peut-être), et je ne veux rien avoir à faire avec ce "nous". Alors, au bout de quelques paragraphes, le "nous" écrit que les zippés sont "tous différents". Comme tout le monde, quoi ... alors pourquoi ce nous ? Je pense que si on cherche bien, on s'aperçoit que sur l'essentiel, on est surtout comme tout le monde. Et que beaucoup de monde, sans être zippé, peut se reconnaître dans ce texte .... http://gappesm.net/test/Articles/APIE/

Mais ce n'est que mon avis personnel, je ne suis qu'une zippée parmi beaucoup d'autres et qui se définit par bien d'autres choses que sa zippétude ;) Mais j'en connais pas mal qui seraient d'accord avec moi ...

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