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Posté(e)

J'ai déjà rencontré un dirigeant d'une association de surdoués et j'avoue ne pas bien avoir compris en quoi il était utile à l'amélioration de la situation de l'enfant en question.

Au lieu de simplement expliquer et essayer de renseigner, on aurait dit l'avocat d'une victime.

Il faisait passer l'école pour un horrible coupable de maltraitances à l'égard de cet enfant (et plus globalement toutes les écoles à l'égard de tous les surdoués) et ne revendiquait pour lui qu'une chose : qu'on adapte ses horaires scolaires ... en les diminuant, et qu'on lui permette, les jours de présence, d'arriver à l'heure qui lui chante et d'en repartir sur le même principe.

Ce qu'une école ne peut pas seule accepter, bien entendu. Mais ça, impossible de le lui faire comprendre qu'il s'était trompé de porte.

Il me semble que le partenariat entre l'école et la famille (et l'enfant, qui vivait très bien sa scolarité, quand il était à l'école) aurait été plus facile s'il n'y avait pas eu la "médiation" de cette association.

J'espère quand même que toutes les associations de surdoués ne lui ressemblent pas. :cry:

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Posté(e)
Je ne pense pas qu'il s'agisse d'un manque de curiosité ou d'une mauvaise volonté. Je suis instit en élémentaire. 26 heures par semaine, je suis présente devant mes élèves. A ces heures s'ajoutent 108 heures de réunion diverses obligatoires + les réunions facultatives (entretiens avec les parents, au moins 1 à 2 heures par mois en général; réunions de préparation des kermesses et autres marchés de Noël) + mes preps quotidiennes (en général 1h30 de correction + 1 h de preps par jour et 3h le mercredi et le week-end).

Il arrive un moment où on a besoin de souffler, et pas forcément le temps / l'envie de se documenter et de se former.

(...)

Quand on nous proposera des animations pédagogiques portant sur des choses concrètes et intéressantes (comment intégrer un élève handicapé, comment gérer un enfant précoce ou au contraire en très grande difficulté), au lieu de blablater sur des théories pendant 3 heures, on aura fait un grand pas en avant. :angel_not:

Je trouve cela assez fallacieux. Si on a vraiment besoin de se former, on n'attend pas une animation pédagogique. Enfin, je ne l'ai jamais fait. J'accueille des élèves disposant d'un dispositif UPI (des dys divers) en classe, et ma formation s'est faite durant mon temps "libre" (comme les préps et les corrections, quoi ...), en lisant des livres, en discutant sur le net avec des collègues dans la même situation, en mutualisant avec les collègues de mon établissement ... Heureusement, car je n'ai jamais eu de formation sur ce thème (bien que je continue à en demander, par principe, depuis 3 ans).

Tu es prof de collège, je crois... Combien d'heures de présence devant les élèves dois-tu faire? 18 il me semble? En tant que prof des écoles, nous en avons 26, c'est quand même 8 de plus, que tu peux, j'en suis sûre, consacrer pleinement à te former par toi-même. :wink:

Posté(e)
J'hallucine de lire un truc comme ça. Les prep et les corrections sont comprises dans notre salaire. Encore heureux !

Notre salaire est calculé sur la base de 1h devant les élèves + 1h30 de travail de prep et de correction. En ce qui me concerne, les lundi-mardi-jeudi-vendredi, les corrections et la préparation matérielle de la classe me prennent 2 à 3 heures pendant la pause déjeuner et le soir + 2 heures minimum (souvent plus) de prep le mercredi et le dimanche. Je dépasse vite les 40h par semaine auxquelles il faut rajouter les réunions entre enseignants et les rdv parents. Donc non, il est hors de question que j'utilise le peu de temps libre qui me reste pour m'autoformer. Et même quand je l'envisage, je suis trop crevée pour, de toute façon. Les anims péda sont faites pour ça. Non mais !

Maintenant si tu trouves normal de faire du bénévolat en te formant sur ton temps libre et à tes propres frais, ça te regarde mais ne viens pas nous dire qu'on pourrait faire un effort en se formant sur notre temps libre. C'est vraiment se moquer du monde. :mad:

Il me semble incontournable de s'autoformer dans ce métier. Et pour moi, lire (dans ma discipline ou en pédagogie) fait partie intégrante du métier. De toute façon, il est impossible d'enseigner aujourd'hui en France sans y mettre de sa poche : le bureau à la maison pour bosser, l'ordi personnel indispensable, largement dévolu au travail, les bouquins (je suis prof de lettres, ça prend une proportion énorme ici) ... A côté, passer une heure par-ci par-là à chercher des infos sur la prise en charge des dys, des TDA/H ou telle autre spécificité des élèves qu'on a en classe, ce n'est pas grand chose. Un peu plus, un peu moins ... Je ne me vois pas avoir en classe un élève, toute une année, lui connaissant une spécificité qui le met en échec, sans rien faire pour m'aider à l'aider. Et nous savons tous fort bien ici que si nous attendons que l'EN se bouge, on aura notre formation, dans le plus idyllique des cas, l'année suivante, alors qu'on n'aura plus l'élève en classe. Je me refuse à balancer à la gueule de mes élèves et de leurs familles que je ne vais rien faire pour les aider parce que mon employeur est un %#?/§$@ Si tu trouves normal d'agir comme ça, ça ne regarde que ta conscience.Mais je trouve que c'est vraiment se moquer du monde :mad:

Posté(e)
Tu es prof de collège, je crois... Combien d'heures de présence devant les élèves dois-tu faire? 18 il me semble? En tant que prof des écoles, nous en avons 26, c'est quand même 8 de plus, que tu peux, j'en suis sûre, consacrer pleinement à te former par toi-même. :wink:

Et les 18 heures ne sont pas là par hasard ! Des copies, en français, c'est un peu plus long à corriger qu'un cahier du jour ... Il m'est arrivé de travailler un mois d'affilée sans m'octroyer aucun jour de congé (ni samedi, ni dimanche), ou, en début de carrière, de compter plus de 60 heures de boulot dans ma semaine. Dans de tels moments, on n'a clairement pas le temps de s'autoformer. Mais à un rythme de croisière de 40h / 45h, ce temps-là, on peut le trouver, surtout s'il s'agit d'une situation d'urgence (on a un gamin qui va mal en classe, qui souffre d'un handicap qu'on n'a jamais croisé ... il faut faire quelque chose, point). Enfin, personnellement, je n'imagien pas mon métier autrement ...

Posté(e)
Tu es prof de collège, je crois... Combien d'heures de présence devant les élèves dois-tu faire? 18 il me semble? En tant que prof des écoles, nous en avons 26, c'est quand même 8 de plus, que tu peux, j'en suis sûre, consacrer pleinement à te former par toi-même. :wink:

Et les 18 heures ne sont pas là par hasard ! Des copies, en français, c'est un peu plus long à corriger qu'un cahier du jour ... Il m'est arrivé de travailler un mois d'affilée sans m'octroyer aucun jour de congé (ni samedi, ni dimanche), ou, en début de carrière, de compter plus de 60 heures de boulot dans ma semaine. Dans de tels moments, on n'a clairement pas le temps de s'autoformer. Mais à un rythme de croisière de 40h / 45h, ce temps-là, on peut le trouver, surtout s'il s'agit d'une situation d'urgence (on a un gamin qui va mal en classe, qui souffre d'un handicap qu'on n'a jamais croisé ... il faut faire quelque chose, point). Enfin, personnellement, je n'imagien pas mon métier autrement ...

Je crois que tu connais bien mal le métier de prof des écoles. Si je n'avais que des cahiers du jour à corriger, ce serait le pied! :wink:

En plus des cahiers du jour, que j'arrive à corriger entre midi, en une heure, il faut compter les leçons, au moins une par jour, les cahiers de poésie, les fiches d'exercice, et nous faisons aussi de la production d'écrits en cycle 3, chez moi une fois par semaine, et c'est effectivement très long à corriger. Sans compter la fabrication d'étiquettes, affiches, et autre petit matériel pédagogique, qui prend un temps fou.

Par ailleurs, pour avoir des amies profs de collège, vous échappez à beaucoup de petits à côtés auxquels il nous est difficile de couper: par exemple, j'imagine que le 11 novembre, tu ne seras pas au monument aux morts à chanter la Marseillaise? Tu n'as pas non plus besoin de te lancer dans la confection de biscuits, ou dans la récolte de lots pour faire une tombola qui te permettra de financer des activités pédagogiques... Nous rencontrons aussi les parents beaucoup plus souvent, pas toujours de manière formelle: 20 mn à discuter à la grille avec un parent par-ci par-là, cela fait vite des heures à la fin du mois.

Je comprends ton point de vue, que je partage en partie : je me suis moi-même documentée (avec l'aide des parents!) quand j'ai du m'occuper d'enfants "différents" (en 5 ans d'enseignement, j'en ai déjà appris beaucoup sur l'hyperactivité, le diabète, la mucoviscidose et d'autres maladies génétiques). MAIS je trouve anormal de devoir toujours prendre sur mon temps personnel, qui se réduit comme peau de chagrin, et je trouve ton ton très moralisateur: "moi je fais ça, c'est normal, si vous n'êtes pas d'accord, c'est que vous n'avez pas de conscience professionnelle" et cela me gêne un peu. Nous devons constamment prendre sur notre temps et nos deniers personnels pour travailler dans de bonnes conditions, et, quoi que tu puisses en dire, ce n'est pas normal! :mad:

Posté(e)
A côté, passer une heure par-ci par-là à chercher des infos sur la prise en charge des dys, des TDA/H ou telle autre spécificité des élèves qu'on a en classe, ce n'est pas grand chose.

En tant que parent, je pense qu'il faut bien faire la différence entre les dys comme le TDA/H, la dyslexie - ces enfants-là sont atteints d'un vrai handicap avec des symptomes bien définis - et la précocité ou la seule "specificité" est d'avoir un QI plus élévé que la moyenne. Ce qui n'est pas un handicap, mais plutot l'inverse! Et ces enfants sont tellement différents les uns des autres ...

S'informer sur la précocité ... ca veut dire quoi? Lire les bêtises qu'on trouve partout sur internet ou dans les livres destinés aux parents anxieux? :devil_2: (Le fonctionnement "différent", la pensée en arboresence etc ... alors que ces théories ne réposent sur aucune donné scientifique ... :blink: ).

En tant que maman de deux enfants plutot "en avance", je préfère largement les enseignants qui prennent en compte leurs capacités et leurs difficultés sans vouloir tout mettre sur le dos de la précocité. Les difficultés de ma fille se sont largement envolées une fois dans la classe d'une très bonne enseignante qui ne cherchait plus des excuses ("la pauvre, c'est pas sa faute, elle est précoce ... ") pour son comportement :angel_not: .

Posté(e)
Tu es prof de collège, je crois... Combien d'heures de présence devant les élèves dois-tu faire? 18 il me semble? En tant que prof des écoles, nous en avons 26, c'est quand même 8 de plus, que tu peux, j'en suis sûre, consacrer pleinement à te former par toi-même. :wink:

Et les 18 heures ne sont pas là par hasard ! Des copies, en français, c'est un peu plus long à corriger qu'un cahier du jour ... Il m'est arrivé de travailler un mois d'affilée sans m'octroyer aucun jour de congé (ni samedi, ni dimanche), ou, en début de carrière, de compter plus de 60 heures de boulot dans ma semaine. Dans de tels moments, on n'a clairement pas le temps de s'autoformer. Mais à un rythme de croisière de 40h / 45h, ce temps-là, on peut le trouver, surtout s'il s'agit d'une situation d'urgence (on a un gamin qui va mal en classe, qui souffre d'un handicap qu'on n'a jamais croisé ... il faut faire quelque chose, point). Enfin, personnellement, je n'imagien pas mon métier autrement ...

Je crois que tu connais bien mal le métier de prof des écoles. Si je n'avais que des cahiers du jour à corriger, ce serait le pied! :wink:

En plus des cahiers du jour, que j'arrive à corriger entre midi, en une heure, il faut compter les leçons, au moins une par jour, les cahiers de poésie, les fiches d'exercice, et nous faisons aussi de la production d'écrits en cycle 3, chez moi une fois par semaine, et c'est effectivement très long à corriger. Sans compter la fabrication d'étiquettes, affiches, et autre petit matériel pédagogique, qui prend un temps fou.

Par ailleurs, pour avoir des amies profs de collège, vous échappez à beaucoup de petits à côtés auxquels il nous est difficile de couper: par exemple, j'imagine que le 11 novembre, tu ne seras pas au monument aux morts à chanter la Marseillaise? Tu n'as pas non plus besoin de te lancer dans la confection de biscuits, ou dans la récolte de lots pour faire une tombola qui te permettra de financer des activités pédagogiques... Nous rencontrons aussi les parents beaucoup plus souvent, pas toujours de manière formelle: 20 mn à discuter à la grille avec un parent par-ci par-là, cela fait vite des heures à la fin du mois.

Je comprends ton point de vue, que je partage en partie : je me suis moi-même documentée (avec l'aide des parents!) quand j'ai du m'occuper d'enfants "différents" (en 5 ans d'enseignement, j'en ai déjà appris beaucoup sur l'hyperactivité, le diabète, la mucoviscidose et d'autres maladies génétiques). MAIS je trouve anormal de devoir toujours prendre sur mon temps personnel, qui se réduit comme peau de chagrin, et je trouve ton ton très moralisateur: "moi je fais ça, c'est normal, si vous n'êtes pas d'accord, c'est que vous n'avez pas de conscience professionnelle" et cela me gêne un peu. Nous devons constamment prendre sur notre temps et nos deniers personnels pour travailler dans de bonnes conditions, et, quoi que tu puisses en dire, ce n'est pas normal! :mad:

Bien sûr, je préférerais avoir une formation digne de ce nom, de la part de mon employeur : ce n'est pas le cas. J'aimerais que ce que je fais en dehors du minimum statutaire soit reconnu à sa juste valeur : ce n'est pas le cas. Je passe aussi pas mal de temps avec les parents (en vrai ou au téléphone), avec mes collègues (puisque nous avons les mêmes élèves et donc des visions parcellaires desdits élèves, qu'il s'agit de confronter pour se faire une idée exacte des poblèmes de chacun), à la photocopieuse et au massicot (oui, nous aussi, nous avons nos petites activités manuelles), à mes blogs-cahiers de texte (très pratique pour les élèves qui sont plus lents que la moyenne), avec ma direction pour gérer tel ou tel problème, mendier des sous, une autorisation quelconque ...

Comme j'ai bien trop peu de temps pour faire le programme, hors de question de passer une heure sans une notion nouvelle, donc je ne suis pas à une leçon par jour, et les productions d'écrit ne font pas 10 lignes (enfin, quoique parfois, si ...).

Il ne s'agit pas de faire la morale, juste de dire que nous devons faire avec une diversité d'élèves de plus en plus grande, et faire au mieux. Aujourd'hui, les troubles sont mieux identifiés qu'auparavant : cela doit être une chance pour les élèves, en nous aidant à les aider. On ne peut décemment plus traiter un élève dys comme un banal cancre, non ? Et puis, est-ce qu'on peut raisonnablemebnt attendre de l'institution qu'elle nous informe sérieusement sur les dys (oui), le tda/h (oui), la précocité (pourquoi pas ...) , mais aussi la mucoviscidose, la tumeur au cerveau (cas cette année :-( ), telle maladie orpheline hyper rare, la leucémie, le deuil chez l'enfant et l'adolescent, l'IMC (et ses variantes), l'autisme de haut niveau, les aon s'adapte et utres TED ... Imaginons que des formations soient mises en palce pour tous ces cas : tu ne pourrais les suivre toutes, ou alors tu ne serais jamais dans ta classe. Ou il s'agirait d'un survol inutile. Bref : si on a un peu de bon sens, on s'adapte et on se forme au cas par cas, avec l'aide des parents éventuellement. C'est finalement plus simple, et pas forcément budgetivore (pour beaucoup d'affections, il existe des associations qui sont ravies d'informer, gratuitement, les enseignants.

Posté(e)
En tant que maman de deux enfants plutot "en avance", je préfère largement les enseignants qui prennent en compte leurs capacités et leurs difficultés sans vouloir tout mettre sur le dos de la précocité. Les difficultés de ma fille se sont largement envolées une fois dans la classe d'une très bonne enseignante qui ne cherchait plus des excuses ("la pauvre, c'est pas sa faute, elle est précoce ... ") pour son comportement :angel_not: .

:applause::applause::applause:

Ce serait bien si tous les parents réagissaient comme toi ! :cry:

  • 2 mois plus tard...
Posté(e) (modifié)

<!--quoteo(post=4212908:date=25/10/2009, 21:08:name=AllyG)--><div class='quotetop'>Citation (AllyG @ 25/10/2009, 21:08) <a href="index.php?act=findpost&pid=4212908"><{POST_SNAPBACK}></a></div><div class='quotemain'><!--quotec-->En tant que maman de deux enfants plutot "en avance", je préfère largement les enseignants qui prennent en compte leurs capacités et leurs difficultés sans vouloir tout mettre sur le dos de la précocité. Les difficultés de ma fille se sont largement envolées une fois dans la classe d'une très bonne enseignante qui ne cherchait plus des excuses ("la pauvre, c'est pas sa faute, elle est précoce ... ") pour son comportement

:glare:

Ce serait bien si on rencontrait que des enseignants comme celle-là !!

Modifié par dizzy
Posté(e)

Ben mon grand il en a une comme ça... On réfléchit pas en fonction de sa précocité mais de ce qui est dur pour lui...

D'ailleurs faut qu'on se revoit. J'ai déjà remarqué qu'elle avait mis des stratégies en place rien qu'en regardant ce qui revient à la maison. Elle y connait pas grand chose, moi non plus... On s'échange nos expériences et observations... Genre là je suis vigilente sur les résolutions de pb... il balance son résultat sans écrire ses opérations... Ben non faut se forcer à tout écrire !

Posté(e)

J'ai 2 "EIP" et ce n'est pas tous les jours facile.

Les deux travaillent très bien à l'école et n'ont pas besoin d'aide "pédagogique" en revanche le problème se situe au niveau "psychologique".

Mon grand est hypersensible mais adore l'école (même si comme tout gamin il rêve parfois de rester un peu à la maison :lol: ) : il est anxio-dépressif avec idéation suicidaire (verdict posé par la psy des urgences psy infanto-juvéniles).

Heureusement ses profs et sa proviseure sont d'un soutien sans faille même si comme nous, ses parents, se sentent impuissants.

On a contacté CMP et CMPP (la psy des urgences aussi) mais 1 d'attente. Seul un CMPP doit me rappeler pour voir ce qu'il peut faire.

Je ne sais plus qui parlait de la MDPH, je vais m'en rapprocher, je n'y avais pas songé.

Ma fille, elle, n'est pas faite pour l'école traditionnelle et je me rends compte que beaucoup d'instits ne sont pas formés pour accueillir ces enfants.

Un livre m'a beaucoup aidé à comprendre ces enfants, mes enfants :

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Les enfants surdoués ne sont pas les petits prodiges que l’on croit. Ce ne sont pas des êtres pour qui tout est plus facile, mais au contraire, des enfants fragiles que leur différence rend plus vulnérable. Enfant surdoué, enfant en danger, pourrait-on presque dire.

Véritable éponge émotionnelle, l’enfant surdoué ne connaît pas l’insouciance qu’on prête habituellement aux jeunes années : il comprend tout, il est « branché » en permanence sur les gens, leurs émotions et le monde qui l’entoure. Son hyperréceptivité le conduit à percevoir plus que les autres les bruits, les odeurs et les informations visuelles qui sont pour lui une source permanence de vigilance. Il lui est plus difficile de construire son identité, car comment pourrait-il s’identifier à ces autres enfants qui ne lui ressemblent pas, à ces parents dont il perçoit toutes les failles, les angoisses, et dont il n’a pas toujours l’impression qu’ils peuvent le protéger. Il connaît, plus que les autres enfants, la peur et l’anxiété.

Pourtant, si les parents et les enseignants savent le comprendre, alors il saura s’épanouir et mettre à profit les immenses richesses de sa personnalité et de ses capacités. Ce livre pratique a pour but de les guider dans le dépistage de la « précocité » . --Ce texte fait référence à une édition épuisée ou non disponible de ce titre.

Posté(e)

Bonjour,

Je vous mets là un document que m'a envoyé une amie, maman, d'un enfant précoce.

J'en ai eu un dans ma classe, et ma foi, si on s'intéresse un tout petit peu à ces élèves, il n'est pas très difficile de se dire "cet enfant là, est différent des autres". A partir de là, j'ai eu la chance d'avoir une psy prête à tester cet élève. Résultat : QI de 165, du jamais vu pour elle... L'élève a sauté de classe, mais la scolarité restera un moment difficile pour lui...

EIP-1.doc

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