dhaiphi Posté(e) 30 novembre 2009 Posté(e) 30 novembre 2009 Et ceux qui ne sont pas contents, ils n'ont qu'à s'inscrire sur la liste (c'est la période) et prendre un poste dès septembre prochain... Ils peuvent prôner également l'autogestion, ce qui nous promet un beau foutoir.
balkis Posté(e) 30 novembre 2009 Posté(e) 30 novembre 2009 ls peuvent prôner également l'autogestion, ce qui nous promet un beau foutoir C'est un peu réducteur...Les écoles Freinet fonctionnent de cette façon, c'est une autre approche, c'est tout. Entre nous, celà me paraît nettement plus adapté à la taille moyenne de nos écoles(6 classes) qu'un super dilo EPEP. Mais paraît que ce n'est pas dans l'air du temps...
Goëllette Posté(e) 30 novembre 2009 Posté(e) 30 novembre 2009 ls peuvent prôner également l'autogestion, ce qui nous promet un beau foutoir C'est un peu réducteur...Les écoles Freinet fonctionnent de cette façon, c'est une autre approche, c'est tout. Entre nous, celà me paraît nettement plus adapté à la taille moyenne de nos écoles(6 classes) qu'un super dilo EPEP. Mais paraît que ce n'est pas dans l'air du temps... Il y a des syndicats qui le réclament. Ils appellent ça, entre autre, la direction collégiale. Si tu as eu la possibilité de voir VRAIMENT le fonctionnement d'école de type Freinet, tu auras pu constater que l'investissement personnel demandé aux adjoints est BEAUCOUP (BEAUCOUP BEAUCOUP ...) plus important que ce que tu connais au quotidien. C'est un nombre de réunions (et autres bénévolats) très important et un réel partage des tâches. Ce n'est pas simplement le droit de partager ... les décisions.
thierry fabre Posté(e) 30 novembre 2009 Posté(e) 30 novembre 2009 Il est quand même bien loin, le temps ou le bon Célestin Freinet se faisait lourder de l'éducation nationale par des notables locaux Aujourd'hui l'ICEM est bien en cour, parfaitement reconnu et intégré, enseigné dans les IUFM. Les écoles Freinet disposent même, dans pas mal d'académies, d'un mouvement spécifique du genre "postes à profil" En plusseu, les écoles Freinet développent effectivement cette fameuse direction collégiale, où l'on est tous potes, tous frangins dans le meilleur des mondes possibles. Il devrait donc y avoir, en toute bonne logique, des milliers d'écoles Freinet comptant des dizaines de milliers d'enseignants enthousiastes... Ben non, elle se comptent une petite centaine... Surprenant, non ? Au passage, même dans ces écoles, il y a un dirlo qui écope, en cas de problème... (affaire Colson, école des Lauves à Aix en Provence...) Autant dire que choisir entre la direction collégiale et le super-dirlo de super-EPEP, c'est hésiter entre peste et choléra ! Sur la question de l'insupportable autoritarisme du dirlo fachisant qui prétend, le salopiot, limiter les appels téléphoniques dans son école, cela me ramène aux tous débuts de notre association, qui s'est constituée justement sur cette question du téléphone, à Marseille. Il y a une dizaine d'années, la mairie de Marseille octroyait généreusement trois unités téléphoniques par jour. Au delà, en fin de mois, on recevait des Telecom la facture, à payer avec la coop de l'école. Totalement illégal, mais pratique courante depuis des années, avec des syndicats qui refusaient d'intervenir, jugeant ce problème peu important... Il a fallu qu'à une cinquantaine de collègues, on décide du jour au lendemain de refuser tout paiement du téléphone. On a eu droit aux menaces, aux coupures de téléphone, et même à la visite d'huissiers... Ca a fait boule de neige cependant et aujourd'hui, le téléphone est gratuit, au sens où il n'est pas payé par les écoles. Mais, comme on a continué à recevoir pendant un an les factures de téléphone dans nos écoles, on s'est aperçu que personnels comme "collègues" ne participaient pas toujours de la même éthique. Dans ma propre école: - un délégué syndical qui téléphonait à chaque récré aux 4 coins de l'hexagone - un personnel de service qui téléphonait chaque matin à son fils en stage aux USA - une collègue qui déclarait sa flamme à son cher et tendre militaire de compagnon, deux fois par semaine, entre midi et deux. Une heure de téléphone jusqu'à Kourou, (Guyane), ça chiffre combien, à votre avis ? Autant dire qu'effectivement, je partage l'avis des collègues: le téléphone perso, comme son nom l'indique, c'est perso et ça se paye avec ses sous perso... Et si la notion de "tolérance" ne sert qu'à justifier l'utilisation gratos de l'argent public, je ne suis pas trop tolérant... Quand à l'utilisation professionnelle du téléphone par un instit, elle peut se concevoir. J'ai eu une assistante sociale qui a téléphoné aujourd'hui par rapport à la scolarité d'un gamin qu'elle suit. J'ai préféré lui passer la collègue qui a l'enfant dans sa classe. Mais, comme tout élément important concernant un élève, elle m'a mis au courant par la suite de cet entretien. Sinon, comme les collègues, je constate avec amusement qu'il est des périodes de chasse à la bartavelle, des périodes de chasse au canard sauvage, mais que la chasse au dirlo est ouverte en tous temps, en tous lieux... Et comme les collègues, je conseille à tous les furibards de la création de venir tenter l'expérience d'une direction quelques mois. Puis, on en reparle ? Thierry fabre
maryk13mer Posté(e) 30 novembre 2009 Posté(e) 30 novembre 2009 Le directeur nous interdit l'utilisation du téléphone dans l'école car il a trouvé qu'il y avait des abus car certains enseignants téléphonaient quand less élèves étaient absents pour en savoir la raison. il a donc décidé que tous les coups de téléphone devait passer par lui ou par la secrétaire. Par contre, ils ont un regard sur les appels et décident de la pertinence ou non de l'appel et si ce n'est pas pertinent pour eux on appelle de nos portables (pour par exemple les enfants malades, pour une collègue qui voulait savoir s'il y avait un papier à remplir pour se faire indemniser une classe transplanté, il a décidé que c'était personnel et donc avec son portable, ...)Et nous venons de recevoir un mail de notre inspectrice qui nous demande d'appeler les élèves absents pour connaître la raison de leur absence et il refuse toujours l'accès au téléphone et décide qu'il n'appelera pas. Ensuite, on s'était mis d'accord pour un système de sanction général à toute l'école pour être cohérent auprès des élèves et ce système mettait en place des exclusions de classe d'une demi journée après 3 avertissements et d'autres choses. il a décidé une fois que ça commençait à rouler, et après une dizaine d'heures de conseils de maître à tout suspendre car les exclusions de classe sont illégales (même s'il le savait depuis le début)... Je vous avoue que je ne sais pas torp quoi penser de ces réactions. Qu'en pensez vous ? [font="Comic Sans MS"]pour le tel c'est au directeur ou à l'EVS a tel aux parents surtout en ces temps de grippe H1N1 En tout cas c'est ce qui nous est demandé dans l'ia13 En ce qui concerne les appels personnels chacun gére comme il le sent
carocoline Posté(e) 30 novembre 2009 Auteur Posté(e) 30 novembre 2009 Quand il est écrit dans le texte de loi "Il organise les élections des délégués des parents d'élèves au conseil d'école ; il réunit et préside le conseil des maîtres et le conseil d'école ainsi qu'il est prévu à l'article 17 du décret du 28 décembre 1976 susvisé." Je voulais savoir si le directeur prend les décisions ou si les décisions de l'école se font à la majorité des enseignants (directeur compris). En gros, j'avais plus une vision d'une direction collégiale comme l'a décrit une personne sur ce sujet mais je ne sais pas vraiment au final ce qui ce fait (c'est ma première école et donc mon premier directeur !). Donc c'était juste pour savoir si le directeur avait pouvoir de décision ou si toutes les décisions devaient se voter à la majorité en conseil des maîtres.
dada Posté(e) 30 novembre 2009 Posté(e) 30 novembre 2009 Si ton directeur est un dictateur il peut tout décider. Dans la pratique généralement il se range à l'avis du conseil des maîtres s'il n'est pas d'accord il exprime ce désaccord devant ses adjoints et prononce la décision puisque c'est lui qui préside.
carocoline Posté(e) 30 novembre 2009 Auteur Posté(e) 30 novembre 2009 Quand il est écrit dans le texte de loi "Il organise les élections des délégués des parents d'élèves au conseil d'école ; il réunit et préside le conseil des maîtres et le conseil d'école ainsi qu'il est prévu à l'article 17 du décret du 28 décembre 1976 susvisé." Je voulais savoir si le directeur prend les décisions ou si les décisions de l'école se font à la majorité des enseignants (directeur compris). En gros, j'avais plus une vision d'une direction collégiale comme l'a décrit une personne sur ce sujet mais je ne sais pas vraiment au final ce qui ce fait (c'est ma première école et donc mon premier directeur !). Donc c'était juste pour savoir si le directeur avait pouvoir de décision ou si toutes les décisions devaient se voter à la majorité en conseil des maîtres. As-tu lu le texte que j'ai cité concernat les devoirs et responsabilités du directeur? Direction collégiale, c'est beau (et utopique aussi, mais bon, croyons-y)... mais la responsabilité du directeur reste celle du directeur... et quans il y a soucis, c'est lui (et pas collégialement les enseignants) qui trinque. Alors oui je prends l'avis de mes collègues, oui je le suis souvent, mais ls risques que je prends je les choisis... Oui justement c'est de lui que j'extrais cet articlle et je trouve qu'il ne définit pas réellement le pouvoir de décision du directeur. Il est écrit que pour les services et la distribution des classes il demande l'avis aux maîtres mais c'est lui qui décide par contre ils ne disent péas qu'il doit décider sur tous les problèmes de l'école, sans pour autant dire qu'il doit se plier à l'avis du conseil des maîtres. C'est en ça que je trouve ce texte flou. et je suis remonté jusquu'au texte de 1976 qui n'est pas plus explicite à ce sujet.
Goëllette Posté(e) 30 novembre 2009 Posté(e) 30 novembre 2009 Tu es à ce point remontée contre ton directeur ou bien tu t'es inscrite pour passer l'entretien ? Si c'est a) Utilise ton énergie à meilleur escient. Si c'est b) Bon courage.
tioneb Posté(e) 30 novembre 2009 Posté(e) 30 novembre 2009 Oui justement c'est de lui que j'extrais cet articlle et je trouve qu'il ne définit pas réellement le pouvoir de décision du directeur. Il est écrit que pour les services et la distribution des classes il demande l'avis aux maîtres mais c'est lui qui décide par contre ils ne disent péas qu'il doit décider sur tous les problèmes de l'école, sans pour autant dire qu'il doit se plier à l'avis du conseil des maîtres. C'est en ça que je trouve ce texte flou. et je suis remonté jusquu'au texte de 1976 qui n'est pas plus explicite à ce sujet. Je pense que plutôt que parler de"pouvoirs" du directeur, tu devrais t'interroger sur ses responsabilités (là ,il y en a un paquet !!) qui implique un certain nombre de décisions à prendre au quotidien. Si ce sont peut-être ces décisions que tu considères (d'après ce que je comprends comme un abus de pouvoir ??) Le gros problème qui apparait dans tes interventions semble être le téléphone !! Je pense que le mieux serait d'en parler en conseil des maîtres et d'établir clairement les choses. En cas d'absence d'un élève, qui appelle ? (à mon avis l'EVS) En cas de problème avec un élève (suivi AS, orthophonie ..) qui appelle ? (à mon avis l'enseignant avec Compte -rendu, info au directeur. Dans mon école, j'ai un tas de fiches près du téléphone : compte-rendu d'entretien téléphonique, quelques noms, une date, quelques cases à cocher, quelques phrases et j'ai une trace, on peut en reparler ultérieurement) Même chose avec les appels perso professionnels. Pour ce qui me concerne, les collègues ont la politesse de me demander avant d'appeler par exemple à la récré, en s'inquiétant de savoir si je n'attends pas un appel. C'est juste une question de respect.
carocoline Posté(e) 1 décembre 2009 Auteur Posté(e) 1 décembre 2009 Merci pour vos réponses. Je parais peut être remontée mais je ne le suis pas tant que ça. Ce n'est pas uniquement un problème de téléphone qui m'amène à poster un message sur ce forum mais un succession de différents actes avec lesquels je ne suis pas en accord et qui va plus loin je pense qu'une question de responsabilités (que je reconnais très grande pour le directeur). C'était juste que la question de l'utilisation du téléphone était pour moi une question importante mais derrière cette question du téléphone est plus la prise de conscience que le rôle des enseignants, du directeur et de chaque intervenant dans l'école ne sont pas du tout défini clairement ce qui provoque des recoupements, des malentendus, des confrontations, ... MAis je m'égare totalement du sujet ! lol. Enfin bref, je demandais juste si par hasard, sur ce forum, il y avait quelqu'un qui avait un document magique qui définirait clairement le rôle des différents intervenants de l'école, mais ce texte n'existe pas. Merci en tout cas du temps que vous avez pris pour me répondre
thierry fabre Posté(e) 1 décembre 2009 Posté(e) 1 décembre 2009 Enfin bref, je demandais juste si par hasard, sur ce forum, il y avait quelqu'un qui avait un document magique qui définirait clairement le rôle des différents intervenants de l'école, mais ce texte n'existe pas. Il y a bien un projet de décret qui préciserait mieux ces rôles respectifs et définirait de manière plus explicite les responsabilités des dirlos, ce qui éviterait sans doute les incompréhensions mutuelles. Seul petit souci, la parution de ce décret n'est prévue que pour le ... 37 Janvier 2091. Mais, bon, rien n'interdit de tenter de le faire appliquer plus tôt... Ca se trouve ICI Thierry fabre
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