les parents

[pseudoval]

Communiquer avec les parents n'est pas le problème, mais je ne vais pas faire 3 heures ni me flageller parce qu'un enfant de 3 ans s'est écorché dans la cour. A croire qu'avec certains leurs enfants ne tombent jamais et ne se blessent jamais. Le risque 0 n'existe pas plus à l'école qu'avec eux.

Bien souvent, les parents attendent un peu d'empathie de la part de l'instit, qui croit qu'on attend d'elle une réaction concrète (trouver une responsabilité, soigner, etc.), ou qu'on l'accuse. Mais 9 fois sur 10 ça n'est pas le cas ! Les parents sont embêtés du bobo et aimeraient juste sentir leur inquiétude reconnue. Point.

Tout à fait d'accord...

Et puis j'ai du mal avec la catégorisation du style "les parents toujours râleurs" "les routiers toujours sympas" "les garagistes voleurs" "les instits fainéants"( ) ...

[unemaman]

Bonjour,

Je suis une maman, pas une instit, et peut être puis-je sur certain point vous donner l'opinion d'un parent.

Très clairement, l'attitude de parent critiquant un marché de noël ... sans commentaire, c'est un manque de savoir vivre et une nouvelle façon de vivre où l'on ne cherche même pas à comprendre les efforts fournis ...

Par contre, les parents demandant des rendez vous ou non, qui s'éternise dans la discussion, qui lie l'école et la maison ... c'est une autre paire de manches !!

Vous savez, en tant que parent, nous ne savons pas toujours très bien quelle attitude adopter. Faut-il demander à rencontrer l'instit ou pas ? Est-il souhaitable de se manifester même sans demande ou problème particulier ? Faut-il parler de difficultés rencontrées à la maison ?

C'est la grande incertitude ! Parce que finalement, cela dépend un peu aussi de l'instit en lui même !

J'ai 2 enfants, ma puce en GS, mon fiston en CM1. Je suis une maman qui se sent concerné par le travail de mes enfants mais aussi leur comportement en classe comme en récré, tout en voulant leur laisser leur jardin secret !

Et chaque année je me pose la même question : Dois-je demander un rendez vous avec l'instit pour faire le point, être ainsi certaine que tout se passe comme l'enfant le dit, que je ne passe pas à côté de difficultés sans les voir ?

Est ce que l'instit le verra d'un bon oeil ou pensera-t-il que je lui prend du temps pour rien et que j'abuse ?

On ne sait jamais !!! Ne pas se manifester peut être interpréter comme parent ne s'investissant pas ! Et se manifester peut donner l'impression du parent qui vient juger votre travail !

Alors que pas du tout !

Ma fille est en maternelle et je me pose moins de question : je vois son maître presque chaque matin ! et même si ce n'est que "Bonjour, ça va ?" je sais qu'avec lui, le moindre souci me reviendrai aux oreilles. Parce qu'il a clairement dit en réunion de début d'année que pour lui, c'est une équipe à 3 : instit - enfant - parent et que nous devions communiquer ensemble pour bien comprendre l'enfant.

Mais pour mon fils ... je ne vois pas son instit, je ne sais pas du tout ce qu'elle attend de nous. Je vois bien sur le travail scolaire, mais je ne sais rien de mon fils autrement que par les A/EA/NA ...

Je vois bien qu'il suit, et come je n'ai pas de petit mot dans le cahier chaque semaine comme l'année dernière, je me dit que ça doit aller !! Aller la voir, elle pourrait penser comme je l'ai lu ici que je lui casse les pieds ! Mais ne pas y aller ... pas mieux !

Je précise que mon loustics est en saut de classe cette année (donc du CE1 au CM1). L'instit de l'année dernière avait pris cette décision avec ses collègues, on a suivi pour le bien du loutic après avoir refusé les 2 années précédentes.

Finalement, j'ai craqué ! Tant pis si je l'embète, j'ai demandé à voir sa maîtresse pour faire le point sur son travail mais aussi son comportement et sur son adaptation dans cette nouvelle classe.

Pour autant, je ne suis pas très à l'aise avec l'idée que l'on pourrait penser que je suis casse pied puisque tout va bien, que je suis trop présente ou angoissée , et que j'attends en traitement de favoir de par l'année d'avance de mon fils ...

Je pense sincèrement que c'est un problème de communication entre instit et parents dans certains cas !! On ne sait pas trop comment faire, ni comment nos actions vont être prise.

Quoi qu'il en soit, il n'est jamais question de juger l'instit, bien au contraire, mais plutot de "travailler" ensemble pour le bien être de tous.

[Goëllette]

Très clairement, l'attitude de parent critiquant un marché de noël ... sans commentaire, c'est un manque de savoir vivre et une nouvelle façon de vivre où l'on ne cherche même pas à comprendre les efforts fournis ...

...

Je pense sincèrement que c'est un problème de communication entre instit et parents dans certains cas !! On ne sait pas trop comment faire, ni comment nos actions vont être prise.

Quoi qu'il en soit, il n'est jamais question de juger l'instit, bien au contraire, mais plutot de "travailler" ensemble pour le bien être de tous.

Je pense que votre démarche sera bien perçue, ne vous inquiétez pas.

Je ne sais pas s'il y a plus d'incompréhension des uns vis-à-vis des autres par rapport à "quand j'étais petite".

Simplement, à l'époque, à un enfant qui racontait une chose originale s'étant passée en classe, le parent répondait "Tiens, c'est curieux ça." et ça s'arrêtait là.

Il en était de même pour les fameuses punitions. "Tu as bien dû le mériter."

La communication était également plus facile parce que les uns et les autres étaient moins pressés et stressés.

Les parents ont maintenant une vie plus "sportive" et la charge de travail des enseignants s'étant considérablement alourdie, le temps passé à "badiner de tout de rien" à la sortie ou l'entrée de l'école qui favorisait les bons rapports devient compté maintenant.

Et évidemment, étant devenus de plus en plus individualistes, on n'a plus la même façon de considérer les choses. L'ingratitude a usé même les plus actifs et généreux.

C'est pour cela que les enseignants trainent les pieds pour participer aux marchés de noël-loto-fête d'école sur leur temps personnel.

Quand je repense à mon début de carrière où nous emmenions nos élèves trois semaines à la neige et où certains de mes collègues organisaient bénévolement des sorties sportives les mercredis et week-end, c'est sûr, ça tranche !

Mais j'ai franchement de très bons souvenirs des retours des familles, alors que maintenant, lors de sorties exceptionnelles, je compte les familles me remerciant sur les doigts d'une main. Par contre, les "Vous ne lui avez même pas fait manger son sandwiche." ou "Bidule a eu le droit de monter une fois de plus sur le poney (ou le bateau) que Chéribibi, c'est scandaleux." ou "La danse de la classe de Mr Truc étaient vraiment mieux que la votre." pleuvent, ce qui vaccine de s'investir.

Mais je suppose que du côté des parents, le même genre de comparaisons avant-maintenant est également possible.

Alors pour tenter de résoudre une partie de cette incompréhension néfaste à tous, peut-être est-il nécessaire de se recentrer sur notre mission première : l'enseignement.

Et effectivement, si on n'a plus la pression de l'"obligation" de faire chanter sa classe au monument au mort le 11 novembre et le 8 mai, de se geler en vendant des bricolages au marché de noël, de perdre un dimanche pour le traditionnel loto et un samedi pour la fête de l'école et sa traditionnelle soirée dansante-barbecue (tout ça pour financer une sortie ou un voyage pour lequel on fera des heures de bénévolat ), nous n'aurons alors plus d'excuses de ne pas consacrer du temps aux familles pour les recevoir et discuter de leurs enfants ...

Bon, allez Dajta, tu pourras quand même continuer à le faire, j'extrapole !

[carollle]

Très clairement, l'attitude de parent critiquant un marché de noël ... sans commentaire, c'est un manque de savoir vivre et une nouvelle façon de vivre où l'on ne cherche même pas à comprendre les efforts fournis ...

...

Je pense sincèrement que c'est un problème de communication entre instit et parents dans certains cas !! On ne sait pas trop comment faire, ni comment nos actions vont être prise.

Quoi qu'il en soit, il n'est jamais question de juger l'instit, bien au contraire, mais plutot de "travailler" ensemble pour le bien être de tous.

Je pense que votre démarche sera bien perçue, ne vous inquiétez pas.

Je ne sais pas s'il y a plus d'incompréhension des uns vis-à-vis des autres par rapport à "quand j'étais petite".

Simplement, à l'époque, à un enfant qui racontait une chose originale s'étant passée en classe, le parent répondait "Tiens, c'est curieux ça." et ça s'arrêtait là.

Il en était de même pour les fameuses punitions. "Tu as bien dû le mériter."

La communication était également plus facile parce que les uns et les autres étaient moins pressés et stressés.

Les parents ont maintenant une vie plus "sportive" et la charge de travail des enseignants s'étant considérablement alourdie, le temps passé à "badiner de tout de rien" à la sortie ou l'entrée de l'école qui favorisait les bons rapports devient compté maintenant.

Et évidemment, étant devenus de plus en plus individualistes, on n'a plus la même façon de considérer les choses. L'ingratitude a usé même les plus actifs et généreux.

C'est pour cela que les enseignants trainent les pieds pour participer aux marchés de noël-loto-fête d'école sur leur temps personnel.

Quand je repense à mon début de carrière où nous emmenions nos élèves trois semaines à la neige et où certains de mes collègues organisaient bénévolement des sorties sportives les mercredis et week-end, c'est sûr, ça tranche !

Mais j'ai franchement de très bons souvenirs des retours des familles, alors que maintenant, lors de sorties exceptionnelles, je compte les familles me remerciant sur les doigts d'une main. Par contre, les "Vous ne lui avez même pas fait manger son sandwiche." ou "Bidule a eu le droit de monter une fois de plus sur le poney (ou le bateau) que Chéribibi, c'est scandaleux." ou "La danse de la classe de Mr Truc étaient vraiment mieux que la votre." pleuvent, ce qui vaccine de s'investir.

Mais je suppose que du côté des parents, le même genre de comparaisons avant-maintenant est également possible.

Alors pour tenter de résoudre une partie de cette incompréhension néfaste à tous, peut-être est-il nécessaire de se recentrer sur notre mission première : l'enseignement.

Et effectivement, si on n'a plus la pression de l'"obligation" de faire chanter sa classe au monument au mort le 11 novembre et le 8 mai, de se geler en vendant des bricolages au marché de noël, de perdre un dimanche pour le traditionnel loto et un samedi pour la fête de l'école et sa traditionnelle soirée dansante-barbecue (tout ça pour financer une sortie ou un voyage pour lequel on fera des heures de bénévolat ), nous n'aurons alors plus d'excuses de ne pas consacrer du temps aux familles pour les recevoir et discuter de leurs enfants ...

Bon, allez Dajta, tu pourras quand même continuer à le faire, j'extrapole !

Constat excellent des rapports instits/parents notamment la comparaison par rapport aux années passées.

Bravo !

[Goëllette]

Très clairement, l'attitude de parent critiquant un marché de noël ... sans commentaire, c'est un manque de savoir vivre et une nouvelle façon de vivre où l'on ne cherche même pas à comprendre les efforts fournis ...

...

Je pense sincèrement que c'est un problème de communication entre instit et parents dans certains cas !! On ne sait pas trop comment faire, ni comment nos actions vont être prise.

Quoi qu'il en soit, il n'est jamais question de juger l'instit, bien au contraire, mais plutot de "travailler" ensemble pour le bien être de tous.

Je pense que votre démarche sera bien perçue, ne vous inquiétez pas.

Je ne sais pas s'il y a plus d'incompréhension des uns vis-à-vis des autres par rapport à "quand j'étais petite".

Simplement, à l'époque, à un enfant qui racontait une chose originale s'étant passée en classe, le parent répondait "Tiens, c'est curieux ça." et ça s'arrêtait là.

Il en était de même pour les fameuses punitions. "Tu as bien dû le mériter."

La communication était également plus facile parce que les uns et les autres étaient moins pressés et stressés.

Les parents ont maintenant une vie plus "sportive" et la charge de travail des enseignants s'étant considérablement alourdie, le temps passé à "badiner de tout de rien" à la sortie ou l'entrée de l'école qui favorisait les bons rapports devient compté maintenant.

Et évidemment, étant devenus de plus en plus individualistes, on n'a plus la même façon de considérer les choses. L'ingratitude a usé même les plus actifs et généreux.

C'est pour cela que les enseignants trainent les pieds pour participer aux marchés de noël-loto-fête d'école sur leur temps personnel.

Quand je repense à mon début de carrière où nous emmenions nos élèves trois semaines à la neige et où certains de mes collègues organisaient bénévolement des sorties sportives les mercredis et week-end, c'est sûr, ça tranche !

Mais j'ai franchement de très bons souvenirs des retours des familles, alors que maintenant, lors de sorties exceptionnelles, je compte les familles me remerciant sur les doigts d'une main. Par contre, les "Vous ne lui avez même pas fait manger son sandwiche." ou "Bidule a eu le droit de monter une fois de plus sur le poney (ou le bateau) que Chéribibi, c'est scandaleux." ou "La danse de la classe de Mr Truc étaient vraiment mieux que la votre." pleuvent, ce qui vaccine de s'investir.

Mais je suppose que du côté des parents, le même genre de comparaisons avant-maintenant est également possible.

Alors pour tenter de résoudre une partie de cette incompréhension néfaste à tous, peut-être est-il nécessaire de se recentrer sur notre mission première : l'enseignement.

Et effectivement, si on n'a plus la pression de l'"obligation" de faire chanter sa classe au monument au mort le 11 novembre et le 8 mai, de se geler en vendant des bricolages au marché de noël, de perdre un dimanche pour le traditionnel loto et un samedi pour la fête de l'école et sa traditionnelle soirée dansante-barbecue (tout ça pour financer une sortie ou un voyage pour lequel on fera des heures de bénévolat ), nous n'aurons alors plus d'excuses de ne pas consacrer du temps aux familles pour les recevoir et discuter de leurs enfants ...

Bon, allez Dajta, tu pourras quand même continuer à le faire, j'extrapole !

Constat excellent des rapports instits/parents notamment la comparaison par rapport aux années passées.

Bravo !

Merci.

[daisy27]

Très clairement, l'attitude de parent critiquant un marché de noël ... sans commentaire, c'est un manque de savoir vivre et une nouvelle façon de vivre où l'on ne cherche même pas à comprendre les efforts fournis ...

...

Je pense sincèrement que c'est un problème de communication entre instit et parents dans certains cas !! On ne sait pas trop comment faire, ni comment nos actions vont être prise.

Quoi qu'il en soit, il n'est jamais question de juger l'instit, bien au contraire, mais plutot de "travailler" ensemble pour le bien être de tous.

Je pense que votre démarche sera bien perçue, ne vous inquiétez pas.

Je ne sais pas s'il y a plus d'incompréhension des uns vis-à-vis des autres par rapport à "quand j'étais petite".

Simplement, à l'époque, à un enfant qui racontait une chose originale s'étant passée en classe, le parent répondait "Tiens, c'est curieux ça." et ça s'arrêtait là.

Il en était de même pour les fameuses punitions. "Tu as bien dû le mériter."

La communication était également plus facile parce que les uns et les autres étaient moins pressés et stressés.

Les parents ont maintenant une vie plus "sportive" et la charge de travail des enseignants s'étant considérablement alourdie, le temps passé à "badiner de tout de rien" à la sortie ou l'entrée de l'école qui favorisait les bons rapports devient compté maintenant.

Et évidemment, étant devenus de plus en plus individualistes, on n'a plus la même façon de considérer les choses. L'ingratitude a usé même les plus actifs et généreux.

C'est pour cela que les enseignants trainent les pieds pour participer aux marchés de noël-loto-fête d'école sur leur temps personnel.

Quand je repense à mon début de carrière où nous emmenions nos élèves trois semaines à la neige et où certains de mes collègues organisaient bénévolement des sorties sportives les mercredis et week-end, c'est sûr, ça tranche !

Mais j'ai franchement de très bons souvenirs des retours des familles, alors que maintenant, lors de sorties exceptionnelles, je compte les familles me remerciant sur les doigts d'une main. Par contre, les "Vous ne lui avez même pas fait manger son sandwiche." ou "Bidule a eu le droit de monter une fois de plus sur le poney (ou le bateau) que Chéribibi, c'est scandaleux." ou "La danse de la classe de Mr Truc étaient vraiment mieux que la votre." pleuvent, ce qui vaccine de s'investir.

Mais je suppose que du côté des parents, le même genre de comparaisons avant-maintenant est également possible.

Alors pour tenter de résoudre une partie de cette incompréhension néfaste à tous, peut-être est-il nécessaire de se recentrer sur notre mission première : l'enseignement.

Et effectivement, si on n'a plus la pression de l'"obligation" de faire chanter sa classe au monument au mort le 11 novembre et le 8 mai, de se geler en vendant des bricolages au marché de noël, de perdre un dimanche pour le traditionnel loto et un samedi pour la fête de l'école et sa traditionnelle soirée dansante-barbecue (tout ça pour financer une sortie ou un voyage pour lequel on fera des heures de bénévolat ), nous n'aurons alors plus d'excuses de ne pas consacrer du temps aux familles pour les recevoir et discuter de leurs enfants ...

Bon, allez Dajta, tu pourras quand même continuer à le faire, j'extrapole !

Constat excellent des rapports instits/parents notamment la comparaison par rapport aux années passées.

Bravo !

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