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Prénom en attaché GS


awore

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Pour avoir déjà testé plusieurs façons de faire je pencherais plutôt pour la manière de Sourimimi... En effet l'apprentissage des prénoms de la classe ne peut correspondre à aucune progression en lecture, ni en écriture d'ailleurs. Les prénoms sont très différents et peuvent aller du plus simple (Lili) au plus compliqué (Gwennaelle, Mélissandre...) Il faut donc s'adapter à la fois à chaque élève (à son niveau en écriture et à sa capacité à comprendre ce qu'est l'écriture du prénom) et il faut aussi s'adapter au prénom...

Pour moi il est donc beaucoup plus raisonnable de prendre les enfant un par un, d'oraliser les prénoms au fur et à mesure de l'écriture quand cela est possible comme le conseille Akwabon (LLLééééaaa) (cela ne perturbe pas du tout les plus avancés, ils le font d'ailleurs spontanément et c'est de cette façon que la plupart des enfants qui apprennent à lire "tout seul" font pour commencer à déchiffrer (ils apprennent à lire avec des mots simples dont on prononce tous les phonèmes avant de s'attaquer à des mot plus compliqués...) j'en ai déjà 5 cette année qui en sont là...

et pour les prénoms compliqués et longs il est impossible de faire autrement que d'apprendre par coeur la suite des lettres si l'enfant n'a pas encore eu le déclic syllabique, parce que si j'explique à mon petit Christopher (l'élève le plus faible de ma classe) qu'il faut 5 lettres pour écrire "chris" ça ne lui parle pas du tout, et pourtant je vais bien être obligée de lui apprendre son prénom en cursive(la maîtresse de CP CE1 n'aura vraiment pas beaucoup de temps à consacrer à cet apprentissage en début de CP...), même si avec lui je ne vais sûrement pas y arriver rapidement.

Envie d'espoir, un autre inconvénient pour moi d'oraliser les syllabes en écrivant c'est que l'enfant ne peut s'empêcher de faire une pause entre chaque syllabe, du coup on perd beaucoup en fluidité de l'écriture par la suite (pour "vélo" par exemple on se retrouve avec une "mini étrécie" entre le "é" et le "l" parce que l'enfant s'est arrêté après la syllabe "vé")

Tout ceci n'est qu'un point de vue, je crois vraiment qu'il n'y a pas une seule bonne façon de faire et que chaque année il nous faut nous adapter aux cas particuliers et trouver des stratégies pour contourner certaines difficultés, je crois aussi que chacun(e) d'entre nous évolue après avoir essayé/abandonné telle ou telle pratique, on s'informe, on se forme en fait puisque l'institution ne le fait pas, et avec l'expérience chacun fait sa petite "cuisine" et adapte les différentes méthodes à la réalité de la classe.

Celles et ceux qui font des ravages dans certaines classes (il y en a, il faut bien le reconnaître), sont souvent des personnes qui refusent catégoriquement de se remettre en question, sont persuadées que leur méthode est LA bonne méthode, ne se posent jamais de questions... et ne connaissent même pas l'existence de forums comme celui ci !

Je n'avais pas l'intention de répondre à ce sujet arrêté il y a un an, puisqu'il en circule un autre sur le même thème depuis peu ici mais comme je suis interpellée, je réponds.

C'est dans un contexte bien précis que j'ai parlé d'oraliser les syllabes de l'écriture du prénom.

A mon avis, hormis si on se place sur le plan orthographique, apprendre à "écrire son prénom" n'est pas pertinent, pas plus qu'"écrire son nom" ou "écrire "maman" etc. On apprend à écrire. Quand on est en mesure d'écrire son prénom (ce qui entre effectivement dans les attributions de l'école maternelle), on apprend alors à l'écrire en ce sens qu'on en découvre les lettres donc l'orthographe. .

Si on apprend à écrire (pas à reproduire des lettres), le fait de faire au début la relation entre la syllabe écrite et la syllabe orale (oralement ou mentalement) n'est pas une gêne puisque, à mon avis, à ce stade l'enfant a acquis l'ensemble des compétences nécessaires pour assurer la fluidité de son écriture.

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Je doute beaucoup que la majorité des enfants qui arrivent au CP aient "acquis l'ensemble des compétences nécessaires pour assurer la fluidité de l'écriture"...

Le problème en fait est certainement que l'on veut aller trop vite dans les apprentissages alors qu'une bonne partie des enfants ne sont pas prêts. Je voudrais bien savoir si d'autres pays vont aussi loin dans l'apprentissage de l'écriture avant l'école élémentaire ? Les programmes 2008 ont généralisé pour TOUS un apprentissage que les enseignants de GS réservaient jusque là uniquement aux enfants qui étaient prêts, et je ne pense pas que ce soit une bonne chose.

Il est très difficile de résister à cette course aux apprentissages, cette année encore je me suis fait piéger, parce que chez nous les vacances de l'été austral durent 5 semaines et que les parents commencent presque tous l'écriture du prénom en cursive à ce moment de l'année (même si j'insiste en début d'année sur le fait de ne pas anticiper sur les apprentissages qui seront faits en classe...) j'ai donc voulu "faire" l'apprentissage du prénom en ateliers juste avant les vacances (même si c'est une façon de faire que je n'aime pas adopter) pour que tout le monde ait vu au moins une fois avec moi comment procéder... et bien sûr comme toutes les formes de base n'ont pas encore été abordées (et qu'en plus j'ai beaucoup de prénoms compliqués) et que beaucoup d'enfants ne sont pas prêts du tout je me suis très vite rendue compte qu'il valait mieux abandonner ! Mais je suis certaine qu'à la rentrée de fin janvier une partie des enfants reviendra en tournant les "a" et les "o" dans le mauvais sens...

Il est de plus en plus difficile de planifier sereinement les apprentissages comme nous voudrions le faire, car les pressions sont multiples, que ce soit en écriture, en lecture ou en numération d'ailleurs.

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Je doute beaucoup que la majorité des enfants qui arrivent au CP aient "acquis l'ensemble des compétences nécessaires pour assurer la fluidité de l'écriture"...d'accord avec toi, je veux dire simplement que si on apprend à écrire, c'est à dire si on apprend ce qu'il faut faire pour savoir écrire, alors faire mentalement ou oralement la relation entre qu'il faut écrit et oral n'est pas une gêne puisqu'alors on a acquis tout ce qu'il faut pour que le geste soit fluide,

Le problème en fait est certainement que l'on veut aller trop vite dans les apprentissages alors qu'une bonne partie des enfants ne sont pas prêts. je suis de ton avis aussi , mais ce n'est pas une fatalité Je voudrais bien savoir si d'autres pays vont aussi loin dans l'apprentissage de l'écriture avant l'école élémentaire ? Les programmes 2008 ont généralisé pour TOUS un apprentissage que les enseignants de GS réservaient jusque là uniquement aux enfants qui étaient prêts là, je ne suis pas d'accord, les programmes de 2008 ne disent pas comment préparer les enfants à l'écriture., et je ne pense pas que ce soit une bonne chose d'accord avec toi si tu entends par là qu'il faut préparer les enfants, autrement dit qu'il ne faut pas exiger quoi que ce soit si l'enfant n'est pas prêt.

Il est très difficile de résister à cette course aux apprentissages, cette année encore je me suis fait piéger, parce que chez nous les vacances de l'été austral durent 5 semaines et que les parents commencent presque tous l'écriture du prénom en cursive à ce moment de l'année (même si j'insiste en début d'année sur le fait de ne pas anticiper sur les apprentissages qui seront faits en classe...) j'ai donc voulu "faire" l'apprentissage du prénom en ateliers juste avant les vacances (même si c'est une façon de faire que je n'aime pas adopter) pour que tout le monde ait vu au moins une fois avec moi comment procéder... et bien sûr comme toutes les formes de base n'ont pas encore été abordées (et qu'en plus j'ai beaucoup de prénoms compliqués) et que beaucoup d'enfants ne sont pas prêts du tout je me suis très vite rendue compte qu'il valait mieux abandonner ! sage constat ! Mais je suis certaine qu'à la rentrée de fin janvier une partie des enfants reviendra en tournant les "a" et les "o" dans le mauvais sens...: un bon moyen d'éviter cela, part de la boucle (cf. quelques infos sur progressionen bas de page ici et aussi ici )

Il est de plus en plus difficile de planifier sereinement les apprentissages comme nous voudrions le faire, car les pressions sont multiples, que ce soit en écriture, en lecture ou en numération d'ailleurs. d'où l'importance de l'art de savoir dire non ... quand on peut.

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  • 2 mois plus tard...

bonjour,

en periode 3 on a bien commencé à écrire le prénom en attaché avec mes grands qui étaient prêts.

il se trouve que les 3/4 ont un prénom qui commence par un A ou un M, je voudrais trouver une idée "ludique" de graphisme pour travailler cet enchainement spirale-pic...quelqu'un aurait des idées?

merci :)

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