mooglicola Posté(e) 3 février 2010 Posté(e) 3 février 2010 Hier après midi, un de mes élèves ( 10 ans - CLIS) a gifflé ma collègue pendant la récréation. Il avait bousculé une petite fille et lui avait fait mal. Ma collègue est allée le voir pour qu'il s'explique, il était énervé... il lui a dit "j'vais t'en foutre une" et le coup est parti aussitôt (elle n'a pas eu le temps de répondre à sa menace). Demain soir, nous avons un conseil des maîtres et nous allons en reparler et je ne sais pas quelle sanction peut-être à la hauteur de ce comportement mais j'aimerai y réfléchir. Cet élève n'avait jamais eu de gros écart de comportement mais quand j'ai prévenu sa mère elle m'a dit qu'il avait déjà gifflé des maîtresses dans son ancienne école... Mon directeur a suggéré qu'il soit privé de sorties mais ça m'ennuie : les sorties ne sont pas des "ballades" mais elles sont au coeur de mon travail (et c'est un élève qui a déjà beaucoup de mal à trouver un intérêt à l'école). Je pensais plutôt à des travaux d'intérêt général mais je ne sais pas quoi ( par exemple nettoyer la cour pendant x semaines). Qu'en pensez vous ? Dans tous les cas, je ne veux pas que son geste soit banalisé - vis à vis de lui - vis a vis de ma collègue - vis à vis des tous les autres élèves qui étaient présents et qui ont tout vu.
hamster Posté(e) 3 février 2010 Posté(e) 3 février 2010 L'IEN nous a collé un élève, imposé, dans notre école, parce que déplacé. Il a débordé un peu, et sincèrement, je pense que si ça avait été un autre, ça aurait été une soufflante, une punition et basta. Là, il a été décidé de l'envoyer TOUTE la semaine suivante en dehors de sa classe, avec le travail prévu par l'enseignant. On lui a donné un emploi du temps, pour qu'il aille tel jour chez untel, tel jour chez untel, et les récrés de la semaine dehors, assis sur un banc. Il a raté les sorties et autres joyeusetés de fin d'année (décembre). Bien entendu, copie à l'IEN des courriers, rapports et décision de conseil des maîtres. Sans faire dans l'original, que ta collègue porte plainte avec copie à l'Autonome, parce que là, le gamin a quand même prémédité son geste. Il était bien conscient de ce qu'il allait faire.
Delphine21 Posté(e) 3 février 2010 Posté(e) 3 février 2010 Bonjour, En lisant le titre du post, ça m'a fait penser à cette news (datée de ce matin) http://fr.news.yahoo.com/63/20100203/tfr-a-11-ans-il-frappe-un-enseignant-la-019dcf9.html Moi ça me choque des enfants qui gifflent des adultes.... J'ai l'impression que ça devient de plus en plus fréquent.....(peut être aussi plus médiatisé....) j'avoue que je ne sais pas quelle serait ma réaction face à ce problème....sans doute contacter l'IEN + l'Autonome.....
Petit_Gizmo Posté(e) 3 février 2010 Posté(e) 3 février 2010 Sans faire dans l'original, que ta collègue porte plainte avec copie à l'Autonome Même avis. Se contenter de le priver de sorties, de lui donner des travaux d'intérêt général ou de le placer dans une autre classe reviendrait à banaliser cet acte inadmissible.
dhaiphi Posté(e) 3 février 2010 Posté(e) 3 février 2010 de le placer dans une autre classe D'autant plus que placer un élève de CLIS dans une autre classe n'est pas une punition pour l'élève mais pour le maître qui le reçoit.
Invité Posté(e) 3 février 2010 Posté(e) 3 février 2010 C'est ma hantise, si un élève me gifle je ne suis pas sure de pouvoir rester calme...
JBB Posté(e) 3 février 2010 Posté(e) 3 février 2010 Sans faire dans l'original, que ta collègue porte plainte avec copie à l'Autonome Même avis. Lui donner des travaux d'intérêt général ???? Pour le collègue qui va être "d'astreinte" pour l'exécution, ca va être la "punition" de "se le coltiner" (en heures sups ?..., parce que sans surveillance "rapprochée", les travaux risquent d'être encore "en cours" à la fin de l'année... JBB
bulle2 Posté(e) 3 février 2010 Posté(e) 3 février 2010 Vous en avez parlé à votre IEN? Nous, pour les gros cas (violence physique et/ou verbale envers des camarades), on a déjà exclu un élève de sa classe, qui est resté à faire son travail ( + une lettre d'excuse) dans le bureau du directeur pendant une semaine. Et interdiction de récréation avec les autres, il les faisait tout seul, sous la surveillance du directeur ou de l'AE.
Helvète Posté(e) 3 février 2010 Posté(e) 3 février 2010 Au risque de paraître à certain(e)s cynique, je conseillerais d'ébruiter au maximum l'affaire, y compris si besoin dans les médias locaux (ensuite la machine se met en route). Une gifle à enseignant, c'est très grave même sous le coup de l'énervement. Les auteurs de ces forfaits et encore plus leurs familles détestent par-dessus tout qu'on mette en lumière leur incurie ou leur mépris de l'institution. Et bien entendu prévenir avant tout la hiérarchie et son syndicat ou l'Autonome. En tout cas surtout ne pas aller dans le sens de l'administration si elle entre dans la démarche du "pas de vagues, gérons ça en cachette...". Cette hypocrisie a assez duré et dorénavant la loi est avec les enseignants (de bonne foi et sans rien à se reprocher). Si la famille tient la route et ne soutient pas l'enfant, l'affaire se dégonflera très vite. Crainte de la honte publique. Sinon, le branle-bas de combat sera pleinement justifié.
madom Posté(e) 3 février 2010 Posté(e) 3 février 2010 Au risque de paraître à certain(e)s cynique, je conseillerais d'ébruiter au maximum l'affaire, y compris si besoin dans les médias locaux (ensuite la machine se met en route). Une gifle à enseignant, c'est très grave même sous le coup de l'énervement. Les auteurs de ces forfaits et encore plus leurs familles détestent par-dessus tout qu'on mette en lumière leur incurie ou leur mépris de l'institution. Et bien entendu prévenir avant tout la hiérarchie et son syndicat ou l'Autonome. En tout cas surtout ne pas aller dans le sens de l'administration si elle entre dans la démarche du "pas de vagues, gérons ça en cachette...". Cette hypocrisie a assez duré et dorénavant la loi est avec les enseignants (de bonne foi et sans rien à se reprocher). Si la famille tient la route et ne soutient pas l'enfant, l'affaire se dégonflera très vite. Crainte de la honte publique. Sinon, le branle-bas de combat sera pleinement justifié. je suis entièrement d'accord. Il ne faut surtout pas banaliser l'affaire ni l'étouffer. Il faut la mettre sur la place publique car c'est très grave. Que se serait-il passé si cela avait été l'inverse... suspension, procès.....? Le priver de sortie me parait bien léger!
dhaiphi Posté(e) 3 février 2010 Posté(e) 3 février 2010 Si la famille tient la route et ne soutient pas l'enfant, De manière générale, les familles qui "tiennent la route" génèrent peu d'élèves gifleurs et fréquentant une CLIS.
tartinette Posté(e) 3 février 2010 Posté(e) 3 février 2010 Je n'aurais sans doute pas pu m'empêcher de lui en coller une en retour ....et je l'aurais aussitôt regretté Et dans ce cas, j'aurais peut-être eu le droit au procès ... Et lui n'aurait qu'une exclusion dans une autre classe ?
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