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un élève qui giffle une instit


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Si la famille tient la route et ne soutient pas l'enfant,

De manière générale, les familles qui "tiennent la route" génèrent peu d'élèves gifleurs et fréquentant une CLIS.

Cela peut arriver quand même...il y a des parents formidables qui ont des enfants...........................................pas du tout formidables!

Ensuite on peut ouvrir un autre débat sur "quels enfants sont placés en CLIS et pourquoi ? n'y a-t-il pas des erreurs ou des abus?"............

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Cela peut arriver quand même...il y a des parents formidables qui ont des enfants...........................................pas du tout formidables!

C'est pour cela que j'ai précisé de "manière générale" sachant pertinemment que chacun connaît au moins un contre-exemple qui infirme la règle.

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J’ai eu le cas moi aussi d’un élève qui me frappait, me crachait dessus, me mordait. D’ailleurs une fois j’ai eu un réflexe malheureux, mais chut !!!

Au début j’avais tendance à m’énerver contre lui, je signalais les problèmes à ses parents qui m’ont dit que j’étais comme un enfant qui vient se plaindre « il m’a tapé ». Du coup le soir il se faisait disputer et il revenait de mauvaise humeur le lendemain matin.

Il y a eu intervention de la psychologue scolaire, d’un psychologue privé. On m’a conseillé de ravaler ma fierté et de valoriser l’enfant pour qu’il cesse de me voir comme le monstre qui rapportait son comportement à ses parents et à cause de qui il se faisait gronder.

Depuis, ça va beaucoup mieux, ça fait presque 2 mois qu’il ne m’a pas frappée et qu’il n’a pas retourné la classe. Il refuse de travailler les 3 quarts du temps, mais j’essaie de ne jamais me fâcher. Les autres enfants ont compris qu’il était un peu à part et qu’il avait des droits que les autres n’avaient pas. Je crois qu’ils sont surtout contents de ne plus voir voltiger les livres et les chaises.

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Les autres enfants ont compris qu’il était un peu à part et qu’il avait des droits que les autres n’avaient pas.

Voilà une manière d'acquérir des "droits" qui laisse songeur quant à l'avenir. :mad:

NB : Myosotis, tu n'es pas concernée par cette réflexion d'ordre général.

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Voilà une manière d'acquérir des "droits" qui laisse songeur quant à l'avenir.

Là, je suis bien d'accord...maintenant si c'est la seule manière pour qu'il foute un peu la paix aux autres et à l'enseignant... mais à un moment ou un autre faudra bien qu'il se plie aux règles ! :glare:

Au fait, allez voir sur le sujet http://forums-enseignants-du-primaire.com/index.php?showtopic=217406&st=0 posté en début d'AM...c'est aussi une autre façon de faire... :blink:

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Oui je sais que c’est nul. Il va à la bibliothèque ou sur l’ordinateur quand il n’a pas envie de travailler et qu’il commence à s’agiter un peu trop….. Mais pour moi c’était une question de survie. Plus personne ne me frappe dans le dos ou ne me menace de m’envoyer une chaise à la figure. Quoique ce jour-là, j’ai souhaité secrètement qu’il me fasse mal pour de bon, pour obtenir un arrêt de travail, mais il n’a pas osé.

J’arrive à faire travailler les autres, ce qui était devenu impossible… Comment continuer à faire classe au milieu d’un champ de bataille ?

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Qu'un adulte frappe un enfant est inadmissible et c'est une équipe éducative qu'il faut réunir, pour envisager un placement en ITEP par exemple. Si cet enfant n'est pas capable de contrôler ses pulsions, il a besoin d'aide spécialisée que même en CLIS on ne peut pas fournir. Il faut impérativement prévenir l'IEN et signaler le fait à l'autonome.

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Qu'un adulte frappe un enfant est inadmissible

Je suis bien d'accord, mais...

Je n'en suis pas fière, mais j'ai frappé très fort un jour une petite de maternelle. Je faisais un remplacement en PS / MS, c'était il y a longtemps, j'étais enceinte de 6 mois, ma grossesse se passait très mal, j'attendais une amniocentèse, c'était très dur psychologiquement et physiquement. Un jour, une petite fille m'a attaqué avec un petit couteau en plastique pris dans la dînette. Je ne l'ai pas vue arriver, elle a fait le geste très rapidement et fort de me poignarder le ventre. Je n'ai absolument rien vu ni senti : la seconde d'après, elle était par terre et j'ai réalisé que je l'avais frappée violemment. J'avais eu une espèce de réflexe reptilien de protection de mon ventre.

Heureusement, la gosse n'a rien eu.

J'aurais pu perdre mon boulot sur ce coup-là.

Ensuite, j'ai essayé de parler avec elle. Elle me répétait en boucle : "Ton bébé, il va mourir". J'ai eu beaucoup, beaucoup, beaucoup de mal à rester professionnelle. J'ai quand même réussi à convoquer le père, à en parler avec lui. Je lui ai demandé si sa femme avait fait une fausse couche récemment. Il était très étonné que je le sache, et m'a dit "Surtout, n'en parlez pas à la petite, elle ne s'en doute pas". Ah, bon, elle ne s'en doute pas ? Elle avait quand même réussi à me le faire comprendre, et violemment avec ça !

Que la violence soit un symptôme, nul doute. Que nous soyons tenus de rester zen face à nos élèves, certes. Mais nous sommes aussi des êtres humains.

Oups, ma fourche à langué.... c'était l'inverse que je voulais dire, qu'"un enfant frappe un adulte..." (vieux reste de dyslexie). Ma phrase initiale est vraie aussi mais comme j'ai dit un jour à un élève à qui j'avais mis un coup de pied là où je pense très symbolique (je n'ai pas frappé fort) mais franchement mérité parce que je n'arrivais plus à rien avec lui et que c'était ce qu'il attendait : Un adulte a une patience et toute patience a ses limites. Un adulte n'a pas le droit de frapper mais un enfant n'a pas le droit de dépasser les limites de la patience volontairement.

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Qu'un adulte frappe un enfant est inadmissible

Je suis bien d'accord, mais...

Je n'en suis pas fière, mais j'ai frappé très fort un jour une petite de maternelle. Je faisais un remplacement en PS / MS, c'était il y a longtemps, j'étais enceinte de 6 mois, ma grossesse se passait très mal, j'attendais une amniocentèse, c'était très dur psychologiquement et physiquement. Un jour, une petite fille m'a attaqué avec un petit couteau en plastique pris dans la dînette. Je ne l'ai pas vue arriver, elle a fait le geste très rapidement et fort de me poignarder le ventre. Je n'ai absolument rien vu ni senti : la seconde d'après, elle était par terre et j'ai réalisé que je l'avais frappée violemment. J'avais eu une espèce de réflexe reptilien de protection de mon ventre.

Heureusement, la gosse n'a rien eu.

J'aurais pu perdre mon boulot sur ce coup-là.

Ensuite, j'ai essayé de parler avec elle. Elle me répétait en boucle : "Ton bébé, il va mourir". J'ai eu beaucoup, beaucoup, beaucoup de mal à rester professionnelle. J'ai quand même réussi à convoquer le père, à en parler avec lui. Je lui ai demandé si sa femme avait fait une fausse couche récemment. Il était très étonné que je le sache, et m'a dit "Surtout, n'en parlez pas à la petite, elle ne s'en doute pas". Ah, bon, elle ne s'en doute pas ? Elle avait quand même réussi à me le faire comprendre, et violemment avec ça !

Que la violence soit un symptôme, nul doute. Que nous soyons tenus de rester zen face à nos élèves, certes. Mais nous sommes aussi des êtres humains.

Lorsque je rédigeais mon mémoire de PE2, je me rappelle avoir interrogé beaucoup de collègues sur la sanction.

Au détour d'une conversation, un collègue m'a "avoué" avoir attaché un élève de maternelle qui ne cessait de taper dans son ventre (elle était enceinte elle aussi). C'est pourtant une personne formidable mais lorsqu'on est à bout, que notre administration nous laisse tomber, et bien je comprends que ce genre de dérapage puisse arriver.

J'ai d'autres témoignanges aussi de collègue ayant gifflé un élève et pourtant ce n'est pas si simple d'en parler.

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Si la famille tient la route et ne soutient pas l'enfant,

De manière générale, les familles qui "tiennent la route" génèrent peu d'élèves gifleurs et fréquentant une CLIS.

"Qui tiennent la route ?"

"génèrent des enfants gifleurs" ?

encore une demonstration de ton mépris et de ta méconnaissance de ces classes. Elle ne tient pas la route la famille d'un enfant autiste , dysphasique, ou trisomique pour que son gamin fréquente une CLIS ?

L'orientation en CLIS, c'est la punition des familles qui ne tiennent pas la route, pour protéger les gens qui tiennent toujours la route comme toi?

Dans ma classe, les élèves ont pour la plupart subi des violences ou des traumatismes même pas racontables, faire semblant d'ignorer ça, c'est se protéger de l'inconcevable.

Je me suis fait insulter, j'ai pris des coups, jamais sans sanctions ou reprises derriere, mais en essayant de comprendre ce que ça pouvait avoir de signifiant pour m'en servir pour avancer.

Mettre sur le même plan la souffrance d'un enfant et celle d'un adulte, professionnel de surcroît, c'est à mon avis au moins commettre une erreur.

Il me semble que nous sommes soumis à deux obligations éthiques.

Ne jamais excuser les passages à l'acte.

Toujours chercher à les comprendre.

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Si la famille tient la route et ne soutient pas l'enfant,

De manière générale, les familles qui "tiennent la route" génèrent peu d'élèves gifleurs et fréquentant une CLIS.

Une fois de plus dhaiphi, je trouve ton intervention déplacée. Elle me dérange...

Où enseignes-tu ? As-tu une CLIS dans ton école ? Sais-tu de quoi tu parles ?

Je travaille en REP, dans une petite école de 4 classes dont une CLIS depuis 10 ans.

Les 12 élèves de cette classe sont là car déficients. Ce sont des élèves "différents" et pourtant ce ne sont pas les plus perturbateurs de l'école. Ils ont TOUS intégrés à des degrés divers dans les autres classes.

Ce sont les élèves perturbateurs des autres classes qui sont envoyés dans la CLIS et non le contraire !! dans notre école.

Alors tes"généralités" qui n'apportent rien au débat, ne sont pas toujours les bienvenues dans une discussion.

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De manière générale, les familles qui "tiennent la route" génèrent peu d'élèves gifleurs et fréquentant une CLIS.
:devil_2:

Et pourtant, la première partie de l'affirmation est on ne peut plus vérifiée. En règle générale, quand la famille tient la route, le gamin est suffisamment éduqué pour ne pas distribuer des mornifles.

Mais cela n'est plus lié, me semble-t-il, à l'orientation en CLIS depuis que celles-ci accueillent des enfants handicapés, qui peuvent venir de n'importe quel type de famille (quoiqu'il me semble exister une certaine corrélation - attention, je ne dis pas causalité- entre le degré de perturbation du gamin et la "tenue de route" de la famille).

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