myosotis11 Posté(e) 6 février 2010 Posté(e) 6 février 2010 De manière générale, les familles qui "tiennent la route" génèrent peu d'élèves gifleurs et fréquentant une CLIS. Et pourtant, la première partie de l'affirmation est on ne peut plus vérifiée. En règle générale, quand la famille tient la route, le gamin est suffisamment éduqué pour ne pas distribuer des mornifles. Mais cela n'est plus lié, me semble-t-il, à l'orientation en CLIS depuis que celles-ci accueillent des enfants handicapés, qui peuvent venir de n'importe quel type de famille (quoiqu'il me semble exister une certaine corrélation - attention, je ne dis pas causalité- entre le degré de perturbation du gamin et la "tenue de route" de la famille). Mon cas vient d’une famille qui tient très bien la route. Mais c’est un enfant adopté. Le problème dans ma petite école de campagne c’est qu’il n’y a pas de directeur, pas de collègues pour le prendre. Et je viens d’apprendre que l’an prochain je vais peut-être avoir les CE2, donc repartir pour un an encore avec lui. C’est vrai qu’il ne me frappe plus, mais je ne me sens pas à l’abri de nouveaux débordements car il a été pénible cette semaine
Freddd Posté(e) 6 février 2010 Posté(e) 6 février 2010 Dans ce cas il faut faire un signalement ! Il y des imprimés ad hoc. Ne pas banaliser c'est certain, c'est inadmissible !
Zarko Posté(e) 6 février 2010 Posté(e) 6 février 2010 De manière générale, les familles qui "tiennent la route" génèrent peu d'élèves gifleurs et fréquentant une CLIS. Et pourtant, la première partie de l'affirmation est on ne peut plus vérifiée. En règle générale, quand la famille tient la route, le gamin est suffisamment éduqué pour ne pas distribuer des mornifles. Mais cela n'est plus lié, me semble-t-il, à l'orientation en CLIS depuis que celles-ci accueillent des enfants handicapés, qui peuvent venir de n'importe quel type de famille (quoiqu'il me semble exister une certaine corrélation - attention, je ne dis pas causalité- entre le degré de perturbation du gamin et la "tenue de route" de la famille). Mon cas vient d’une famille qui tient très bien la route. Mais c’est un enfant adopté. Le problème dans ma petite école de campagne c’est qu’il n’y a pas de directeur, pas de collègues pour le prendre. Et je viens d’apprendre que l’an prochain je vais peut-être avoir les CE2, donc repartir pour un an encore avec lui. C’est vrai qu’il ne me frappe plus, mais je ne me sens pas à l’abri de nouveaux débordements car il a été pénible cette semaine As-tu demandé une AVS/ EVS ? Si tu "tannes" l'IEN et que qq parents te soutiennent, il devra faire qq chose...D'ailleurs, ça pose aussi des questions de sécurité quand on est seul dans une école...(ne serait-ce que pour aller aux toilettes ou répondre au téléphone, ben, on les laisse sans surveillance...)
myosotis11 Posté(e) 6 février 2010 Posté(e) 6 février 2010 Ce qui m’a fait beaucoup hésiter avant d’en parler à l’IEN, c’était que cet enfant n’était pas réputé comme spécialement difficile. Ma collègue de maternelle qui l’a eu 3 ans le décrivait comme un enfant « gérable ». Les parents ont d’abord commencé à me mettre son comportement sur le dos (manque d’autorité) et je me suis sentie coupable. D’ailleurs quand j’ai été remplacée par un homme, il a été adorable. Quant aux toilettes, je n’y vais jamais, je me débrouille. Le téléphone est généralement dans ma poche. Il y a juste une fois où j’ai été obligée de répondre dans le bureau car mon téléphone sans fil ne marchait plus. Bien sûr c’est à ce moment-là qu’un père d’élève est venu chercher son fils pour un rendez-vous, et je n’étais pas dans la classe !!!!
Charivari Posté(e) 6 février 2010 Posté(e) 6 février 2010 Moi aussi je suis très choquée par l'acte de cet élève. S'il n'est pas "réputé difficile", il faut quand même marquer "fort" le coup, et la privation de sortie me semble être BEAUCOUP trop clémente. Que s'est il passé après la giffle ? a-t-il été admis en classe ? Pour moi il doit être absolument exclu. Immédiatement. C'est à dire envoyé dans une autre classe, ou chez le directeur, ou, à défaut, exclu "symboliquement" : on déplace sa table dans un coin de la classe, et on l'ignore pendant un certain temps, sanction assortie d'un message comme "tu ne peux plus faire partie de la classe avec un tel comportement". Le retour en classe, à mon avis toujours, ne peut intervenir qu'après avoir fortement marqué le coup, avec par exemple, un rendez-vous avec l'enfant, les parents et le directeur, où les faits seront rappelés, leur gravité, le signalement, un rappel de la loi, voire une plainte officielle déposée au commissariat (ce qui ne me choquerait pas plus que cela...). Ce n'est qu'après que l'élève semble avoir pris conscience de la gravité de son acte, et, idéalement, se montre repentant, que je l'accepterais en classe.
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