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PE2 : jusqu'à maintenant, personne qui vient d'avoir son concours et qui est en année de formation en IUFM, pour être titularisé en fin d'année (attention, espèce en voie de disparition, plus là l'an prochain). Est aussi utilisé pour désigner l'année de formation en elle-même.

stage filé : prise en charge d'une classe un jour par semaine par le PE2 précedemment nommé. Permet l'évaluation des PE2 tout au long de l'année, et l'économie de postes de remplaçants. Ils sont là pour décharger les directeurs, c'est-à-dire leur laisser du temps hors de la classe pour le travail de direction, ou pour compléter des enseigants à 75% dans certains départements je crois

T1 : récompense pour l'enseignant qui a survécu à la PE2 et au stage filé.

En fait, c'est un Titulaire 1ère année (donc quelqu'un qui a été titularisé il y a moins d'1 an), T2 -> moins de 2 ans, etc.

voila !

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d'accord, alors si j'ai bien compris, l'année qui saute avec la réforme (si elle est mise en place) c'est bien la première année après le concours où les profs avaient des cours à l'iufm + des remplacements à faire (sous surveillance d'autres profs formateurs, ou coaching si on préfère) ?

Je vais y arriver, je vais y arriver...

Bon si ça peut vous rassurer, j'ai discuté avec un prof de fac qui faisait de la préparation au capes et à l'agreg et qui disait qu'à Paris, malgré les décrets et les circulaires qui fusent de partout, les universités ne sont toujours pas pressées de sortir des maquettes de cours pour coller à la réforme, pour l'année prochaine. Mais tout ça ne me rassure pas plus en tant que parent, surtout quand je vois le nombre d'enseignants complètement déprimés ou amers autour de moi.

PE2 : jusqu'à maintenant, personne qui vient d'avoir son concours et qui est en année de formation en IUFM, pour être titularisé en fin d'année (attention, espèce en voie de disparition, plus là l'an prochain). Est aussi utilisé pour désigner l'année de formation en elle-même.

stage filé : prise en charge d'une classe un jour par semaine par le PE2 précedemment nommé. Permet l'évaluation des PE2 tout au long de l'année, et l'économie de postes de remplaçants. Ils sont là pour décharger les directeurs, c'est-à-dire leur laisser du temps hors de la classe pour le travail de direction, ou pour compléter des enseigants à 75% dans certains départements je crois

T1 : récompense pour l'enseignant qui a survécu à la PE2 et au stage filé.

En fait, c'est un Titulaire 1ère année (donc quelqu'un qui a été titularisé il y a moins d'1 an), T2 -> moins de 2 ans, etc.

voila !

Posté(e)

Merci à toi en tous cas de t'y intéresser

je suis issue de la liste complémentaire, et donc j'avais déjà effectué un an de bachotage, pour préparer le concours, et donc j'étais au clair avec les connaissances à avoir en primaire, et avec les programmes, et je peux te dire que vu mon cas c'était pas du luxe

c'était déjà un grand pas de fait, je trouve!!!

De plus le contact avec les collègues fut très formateur, puis j'ai eu la pe2...

Là TOUS les enseignants passeront par ce manque cruel de formation, sans le bachotage en prime, finalement, en 1° année selon le master, et surtout les enseignants sur le terrain ne pourront pas non plus aider autant de gens (et je rappelle que l'abbé Pierre et mère Thérésa sont morts, je suis pas là pour les remplacer, je ne suis pas formatrice pour adultes, mais enseignante 1° degré, je m'occupe de mes ados de SEGPA, pour mon plus grand bonheur mais je peux pas et ne sait pas tout faire)

Bref ça va être la cata

Si tu veux savoir, les remplaçants vont aussi finir à la poubelle, dans certains départements on appelle l'ANPE

on va me dire qu'en collège c'est ça depuis lgtps, sauf que dans le secondaire:

-si on attend le recrutement par l'ANPE d'un enseignant pendant trois mois (on appelle l'anpe qu'au bout de 15 jours d'bsence), ben le gamin va en étude, et au mieux le gosse il a une chtite nana qui a une licence dans sa discipline

on va bien rigoler en primaire: y'a pas d'étude, de perm'...Pis ça va donner quoi, la nana qui sort de master d'Espagnol par exemple et qu'on envoie en CP directement: pas fait de maths depuis 5 à 7 ans, d'histoire pareil....et manque de bol la langue vivante dans l'école c'est l'Allemand?

Voilà

alors les gosses dont les parents auront les moyens iront dans le privé et /ou auront des cours particuliers, les autres, ben ...: bonjour la laîcité et le respect de tous les enfants là-dedans

je ne noircis pas le tableau, je ne te dis pas tout (ah si, une petite pour la route: Nadine Morano rassure les crèches et assistantes maternelles: les jardins d'éveil ne sont pas là pour remplacer leurs postes mais pour remplacer l'école maternelle en commençant pas les 2 3 ans: la fin de l'école laïque et gratuite je vous dit)

bon je te dirai le reste plus tard, ça m'énerve et je suis en congés, et tu dois me trouver un peu agressive alors que je suis amère et désespérée, car cette école n'est pas celle que je souhaite défendre et je vois bien que mes élèves n'auront pas leur place dans cette école des temps modernes à la Charlot

Mais merci à toi de te plonger dans le dossier, ça me rassure

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@mra : je partage entièrement ta vision.

Bon je vais vous dresser le portrait de l'école version 2012.

Maternelle : n'existe plus, par contre les jardins d'enfants existent mais ils sont payants et, selon la directrice et le prix, les enfants apprennent plus ou moins de choses, font plus moins d'activités, bref c'est très variables. En gros il y aura les jardins d'enfants pour les riches et ceux pour les moins riches et les pauvres se démerdent car ce sera trop cher pour eux.

Primaire : division public et privé.

Dans le privé : PE recruté après entretien, sur la nature de ses diplômes, lettre de motivation, implication etc. Bref on a une personne relativement motivée qui s'intéresse au monde de l'éducation. Les plus aisés, les enfants des classes moyennes et quelques enfants "pauvres" dont les parents se privent à fond vont dans ces écoles. Ils sont sages car leurs parents payent cher et ont intérêt à ne pas déraper. Pour la discipline c'est tout bénef' !

Dans le public : plus de concours de recrutement (mais si vous allez voir) des PE recrutés à niveau M2 spécial enseignement. Ils n'ont pas été pris dans le privé et se tournent vers le public (mais si je vous dis vous allez voir) et comme ils ont des difficultés en ce qui concerne la maîtrise de certaines disciplines ils les enseignent mal. Les gamins sont difficiles (normal les meilleurs sont dans le privé) ils galèrent un max pour se faire entendre et faire classe. Résultats : des gamins issus du public qui ne savent que déchiffrer et à peine compter et qui vont grossir, plus tard, les rangs des chômeurs parce que personne ne veut d'eux.

Pour les PE en place ils seront mutés dans des administrations (non remplacement des départs à le retraite dans les administrations) pour qu'ils ferment leurs bouches. Et s'ils refusent 3 postes ils se font lourdés.

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@mra : je partage entièrement ta vision.

Bon je vais vous dresser le portrait de l'école version 2012.

Maternelle : n'existe plus, par contre les jardins d'enfants existent mais ils sont payants et, selon la directrice et le prix, les enfants apprennent plus ou moins de choses, font plus moins d'activités, bref c'est très variables. En gros il y aura les jardins d'enfants pour les riches et ceux pour les moins riches et les pauvres se démerdent car ce sera trop cher pour eux.

Primaire : division public et privé.

Dans le privé : PE recruté après entretien, sur la nature de ses diplômes, lettre de motivation, implication etc. Bref on a une personne relativement motivée qui s'intéresse au monde de l'éducation. Les plus aisés, les enfants des classes moyennes et quelques enfants "pauvres" dont les parents se privent à fond vont dans ces écoles. Ils sont sages car leurs parents payent cher et ont intérêt à ne pas déraper. Pour la discipline c'est tout bénef' !

Dans le public : plus de concours de recrutement (mais si vous allez voir) des PE recrutés à niveau M2 spécial enseignement. Ils n'ont pas été pris dans le privé et se tournent vers le public (mais si je vous dis vous allez voir) et comme ils ont des difficultés en ce qui concerne la maîtrise de certaines disciplines ils les enseignent mal. Les gamins sont difficiles (normal les meilleurs sont dans le privé) ils galèrent un max pour se faire entendre et faire classe. Résultats : des gamins issus du public qui ne savent que déchiffrer et à peine compter et qui vont grossir, plus tard, les rangs des chômeurs parce que personne ne veut d'eux.

Pour les PE en place ils seront mutés dans des administrations (non remplacement des départs à le retraite dans les administrations) pour qu'ils ferment leurs bouches. Et s'ils refusent 3 postes ils se font lourdés.

Je n'enseigne pas dans le privé mais je mettrai un gros bémol sur la discipline plus facile dans le privé... Il me revient fréquemment que les parents sont parfois plus inquisiteurs sous le prétexte qu'ils payent... Du coup, "monchéridemoncoeur" est encore plus pénible!!!!

Posté(e)

Je n'enseigne pas dans le privé mais je mettrai un gros bémol sur la discipline plus facile dans le privé... Il me revient fréquemment que les parents sont parfois plus inquisiteurs sous le prétexte qu'ils payent... Du coup, "monchéridemoncoeur" est encore plus pénible!!!!

Oui oui les parents sont plus chiants dans le privé et les petits peuvent penser pouvoir tout faire mais le problème c'est que si l'enseignant ne fait aucun faux pas et que l'élève reste nul c'est lui qui va prendre et pas le PE. Mais c'est sûr que pour enseigner dans le privé il faut être irréprochable et ne faire aucune fausse note sinon les parents peuvent venir se plaindre.

Posté(e)

@mra : je partage entièrement ta vision.

Bon je vais vous dresser le portrait de l'école version 2012.

Maternelle : n'existe plus, par contre les jardins d'enfants existent mais ils sont payants et, selon la directrice et le prix, les enfants apprennent plus ou moins de choses, font plus moins d'activités, bref c'est très variables. En gros il y aura les jardins d'enfants pour les riches et ceux pour les moins riches et les pauvres se démerdent car ce sera trop cher pour eux.

Primaire : division public et privé.

Dans le privé : PE recruté après entretien, sur la nature de ses diplômes, lettre de motivation, implication etc. Bref on a une personne relativement motivée qui s'intéresse au monde de l'éducation. Les plus aisés, les enfants des classes moyennes et quelques enfants "pauvres" dont les parents se privent à fond vont dans ces écoles. Ils sont sages car leurs parents payent cher et ont intérêt à ne pas déraper. Pour la discipline c'est tout bénef' !

Dans le public : plus de concours de recrutement (mais si vous allez voir) des PE recrutés à niveau M2 spécial enseignement. Ils n'ont pas été pris dans le privé et se tournent vers le public (mais si je vous dis vous allez voir) et comme ils ont des difficultés en ce qui concerne la maîtrise de certaines disciplines ils les enseignent mal. Les gamins sont difficiles (normal les meilleurs sont dans le privé) ils galèrent un max pour se faire entendre et faire classe. Résultats : des gamins issus du public qui ne savent que déchiffrer et à peine compter et qui vont grossir, plus tard, les rangs des chômeurs parce que personne ne veut d'eux.

Pour les PE en place ils seront mutés dans des administrations (non remplacement des départs à le retraite dans les administrations) pour qu'ils ferment leurs bouches. Et s'ils refusent 3 postes ils se font lourdés.

Vous oubliez un détail, les filles ! Je me permets donc de compléter ce réjouissant tableau.

Les femmes françaises se retrouvent dans la même situation que les femmes allemandes. Celles qui veulent avoir des enfants sont obligées de renoncer à leur métier et de regagner leur foyer, sous peine d'être considérés comme des "rabenmutter". Ou bien, si elles refusent de renoncer à leur carrière, elles doivent renoncer à devenir maman ou bien se contenter d'un exemplaire unique ! Bref, un grand bond en... arrière pour la condition féminine.

Posté(e)

Vous oubliez un détail, les filles ! Je me permets donc de compléter ce réjouissant tableau.

Les femmes françaises se retrouvent dans la même situation que les femmes allemandes. Celles qui veulent avoir des enfants sont obligées de renoncer à leur métier et de regagner leur foyer, sous peine d'être considérés comme des "rabenmutter". Ou bien, si elles refusent de renoncer à leur carrière, elles doivent renoncer à devenir maman ou bien se contenter d'un exemplaire unique ! Bref, un grand bond en... arrière pour la condition féminine.

Le papa aussi peut rester à la maison :ninja:

Faudrait peut-être secouer les gens et les sensibiliser à tout ce qui se passe en ce moment mais le "PE = fonctionnaire = nanti = gros flemmard payé à rien foutre avec les sous du contribuable = toujours en grève et en plus payé = toujours en vacances quand pas en grève = font grève pour n'importe quoi = payé même quand il est à la maison à attendre un poste = jamais content" font que, bizarrement, les gens n'écoute pas les PE.

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