loodie Posté(e) 3 mars 2010 Auteur Posté(e) 3 mars 2010 bien, je vois pas trop en quoi ce que j'ai dit est différent de ce que tu dis, je suis d'accord, c'est bien quand il y a une bonne ambiance de travail où personne ne cherhce à se mettre des bâtons dans les roues et que tout le monde bosse pour faire fonctionner l'école et dan sl'intérêt des élèves. Des écoles difficiles avec des équipes soudées, je sais que ça existe, l'inverse existe aussi, et c'est pour ça que l'école où j'étais, ben franchement, c'est vraiment dommage pour les élèves... d'autant plus qu'évidemment, la plupart des profs nommés sur cette école étant jeunes, dès qu'ils voient l'ambiance et la direction de l'école, ne pensent qu'à partir l'année d'après. petite info: j'avais demandé cette école dans mes voeux au mouvement dernier, donc, non, je n'ai pas a priori ou de mauvais regard sur les zeps, mais dans une zep, plus qu'ailleurs, l'équipe est primordiale... les enfants sans difficultés se remettront toujours d'avoir un prof qui sort de je ne sais où, pas les autres... Seulement dans certaines écoles, zep ou pas zep, l'équipe, si on parle d'une unité, il n'y en pas. Une école sans souci, ça passe, dans les écoles très difficiles, c'est la cata!! Les enseignants jeunes sont plus soudés, je comprends ce que tu veux dire, mais il ne faut pas faire de généralités, mon expérience est tout le contraire, individualisme lors de ma pe2,et sur le terrain, l'aide et le soutien, que ce soit pour les apprentissages à mettre en place, la gestion de la classe, la relation aux parents, tout ce qu'on peut rencontrer en tant qu'enseignant, ce sont toujours les plus âgés (plus expérimentés) qui m'ont aidés!! je pense tout simplement qu'ils se sont fait la main et pour eux, c'est plus faciles d'aider les nouveaux arrivés. Quand on est plus jeune, on fait déjà comme on peut avec sa classe, on peut se soutenir, mais pour s'aider, ça suppose de maîtriser pas mal le métier, déjà, en tant que T1, je ne me sens pas assez de recul pour affirmer que telle ou telle chose marchera, ou dire, oui, c'est normal au début (ben, j'y suis encore au début, donc parfois, c'est le nez dans le guidon...) Pour vous dire, le dirlo à quand même débarquer plusieurs fois dans ma classe, toujours sans frapper, il est chez lui en roi, engueule les élèves pendant 40 min (je plaisante vraiment pas), puis m'engueule moi devant les élèves et fait des sous-entendus sur mes compétences, ben oui, parce que quand on est T1, avec une classe de CM2 très difficile depuis 2 jours, c'est bien connu, on gère tout nickel ah, je me suis aussi fait disputer, toujours devant les élèves, parce que j'ai mis du typex sur la feuille d'étude, où je m'étais trompée, j'y avais inscrit les des élèves qui mangeait à la cantine. Oui, je devrais savoir remplir sans me tromper, l'étude, la cantine, l'aide perso, l'atelier conte, l'atelier informatique, tout en sachant démêmeler le vrai du faux des enfants qui s'amusent à me dire, non, je n'y vais pas, alors que si, et les zouaves qui s'en vont de la classe pour une promenade. et puis, quand on met du typex, c'est pour effacer, annuler ce qui a été écrit, ah moins que lui, il écrive parfois au typex!! enfin, je sais que ça peut paraître fou, mais, ce n'est pas impossible de penser quand même que ben parfois, il y a des gens qui ont des problèmes relatoinnels et ça fait foirer tout le travail des autres! pas qu'à l'école!! mais aussi à l'école!!
phantomass Posté(e) 14 mars 2010 Posté(e) 14 mars 2010 Loodie... Si j'ai quelques conseils à te donner, déjà intègre bel et bien le fait que ta priorité des priorités est ta santé physique et mentale, et que tout le reste est dérisoire par rapport à ça. Et n'accepte aucune leçon de morale républicaine car cela ne va pas résoudre tes problèmes. Ce que je te conseillerai, c'est d'agir méthodiquement et sans attendre (bien que ta situation ait peut-être changé depuis ta dernière intervention ?): 1. Tu demandes un entretien avec le directeur de l'école, lui expliquant la situation. Il est le garant des conditions de travail dans son école et dis-lui bien que si aucune disposition n'est prise, tu alerteras l'inspection sur la situation. Fais gaffe aux discours républicains. 2. Rien n'a été fait au niveau de l'école (ou bien cela n'a pas porté ses fruits, ou que sais-je encore...), tu passe un coup de fil à l'inspection. Tu exposes la situation et relates les entretiens avec le directeur. Là, une partie de poker menteur s'engage. N'oublie surtout pas, et annonce le au passage, que tu ne mettras jamais ta santé physique et mentale en balance avec quoi que ce soit, que tu iras voir ton médecin ou que tu rendras tout simplement les clés s'il le faut et donc que leur problème à eux sera exactement le même qu'au départ, avec un remplaçant en moins. Là encore, méfie-toi des discours républicains. 3. Rien n'est fait au niveau de l'inspection (ce dont je doute pas mal à ce point), tu vas ton médecin, tu lui expliques la situation en lui disant bien que tu as pris les dispositions nécessaires mais que rien n'a été fait, et donc que tu viens chercher "protection" dans son cabinet. En règle générale, il ne faut jamais se laisser manipuler au bon vouloir des uns et des autres, sans cela on te demandera encore et toujours plus. Et même si celà doit passer par d'âpres négociations ou même des conflits. C'est pas moi qui l'invente, c'est notre société de prédation qui veut ça. Et c'est ceux qui se laissent donner des coups , baissant la tête en silence, ce qui souffrent inutilement seuls dans leur coin qui se font avoir. Parce que dans ces cas là, tu te retrouves terriblement seul alors que ton problème doit devenir également celui d'autres personnes (idéalement le plus possible). Comme disait un collègue TR qui n'hésitait pas à ouvrir le bec quand il le fallait, "la merde n'est bonne que lorsqu'elle est partagée".
loodie Posté(e) 17 mars 2010 Auteur Posté(e) 17 mars 2010 Loodie... Si j'ai quelques conseils à te donner, déjà intègre bel et bien le fait que ta priorité des priorités est ta santé physique et mentale, et que tout le reste est dérisoire par rapport à ça. Et n'accepte aucune leçon de morale républicaine car cela ne va pas résoudre tes problèmes. Ce que je te conseillerai, c'est d'agir méthodiquement et sans attendre (bien que ta situation ait peut-être changé depuis ta dernière intervention ?): 1. Tu demandes un entretien avec le directeur de l'école, lui expliquant la situation. Il est le garant des conditions de travail dans son école et dis-lui bien que si aucune disposition n'est prise, tu alerteras l'inspection sur la situation. Fais gaffe aux discours républicains. 2. Rien n'a été fait au niveau de l'école (ou bien cela n'a pas porté ses fruits, ou que sais-je encore...), tu passe un coup de fil à l'inspection. Tu exposes la situation et relates les entretiens avec le directeur. Là, une partie de poker menteur s'engage. N'oublie surtout pas, et annonce le au passage, que tu ne mettras jamais ta santé physique et mentale en balance avec quoi que ce soit, que tu iras voir ton médecin ou que tu rendras tout simplement les clés s'il le faut et donc que leur problème à eux sera exactement le même qu'au départ, avec un remplaçant en moins. Là encore, méfie-toi des discours républicains. 3. Rien n'est fait au niveau de l'inspection (ce dont je doute pas mal à ce point), tu vas ton médecin, tu lui expliques la situation en lui disant bien que tu as pris les dispositions nécessaires mais que rien n'a été fait, et donc que tu viens chercher "protection" dans son cabinet. En règle générale, il ne faut jamais se laisser manipuler au bon vouloir des uns et des autres, sans cela on te demandera encore et toujours plus. Et même si celà doit passer par d'âpres négociations ou même des conflits. C'est pas moi qui l'invente, c'est notre société de prédation qui veut ça. Et c'est ceux qui se laissent donner des coups , baissant la tête en silence, ce qui souffrent inutilement seuls dans leur coin qui se font avoir. Parce que dans ces cas là, tu te retrouves terriblement seul alors que ton problème doit devenir également celui d'autres personnes (idéalement le plus possible). Comme disait un collègue TR qui n'hésitait pas à ouvrir le bec quand il le fallait, "la merde n'est bonne que lorsqu'elle est partagée". merci pour ton message!! finalement, le remplacement que je devais faire a été annulé et je suis bel et bien retourné dans cette école de l'enfer depuis la reprise de l'école. je ne sais pas encore combien de temps je vais y rester, minimum fin mars, mais je sens qu'on tente de noyer le poisson j'avoue que maintenant, je me suis fait une raison a être déprimée tout les soirs, d'ailleurs, je ne percute même plus. j'essaie plus de parler aux collègues, sauf si j'ai besoin d'un truc, et c'est clair que dans cette école, tu fais ton travail, tu fais comme tu peux, faut pas chercher plus, quand j'essaie de rentrer dans les conversations des groupes formés (et oui, comme au collège ) bon, ben moi, je suis hors groupe en tant que zil. une autre zil vient d'arriver et c'est un peu pareil. ils ne sont pas méchants, loin de là, mai bon, je me sens bien seule et puis quand mon compagnon vient me chercher et me demande ma journée, c'est vrai que je ne répond même plus, il voit bien que je suis toute triste et que tous les soirs, je suis trop dég pour avoir envie de parler de ma journée. j'ai besoin d'un temps pour décompresser... par contre, j'ai une autre classe où ce n'est pas tip top, mais bon, y'a moins de violence physique... j'ai essayé d'en parler à l'inspectrice, je n'ai eu qu'un discours institutionnel, on m'a fait plus ou moins comprendre que tant qu'il y a pas de souci grave, y'a pas raison que je sois enlevée, tant que je suis pas malade j'ai juste peur d'avoir les cm2, vu que leur enseignante est bientôt en congé, là, j'hésiterai pas à voir le médecin, je sais que je craquerai en une semaine, pas plus, peut etre moins!
phantomass Posté(e) 22 mars 2010 Posté(e) 22 mars 2010 Faut négocier, négocier et encore négocier... Il n'y a malheureusement aucune autre issue que le conflit pour se faire entendre. Tu regardes l'inspectrice les yeux dans les yeux et tu lui dis que tu n'attendras certainement pas d'être malade, que rien ne vaut le coup de mettre sa santé en péril, que si tu t'en vas leur problème sera le même avec 1 remplaçant de moins cette fois-ci, que tu veux bien qu'elle te montre comment faire l'espace d'une demi-journée, que tu as mis des gens au courant de la situation et de votre discussion et qu'en tant que responsable (ils adorent ce mot) des personnels qu'elle encadre il est de son intérêt que tu ne tombes pas malade à cause de ça... bref l'espace de négociation est vaste. Mais je comprends que c'est une démarche difficile: tu es jeune, donc impressionnable et malléable. Si cela peut t'aider fais appel à ton syndicat pour t'accompagner. Bon courage !
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