Aller au contenu

Messages recommandés

Posté(e)

J'aimerais savoir si vous "imposez" un sens vertical d'écriture en majuscules d'imprimerie.

J'apprends à mes élèves (MS) à "descendre" les traits, donc à écrire ces lettres de haut en bas.

Tout simplement parce que j'ai appris comme ça et que personnellement mes lettres sont moins bien tracées quand j'écris de bas en haut.

Je sais que mes collègues de maternelles insistent aussi pour écrire de haut en bas.

Or, j'ai remarqué qu'en phase d'apprentissage, mes élèves sont les premiers à dire "on met le doigt en haut, on commence toujours d'en haut"... mais quand ils écrivent, c'est souvent l'inverse !

J'avoue que je me demande si c'est nécessaire d'insister : certains finalement se débrouillent plutôt bien en partant du bas, et je ne vois pas de lien avec l'écriture cursive plus tard...

Comment faites-vous ?

Posté(e)

J'aimerais savoir si vous "imposez" un sens vertical d'écriture en majuscules d'imprimerie.

J'apprends à mes élèves (MS) à "descendre" les traits, donc à écrire ces lettres de haut en bas.

Tout simplement parce que j'ai appris comme ça et que personnellement mes lettres sont moins bien tracées quand j'écris de bas en haut.

Je sais que mes collègues de maternelles insistent aussi pour écrire de haut en bas.

Or, j'ai remarqué qu'en phase d'apprentissage, mes élèves sont les premiers à dire "on met le doigt en haut, on commence toujours d'en haut"... mais quand ils écrivent, c'est souvent l'inverse !

J'avoue que je me demande si c'est nécessaire d'insister : certains finalement se débrouillent plutôt bien en partant du bas, et je ne vois pas de lien avec l'écriture cursive plus tard...

Comment faites-vous ?

j'avoue que je n'ai pas d'expérience, mais j'ai fini par faire au cas par cas.

Je leur ai appris le tracé de la lettre tous de la même manière, comme tu le dis "on commence en haut" ect... après certains ont fait leur propre tracé (je pense au A, au N) qui partent du bas et donc le stylo n'est pas levé entre les différentes "branches" de la lettre. Mais ces élèves ont une graphie très lisible donc... j'en ai parlé à ma collègue de GS, selon elle ce n'est pas un problème.

Par contre pour ceux qui écrivent mal, ou encore en miroir, je reprécise toujours le tracé comme expliqué au début.

J'ai acheté en cours d'année le CD de Christine Lemoine (présenté dans Matern'ailes) et c'est vrai que ça a décoincé pas mal de difficultés! je recommande!!

Posté(e)

:D :D

La capitale d'imprimerie n'étant pas une police d'écriture manuscrite, je ne fais pas d'apprentissage systématique.

Nous n'utilisons qu'en dépannage et au coup par coup. On apprend donc uniquement comment tracer les lettres lorsqu'on a besoin de s'en servir : prénom, affiches.

On apprend dans ces cas à tracer les lettres une à une en dirigé.

MCD

Posté(e)

:D :D

La capitale d'imprimerie n'étant pas une police d'écriture manuscrite, je ne fais pas d'apprentissage systématique.

Nous n'utilisons qu'en dépannage et au coup par coup. On apprend donc uniquement comment tracer les lettres lorsqu'on a besoin de s'en servir : prénom, affiches.

On apprend dans ces cas à tracer les lettres une à une en dirigé.

MCD

Personnellement, surtout à cette époque de l'année où l'on fini par avoir travaillé plusieurs types d'écrits, je trouve ça quand même bien pratique que les élèves sachent écrire en majuscules d'imprimerie.

C'est sûr que certaines lettres sont plus rares (le k par exemple !), mais on finit toujours plus ou moins par avoir besoin de l'alphabet.

Après, on peut toujours passer par "découpe les étiquettes et colle" et du coup c'est l'adulte qui écrit (je le fais régulièrement).

C'est certain qu'il ne faut pas passer ses journée en MS à "écrire" (comme tu dis en plus, une écriture qui ne sera pas du tout la principale plus tard).

D'ailleurs, nous n'avons pas vu tout l'alphabet... et j'ai régulièrement besoin de lettres qu'on n'a pas vues !

Je crois que je vais opter pour la solution d'Annabouba.

Si je reste en maternlle l'année prochaine, j'investirai dans ce CD, ce n'est pas la première fois que j'enentends du bien.

Posté(e)

:D :D

La capitale d'imprimerie n'étant pas une police d'écriture manuscrite, je ne fais pas d'apprentissage systématique.

Nous n'utilisons qu'en dépannage et au coup par coup. On apprend donc uniquement comment tracer les lettres lorsqu'on a besoin de s'en servir : prénom, affiches.

On apprend dans ces cas à tracer les lettres une à une en dirigé.

MCD

moi non plus ce n'est pas un apprentissage systématique.

Simplement, ce CD m'a permis d'apprendre correctement le tracé des lettres aux élèves.

Idem que MCD, nous avons appris à tracer les lettres dont nous avions besoin pour les prénoms, les affiches, les mots connus...

Et tous les enfants ne savent pas forcément tracer les mêmes lettres en fonction de ce qu'il y a dans leur prénom, de ce qu'ils ont envie d'écrire sur leur dessin...

Posté(e)

En fait, si on apprend aux enfants à tenir et manier leur crayon en passant par des petits traits verticaux à la peinture à doigts* automatiquement ils font les traits de haut en bas, (c'est plus facile que l'inverse). Les enfants reprennent ensuite le même type de travail avec un crayon, donc ils vont dans le même sens.

Ce travail permet d'apprendre à placer ses doigts (index sur le crayon pour le guider - pouce en majeur de part et d'autre du crayon pour le tenir) et à placer sa main dans l'axe de l'avant bras le poignet frottant sur la feuille.

Cet apprentissage de la tenue et du maniement du crayon a pour effet concomitant de faire faire des petits traits verticaux de haut en bas.

Si en même temps que tout ce qui prépare à cette compétence on fait travailler ce que j'appelle "la gestion statique de l'espace graphique" (= toutes les contingences spatiales de l'écriture : régularité et proportion des dimensions, régularité et proportion des espaces, tenue de lugne, verticalité dede l'axe des lettres), alors les enfants sont capables de bien écrire en capitales.

Bien entendu l'objectif reste l'écriture cursive mais les capitales sont une solution d'attente bien appréciable lorsqu'on veut que l'enfant écrive (je ne dis pas "recopie") en attendant de connaître toutes les lettres cursives.

L'important est que l'enfant à la fois écrive bien et ait une pleine conscience des fonctions et du fonctionnement de l'écrit. Donc il peut produire du texte en capitales en attendant de le faire en cursives. Et je dois dire que j'ai vu dernièrement de très belles productions de GS * avec des écritures bien calibrées, bien verticales, régulièrement espacées sur une très belle tenue de ligne (non matérialisée - c'est à dire que les enfants savent écrire droit sans lignage ni guide-ligne). (Bien sûr ces enfants-là savent écrire aussi en cursive mais ils ne maîtrisent pas encore toutes les lettres).

Certaines lettres A, N, M peuvent s'attaquer d'en haut ou d'en bas. Il y a déjà eu des fils sur le sujet.

(* je n'ai moi-même plus de classes depuis fort longtemps )

Posté(e)

En fait, si on apprend aux enfants à tenir et manier leur crayon en passant par des petits traits verticaux à la peinture à doigts* automatiquement ils font les traits de haut en bas, (c'est plus facile que l'inverse). Les enfants reprennent ensuite le même type de travail avec un crayon, donc ils vont dans le même sens.

Ce travail permet d'apprendre à placer ses doigts (index sur le crayon pour le guider - pouce en majeur de part et d'autre du crayon pour le tenir) et à placer sa main dans l'axe de l'avant bras le poignet frottant sur la feuille.

Cet apprentissage de la tenue et du maniement du crayon a pour effet concomitant de faire faire des petits traits verticaux de haut en bas.

Si en même temps que tout ce qui prépare à cette compétence on fait travailler ce que j'appelle "la gestion statique de l'espace graphique" (= toutes les contingences spatiales de l'écriture : régularité et proportion des dimensions, régularité et proportion des espaces, tenue de lugne, verticalité dede l'axe des lettres), alors les enfants sont capables de bien écrire en capitales.

Bien entendu l'objectif reste l'écriture cursive mais les capitales sont une solution d'attente bien appréciable lorsqu'on veut que l'enfant écrive (je ne dis pas "recopie") en attendant de connaître toutes les lettres cursives.

L'important est que l'enfant à la fois écrive bien et ait une pleine conscience des fonctions et du fonctionnement de l'écrit. Donc il peut produire du texte en capitales en attendant de le faire en cursives. Et je dois dire que j'ai vu dernièrement de très belles productions de GS * avec des écritures bien calibrées, bien verticales, régulièrement espacées sur une très belle tenue de ligne (non matérialisée - c'est à dire que les enfants savent écrire droit sans lignage ni guide-ligne). (Bien sûr ces enfants-là savent écrire aussi en cursive mais ils ne maîtrisent pas encore toutes les lettres).

Certaines lettres A, N, M peuvent s'attaquer d'en haut ou d'en bas. Il y a déjà eu des fils sur le sujet.

(* je n'ai moi-même plus de classes depuis fort longtemps )

Je ne suis dans cette école que depuis fév, mais je suis certaine que la collègue avant moi en MS et certainement celle de PS ont bien travaillé la tenue du crayon/corps car j'ai peu de problème à ce niveau.

Et elle a très bien travaillé le graphisme aussi. Mais pas l'écriture des lettres.

Ca se passe comme si les élèves n'arrivaient pas à appliquer à l'écriture ce qu'ils font en graphisme.

J'ai eu hier une conf péda à ce sujet, l'intervenante a expliqué que les normes d'écriture des majuscules d'imprimerie ont été fixées avec une plume comme outil scripteur.

Vu que la plupart des outils actuels arrivent à laisser une trace quelque soit le sens, elle a conseillé de laisser faire si le résultat est conforme, mais de reprendre si l'écriture se déforme.

Posté(e)

En fait, si on apprend aux enfants à tenir et manier leur crayon en passant par des petits traits verticaux à la peinture à doigts* automatiquement ils font les traits de haut en bas, (c'est plus facile que l'inverse). Les enfants reprennent ensuite le même type de travail avec un crayon, donc ils vont dans le même sens.

Ce travail permet d'apprendre à placer ses doigts (index sur le crayon pour le guider - pouce en majeur de part et d'autre du crayon pour le tenir) et à placer sa main dans l'axe de l'avant bras le poignet frottant sur la feuille.

Cet apprentissage de la tenue et du maniement du crayon a pour effet concomitant de faire faire des petits traits verticaux de haut en bas.

Si en même temps que tout ce qui prépare à cette compétence on fait travailler ce que j'appelle "la gestion statique de l'espace graphique" (= toutes les contingences spatiales de l'écriture : régularité et proportion des dimensions, régularité et proportion des espaces, tenue de lugne, verticalité dede l'axe des lettres), alors les enfants sont capables de bien écrire en capitales.

Bien entendu l'objectif reste l'écriture cursive mais les capitales sont une solution d'attente bien appréciable lorsqu'on veut que l'enfant écrive (je ne dis pas "recopie") en attendant de connaître toutes les lettres cursives.

L'important est que l'enfant à la fois écrive bien et ait une pleine conscience des fonctions et du fonctionnement de l'écrit. Donc il peut produire du texte en capitales en attendant de le faire en cursives. Et je dois dire que j'ai vu dernièrement de très belles productions de GS * avec des écritures bien calibrées, bien verticales, régulièrement espacées sur une très belle tenue de ligne (non matérialisée - c'est à dire que les enfants savent écrire droit sans lignage ni guide-ligne). (Bien sûr ces enfants-là savent écrire aussi en cursive mais ils ne maîtrisent pas encore toutes les lettres).

Certaines lettres A, N, M peuvent s'attaquer d'en haut ou d'en bas. Il y a déjà eu des fils sur le sujet.

(* je n'ai moi-même plus de classes depuis fort longtemps )

Je ne suis dans cette école que depuis fév, mais je suis certaine que la collègue avant moi en MS et certainement celle de PS ont bien travaillé la tenue du crayon/corps car j'ai peu de problème à ce niveau.

Et elle a très bien travaillé le graphisme aussi. Mais pas l'écriture des lettres.

Ca se passe comme si les élèves n'arrivaient pas à appliquer à l'écriture ce qu'ils font en graphisme.

J'ai eu hier une conf péda à ce sujet, l'intervenante a expliqué que les normes d'écriture des majuscules d'imprimerie ont été fixées avec une plume comme outil scripteur.

Vu que la plupart des outils actuels arrivent à laisser une trace quelque soit le sens, elle a conseillé de laisser faire si le résultat est conforme, mais de reprendre si l'écriture se déforme.

Ce qui est logique puisque :

- le graphisme en général ne prépare pas à l'écriture. Tu peux jeter un coup d'oeil ici http://graphisme-ecriture.monsite.orange.fr (la différence entre graphisme, dessin et écriture a été mentionnée clairement dans les IO)

- les activités de graphisme qui, faites d'une certaine façon, préparent à l'écriture ne sont pas réinvesties d'elles-mêmes. Le réinvestissement se travaille, ne serait-ce que par un rappel mnésique, du style : "vous vous souvenez ... et bien on fait comme ... et cela donne ... ".

Posté(e)
(...) Ca se passe comme si les élèves n'arrivaient pas à appliquer à l'écriture ce qu'ils font en graphisme (...)

imaison
, le jour où, partant de ce constat, j'ai pu faire évoluer ma pratique professionnelle dans ce domaine d'activité (ce qui a pris du temps et non sans volée de bois vert au début, à l'égard de l'auteur du message précédent...), j'ai compris en quoi la démarche pour apprendre à écrire à la main se distingue de celle qui consiste à sentir, percevoir, imaginer ou créer des signes graphiques... Bousculer ce schéma de pensée (bien établi à ce moment en moi) fut quelque chose de passionnant :
calinours avait enfin comprendu que tremper la patte pour peinturer ne suffit pas
...
:smile:

Posté(e)

Ce qui est logique puisque :

- le graphisme en général ne prépare pas à l'écriture. Tu peux jeter un coup d'oeil ici http://graphisme-ecriture.monsite.orange.fr (la différence entre graphisme, dessin et écriture a été mentionnée clairement dans les IO)

- les activités de graphisme qui, faites d'une certaine façon, préparent à l'écriture ne sont pas réinvesties d'elles-mêmes. Le réinvestissement se travaille, ne serait-ce que par un rappel mnésique, du style : "vous vous souvenez ... et bien on fait comme ... et cela donne ... ".

J'avoue que je n'ai pas eu le temps de creuser le lien laissé... il faudra(it) que je prenne le temps.

Mais je pense effectivement que je n'ai pas assez travaillé le transfert d'un domaine à l'autre.

Posté(e)
(...) Ca se passe comme si les élèves n'arrivaient pas à appliquer à l'écriture ce qu'ils font en graphisme (...)

imaison
, le jour où, partant de ce constat, j'ai pu faire évoluer ma pratique professionnelle dans ce domaine d'activité (ce qui a pris du temps et non sans volée de bois vert au début, à l'égard de l'auteur du message précédent...), j'ai compris en quoi la démarche pour apprendre à écrire à la main se distingue de celle qui consiste à sentir, percevoir, imaginer ou créer des signes graphiques... Bousculer ce schéma de pensée (bien établi à ce moment en moi) fut quelque chose de passionnant :
calinours avait enfin comprendu que tremper la patte pour peinturer ne suffit pas
...
:smile:

Je ne comprends pas bien ton message (je ne suis pas T30, ça explique sûrement les choses !!).

Tu veux dire que tu fais dessiner pour dessiner, faire des signes graphiques pour faire des signes graphiques (genre décorer), écrire pour écrire ? Sans faire de lien entre chacun ? C'est ça ? oui ? non ? (me voilou perdou).

Je pense avoir compris en observant mes élèves (et en laisant les IO... ça m'arrive...) que l'apprentissage de l'écriture n'est pas "on fait des grandes boucles", "on fait des petites boucles", "on enchaine des grandes des petites (jusqu'à plus soif)" et zou on sait écrire le mont "le" en attaché.

Mais bon, j'avoue que j'imagine encore (rha, ces débutants !!) qu'il doit y avoir un lien, même vague (même très vague ?) entre le graphisme et le dessin, entre le graphisme et l'écriture.

Par exemple, on a fait les ponts à l'endroit. Puis les ponts à l'envers. Puis les ponts sur un côté, puis les ponts sur l'autre côté (avec en arrière pensée : en maj d'imprimerie le P, le B, le D et le chiffre 3, même si ce n'est pas bien d'avoir des arrières pensées).

Prise dans ma folie de ponts, pour conclure on a fait "des ponts dans tous les sens" : à partir d'un gros rond, on fait des ponts en suivant le rond.

Ca fait une splendide fleur.

Je n'ai jamais dit (exprès) que ça ressemblait à une fleur, les enfants non plus, ça les a tellement passionnés qu'ils étaient dans l'action et c'est tout.

En parallèle, je leur fait faire beaucoup de dessins libres... et comme par enchantement, j'ai vu des fleurs surgir, exactement ce qu'ils avaient fait en graphisme mais en plus petit.

Bon, pour moi c'est quand même un lien grahisme/dessin ça ??

Je vois que tu as des MS/GS : est-ce que tu pourrais préciser ta progression en graphisme et écriture cursive pour les GS (ce serait très gentil).

  • 2 semaines plus tard...
Posté(e)
(...) Ca se passe comme si les élèves n'arrivaient pas à appliquer à l'écriture ce qu'ils font en graphisme (...)

imaison
, le jour où, partant de ce constat, j'ai pu faire évoluer ma pratique professionnelle dans ce domaine d'activité (ce qui a pris du temps et non sans volée de bois vert au début, à l'égard de l'auteur du message précédent...), j'ai compris en quoi la démarche pour apprendre à écrire à la main se distingue de celle qui consiste à sentir, percevoir, imaginer ou créer des signes graphiques... Bousculer ce schéma de pensée (bien établi à ce moment en moi) fut quelque chose de passionnant :
calinours avait enfin comprendu que tremper la patte pour peinturer ne suffit pas
...
:smile:

Je ne comprends pas bien ton message (je ne suis pas T30, ça explique sûrement les choses !!).

Tu veux dire que tu fais dessiner pour dessiner, faire des signes graphiques pour faire des signes graphiques (genre décorer), écrire pour écrire ? Sans faire de lien entre chacun ? C'est ça ? oui ? non ? (me voilou perdou).

Je pense avoir compris en observant mes élèves (et en laisant les IO... ça m'arrive...) que l'apprentissage de l'écriture n'est pas "on fait des grandes boucles", "on fait des petites boucles", "on enchaine des grandes des petites (jusqu'à plus soif)" et zou on sait écrire le mont "le" en attaché.

Mais bon, j'avoue que j'imagine encore (rha, ces débutants !!) qu'il doit y avoir un lien, même vague (même très vague ?) entre le graphisme et le dessin, entre le graphisme et l'écriture.

Par exemple, on a fait les ponts à l'endroit. Puis les ponts à l'envers. Puis les ponts sur un côté, puis les ponts sur l'autre côté (avec en arrière pensée : en maj d'imprimerie le P, le B, le D et le chiffre 3, même si ce n'est pas bien d'avoir des arrières pensées).

Prise dans ma folie de ponts, pour conclure on a fait "des ponts dans tous les sens" : à partir d'un gros rond, on fait des ponts en suivant le rond.

Ca fait une splendide fleur.

Je n'ai jamais dit (exprès) que ça ressemblait à une fleur, les enfants non plus, ça les a tellement passionnés qu'ils étaient dans l'action et c'est tout.

En parallèle, je leur fait faire beaucoup de dessins libres... et comme par enchantement, j'ai vu des fleurs surgir, exactement ce qu'ils avaient fait en graphisme mais en plus petit.

Bon, pour moi c'est quand même un lien grahisme/dessin ça ??

Je vois que tu as des MS/GS : est-ce que tu pourrais préciser ta progression en graphisme et écriture cursive pour les GS (ce serait très gentil).

Je ne répondrai pas à la place de Calinours (bien que j'aie quelques raisons de bien comprendre ce qu'il veut dire)mais je répondrait tout de même à ton message.

Bien qu'un apprentissage cohérent de l'écriture cursive passe par les boucles on ne fait pas des boucles "jusqu'à plus soif". En fait on n'en fait presque pas d'ailleurs puisqu'une fois qu'elles ont été bien préparées on les utilise très rapidement sous forme de lettres pour construire des phrases ou des mots isolés qui permettent à l'enfant de comprendre la fonction de l'écrit et sa relation à l'oral.

Pour moi il n'y pas pas de lien entre le graphisme habituellement censé préparer à l'écriture et l'écriture (cf. http://graphisme-ecriture.monsite.orange.fr)

Lorsque je parle d'apprendre à faire des boucles, je ne parle pas du tout de la même chose que toi lorsque tu parles des ponts. Tu pars du dessin, je pars du geste, d'un geste qui produit des formes qui se déclinent en faisant système.

Pour moi, l'apprentissage des majuscules est un effet induit de l'apprentissage de la tenue et du maniement du crayon et de la gestion statique de l'espace graphique ( c'est à dire toutes les contingences spatiales de l'écriture - proportions, verticalité des axes etc. )

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.
×
×
  • Créer...