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Posté(e)

Les parents restent responsables de leur enfant et c'est comme cela que cela doit être.

Les enseignants connaissent le système scolaire et les attentes et les moyens. Quand un enseignant propose une orientation c'est qu'en son ame et conscience c'est la meilleure voie scolaire pour que l'enfant puisse apprendre. Cependant ce n'est pas l'enseignant qui accompagnera l'enfant toute sa scolarité ni dans ses réussites , ni dans ses échecs.

L'enseignant propose une orientation , les parents décident et les parents assument réussites et échecs , ils ne peuvent plus dire l'enseignant n'a pas fait son travail, parce le travail de l'enseignant c'est de proposer le bon chemin et si les parents décident que l'enfant en prend un autre, l'enseignant qui accueille l'enfant ne pourra pas faire le mieux il fera le maximum avec une réussite plus aléatoire.

Je décide de monter au Mont Blanc mais je n'ai pas la condition physique, les guides me disent non , je dis oui, si je bloque en chemin à qui la faute ?

Les moyens d'aide dans éducation nationale sont pauvres, une AVS n'est ni une enseignante spécialisée, ni une éducatrice spécialisée, son travail c'est d'être à coté de l'enfant pour répéter des consignes, ou essayer d'aider l'enfant à se concentrer. Aussi géniale soit elle elle n'a qu'une vingtaine d'heure de formation sur LES handicaps. Elle ne peut pas remplacer un enseignant spécialisé , ce n'est pas son métier.

 

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  • 2 semaines plus tard...
Posté(e)

Oui les parents doivent rester responsables de leur enfant. Le mieux est quand tout le monde est ok.

Ce qui me choque en vous lisant est que cet enfant doit être orienté en CLIS mais à aucun moment vous ne semblez avoir un diagnostic. Un Qi ne suffit pas (le test peut être impacté par les troubles dys, d'attention, pb psy...) pour poser un diagnostic et voir comment aider l'enfant à progresser et l'avis d'un psy scolaire me semble totalement insuffisant.

En effet, je suis passée par là, en tant que parent. Il  nous aura fallu 2 passages au centre référent et vu de nombreux professionnels pour obtenir un diagnostic de notre enfant (et encore car j'étais persuadée que quelque chose ne tournait pas rond tout comme l'orthophoniste d'ailleurs et un un bilan neuro-psy sans diagnostic pourtant). En CE1 le premier bilan neuro-psy proposait une orientation. Bref, jusqu'au CE2 c'était la catastrophe avec un an de retard (avions accepté le doublement du CP car impasse mais en sachant nous les parents et non les enseignants que ce ne serait pas réglé ensuite). Une fois le diagnostic posé en fin ce CE2 et l'attente de l'AVS il a progressé.

La responsable ASH voulait qu'il aille en SEGPA, son instit en 6ème ordinaire avec aménagements. Bref, décision dure. Nous avons refusé la SEGPA car nous savions que notre enfant n'avait pas besoin de faire des trucs faciles mais simplement de suivre un cours avec des aménagements. Aujourd'hui, il est en 6ème et va passer en 5ème. Il n'est pas à la traîne de la classe ( au dessus de la moyenne de sa classe dans la plupart des matières) et il a même eu les encouragements (personne n'avait pensé que ce serait possible un jour !). C'est au prix d'un travail de dingue à la maison, des rééducations depuis des années, de notre investissement (énorme et heureusement que je suis PE). Nous ne regrettons pas notre choix car ce qui a fait pencher la balance est la non possibilité chez nous d'avoir une AVS en Segpa. Après, il ira jusqu'où il ira...

Ne jugez pas trop les parents car c'est dur. Sont-ils dans le déni ou savent-ils que la CLIS ne règlera pas le problème si aucun diagnostic/rééducation n'est posé ? Beaucoup de nos élèves sont dans des errances de diagnostic et ne peuvent pas être rééduqués. je le vois tous les ans des dys que mes collègues n'avaient pas imaginés en raison de l'attitude de l'enfant. J'ai la chance d'être sensibilisée à bien des choses de par mon enfant et d'envoyer les parents vers les "bons" spécialistes (je veux dire la bonne profession). Nous les enseignants, nous avons aussi des surprises quant à nos jugements parfois hâtifs. nous ne sommes pas à l'abri d'une erreur tout comme les parents d'ailleurs. N'oublions jamais qu'avec une réadaptation adaptée, nos élèves/enfants progressent et que personne ne sait jamais jusqu'où ils pourront aller mais tant qu'ils tiennent le coup tant bien que mal laissons les. Ces enfants sont déjà tellement en souffrance d'être différents qu'il ne faut pas en rajouter.

Bon courage dans vos décisions.

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