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Il y a longtemps que je n'en mets plus. Déjà au C.P., ma maîtresse...

:D

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Posté(e)

Allez je vais me la péter un peu.

Mon mari il est allé tout au bout. Et même que je suis vachement fière parce que c'est moi qui ai corrigé sa thèse en surface, et même qu'y a mon nom dedans.

Et puis aussi parce qu'il avait redoublé sa 6ème car trop nul en français, et que tout le destinait à un CAP maçonnerie comme papa. Belle leçon à en tirer pour moi en tant qu'enseignante.

Je sais j'aurais dû aller dans "le tout le monde s'en tape".

Nan, je trouve pas. C'est toujours un plaisir voire un enrichissement de te lire, d'ailleurs

Dans ma famille en général, les gens titulaires d'un doctorat, ou exerçant des métiers socialement "vachement" reconnus sont moins pédants et imbuvables que ceux possédant un masteuuuuuur

A contrario ceux ayant des diplômes bien moindre aussi

Ca me rappelle quand je faisais les ménages: le bureau et les sanitaires des patrons et des ouvriers étaient juste à désinfecter

Ceux des cadres étaient d'une cradeur inqualifiable

Quand on s'est battus (PE1) pour que les instits aient la même revalorisation salariale que les PE, certains PE1 (reflètant la pensée majoritaire) ont dit qu'ils n'allaient pas donner le même salaire à des gens qui n'avaient même pas le bac (les quelques dinos tutulaires de brevet supérieur)

Bon moi aussi je devrais aller dans "tout le monde s'en tape"

Pis nan je vais carrément sortir, le temps de me remettre d'avoir lu que des PFS arrivaient dans des classes où rien n'a été fait: ça me déprime :D

Il y a un post "tout le monde s'en tape"? Ben si il est à la hauteur de ce que je viens de lire je risque d'y élire domicile moi :D

Vos histoires me semblent pourtant très importantes d'un point de vue sociologique :wink:

Posté(e)

Il y a un post "tout le monde s'en tape"? Ben si il est à la hauteur de ce que je viens de lire je risque d'y élire domicile moi :D

Vos histoires me semblent pourtant très importantes d'un point de vue sociologique :wink:

Toi aussi je t'aime

Posté(e)

Il y a un post "tout le monde s'en tape"? Ben si il est à la hauteur de ce que je viens de lire je risque d'y élire domicile moi :D

Vos histoires me semblent pourtant très importantes d'un point de vue sociologique :wink:

Toi aussi je t'aime

:lol:

+1

Yeeeessss.

J'ai relancé la mode Peace and Love, en plus smart.

Posté(e)
et il y a des gens incompétents qu'il faut pouvoir virer...

Attention quand même à ne pas juger trop vite.

Je te souhaite de n'avoir jamais d'épreuves à traverser dans ta vie, où ton métier deviendrait secondaire, car à t'écouter tu prendrais la porte.

C'est sûr !

Alors était-on validé parce qu'on "assurait" (parce que je peux te dire qu'à côté du titulaire de la classe super expérimenté, on payait pas de mine, je peux même te dire qu'on a fait pas mal de daube),ou tout simplement parce qu'on a tiré profit de cette formation, honnêtement, sans trop se la péter, même si y'en a des qui n'avaient "que" le bac, et qui nous ont quand même "prêté" leurs classes et transmis leur expérience, en acte.

:wub::wub:

Et qui, avec "que" le bac, n'avaient le plus souvent rien à envier à nos maîtrises, DEA ou DESS quant au niveau de culture générale, d'expression orale et écrite, d'orthographe... pour les plus "dinosaures" d'entre eux !

C'est plus que certain, et c'est pourtant le plus important, dans notre métier !

(Plus qu'expliquer le fonctionnement d'un four ... :angel_not: )

C'était pas plutôt pour des raisons bassement matérielles ? Je l'espère pour eux, en tout cas !

Oui, tu as raison, c'était aussi pour avoir droit au même salaire que les petits nouveaux qui faisaient... le même métier qu'eux ! Quand on pense qu'ils étaient obligés de passer ce concours juste pour que le principe "à travail égal salaire égal" soit respecté...

Mais chez beaucoup de collègues instits, il n'y avait pas que ça.

Et quand il est arrivé que certains d'entre eux ratent le concours interne (alors qu'ils étaient par ailleurs reconnus par l'institution elle-même avec d'excellentes notes, cherchez l'erreur !), ce n'était pas "que" la question du salaire qui les turlupinaient ensuite.

Il faut dire que quand on a passé le concours interne, ce qui est mon cas, on a pu se rendre compte du gouffre entre ce qui était demandé et la réalité du métier !

C'est pourquoi c'est à cette époque qu'on aurait dû commencer à se battre pour que les condtions de recrutement et la formation y corresponde davantage, alors qu'on a finalement fait l'inverse : on a peu à peu intellectualisé les contenus et les pratiques pour ... pas plus d'efficacité (moins ? :devil_2: ) avec les élèves !

Chais pas si t'as vu comment on était achtement forts à l'époque : un examen en 1ère année de DEUG, un en 2ème année (en fait ça s'appelait UV, -unités de valeur- et il y en avait 18 à passer pour avoir le DEUG), un autre en licence (8 UV), un mémoire + 1 grosse UV en maîtrise, et itou en DEA.

Wahouh ! Tu te souviens de tout ça ?

Quand on s'est battus (PE1) pour que les instits aient la même revalorisation salariale que les PE, certains PE1 (reflètant la pensée majoritaire) ont dit qu'ils n'allaient pas donner le même salaire à des gens qui n'avaient même pas le bac (les quelques dinos tutulaires de brevet supérieur)

Bon moi aussi je devrais aller dans "tout le monde s'en tape"

Pis nan je vais carrément sortir, le temps de me remettre d'avoir lu que des PFS arrivaient dans des classes où rien n'a été fait: ça me déprime :D

N'est-ce pas ce qui est en train de se reproduire ?

Qu'est-ce que les PFS ? :blink:

Hé bien, si on veut revaloriser les postes dont personne ne veut, c'est simple : il faut mettre la main au porte-monnaie.

Personne ne voulait être ZIL autrefois, mais depuis qu'il y a les indemnités, les ZIL sont des enseignants expérimentés. C'est bête comme chou.

Oui, oui, je sais, les primes vont probablement sauter, être réduites, etc. Et on reviendra à la situation antérieure, où on envoyait au casse-pipe des jeunes faire les bouche-trous à droite et à gauche pour pas un rond. Différence ? Ils sont maintenant bien formés théoriquement, et pourront apprécier leur infortune avec tous les secours de la philosophie.

:D:D

Toi aussi je t'aime

Vous êtes en train de tourner à la secte ! :D

"Aimons-nous !"

Posté(e)

Toi aussi Goellette je t'aime :sleep:

Toi aussi Goellette je t'aime :sleep:

Toi aussi Goellette je t'aime :sleep:

Toi aussi Goellette je t'aime :sleep:

Ouais on répète ça à chacun de nos rituels

Posté(e)

Bon-jour Goëlette. Sois la bien-venue. Trouve une place parmi nous et assieds-toi.

Posté(e)

Bon-jour Goëlette. Sois la bien-venue. Trouve une place parmi nous et assieds-toi.

Et maintenant répète avec nous "Méditaïwan, méditaïwan" (c'est le signe que nous allons méditer et qui nous vient de notre maitre fondateur Bernard Campan (les plus vieux comprendront) dit "Richnou"

"Méditaïwaaaaan, Méditaïwaaaaan"

"La méditation du jour est donc "Les PES peuvent-ils intégrer notre secte?"

Après un parcours initiatique, les rapport des MAT et PEMF permettront au gourou de se faire une idée et de valider leur entrée dans le monde de l'EN et ils auront alors accès aux classes, au hors-classe même pour certains, à la BP, la CASDEN, la MAIF, la MGEN et le GCU"

En attendant tous les membres confirmés voudront bien les aider à leur niveau mais ne sauront être consultés par les IEN, les MAT, les PEMF et les Formateurs. Eventuellement des lettres de parents ou rapports verbaux de la boulangère locale et objective pourront s'ajouter au dossier.Facebook, les rapports des graphologues, la pesée des déchets trouvés devant son domicile aideront à affiner certains points et notament si cet ami de la vérité (les connaisseurs de sectes comprendront) a un comportement de fonctionnaire d'Etat citoyen, déférent et responsable

En attendant (il faut savoir différer donc on attend beaucoup) nous allons jouer au Yéti, car en effet il est bon d'expérimenter les séances que nous proposons aux élèves

Nous avons les yeux bandés comme tout le monde dans son entrée dans le métier. Si l'on vous touche en disant "Yéti", vous devenez yéti, c'est compris?"

Posté(e)

avoir un diplôme ne fait pas tout - c'est sûr, c'est plutôt le fait de ne pas en avoir qui fait penser que ceux qui en ont se la pète. Mais ça ne compte pas pour rien non plus.

Évidemment avoir un master ne fait pas de quelqu'un un enseignant. Je ne connais aucune personne ayant un master qui pense qu'elle peut se prétendre entrer dans le métier sans faire comme tout le monde avant elle, c'est à dire chercher, se poser des questions, se remettre en question, s'ajuster tout le temps, faire de son mieux, avoir de l'ambition pour ses élèves et pour sa pratique. Je peux me tromper mais je pense que la figure du "diplômé pédant" est dans les grandes largeurs un fantasme. Même si certaines personnes peuvent, à un moment de leur vie (qui peut être court comme rare), faire les kékés avec leur diplôme comme un gamin avec son nouveau jouet, il est malhonnête (mais très pratiquée - je l'ai fait) de réduire une personne aux moments ou elle a été la moins intéressante.

Bref la question de "devient on meilleur prof avec ou sans diplôme" n'a que peu d'intérêt je trouve puisque le diplôme ne permet pas d'essentialiser une personne comme supérieure mais d'indiquer qu'elle a suivi des enseignements et, vraisemblablement, développé des compétences légalement reconnues. Évidemment ça ne présume en rien des capacités à enseigner, puisque ces capacités dépendent d'un investissement personnel qui trouve son origine ailleurs que dans un cursus de formation - c'est toujours liée à la rencontre entre l'individualité biologique d'un individu et sa trajectoire sociale. Moi j'ai une grosse déficience visuelle, j'étais très bon scolairement mais j'ai souffert d'un tas de choses à l'école, l'école en tant que lieu de socialisation. Initier à une socialisation commune est aussi un objectif que se donne l'institution scolaire, il n'y a pas que le savoir - je l'ai éprouvé. J'ai vécu dans mon enfance les conséquences de cette propriété qu'a l'école de la république : elle s'est construite (comme l'organisation sociale qui l'a produite, d'ailleurs, sur ce sujet elle ne l'a pas dépassé) dans le périmètre strict des "moyens et bien portants". Sans parler des enfants autistes, ou très violents, ou schizophrènes ou que sais-je (et donc en évitant les poncifs sur l'"inclusion" ou "l'intégration scolaire"), il y a toute une frange du public scolaire, toute une frange de l'enfance en fait, qui ne trouve pas de conditions de reconnaissance au sein de l'école, alors même qu'elle remplit les critères de la "scolarisabilité".

Être enseignant aujourd'hui et prendre en compte cette réalité, et tout faire pour interroger ses pratiques afin de tirer un peu l'inconscient social de la profession en dehors du périmètre étroit qu'elle considère comme "la norme" (et qu'elle se cache à elle-même en n'évoquant que les situations extrêmes), c'est pour moi essentiel, ça a été pendant ma scolarité et pendant mes années d'AVS-i vécu comme une manière tout à fait élémentaire de catégoriser les enseignants que je pouvais rencontrer (je pouvais très bien apprécier les autres par ailleurs, mais pas pour ça). Et bien j'ai eu comme ça des enseignants formés à l'école normale et d'autres à l'IUFM. J'ai souvenir d'une de chaque, une enseignante formée avec le Bac et une autre avec une maitrise avec lesquelles j'ai beaucoup appris, en tant qu'élève ou AVS-i. L'origine de l'énergie et de l'investissement à souhaiter comprendre les enfants et à ne pas se laisser aller à faire d'eux des "mauvais objets" vient d'ailleurs que des études, également.

Bref, je vais dire une généralité mais il est tout aussi stupide de dire que les diplômes ne servent à rien que de dire qu'ils font la différence. C'est seulement que, dans certaines circonstances, et pour certaines situations, ils ne servent effectivement à rien. Et dans d'autres, ils peuvent faire la différence. Important de comprendre ça, aussi, pour éviter la binarité simplette.

Posté(e)

:lol: :lol: :lol: :lol:

:wub:

Posté(e)
il y a toute une frange du public scolaire, toute une frange de l'enfance en fait, qui ne trouve pas de conditions de reconnaissance au sein de l'école, alors même qu'elle remplit les critères de la "scolarisabilité".

Je ne crois pas. Moi aussi je vais dire une généralité, mais l'école est un lieu d'apprentissage, et pas un lieu de soins...

Être enseignant aujourd'hui et prendre en compte cette réalité, et tout faire pour interroger ses pratiques afin de tirer un peu l'inconscient social de la profession en dehors du périmètre étroit qu'elle considère comme "la norme" (et qu'elle se cache à elle-même en n'évoquant que les situations extrêmes),

...et donc tu es obligé, face à une classe -qui n'est pas réductible à une somme d'individus- de te référer à une norme en termes d'objectifs, sans quoi ce serait le chaos. La reconnaissance dont tu parles, ce n'est pas dans l'individualisation et l'adaptation des programmes et des pédagogies à chacun qu'elle est possible, mais au contraire dans la possibilité donnée à l'enfant de réussir ou de comprendre ce qui est accessible à sa classe d'âge. C'est donc, par définition, un lieu de normalité. Et qui doit, je suis d'accord, à des moments soigneusement réfléchis, permettre au plus grand nombre d'enfants de faire partie de cette normalité.

Posté(e)
il y a toute une frange du public scolaire, toute une frange de l'enfance en fait, qui ne trouve pas de conditions de reconnaissance au sein de l'école, alors même qu'elle remplit les critères de la "scolarisabilité".

Je ne crois pas. Moi aussi je vais dire une généralité, mais l'école est un lieu d'apprentissage, et pas un lieu de soins...

Rien à voir avec le soin.

Être enseignant aujourd'hui et prendre en compte cette réalité, et tout faire pour interroger ses pratiques afin de tirer un peu l'inconscient social de la profession en dehors du périmètre étroit qu'elle considère comme "la norme" (et qu'elle se cache à elle-même en n'évoquant que les situations extrêmes),

...et donc tu es obligé, face à une classe -qui n'est pas réductible à une somme d'individus- de te référer à une norme en termes d'objectifs, sans quoi ce serait le chaos. La reconnaissance dont tu parles, ce n'est pas dans l'individualisation et l'adaptation des programmes et des pédagogies à chacun qu'elle est possible, mais au contraire dans la possibilité donnée à l'enfant de réussir ou de comprendre ce qui est accessible à sa classe d'âge. C'est donc, par définition, un lieu de normalité. Et qui doit, je suis d'accord, à des moments soigneusement réfléchis, permettre au plus grand nombre d'enfants de faire partie de cette normalité.

"Une classe n'est pas réductible à une somme d'individus".

Certes. Qui dit le contraire ?

"donc tu es obligé, face à une classe [...] de te référer à une norme en termes d'objectifs, sans quoi ce serait le chaos."

Certes. Qui dit le contraire ?

Rien à voir non plus avec les capacités cognitives d'une classe d'âge.

bref, désolé, tu ne réponds pas à ce que j'ai écris, mais à ce que tu as voulu y lire.

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