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Ca doit dépendre des académies calia car nous les CPC nous visitent (4 fois, et notre tuteur 3 fois)!

De toute façon leur organisation laisse bien à désirer...

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Posté(e)

Ca doit dépendre des académies calia car nous les CPC nous visitent (4 fois, et notre tuteur 3 fois)!

De toute façon leur organisation laisse bien à désirer...

Euh ... Je confirme ++

Personnellement dans mon académie : 21 visites en tout dont 3 de CPC et une de l'inspecteur :cry:

C'est vraiment très dur cette année même si ma tutrice est vraiment géniale (à l'écoute, prodiguant de bons conseils ...) et franchement être tombée dans une bonne équipe me ravit mais je stresse pour les enfants : le temps de prendre mes marques et de savoir un peu comment faire, j'ai perdu un temps fou, le programme ne sera pas bouclé ... :cry:

La formation à l'IUFM (la PE2) me manque alors que je ne l'ai pas connue, mais franchement, les rares fois où j'y vais, c'est un vrai souffle d'air frais (soutien des collègues en galère eux-aussi, astuces, réponses aux questions qu'on n'ose pas poser à l'équipe ... Que du bonheur) et je reviens toute pimpante pour enseigner aux enfants, pleine de ressources ... Entre nous, dommage du peu.

Courage aux futurs PES, en espérant que leur formation en soit une vraie !

Courage aux M1 et au M2 dont je sais que le statut sera sera difficile et qui actuellement galèrent : mémoire, évaluations, préparations du concours, stages en responsabilité ...

Posté(e)

Ca doit dépendre des académies calia car nous les CPC nous visitent (4 fois, et notre tuteur 3 fois)!

De toute façon leur organisation laisse bien à désirer...

Oui, oui, l'organisation est académique, donc je me doutait bien que ce n'était pas valable pour tous les départements! :)

Mais en tout cas, c'est vraiment un aberration énorme dans notre département, ce suivi très important des T1 quand les PES (qui ont une classe à l'année ici) doivent quémander de l'aide!

Posté(e)

Ca doit dépendre des académies calia car nous les CPC nous visitent (4 fois, et notre tuteur 3 fois)!

De toute façon leur organisation laisse bien à désirer...

Oui, oui, l'organisation est académique, donc je me doutait bien que ce n'était pas valable pour tous les départements! :)

Mais en tout cas, c'est vraiment un aberration énorme dans notre département, ce suivi très important des T1 quand les PES (qui ont une classe à l'année ici) doivent quémander de l'aide!

Sorry, l'organisation est académique et au sein d'une académie il y a énormément de différence au niveau départemental ...

Posté(e)

je suis pes dans l academie du nord et j'ai le statut de brigade stagiaire (pas facile!!)

je suis suivie par une conseillere péda (8 visites dans l'annee donc 4 pendant la periode d observation septembre toussaint) , j ai fait mon bilan avec elle la semaine derniere, donc plus de visite en periode 5 ( soit ils estiment que notre formation s arrete a la fin de la periode 4!!!!) et j ai su que les IEN et conseillers n'avaient eu les informations officielles concernant les PES, pour nous évaluer sur l annee et nous titulariser, que 2 semaines avant les vacances de paques!!!!! assez drole quand même je me demande sur quoi ils se basaient avant!! bref courage pour la suite (pes, m2...)

  • 1 mois plus tard...
Posté(e)

Je viens d'achever mon année de PES dans les Yvelines et voici le bilan que j'en tire :

- la formation : deux fois deux semaines à l'IUFM, avec non pas des outils "clés en main" pour nous aider ou nous faire gagner du temps (clairement, c'est ce qui a manqué le plus cette année) mais au contraire beaucoup d'attentes et de curiosité de la part des "formateurs". Nous avons passé beaucoup de temps à raconter ce que nous avions eu à faire pendant nos premières expériences. On nous a aussi demandé quelles étaient nos attentes, c'est vrai, mais nous n'avons jamais eu de réponses concrètes, surtout du verbiage, très loin de la réalité du terrain le plus souvent. Pas plus d'aide sur la réalisation des outils, pourtant réclamés lors des visites des PEMF (cahier journal, fiche de prép, ...). Le seul côté vraiment positif de ces trop courts temps de formation, c'est que cela a permis de tisser des liens entre les PES, de partager les expériences, les galères, les "trucs" qui marchent, ceux qui ne fonctionnent pas ... On se sent très isolé en tant que PES dans une école.

- la formation de circonscription : sur ma crconscritpion, nous avons eu de la chance : nous étions 9 PES, et nous avons eu 4 ou 5 temps de formation (de 2 heures, bien trop court !) assez concrêts, avec un inspecteur bienveillant, à l'écoute et des CPC et PEMF vraiment disponibles pour des conseils ponctuels. Mais dans des circonscriptions voisines, nos collègues étaient bien moins chanceux : rien de proposé spécifiquement aux PES, pas d'informations ...

- l'accueil dans les écoles : personnellement, je pense avoir eu relativement de la chance, l'équipe ne m'était pas hostile (j'ai été jusqu'à la Toussaint en CM2 dans une classe avec débuts en "pratiques accompgnées" puis seule aux commandes pour un mois avant de faire un remplacement d'un mois en maternelle pour revenir dans ma première école en remplacement de congé mat -5 mois- jusqu'à la fin de l'année scolaire). Cependant, je n'ai pas trouvé beaucoup de soutien. Lorsque j'ai été en difficulté et que j'ai demandé l'aide de mon directeur (conflit asez violent entre élèves), il m'a laissé me débrouiller seule. C'est pénible, c'est décourageant, mais c'est formateur ! Le fait d'avoir en permanence le nez dans le guidon n'aide pas non plus pour aller vers les collègues : lorsque l'on n'est pas de service, on profite des récrés pour corriger, pour préparer le tableau/le matériel pour la séance suivante ou pour ranger les restes de la précédente. Bref, peu de temps pour aller partager en salle des maîtres. Pareil pour le temps de déjeuner, entre l'APE et les corrections, toujours peu de temps pour échanger. Quant au soir, entre le cahier journal à mettre à jour, les fiches de prép, les exercices ... pas le temps de s'attarder à l'école !

Au final, j'ai bossé chaque soir jusqu'à plus de minuit, souvent bien plus d'ailleurs, pour pouvoir me présenter devant mes élèves en ayant une journée qui tienne la route. J'ai l'impression (qui n'en est pas une) de n'avoir fait que travailler cette année, au détriment de mes enfants, de mon couple, et dans une certaine mesure de mon équilibre personnel (trop de pression, trop peu de sommeil, trop de charge de travail). Les doutes permanents, les appréhensions face aux évaluations, aux livrets, aux rendez-vous avec les parents, tout ça est harassant. Ce qui manque finalement le plus dans cette année de PES, c'est de temps pour se construire une identité claire en tant qu'enseignant. On fait face comme on peut, en essayant de faire le moins mal possible ... avec le plus souvent , cerise sur le gâteau, de la culpabilité de n'avoir pas été suffisamment bon ...

Bref, j'ai aimé enseigner, ce fut un réel bonheur de retrouver mes élèves chaque matin, mais cette année a été épouvantable à gérer (et la suivante s'annonce identique, pas de poste, découverte à la rentrée de mon affectation et donc pas d'anticipation possible ...). Et honnêtement, j'ai fait de mon mieux, mais je ne suis pas sûre d'avoir été une bonne maîtresse ...

Posté(e)

Ne culpabilise pas trop, tous ceux qui sont un peu honnêtes avec eux même se souviennent de leur première année d'enseignement de la même façon que toi (il faut être très prétentieux pour croire qu'on a été immédiatement un bon enseignant !) Nous avons tous tâtonné, beaucoup travaillé, sacrifié nos proches... mais comme toi la motivation nous a aidé à tenir ! (la seule différence c'est que nous n'avions aucune visite, mais je ne suis pas certaine que c'était une bonne chose, certains en auraient eu bien besoin...)

Comme toi j'ai fait de mon mieux, le résultat de mon travail acharné n'était sans doute pas trop mal mais forcément beaucoup moins bien que quelques années plus tard... on ne peut pas échapper à ça, cela voudrait dire que l'expérience n'apporte rien à la pratique ! Ce constat est valable dans la plupart des métiers, imaginons un instant ce que ressent un jeune médecin en poste sans tuteur pour la première fois !

Dans notre académie la formation des PES va encore "s'alléger" : en poste directement à la rentrée, accompagné les 15 premiers jours d'un ... BDFC à qui on n'aura pas demandé son avis et qui sera tuteur d'office, ensuite accompagnement d'un PEMF (ou MAT si pas assez de PEMF) deux jours par semaine dans la classe du PES, les mercredis en formation...et en 2ème période seuls dans leur classe avec visites PEMF et CPC.

Je n'ai pas plus de détails pour l'instant mais ça risque d'être chaud pour certain PES, ils n'auront même plus la première période d'observation/pratique accompagnée dans la classe d'un PEMF ou MAT, ils devront gérer la rentrée, le mécontentement des parents qui vont se demander pourquoi l'instit a besoin d'une "nounou" en classe. au niveau des inspections ils en sont même à se demander qui aura la responsabilité légale des élèves les deux premières semaines, BDFC ou PES ?

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