Depression: je veux m'en sortir!

[petit pied]

Bonjour,

Je suis nouvelle dans ce forum ainsi que dans le métier. Je suis T1 affectée sur 3 posts dans deux écoles différentes dont un double niveau. Par dessus ça, je n'ai pas eu de post au mouvement ni au placement de juin donc j'ai été au courant de cette situation la veille de la rentrée, le 1er septembre. De nature très angoissée et très perfectionniste, je n'ai pas su faire face à cette difficulté et je me retrouve en arrêt pour depression depuis 1 mois, sous antidepresseurs, anxiolitiques et somnifères qui ne font aucun effet tellement je reste angoissée. Avant mon arrêt, je partais le matin à l'école en pleurs, le midi je m'enfermais dans ma classe pour pleurer et le soir je rentrais en pleurs chez moi. celà fait 2 mois que je fais des nuits blanches et que je me sens comme une moins que rien. Le fait de ne pas avoir réussi à gérer la rentrée m'a démolie je me sens nulle et je commence à me demander si ce métier est vraiment fait pour moi. Peut-être que ma nature très angoissée n'est pas compatible avec un métier qui demande de donner autant de sa personne. Je eux tellement bien faire que j'y laisse tout mon temps libre, ma vie et ma santé. Je n'en peux plus, je ne me vois pas remettre les pieds dans une classe pour le moment.

Malgré des journées passées sous ma couette en refusant de sortir et de voir du monde, je veux m'en sortir. Je suis allée voir un psychiatre, mais ce fut une très mauvaise expérience. J'en cherche donc un autre. Mon médecin m'a prolongé l'arrêt jusqu'au 19 novembre et a changé mon traitement puisque tout ce que j'ai pu prendre jusque maintenant n'a eu aucun effet sur moi, je suis trop à fleur de peau.

Aujourd'hui j'ai appelé le médecin de prévention de l'IA, la secrétaire a été très compréhensive et sympathique, j'ai rdv le 17 novembre, mais j'appréhende ce rdv... comment va-t-il se passer? A vrai dire, j'ai lu sur ce forum que lorsqu'on était dans une situation comme la mienne il était bon de prendre rdv chez ce médecin de prévention, mais je ne sais même pas pourquoi j'y vais! que vais-je lui dire? va-til m'aider dans les démarches administratives? quelles démarches? combien de temps puis-je m'arrêter? que va-til me proposer?

Je tente tant bien que mal de faire des démarches pour me sortir de là, mais quand on est en dépression, le moindre papier à remplir est un supplice! J'ai plein d'administratif en attente chez moi et je n'arrive pas à me bouger, même pour envoyer mes arrêts, c'est quand même dingue!

Bref je suis un peu perdue, doc si quelqu'un est déjà passé par là ou à juste des infos concernant les démarches administratives, la marche à suivre our essayer d'aller mieux etc... merci de laisser un petit mot sur ce post!

Je vous avoue que je suis aussi très mal d'être en arrêt, je culpabilise énormément et je cache cet arrêt à tout le monde, donc je dois mentir à mes proches constamment ce qui est aussi fatiguant (pour moi être arrêté est une marque de faiblesse).

Voilà, merci de m'avoir lue, je ne sais plus quoi faire.

Petit pied

[Annedu49]

Salut!

C'est sûr que ce n'est pas un métier facile (même si en général les gens pensent que c'est relax, il y a plein de vacances, etc).

Je n'ai jamais connu ta situation mais, comme toi, j'suis quelqu'un d'assez angoissée. Là, j'suis en congé mat mais j'avoue que la rentrée m'a hyper stressée (j'suis T1 aussi mais l'an dernier j'étais pe2 redoublante donc j'avais ma classe).

C'était limite la déprime quand même et j'ai su mon poste 10 jours après la rentrée. J'ai encore été envoyée à 1h de chez moi et j'pense que les hormones ont pas mal joué.

Mais en fait, tu as des élèves durs ou pas? Qu'est-ce qui t'angoisses à ce point? J'me dis tout le temps que la vie perso prime sur la vie pro. Je ne suis pas du genre à passer ma vie à bosser pour l'école (même si, au début, t'es bien obligée de bosser un minimum, surtout quand t'es prévenue la veille de la rentrée).

Je pense que si tu es si mal que ça, en effet, tu devrais peut-être prendre une autre voie (c'est plus facile à dire qu'à faire). Ton malaise est peut-être ailleurs aussi.

Enfin voilà, je ne t'aide pas vraiment là. Je te souhaite bon courage et franchement, parles-en à tes proches, n'ai pas honte d'être en arrêt. Ca te fera du bien au contraire.

[petit pied]

Merci infiniment pour vos témoignages, ça fait du bien de se sentir soutenue.

Mes classes ne sont pas spécialement difficiles, enfin je dis ça car l'an dernier en stage j'ai eu une classe très, très difficile donc à côté ce sont des anges lol. Non le vrai problème vient de moi et de mes angoisses quant au travail que je fourni, je veux toujours faire les choses parfaitement, je bosse comme une tarée et je laisse ma vie privée sur le côté. Et je ne suis jamais contente de moi, j'ai besoin de temps pour réfléchir à des projets ou des séances qui tiennent parfaitement la route, un peu originaux et qui motivent les élèves, mais comme je n'ai pas eu la chance d'avoir ce temps si précieux pendant les vacances d'été, plutôt que de voir mes exigences à la baisse (ce que je ne sais pas faire), j'essai tout de même de faire les choses le mieux possible et au final je n'y arrive pas, pas assez de temps, pas assez de recul et voilà le résultat.

Je suis consciente qu'il faut que je me mette moins la pression mais c'est dans mon caractère et pour l'instant je n'y arrive pas.

Depuis que je suis en arrêt on m'a aussi dit qu'il fallait que j'essai de m'occuper de moi, avoir des loisirs etc... mais je n'y arrive pas non plus, je ne trouve pas la motivation de faire quelque chose qui pourtant me plairait... c'est assez bizarre. Je suis mal et ce qui me fait du bien c'ets de rester seule chez moi.

Je vais quand même essayer d'appliquer vos conseils, difficilement mais je vais essayer. Merci en tout cas.

Sinon pour le médecin de prévention, maintenant que le rdv est pris, à quoi va-t-il me servir? Quoi lui dire?

[shiloh]

On peux echanger si tu veux. Je suis arrétée pour dépression depuis debut octobre je crois.... En tant que T1 j'ai culpabilisé. Maintenant je me soigne, voit une psychothérapeute et un psychiatre. Je ne culpabilise plus. Je cherche des solutions.

N'hésite pas si tu as besoin de conseils ou d'un peu de reconfort :-)

Bises

[madamelundi]

Bonsoir,

quel courage de te livrer ainsi, d'avouer que tu vas si mal.

J'ai 45 ans, 4 enfants. Je me suis arrêtée 15 ans. J'ai voulu élever mes enfants et j'ai bien fait puisque notre petit dernier a eu une leucémie et est décédé. J'ai fait une grosse dépression que je n'ai pas voulu soigner. J'avais besoin de ressentir mon chagrin ... Mais au bout d'un an j'étais si mal que j'ai décidé d'acheter un chien. Cette chienne m'a fait un bien fou, je lui dois beaucoup. J'allais la promener chaque jour, cela m'obligeait à sortir de mon lit. Puis, petit à petit j'ai eu envie de retravailler. Pas facile de reprendre après un si long arrêt. La première année j'ai dû m'arrêter 15 jours en début d'année et j'ai cru que j'allais trébucher. Et puis, mes élèves m'adoraient et je me suis entendue dire que le principal était que mes élèves viennent à l'école heureux, que le reste passerait. Perfectionniste comme toi, j'ai donc relâché un peu la pression, me suis tenue juste à ma programmation la plus stricte et c'est reparti. J'ai encore quelques peurs, comme en ce moment, mais je relativise toujours en voyant combien mes élèves me réclament. Je ne fais pas de projets à long terme, ne me lance pas dans des défis difficiles. J'enseigne ce qu'il faut , le B-A BA là ou d'autres mettent en place plein de choses et ont une énergie et une imagination débordantes (je les admire). Je me dis qu'il est préférable d'avancer en ayant pied lorsqu'on ne sait pas nager !!!

J'ai été inspectée il y a 1 an et demi et le lien que j'avais avec mes élèves a été plus fort. J'ai été félicitée et dans la mesure ou je me confère au BO en enseignant les compétences demandées l'inspection s'est bien passée.

Quelle classe as-tu ? As-tu réussi à faire des programmations faciles à réaliser ? Veux-tu que je t'aide ?

Je t'embrasse bien fort toi qui est bien courageuse d'avouer ton mal être (je n'ai jamais eu ce courage !).

[darling]

Bon courage ! C'est déjà un grand pas de pouvoir en parler !

[Didou88]

Bonsoir petit pied!

Je ne suis plus débutante depuis longtemps et j'ai vécu et je vis encore des moments très difficiles dans ma carriere. Je n'ai pas été arrêtée pour dépression mais j'ai eu droit aux anti dépresseurs, au suivi homéopathique pour avoir un meilleur sommeil et un suivi psy. J'ai trouvé beaucoup d'aide dans des techniques autres : relaxation, réflexologie, acupuncture. Je comprends parfaitement ce que tu peux ressentir, étant moi-même perfectionniste et ayant foi en ce que je fais. L'amour de ce métier face aux difficultés rencontrées que ce soit avec les élèves, les parents, l'administration et les collègues est encore le plus fort et me pousse à tenir et poursuivre!!

Voici les petits conseils que je te donnerai et tu en feras ce que tu veux :

- accepte le fait que tu aies besoin d'une pause. Tu es en arrêt, parles-en à tes proches, ils ne te jugeront pas mais seront là pour t'aider avec amour et réconfort dans cette période difficile.

- poursuis ta thérapie et accompagne là peut être de méthodes douces

- prends du temps pour toi : un bon bain chaud, un bon livre, une bonne musique, le coiffeur, un soin esthétique

- prends du temps avec les gens qui t'aiment, même si au début tu n'en as pas rop envie, ca te fera du bien

- demande toi si tu aimes ce métier, ce que tu apprécies quand tu le fais, aimerais tu avoir TA classe, es tu motivée, d'enthousiaste à cette idée

- as-tu été visité par un conseiller péda ou inspectée? Est ce que ça s'est bien passée?

- contacte un syndicat pour savoir si tu peux avoir de l'aide pour avoir un poste plus facile à la rentrée ( il existe des priorités medicales mais je suis pas calée dans le domaine, à voir...)

N'hésite pas à demander de l'aide, des conseils si tu as une équipe de circonscription compréhensive et sympathique. Reconnaître ses difficultés et tenter de les résoudre est une grande preuve de courage. Et Visiblement tu en as !

Continue à bien prendre soin de toi ! Et j'espère lire prochainement de tes nouvelles

[petit pied]

Bonsoir à toutes et merci pour vos encouragement.

Ces derniers temps je vais de plus en plus mal, je me désocialise et j'ai de plus en plus de mal à me motiver pour quoi que ce soit. Je cogite énormément et malgré le prozac et les 4/4 de lexomil, je reste insomniaque... Malgré ça j'arrive à trouver un point positif à cette période difficile: je prends conscience que je suis MALADE et que j'ai de réels problèmes à résoudre si je veux réussir à vivre sereinement un jour. Je commence à accepter le fait d'être arrêtée (même si je le reconnaît j'ai encore un peu de culpabilité au fond de moi, surtout après un mail d'une de mes directrices qui me reproche de ne pas me faire faire d'arrêts plus longs car les enfants n'ont pas de remplaçants fixes "à cause de moi". Déjà que je culpabilisais à mort mais alors là ça a été un coup dur. J'ai téléphoné à mon médecin et même au service médical de l'IA pour essayer de trouver une solution pour mes élèves mais effectivement les médecins traitants n'ont pas le droits de faire de longs arrêts car ils sont contrôlés. Je n'y peu donc rien, mais ça fait mal.

Il y a encore quelques jours j'étais persuadée de vouloir arrêter ce métier, j'avais pris la décision de démissionner (je suis un peu radicale parfois). Mais dans mes moments de lucidité je me dit que tant que je ne me serait pas posée pour prendre réellement du recul je ne saurais pas ce dont j'ai vraiment envie. Est-ce la peur de ne pas réussir qui fait que je préfère tout arrêter? ou est-ce que vraiment ce métier n'est pas fait pour moi? Je crois que j'aurais la réponse une fois que j'aurais commencé à me soigner sérieusement (car je n'en suis pas à ma première dépression, mais par contre c'est la première fois que je l'accepte et que je m'arrête pour décider de me soigner).

Donc pour l'instant j'essais de ne pas trop me poser de questions (même si c'ets dur et que chaque fois que je parle de moi je fond en larmes...) sur mon avenir professionnel et je cherche des solution pour vivre tout simplement.

"madamelundi", je suis épatée par ton courage et le recul que tu as vis à vis de la façon de gérer son enseignement. Pour moi la vraie victoire serait d'en arriver à non pas seulement raisonner, mais à agir comme toi au quotidien, car ça doit sacrément alléger l'esprit, d'autant plus qe tu as vécu des choses pas faciles. J'ai une classe de CE1, une classe de CM1 et une classe de CE2-CM1. J'ai galéré pour les programmations et au moment de mon arrêt (fin septembre) je ne les avait toujours pas bouclées complètement. Les conseillers péda m'ont conseillé de m'appuyer sur les manuels mais pas de manuels dans mes écoles! Ou alors des manuels qui datent de 1982! et même si je sais que tous les nouveaux manuels ne sont pas hyper bien faits, ça aide pour commencer, surtout quand on a été nommée sur un post la veille de la rentrée et qu'on est débutante. Pour l'instant j'essai de décrocher un max de l'école, j'ai même la boule au ventre quand j'ouvre ma boite mail "spéciale école" car la moindre info m'angoisse! Mais merci beaucoup de me proposer ton aide, c'est vraiment gentil de ta part.

Didou88, tes conseils me sont très précieux et j'essais de les appliquer depuis un petit moment mais c'est dur. La première des choses est d'accepter mon besoin de faire une pause comme tu l'as très bien souligné, et je crois que quand j'aurai totalement accepté cela je pourrai prendre plus aisément soin de moi. En tous cas je garde ta liste de conseils sous le bras, car tu as entièrement raison et je crois que si j'avais une amie dans ma situation je lui donnerai les mêmes conseils (mais comme beaucoup, je suis souvent de bons conseils pour les autres mais quand i ls'agit de moi c'est un autre problème!).

Pour ce qui est des visites, je n'ai pas encore été visitée cette année mais l'an dernier, en pe2, j'ai validé mes stages avec les félicitations du jury (PS en stage filé, triple niveau GS-CP-CE1 à 30 élèves puis classe de CE2 ultra difficile). Il faut dire que j'étais hyper motivée, toujours aussi angoissée mais je me disais que le stress venait des conditions de stagiaire, et les stages, mis à part le stage filé ne durent que 3 semaines donc j'ai pu monté des projets et me donner à 100% mais au bout de 3 semaines je ne tenais plus debout.

Shiloh, jai suivi ton précédent post et je crois que l'on se ressemble pas mal, je veux bien en discuter avec toi (si j'arrive à envoyer des mp car jusqu'à présent je n'ai pas réussi!).

Liligrenouille et darling, merci pour vos encouragements, même si c'est dur ça me fait du bien de pouvoir parler de mon mal être sur ce forum avec des gens qui peuvent me comprendre.

Voilà, il est 3h20 et je suis en pleine forme (malgré mes 3h de sommeil la nuit dernière), j'espère ne pas trop être un zombie demain, j'ai prévu de voir des amies (j'essai de me bouger même si je n'en ai pas envie!) et je n'aimerai pas qu'elles me surprennent en pyjamas (et vu la tête du pyj il y a de quoi avoir honte lol).

[may555]

Bonsoir à tous!!

Je crois que je viens de me découvrir une jumelle de galère!!!Petit Pied quand je te lis j'ai l'impression que c'est moi qui ai écrit!!!

Donc comme je suis nouvelle sur ce post (que j'aurais bien aimé ne pas croisé!!!) je me présente: Je suis T1, j'ai été affectée aprés la rentrée sur une ouverture de classe en cp/ce1 dans une école qui comptait 2 classes avant mon arrivée dans un petit village perdu dans la colline à 1h30 aller de chez moi. Ma classe a été provisoirement aménagée dans un batiment de l'ancienne gare qui mesure à tout casser 5mX3m qui n'est pas insonorisé et qui du coup résonne beaucoup; Le mobilier de ma classe se limite au bureau de mes 16 élèves au mien et à un tableau noir (même pas aimanté!!!), ni rangement, ni armoire, ni étagère, et jusqu'à maintenant le matériel de bureau (colle, stylos, feutres, ciseaux) de chez moi pour préter aux enfants.

Mes élèves sont gentils mais de niveaux trés différents: outre le double niveau cp/ce1,6 élèves sur 16 sont suivis au CMPP, une redoublante, un cp qui sait lire et des jumeaux avec de gros problèmes de comportement. Des collègues gentils mais un peu débordés eux aussi et bientôt plus d'evs!!!

Depuis la rentrée, j'ai enchainé les problèmes de santé (cellulite maxilaire,angine flegmon, lymphocitose, rhino...)je n'ai travaillé en tout que 3 jours dans cette école... et pourtant je vis un vrai cauchemard!!!!

J'avais mis cet état sur le compte de la fatigue liée aux multiples infections que j'ai eu mais là, aprés les vacances, en forme physique, force est de constater que ça ne s'améliore pas bien au contraire!!!

j'ai repris hier et j'avais tout bien préparé; la journée s'est passé, j'ai tenu sur les nerfs (en oubliant ce que j'avais prévu pour chaque niveau, donc avec mon planning constamment à la main!!!) et le soir dans la voiture en rentrant j'ai craqué et j'ai pleuré jusqu'à 1h du mat' tout en me disant que je n'avais pas le choix que d'y retourner aujourd'hui!!! Chosque j'ai été incapable de faire quand il a fallu se lever ce matin: je me suis assise sur mon lit, prostrée, en répétant que je ne pouvais pas!!!!

Mon état d'esprit est le suivant: j'ai l'impression de ne jamais en faire assez et assez bien, je me dis que je serais plus heureuse n'importe où et en faisant n'importe quel job (rien ne peut être pire!!), je ressens une responsabilité énorme face à ces élèves qui n'ont rien demandé et à qui je dois tout apprendre et tout ça toute SEULE!!!

Je n'ai plus de vie, plus d'envie!!!Mes loisirs et mes passions me semblent inutiles donc je ne fais plus rien (et ce depuis la PE2 l'année dernière). Mon copain a appelé ma mère hier soir trés inquiet en lui disant qu'il a l'impression de parler à une "autiste"!!!!

Mes amis ne me reconnaissent pas, moi qui d'habitude suis si enjouée et si motivée pour tout plein de causes!!! Là j'ai l'impression que la seule chose à laquelle je dois me consacrer et le travail pour l'école.

je suis désespérée et j'ai l'impression de vivre un cauchemard éveillée. je suis térrorisée à l'idée de repartir là-haut. Mon médecin m'a arrétée jusqu'au 30 Novembre. D'ici là faut que je trouve une solution (un autre emploi, une disponibilité, un reclassement....)

J'ai honte d'être dans cet état alors que je commence à peine!!!

Mon psy que je vois parce que j'ai depuis longtemps des crises d'angoisse, m'a envoyébouler en me disant que c'était normal quand on commence et que j'enjolive les autres métiers, bref je suis une mer..!!!!

Petit Pied accroche toi,tu vois t'es pas seule!!!

à bientôt et merci à tous pour ce post

[Didou88]

Bonsoir petit pied!

Je suis contente de trouver de tes nouvelles : et si ton msg commence assez bas , il semble que la fin soit un peu plus positive. Tu essaies de sortir, et il y a même une petite note d'humour.

Si mes conseils ont pu t'être utiles tant mieux. A bientôt pour d'autres nouvelles.

May 55, je suis horrifiée par ce que je lis : ton psy t'envoie bouler. C'est quoi ça! Bien sûr que c'est difficile de commencer quelque soit le métier, mais son rôle c'est de t'aider à passer la cap et non pas de te descendre. je serai tenté de te dire : change de psy! Bon courage à toi aussi.

[shiloh]

Coucou Petit pied et may555 (et tous ceux et celles qui sont dans cette galère).

Personnellement je retourne voir mon psychiatre demain et je pense (car il me l'a dit) qu'il va me prolonger d'un mois.

Pour moi, pour l'instant, pas question de retourner dans n'importe quelle classe encore, c'est trop tôt. je prends du recul mais pas assez...

Je pense aller voir, avant la fin de ce nouvel arrêt, le medecin de l'IA, lui parler de mon cas, lui expliquer que je suis incapable de retourner en classe pour le moment (avec tout l'investissement que cela demande), voir ce qu'il en pense...

Congé longue maladie, arrêts maladies jusq'à temps que j'aille mieux...?

En tout cas je me suis inscrite aux concours bibliothécaires... Je ne sais pas si je reussirais ou pas, mais j'ai cheminé ma reflexion et je crois que je prefererais le calme plus feutré d'un job en bibliothèque (même si ce n'est que ranger des livres un an) que de retourner en classe avec des élèves que je finirais par ne plus supporter (pour le moment j'en suis là)

[may555]

Pegaze tu as raison ce post fait vraiment du bien, il me déculpabilise,j'ai tellement honte de mon état,oser se plaindre alors qu'on a un boulot dont tout le monde rêve apparement!!! (en tout cas les autres te le font bien sentir!!)

Je vais en effet changer de psy car celui-là ça doit faire trop longtemps qu'il me connait et il n'est plus du tout objectif, il m'a mis dans une case:celle des angoissées et e toute façon ya que ces cas là qui l'interesse car il est comportementaliste (il agit sur les troubles en direct pour pouvoir retrouver une vie normale quand on a des angoisses et des attaques de panique) du coup, la dépression ça le soule!!!!

Je crois que c'est LLILOH qui a dit qu'elle allait passer le concours de bibliothécaire: comme jete comprends, j'ai fais la même analyse de ma situation et j'ai envie de faire un boulot peut être plus basique et moins "exaltant" mais plus "reposant" niveau nervosité!!!! ma question du coup est de savoir comment faire pour passer sur ce type de poste, tu as du te renseigner, si tu pouvais m'aiguiller car j'ai chercher sur le portail de reconversion de l'EN mais c'est pas clair, je comprends rien, je souhaite tellemnt retravailler vite pour prouver à tout le monde que je peux être heureuse en travaillant (car certaines personnes autour de moi me répètent à longueur de temps que tous les boulots ont des contraintes et que je serai malheureuse partout: c'est encourageant n'est ce pas???!!!! En gros le problème c'est moi!!!)

Merci en tout cas pour toutes vos réactions, je suis sure que ça va toutes nous aider

à bientôt

Je reste pas loin de ce poste et je veille