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Depression: je veux m'en sortir!


petit pied

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Bonjour à tous !

Ca fait longtemps que je ne suis pas venue sur ce post... persuadée de ne pas être en dépression.

Je n'ai pas repris le boulot depuis le mois d'avril. Au mois de mai après une visite chez ma psy, mon corps a dit stop. S'en est suivi une chute avec un verre à la main (hum je vous laisse imaginer les dégâts) mais surtout une totale amnésie de ce malaise Oo Bref après un séjour en neurologie j'ai un nouveau suivi ... J'ai surtout des difficultés de parole, mon corps se rebelle et mon diaphragme m'empêche de parler correctement. J'ai dorénavant un suivi orthophoniste, kiné, psycho-motricienne, psychiatre, psychologue, infirmières en psychiatrie et doc traitant. Mes semaines sont plus chargées qu'auparavant.

Les docs me disent que je suis dans un état anxieux sévère. Tremblements, tension qui passe de 9 à 14 sans raison apparente, troubles de l'alimentation, etc. Mais je ne veux qu'une chose reprendre mon boulot, je reste persuadée que je ne pourrais pas aller mieux si je ne travaille pas. Surtout que j'ai été acceptée en formation CAPA-SH et que je l'ai commencée en juin avec une levée de l'arrêt de travail en vue de la formation uniquement. Dès que celle-ci s'est terminée le doc m'a replacée en arrêt.

Après quelques heurts avec la psychiatre qui juge que de rester chez soi est un signe de mal-être, celle-ci voudrait que je sois hospitalisée dans une clinique pour les anxieux, mais là encore la question est: est-ce que cela ne va pas empirer mes angoisses ?! En attendant elle a changé mon anti dépresseur et pour le moment je n'en vois que les effets négatifs: vertiges, vomissements, troubles du sommeil, galactorée et j'en passe.

J'ai parfois envie d'envoyer bouler tous les intervenants de ma rééducation et de stopper net ces traitements pour me remettre au boulot toute seule.

Je ai une angoisse majeure, qu'ils jugent que je ne suis pas en état de reprendre en septembre et pourtant c'est cet objectif qui me fait me lever chaque matin et me bouger pour préparer la formation, pour préparer la classe ... Je m'épanouie au travail pourquoi ne me laisse t'on pas y aller au lieu de brider chez moi. J'ai du mal à comprendre le raisonnement médical, ceci dit je ne remets pas pour autant les compétences de chacun des intervenants... Je n'ai qu'une hâte fermer cet accident du travail et retrouver une vie "normale" si j'en suis encore capable. C'est difficile parfois de s'accrocher à un idéal de vie sans avoir la certitude de s'en approcher au plus près.

Voilà je passais par là vider un peu ce sac trop lourd parfois .. Désolée :/

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Je ne viens pas souvent sur le forum et je suis tombée par hasard sur ce topic qui m'a touchée. Lorsque j'étais T2, je suis passée par une phase de dépression en partie liée au métier ( ainsi que pour des raisons plus personnelles). A vous lire, je me revois pleurant dans les toilettes de l'école à me cacher, ne dormant plus la nuit, angoissant à l'idée de mettre les pieds en classe, les absences à répétition ( et les collègues qui ne prennent pas de vos nouvelles).

Cependant, avec du recul, je comprends d'où venait ce mal-être: les quarts de décharge; les collègues qui discutent à peine avec toi, d'autres qui t'enfoncent ( devant les élèves... je vous jure qu'avec le recul et l'expérience, elle le sentirait passer celle qui m'a fait ça), le manque d'expérience, les élèves difficiles à gérer ( Je suis dans une ville où presque toutes les écoles publiques sont classées ZEP)... Pour couronner le tout, j'ai eu une inspection catastrophique qui a fini de m'achever. Malgré tout, j'ai lutté. Je me suis relevée de cette année qui m'a même endurcie. J'ai fini le dernier jour en pleurant de joie!

L'année suivante, j'ai découvert une équipe accueillante, un niveau qui me plaisait et une nouvelle motivation. Ma deuxième inspection s'est très bien passée et l'inspecteur m'a félicitée pour mon travail, tout en précisant qu'il avait été étonné des résultats de ma première inspection.

J'espère sincèrement que vous allez vous en sortir et trouver les personnes qui vous aideront à remonter la pente. C'est un métier qui s'apprend malheureusement sur le tas. Tout le monde n'est pas parfait dès la première année! Je vous souhaite énormément de courage pour reprendre le dessus. Ne vous laissez pas faire par les mauvaises langues!

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