Aller au contenu

Depression: je veux m'en sortir!


petit pied

Messages recommandés

Qu'as-tu envoyé pour constituer ton dossier CLM ?

Je demande partout mais je n'ai pas de réponses.

- un certif du médecin qui demande le CLM pour 6 mois (c'est ce qu'elle veut pour moi)

- une lettre de ma part à adresser à ??? demandant un CLM

- un certif du médecin mais détaillé expliquant pourquoi je ne peux pas reprendre, c'est ça ?

Tu peux me répondre par MP si tu ne veux pas détailler sur le post ;)

Appel à l'école ce matin, contente de ne pas avoir repris car ma classe est devenue horrible, live total, aucun remplaçant ne veut de ma classe, l'ien s'y est rendu déjà 5 fois, 6e fois aujourd'hui car il accompagne le nouveau remplaçant et recadre les élèves. Il n'a jamais vu ça.

Entendre ça m'a mis mal à l'aise.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Réponses 301
  • Created
  • Dernière réponse

Membres les plus actifs

  • petit pied

    37

  • loca84

    37

  • tingmong

    33

  • may555

    21

Bonjour à vous toutes (et tous) !

Je ne me participe pas trop mais je me reconnais énormément dans tout ce que vous dites !

Je suis extrêmement déprimée, sous AD depuis des mois, mais j'ai continué à bosser hormis quelques absences ici ou là

Mais là je sens que je ne peux plus ! Je DOIS m'arrêter, j'ai besoin de repos !

Je ne me sens plus capable de conduire une classe, mais cela n'a rien à voir avec le fait que les classes soient difficiles car je suis remplaçante, et je suis souvent en maternelle !

mais j'ai justement ce poste de ZIL car j'ai été absente 15 jours au mois de septembre, et l'IEN m'avait alors proposé de laisser le ZIL en place sur mon poste fractionné et de me donner le poste de ZIL pour me rendre la vie plus facile car j'étais seule avec ma fille, etc...

Mais may555, tu m'inquiètes quand tu dis qu'on se met en porte à faux avec l'IEN si jamais on craque sur le nouveau poste ! Quelles conséquences cela-a-t-il ? Pourquoi on aurait pas le "droit" de craquer sur le nouveau poste ? On est dépressives, c'est très difficile et long à soigner. Il peut arriver qu'on y arrive pas même si on essaye. Et on ne peut pas nous en vouloir d'avoir essayer justement. Au contraire.

Enfin je ne sais pas si j'avais compris que cette aide voulait dire "prends-ça et tais-toi", j'aurais réfléchi à deux fois avant d'accepter.

Malo

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

malorely, je pense que ça dépend de l'ien ! Le mien est très compréhensif, il a vu que j'allais mal, j'ai craqué lors d'un entretien avec lui, il a vu comment ma classe était difficile. Quand il m'a annoncé le refus de changement de poste, il m'a proposé 2 choses :

- soit prendre un arrêt et demander un CLM

- soit reprendre mais il serait là souvent pour me soutenir, pour m'aider, quitte à faire des réunions de maîtres pour m'aider avec cette classe. Il le fait actuellement pour les remplaçants qui viennent sur ma classe, tant elle est difficile.

Il existe des ien humains et qui comprennent que nous ne sommes pas des super héros, nous sommes des êtres humains avec nos forces et nos faiblesses. :wink:

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Loca,

C'est ton IEN qui t'a imposé le CLM ? pourtant il ne me semblait pas que le passage au CLM était obligatoire au bout de trois mois...

Moi et mon IEN nous ne sommes pas très "amies" je crois, donc elle ne me soutiendra pas ! D'autant que comme je te l'ai dit, j'ai déjà bénéficié d'un changement de poste. C'est pour cela que je m'inquiète de ce qu'elle pourrait éventuellement faire à mon encontre si elle n'apprécie pas mon nouvel arrêt ( et elle n'appréciera pas je pense)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

L'ien ne me l'a pas imposé, il me l'a conseillé, il m'a vu 2 fois en classe, une fois à l'ia et je l'ai eu une fois au tel, il m'a dit que ça s'entendait que ça n'allait pas.

Le CLM n'est pas automatique, c'est différent du privé, il faut le demander au Comité Médical Départemental (envoyer tous les papiers à l'ia à la dpe et ils transmettent)

Me manque les 2 certificats médicaux que j'aurai demain).

Moi justement si je demande un CLM c'est que je me sens incapable de reprendre dans cette classe, j'avais demandé un changement de poste qui a été refusé donc soit je reprenais et la rechute était assurée, soit je demandais le CLM (je suis déjà à demi-traitement sans complément car pas à la MGEN comme mutuelle)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Demande CLM envoyée, enfin postée !

J'ai été voir le médecin pour avoir les certificats médicaux, tension redescendue à 15, ça change de 17 ! Paraît que je suis encore trop tendue (tout mes muscles et mes nerfs sont raides)

Elle a cru que j'allais pleurer tellement je suis crevée, en fait elle a vu des yeux hyper fatigués, elle m'a dit que ma coupe m'allait bien (ben oui j'ai les cheveux plus courts :bleh: , je me suis dit : "si tu stress, changes de tête", j'aime bien mais ça n'aide pas à me sentir mieux, même si je trouve ça joli, j'ai les cheveux tout bouclés, tout le monde me dit que ça me va bien et tout le monde touche mes cheveux :blink:

Ma cousine (bientôt 14 ans) a passé le dimanche aprem les doigts dans mes cheveux tant ça lui plaît (d'autant plus qu'elle a les cheveux hyper raides)

Enfin là j'me repose, elle m'a remis du prozac mais avec la baisse de tension, pas besoin de 2 prozac

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

tu vas le rendre inefficace

tu risques même d'avoir l'effet inverse et d'être survoltée !

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

j'en ai raz le bol d'être déprimée, toutes les conditions sont réunies pour que ça se passe bien,(changement de post) et moi je gache tout... J'ai juste envie de dormir et de ne pas me réveiller... pourtant ma nouvelle école est géniale, les enfants sont super, le post est super.. et moi je suis super nulle! J'ai un gros gros problème là.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bha c'est bien le problème, la dépression est là quels que soient les évènements, c'est très culpabilisant :(

Courage :hug:

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Comme beaucoup d’entre vous, je suis complètement perdue. Mon mail risque d’être un peu long, mais je me lance. J’ai bientôt 42 ans mais je n’en suis qu’à ma cinquième année d’enseignement. Mes 4 premières années ses sont passées dans une école de campagne tout près de chez moi. Mes enfants étant jeunes, c’était pour moi l’idéal, même si ma première année a été assez difficile avec une classe de GS-CP avec 2 élèves, dont un en particulier, qui avaient un profil psy très très spécial. J’étais là pour remplacer un congé parental. Quand la collègue est revenue l’année suivante, j’avais tellement eu envie de rester que j’ai demandé à compléter son mi-temps. Financièrement ça a été rude, mais je n’ai pas regretté mon choix. Les deux années suivantes j’ai pu coupler ce mi-temps à deux autres postes : un dans la même école et un autre à un kilomètre de là. J’étais dans un environnement sécurisant avec une petite équipe très sympa. Malgré cela j’ai fait un premier épisode dépressif avec seulement trois semaines d’arrêt. Cela m’a suffit à reprendre des forces. Je l’explique aujourd’hui parce que je sais que ce n’était pas l’école le problème. Les AD et une psychothérapie m’ont aidée à parler d’un traumatisme que j’avais vécu étant enfant et qui expliquait mon manque de confiance en moi et mon perfectionnisme exacerbé dans mon travail comme dans tout ce que j’entreprends d’ailleurs.

L’année dernière mon mi-temps m’annonce qu’elle prend sa retraite anticipée. Elle a mon âge mais 4 enfants et elle a envie de passer à autre chose. Pour moi, pas de doute, je vais enfin avoir ma classe avec enfin la confiance des parents que j’ai appris à accepter. J’avais tellement de peine à croire qu’on pouvait penser que j’étais quelqu’un de valable. Et puis les résultats du mouvement m’annoncent qu’à un point près je n’aurai pas le poste. Je mets un certain temps à m’en remettre mais je rebondis assez bien. Je serai plus loin de chez moi, ne pourrai plus prendre ma fille le midi. Je sais qu’il y a pire mais je m’inquiète. Et puis c’est un ce1-ce2, des niveaux que je connais juste un peu puisque j’en avais déjà eu seulement sur des quart temps.

Et puis la rentrée arrive. Je suis dans une ZEP avec un tout autre public, dans une école (pour moi) surdimensionnée par rapport à tout ce que j’avais connu, des réunions multiples, des enfants en très grandes difficultés, des ce1 très faibles (la moitié savent à peine déchiffrer), des élèves qui se sautent dessus dès que j’ai le dos tourné. Ils ont été élevés sans règle. Je ne leur en veux pas. Je me donne encore plus pour les aider. Je ne dors plus, perds 5 kilos en 3 semaines. Mes collègues sont inexistants. Je m’attendais à de l’entre aide, de la bienveillance envers les enfants. Oh ils font bien leur travail, peut-être sont ils résignés après plusieurs années de cet établissement. La première fois que j’arrive en pleurs dans la salle des maîtres, personne ne semble comprendre. Quelques uns proposent de l’aide mais très vite ils partent, s’enfuient. Cerise sur le gâteau, j’apprends trois semaines après la rentrée que mon ancienne école a obtenu une ouverture de classe. Je contacte l’IEN de mon ancienne circonscription, certains parents se démènent pour moi pour que je reviennent. Mais rien à faire, je dois rester là. Et je bosse comme une folle, je ne vis plus, ma famille n’existe plus. Je me retrouve 4 ans en arrière avec mes doutes et mon stress. Sauf que là il n’y a pas de soutien humain et surtout les enfants ne progressent pas. Mon médecin veut m’arrêter. Je refuse. J’ai trop peur du regard des autres, de ma faiblesse, de ne plus pouvoir revenir. Je continue tant bien que mal. Après les vacances de la Toussaint, à nouveau sous AD et sous anxiolytiques, mon médecin m’interdit d’aller travailler. J’insiste. Nous faisons un deal : j’essaie encore une fois. Et ce fut la dernière. Je suis arrêtée depuis le 5 novembre, prolongation sur prolongation. Je sais que cette école, ces regards d’enfants, leurs conditions de vie ont été un facteur déclenchant et non la source de ma dépression. J’ai repris une psychothérapie mais tout va si lentement. J’ai peur. Depuis mon arrêt de travail initial rien n’a bougé sur mon bureau. Impossible de soulever la moindre feuille qui concerne de près ou de loin l’école.

J’arrête pour aujourd’hui parce que l’émotion devient trop forte. Merci à toutes celles (car il semble qu’il n’y ait ici que des femmes !) qui ont eu la patience de me lire jusqu’au bout.

A bientôt, j’espère.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

filetca, dur dur en effet, j'ai lu en entier !

Courage pas envie non plus d'y retourner !

Moi mon bureau c'est pire, mon appart est derrière l'école où je travaille. Là je suis chez mes parents depuis le 11 octobre, je ne m'imagine pas retourner vivre là-bas et pourtant j'aime bien mon appart, j'ai déjà fait le tour du boncoin et j'ai repéré des trucs à 40km de là en ville !

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.

×
×
  • Créer...