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Depression: je veux m'en sortir!


petit pied

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Merci Soniah pour ta réponse et tes encouragements,

ça me rassure de voir que je ne suis pas la seule à m'être fait descendre alors qu'apparemment tout roulait.

La CPC qui m'a visité m'a toujours dit qu'elle ne s'inquiétait pas pour moi, que ça roulait et vlan tout est remis en cause!

Je pense que c'est à cause de ça que ça était aussi dur d'entendre que rien ne va!

Je vais donc d'abord prendre soin de moi comme tu dis :wub: puis contacter la CPC pour revoir ce qui n'a pas plu à Madame.

J'espère vraiment arriver à reprendre le dessus et être assez forte pour son retour en mai!

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Bonjour,

j'ai enfin pris mon courage à deux mains et je suis passée à la MGEN pour avoir le formulaire pour le passage au demi-traitement, et dans la foulée je suis allée à l'inspection pour savoir comment faire pour obtenir un CLM. Je suis revenue complètement vidée, au fond du trou, avec la honte qui me submerge quand je pense à mon incapacité à retourner en classe. J'ai beau avancer avec ma psy, prendre mes traitements, je suis au creux de la vague. Qu'est-ce qu'ils doivent penser les collègues? Ils avaient tendance à se moquer (plus ou moins gentiment selon les personnes) parce que je venais d'une petite école de campagne sans histoire et qu'ils avaient l'impression que je découvrais la réalité du monde en débarquant dans cette école, cette ville, ces gens qui vivent des choses difficiles. Et bien oui je me suis pris une claque. Je l'avoue. Même si je sais aujourd'hui que cette rentrée a été pour moi un facteur déclenchant de ma rechute et que le fond du problème n'est pas là, je me sens horriblement coupable. Je me dis que je n'ai pas été capable d'enseigner dans ces conditions. Et si on n'est pas capable d'enseigner partout, à toutes sortes d'enfants, alors on est forcément une mauvaise enseignante! C'est cette conclusion qui aujourd'hui passe en boucle dans ma tête. Pourtant j'avais tellement envie de leur donner et j'ai échoué, j'ai quitté le navire. Un bon capitaine a le devoir de rester et j'ai fui. J'ai peur de mon manque de courage, de cette fatigue toujours présente. J'ai l'impression de ne plus faire partie du monde des vivants. Pardon pour cette apitoiement sur moi-même mais j'espère que certaines me comprendront.

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filetca: "Et si on n'est pas capable d'enseigner partout, à toutes sortes d'enfants, alors on est forcément une mauvaise enseignante!" Surement pas!

Toi et tes collègues ne venez pas du même monde, ce n'est pas une raison pour se détruire. Qu'ils critiquent! Tu seras surement mieux accueillie dans une autre école, même en restant en ville. Il ne faut pas oublier que l'harmonie au sein de l'équipe éducative est importante. Tu es surement trop perfectionniste, comme beaucoup d'autres ici :wink: Tu as quitté le navire pour éviter qu'il échoue, tu l'as quitté non pas par lacheté mais pour prendre soin de toi, te soigner et guérir. Un capitaine se doit de quitter le navire s'il met en danger son équipage, tu l'as fait pour eux, pour tes élèves, pour les laisser à un enseignant en pleine forme.

Allez, prends bien soin de toi :wub: :wub: :wub:

Courage à toutes et tous :clover:

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Soniah,

tes mots m'ont beaucoup touchée. Je sais que c'est toi qui as raison. Quand je vais mieux j'arrive à avoir ce raisonnement, mais ce matin, c'était impossible. A nouveau les doutes et les remords m'ont asssaillies. Merci beaucoup à toi.

Filetca.

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Filetca, je ne vais peut-être pas être d'une grande aide puisque ce que tu as écrit j'aurais pu l'écrire... la seule chose que je peux faire c'est te comprendre et te soutenir. Ainsi que vous toutes qui êtes dans la souffrance. En tous cas je te dis bravo de t'être déplacée jusqu'à la mgen et l'inspection, ça a l'air de rien comme ça mais je sais que c'est beaucoup!

Quelqu'un a-t-il des conseils pour se sortir d'une dépression? parce que j'ai vraiment la volonté de sortir de cette spirale mais c'est de plus en plus dur, je ne sais plus quoi faire! Pourtant j'ai l'impression d'y mettre de la bonne volonté! mais la souffrance est plus forte!

marre marre marre

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Filetca, je ne vais peut-être pas être d'une grande aide puisque ce que tu as écrit j'aurais pu l'écrire... la seule chose que je peux faire c'est te comprendre et te soutenir. Ainsi que vous toutes qui êtes dans la souffrance. En tous cas je te dis bravo de t'être déplacée jusqu'à la mgen et l'inspection, ça a l'air de rien comme ça mais je sais que c'est beaucoup!

Quelqu'un a-t-il des conseils pour se sortir d'une dépression? parce que j'ai vraiment la volonté de sortir de cette spirale mais c'est de plus en plus dur, je ne sais plus quoi faire! Pourtant j'ai l'impression d'y mettre de la bonne volonté! mais la souffrance est plus forte!

marre marre marre

Petit pied (et toutes les autres), je comprends très bien ce que tu veux dire. J'ai moi même été en dépression durant quelques mois (ce n'était pas encore une dépression sévère, Dieu merci). Bref, ce que je peux te dire, c'est ce que j'ai fait moi. Après, je ne sais pas dans quelle mesure cela pourra t'être utile.

Bon, d'abord, il y a les médocs. Il me semble après avoir lu ce poste que tu en prends déjà. Mais comme le dit mon médecin, les antidépresseurs, c'est un petit coup de pouce, mais ce n'est pas ça qui guérit. Personnellement, j'ai commencé à déprimer à cause d'un gros chagrin d'amour cet été, et la rentrée très difficile en tant que PES n'a rien arrangé.

Bref, ce qui m'a permis de m'en sortir : La psy. Pour prendre du recul, et apprendre à être moins perfectionniste, à me reconnaître le droit à l'erreur.

Ensuite, c'est l'entourage qui a fait beaucoup. Même si je n'en avais pas envie, je sortais avec mes amis. Pendant un long moment, il m'est arrivé très souvent de fondre en larmes durant ces soirées. Mais ils savaient, alors ils compatissaient comme ils pouvaient. Et surtout, j'entendais parler d'autre chose que mon propre petit malheur.

Et en sortant, j'ai aussi rencontré de nouvelles personnes, ce qui fait toujours du bien.

Petit à petit, en continuant à avoir une vie sociale, ça a été mieux.

Bref, je ne sais pas vraiment si cela va t'aider, mais je l'espère. Ce que je voulais surtout dire, c'est que c'est très important de garder une vie sociale (et je sais combien c'est dur, quand on a envie de rien d'autre que de rester sous la couette). Je t'envoie plein de :wub:

Courage! Si le bonheur n'est pas éternel, le malheur non plus!!

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C’est vrai que j’ai tendance à rester isolée. Il faut dire que j’habite un village où tout le monde se connaît. Beaucoup de personnes que je suis susceptible de rencontrer sont des parents d’anciens élèves. Du coup je ne sors pas pendant les heures de cours. Je n’ai pas envie qu’on me demande ce que je fais là, même si je sais qu’il n’y aura pas de méchanceté dans cette question. Je ne suis pas capable d’assumer ça. Alors pour aller à la boulangerie ou à la pharmacie par exemple, j’attends la sortie de l’école le soir ou bien le mercredi et le week-end. Sinon je reste à la maison. Je dors beaucoup. Plusieurs personnes qui connaissent ma situation me demandent (ou m’ont demandé) de passer les voir pour « me changer les idées ». Le problème c’est que je suis persuadée que je ne vais parler que de moi. Je n’arrive pas à me tourner vers les autres. Alors je préfère rester seule parce que j’estime que je n’ai pas à leur faire subir ça.

Sinon je vais voir ma psy toutes les semaines. J’avançais pas mal ces derniers temps et hier soir je me suis pris une claque. Elle a conclu la séance en me disant « «Pourquoi voulez-vous vous enfermer dans le rôle du malade en demandant un congé longue maladie ? » Ben je croyais que j’étais malade moi ! Déjà qu’il m’a fallu des mois pour l’admettre et que mon médecin a eu un mal de chien à me faire accepter l’arrêt de travail ! Mais je n’ai rien dit à ma psy. Je suis restée foudroyée sur place. Je me suis retrouvée dans la rue abasourdie. Déjà que je culpabilise à mort et que j’avais passé une sale journée avec ma Louloute de 10 ans qui avait essayé de me consoler en me disant « Mais si Maman je t’assure, tu es une bonne personne. Et puis on s’aime et c’est ça l’important non ? »

C’est vraiment dur en ce moment. Heureusement qu’il y a ce post pour venir échanger.

Merci .

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:blink:

Dis lui que si tu voulais t'enfermer dans le rôle du malade, tu ne la consulterais pas mais resterais cloitrée chez toi. :glare: J'ai du mal avec le terme "enfermer". Tu es malade, tu t'arrêtes pour guérir. Point. Tu ne le fais pas en espérant ne jamais retravailler.

Bref, courage :wub:

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Il va falloir que je mette ça au clair avec elle parce que ça m'a vraiment remué cette histoire.

Sinon j'ai une question (encore!) concernant le CLM. Est-ce que quelqu'un aurait la patience de me (ré)expliquer : à partir du 5 février, je passe en mi-traitement. Imaginons que je dépose mon dossier pour un CLM de 3 mois par exemple et qu'il soit accepté. Est-ce que c'est rétroactif, c'est à dire est-ce que mon CLM prendra effet à partir du 5 février, ou bien à partir de son acceptation? J'espère que je suis claire.

J'ai une autre question que j'avais posée auparavant mais je n'ai eu aucune réponse pour l'instant. Est-ce que l'on participe en même temps au mouvement même si on est en CLM?

Merci d'avance pour vos réponses.

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pas tout lu mais je vais revenir en arrière pour le faire..

incapable d'aller bosser ce matin , grosse fatigue physique et nerveuse/morale...des angoisses, de l'incompréhension , crise de larmes et même du désespoir...

je suis allée chez le médecin, j'en sors tout juste...1semaine d'arrêt alors que je suis déja a demi-traitement et seule avec ma fille, et a découvert...

On a parlé d'un mi-temps thérapeutique, quelle sosnt les conditions pour l'obtenir?? car là j'ai repris 3semaines en janvier mais j'ai eu 5semaines d'arret en novembre decembre..et plusiseurs semaines depuis janvier 2010(101,jours en tout je crois)

je suis incapable actuellement de travailler a temps complet plusieurs semaines de suite, qu iplus est sur mon poste fractionné avec une classe et un niveau différent chaque jour.

je viens d'appeler mon inspection pour demander les renseigneemenst , la secrétaire de ma circo se renseigne mais a priori il faut plus de x semaines /mois d'arrêt en continu pour faire la demande??? :cry:

je ne sais pas ce qu eje vais devenir...

j'ai RV demain avec une psychiatre...et j'angoisse

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la secrétaire m'a rappelée, et donc j'ai ma réponse, ce n'est pa spossible, il faut avoir eu un long arrêt avant..mais moi j'ai repris le 4janvier...je retournerai donc au travail lundi prochain pour me réarrêter je ne sais quand...j'espère tenir jusqu'aux vacances d efévrier.

repos cette semaine et on verra après..

bon courage a toutes et a tous :wub:

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