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Depression: je veux m'en sortir!


petit pied

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Mercu Luzerne pour ces éclaircissements. Je vais profiter des semaines de calme qu'il me reste pour tout remettre à plat et bien réfléchir à tout ce qui pourrait faire qu'enfin je reprenne confiance en moi.

Courage à toutes.

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Salut Filecta,

Tu devrais te renseigner auprès de la mgen, il existe des dispositifs pour reprendre le travail progressivement.

- tu peux faire une demande de poste adapté: c'est un premier pas vers la reconversion. En fait c'est un boulot hors de l'éducation nationale, je crois qu'il faut faire une demande (dossier etc...) mais je ne connais pas les dates il est peut être trop tard... ton statut reste celui de fonctionnaire de l'EN mais tu es détachée pour pouvoir préparer une éventuelle reconversion. Bref je ne suis peut-être pas très claire, c'est un médecin de la mgen qui m'en avait parlé il y a un moment donc j'en ai un vague souvenir.

- tu peux aussi faire une demande de reprise d'activité à titre thérapeutique: tu bosses 3 jours par semaine dans le but de reprendre progressivement et ça peut être dans un autre domaine que l'EN (administration etc...) et tu as un statut spécifique lié au médical. Cette reprise ne peut être acceptée uniquement après un CLM, donc tu y as droit.

Bref renseigne toi bien auprès de tous ceux qui pourront t'éclairer car on n'est pas vraiment mis au courant si on ne cherche pas par nous même. Assistante sociale, médecin de prévention, mgen, ien etc... n'hésite pas à poser des questions. Et si tu as besoin, il y a toujours le forum mais je pense que le mieux serait de téléphoner directement aux personnels de l'EN.

Bon courage

édit: ça y est je me souviens de l'intitulé du poste adapté: c'est le PACD (poste adapté de courte durée, un an je crois) ou PALD (poste adapté de longue durée).

Modifié par petit pied
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Merci Petitpied pour ces précisions. Par contre, est-ce que je peux me permettre d'attendre le résultat du mouvement avant de prendre une décision? Je suis vraiment dans le doute. Continuer? Faire un break? Aller voir ailleurs? J'ai peur de faire le mauvais choix!

Merci pour votre soutien et votre"écoute".

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bonjour tout le monde !

je pensais aller mieux mais vendredi dernier "tout a pété" ! la titulaire d'un de mes quarts temps m'a trouvée en larmes sur mon bureau ! Résultats : conseil des maîtres exceptionnel et répartition des élèves perturbateurs (7 sur 24 quand même) dans les classes. Maintenant, après 1 heure 15 de discussion sur ma santé mentale, j'ai le choix : les collègues peuvent appeler l'inspection pour que je ne termine pas les vendredis de l'année ou alors je serre les dents et je termine. Dans les deux cas, je souffrirai, dans le premier cas l'inspection va me tailler un costume pour le reste de ma carrière (et je ne suis que T2) ! donc voilà j'ai pris la grande décision de me faire suivre psychologiquement afin de terminer l'année plus sereinement. J'ai appelé la MGEN pour intégrer le service d'accueil et d'écoute, je compte prendre RDV. Sinon aussi après une discussion avec le psy scolaire, je peux m'orienter vers un CMP pour adulte. Donc à voir.... le pire des cas serait que je sois en arrêt total, ce que je vivrais comme un profonde injustice alors que cela se passe bien dans les autres écoles.

le psy privé me coûterait une fortune je pense, qu'en pensez-vous ?

voilà voilà, je ne perds cependant pas ma joie de vivre avec les amis et ma vie de famille n'en souffre pas encore énormément, donc je pense que c'est maintenant ou jamais.

Bon courage à tous, merci de votre écoute (écrire c'est déjà un premier pas qui fait du bien)

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bonjour tout le monde !

je pensais aller mieux mais vendredi dernier "tout a pété" ! la titulaire d'un de mes quarts temps m'a trouvée en larmes sur mon bureau ! Résultats : conseil des maîtres exceptionnel et répartition des élèves perturbateurs (7 sur 24 quand même) dans les classes. Maintenant, après 1 heure 15 de discussion sur ma santé mentale, j'ai le choix : les collègues peuvent appeler l'inspection pour que je ne termine pas les vendredis de l'année ou alors je serre les dents et je termine. Dans les deux cas, je souffrirai, dans le premier cas l'inspection va me tailler un costume pour le reste de ma carrière (et je ne suis que T2) ! donc voilà j'ai pris la grande décision de me faire suivre psychologiquement afin de terminer l'année plus sereinement. J'ai appelé la MGEN pour intégrer le service d'accueil et d'écoute, je compte prendre RDV. Sinon aussi après une discussion avec le psy scolaire, je peux m'orienter vers un CMP pour adulte. Donc à voir.... le pire des cas serait que je sois en arrêt total, ce que je vivrais comme un profonde injustice alors que cela se passe bien dans les autres écoles.

le psy privé me coûterait une fortune je pense, qu'en pensez-vous ?

voilà voilà, je ne perds cependant pas ma joie de vivre avec les amis et ma vie de famille n'en souffre pas encore énormément, donc je pense que c'est maintenant ou jamais.

Bon courage à tous, merci de votre écoute (écrire c'est déjà un premier pas qui fait du bien)

Oui, parfois il faut "craquer" nerveusement pour que les choses aillent mieux par la suite.

Courage...

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  • 3 semaines plus tard...

Me revoilà après plusieurs mois.

Je suis dépitée. Ils m'ont achevée. Je ne sais plus quoi faire.

J'ai eu un rdv ce matin avec le médecin expert car j'ai fait une demande de reprise à mi-temps thérapeutique pour septembre. Je voyais cette reprise d'activité à mi temps comme ma seule chance de pouvoir reprendre mon métier dans de bonnes conditions et me sortir de cet enfer. Et voilà ce que ce médecin m'a dit: je ne suis pas capable d'exercer ce métier, ces mois d'arrêt le prouvent. Ma reprise à mi-temps ne sera certainement pas acceptée (car tout repose sur son avis). Donc pas de reprise possible à la rentrée, et plus d'arrêts possibles non plus (car ce même médecin avait refusé le CLM). En gros je suis coincée, et ils vont certainement me licencier.

J'ai eu des problèmes cette année, j'ai été malade, oui, mais j'ai été arrêtée dans mon droit! Le but est quand même de reprendre mon activité un jour! Et je me sens prête! Pourquoi ce médecin refuse-t-il de le voir? Comment peut-il me juger en un quart d'heure de rdv! je suis arrêtée depuis octobre purée! J'ai tout fait pour reprendre avant la fin de l'année, la demande de clm était même dans ce but, de pouvoir ensuite reprendre progressivement! Je me bat depuis des mois, je pensais voir le bout du tunnel mais au lieu de ça j'ai envie de crever!

Que vais-je faire?????!!!!!!!!

Je suis dégoûtée, énervée et je me sens piégée par l'administration. Je n'ai plus aucun droit!

PEUVENT-ILS ME LICENCIER???

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Pour l'instant, le comportement le plus logique serait de te mettre en relation avec un syndicat. Même si tu n'es pas syndiquée, je sais que les membres de syndicats sont souvent très serviables. Mais il est clair qu'il serait préférable que tu sois syndiquée pour pouvoir faire appel à eux. Maintenant, il faut bien que tu gardes à l'esprit que l'Education Nationale entend surtout conserver des professeurs qui soient à l'affût 10 mois sur 12. Si tu as eu plusieurs mois d'arrêt, il me semble compréhensible qu'ils se posent des questions: il ne suffit pas d'être titularisée, il faut encore confirmer après.

Pour savoir si un fonctionnaire titulaire peut être licencié; tu devrais peut-être lire ce document:

http://fr.jurispedia.org/index.php/Licenciement_dans_la_fonction_publique_%28fr%29

Ton cas pourrait s'apparenter à une insuffisance professionnelle pour qu'ils puissent te licencier. Sache en tout cas que quand l'Education Nationale "veut ta peau", il est très difficile de lutter contre elle, en effet.

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Je vais te donner une réponse sincère qui je l'espère ne te blessera pas...Je vois que tu es seulement T1 et visiblement tu n'as enseigné que quelques semaines avant d'être "burn out" alors ne prends pas cet avis de médecin comme une punition mais peut-être comme une ouverture vers quelque chose qui te conviendrait mieux...je suis zil cette année et je me rends compte que si beaucoup avait l'opportunité de revenir au début de leur carrière, ils se réorienteraient !!! Le problème c'est que nos conditions de travail se dégradent et ça ne va pas aller en s'arrangeant ! De plus une amie m'a dit que lors de son entretien de carrière avec l'inspecteur, elle avait été surprise de voir un classeur la concernant avec ses jours "enfant malade", ses arrêts "maladie"...donc tu pars déjà marquée et comment réagiras-tu au stress de l'inspection l'an prochain ? J'espère ne pas être trop dure, je te souhaite plein de courage !

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Je comprends vos réponses, ne t'inquiètes pas marlaguette ça ne me blesse pas.

Merci pour le lien cherrymoon, effectivement je me rends compte que je vais certainement être licenciée. Mais je ne comprends pas quand même. J'ai connu des collègues PE2 redoublants qui ont été absents toute l'année, qui ne savaient pas gérer une classe, complètement inaptes au métier. Pourtant j'ai appris qu'on leur avait laissé une troisième chance de reprendre cette année malgré les menaces de licenciement, tout ça parce que l'EN manquait d'enseignant dans l'académie avec les suppressions de postes.

Mon année de stage s'est plus que bien passée, félicitations du jury etc..., ma dépression cette année est certes aussi liée au métier mais aussi et surtout à des problèmes perso que je n'ai pas su gérer cette année. Comment pourrais-je prouver que j'ai les compétences pour enseigner si on ne me laisse même pas la chance de réessayer!

Et puis j'ai fait la demande d'un congé longue maladie il y a plusieurs mois, congé que ce même médecin m'a refusé. Donc on refuse de me mettre en longue maladie, et on refuse aussi que je reprenne! Je n'ai pas le droit d'être arrêtée mais en même temps je n'ai pas le droit de travailler! Ce médecin s'est basé sur tout ce que je lui avait dit pour obtenir mon CLM pour me refuser la reprise. Forcément ça m'a desservit! Dsl mais je trouve ça vraiment injuste.

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Je comprends vos réponses, ne t'inquiètes pas marlaguette ça ne me blesse pas.

Merci pour le lien cherrymoon, effectivement je me rends compte que je vais certainement être licenciée. Mais je ne comprends pas quand même. J'ai connu des collègues PE2 redoublants qui ont été absents toute l'année, qui ne savaient pas gérer une classe, complètement inaptes au métier. Pourtant j'ai appris qu'on leur avait laissé une troisième chance de reprendre cette année malgré les menaces de licenciement, tout ça parce que l'EN manquait d'enseignant dans l'académie avec les suppressions de postes.

Mon année de stage s'est plus que bien passée, félicitations du jury etc..., ma dépression cette année est certes aussi liée au métier mais aussi et surtout à des problèmes perso que je n'ai pas su gérer cette année. Comment pourrais-je prouver que j'ai les compétences pour enseigner si on ne me laisse même pas la chance de réessayer!

Et puis j'ai fait la demande d'un congé longue maladie il y a plusieurs mois, congé que ce même médecin m'a refusé. Donc on refuse de me mettre en longue maladie, et on refuse aussi que je reprenne! Je n'ai pas le droit d'être arrêtée mais en même temps je n'ai pas le droit de travailler! Ce médecin s'est basé sur tout ce que je lui avait dit pour obtenir mon CLM pour me refuser la reprise. Forcément ça m'a desservit! Dsl mais je trouve ça vraiment injuste.

Peut-être que la réponse à ton incompréhension vient précisément du fait que le comportement de l'inspection dépend des besoins en effectifs de l'académie. Aussi, ce genre de décisions peut également suivre une certaine logique: quand des débutants n'y arrivent pas; ils ne peuvent que progresser. En revanche, si un stagiaire fait ses preuves puis se montre faillible l'année suivante, il y a régression. Cette situation peut les inquiéter.

Par contre, il est certain que l'administration peut parfois se montrer "cruelle". Mais quoi qu'il advienne, sache qu'il y a une vie après l'Education Nationale. Le licenciement ne signifie pas la fin du monde, surtout si ta dépression est liée, même partiellement, au métier. Peut-être que tu dois voir le bon côté des choses: il ne faut pas non plus que ton métier contribue à te rendre malade.

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"il ne faut pas non plus que ton métier contribue à te rendre malade. "

Je suis entièrement d'accord avec toi, mais dans mon cas la reprise de mon activité professionnelle peut contribuer à l'amélioration de mon état de santé, le mi-temps thérapeutique sert d'ailleurs à ça, c'est écrit noir sur blanc dans la circulaire. Reprendre progressivement pour avoir une chance de se réadapter au travail dans le cas d'une longue maladie. Or le médecin expert m'a sorti: "je n'ai jamais vu quelqu'un dire ou penser qu'on pouvait reprendre sans être guerri à 100%, il faut être complètement soigné pour reprendre son activité". Dans ce cas à quoi sert le mi-temps thérapeutique? et les postes adaptés? Et les stages d'activité thérapeutique? Beaucoup de thérapeutes affirment que la guérison de la dépression passe souvent par la reprise d'activité! Un de mes médecins avait d'ailleurs refusé de m'arrêter à ce titre! J'ai vraiment du mal à comprendre les médecins parfois.

Je suis aussi d'accord sur le fait qu'être arrêtée en début de carrière puisse faire peur, mais ta logique de comparaison avec les stagiaires me paraît un peu tirée par les cheveux... Pour moi l'année de T1 est beaucoup plus éprouvante que l'année de PE2 (l'IUFM c'était quand même un peu les vacances!), donc si déjà on n'est pas capable d'enseigner en PE2 sur des courtes durées, je ne vois pas comment on peut tenir en tant que T1.

Et puis tu dis "quand les débutants n'y arrivent pas ils ne peuvent que progresser": les T1 ne sont pas débutants? ça reviendrait donc à dire qu'il serait plus légitime de faire confiance à un T1 qu'à un T10, car le T10 a encore plus régressé... Pour moi la maladie n'est pas une régression, elle peut arriver à tout le monde, à n'importe quel moment. On a souvent tendance à ne pas considérer la dépression comme une maladie, c'est plus ça le problème. Si j'avais eu un cancer, si j'avais dû subir une opération, ou si j'avais eu n'importe quelle maladie "physique", ça ne se serait certainement pas passé comme ça... enfin c'est ce que je pense.

Surtout ne prends pas ma réponse comme une attaque, j'expose juste mon point de vue!

De plus, quand on me dit que le fait d'avoir arrêté certains médicaments prouve que je ne veux pas me soigner, alors que justement si j'ai arrêté c'est parce que je n'en avait plus besoin (en accord avec mon psy), ça me hérisse légèrement le poil, mais ça c'est une autre affaire...

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"il ne faut pas non plus que ton métier contribue à te rendre malade. "

Je suis entièrement d'accord avec toi, mais dans mon cas la reprise de mon activité professionnelle peut contribuer à l'amélioration de mon état de santé, le mi-temps thérapeutique sert d'ailleurs à ça, c'est écrit noir sur blanc dans la circulaire. Reprendre progressivement pour avoir une chance de se réadapter au travail dans le cas d'une longue maladie. Or le médecin expert m'a sorti: "je n'ai jamais vu quelqu'un dire ou penser qu'on pouvait reprendre sans être guerri à 100%, il faut être complètement soigné pour reprendre son activité". Dans ce cas à quoi sert le mi-temps thérapeutique? et les postes adaptés? Et les stages d'activité thérapeutique? Beaucoup de thérapeutes affirment que la guérison de la dépression passe souvent par la reprise d'activité! Un de mes médecins avait d'ailleurs refusé de m'arrêter à ce titre! J'ai vraiment du mal à comprendre les médecins parfois.

Je suis aussi d'accord sur le fait qu'être arrêtée en début de carrière puisse faire peur, mais ta logique de comparaison avec les stagiaires me paraît un peu tirée par les cheveux... Pour moi l'année de T1 est beaucoup plus éprouvante que l'année de PE2 (l'IUFM c'était quand même un peu les vacances!), donc si déjà on n'est pas capable d'enseigner en PE2 sur des courtes durées, je ne vois pas comment on peut tenir en tant que T1.

Et puis tu dis "quand les débutants n'y arrivent pas ils ne peuvent que progresser": les T1 ne sont pas débutants? ça reviendrait donc à dire qu'il serait plus légitime de faire confiance à un T1 qu'à un T10, car le T10 a encore plus régressé... Pour moi la maladie n'est pas une régression, elle peut arriver à tout le monde, à n'importe quel moment. On a souvent tendance à ne pas considérer la dépression comme une maladie, c'est plus ça le problème. Si j'avais eu un cancer, si j'avais dû subir une opération, ou si j'avais eu n'importe quelle maladie "physique", ça ne se serait certainement pas passé comme ça... enfin c'est ce que je pense.

Surtout ne prends pas ma réponse comme une attaque, j'expose juste mon point de vue!

De plus, quand on me dit que le fait d'avoir arrêté certains médicaments prouve que je ne veux pas me soigner, alors que justement si j'ai arrêté c'est parce que je n'en avait plus besoin (en accord avec mon psy), ça me hérisse légèrement le poil, mais ça c'est une autre affaire...

Effectivement, je fais partie de ceux qui ne considèrent pas la dépression comme une maladie, mais je ne vais pas développer, car là n'est pas le sujet et je sais que mon avis est rarement partagé :wink:

Ton point de vue se défend aussi, c'est vrai. Mais as-tu essayé d'entrer en contact avec des syndicats, qui devraient pouvoir te renseigner sur tes droits?

Dans tous les cas, si la reprise d'activité peut effectivement aider à sortir de la dépression, le nombre assez impressionnant de professeurs des écoles qui nous font part de leur dépression ou de leur démission, rien que sur e forum, me laisse à penser que ce métier n'est pas forcément idéal pour sortir de dépression. Tout cela pour te dire que nous ne pouvons rien faire pour t'aider à garder ton poste, puisque tu te heurtes à une décision administrative que tu ne pourras combatte qu'en faisant appel aux services et structures idoines. En revanche, je te suggère quand même, dès à présent, de préparer un éventuel après-PE: si tu dois être licenciée, il est impératif que tu rebondisses tout de suite, surtout en période de dépression. Au pire des cas, si tu n'es pas licenciée, tu auras imaginé un nouvel avenir pour rien, mais mieux vaut ne prendre aucun risque pour l'instant :wink:

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