fifie83 Posté(e) 5 juillet 2011 Posté(e) 5 juillet 2011 - organisation de l’accompagnement éducatif et choix des activités en étroite concertation avec les collectivités partenaires et les associations => niveau de décision: collectivités territoriales, associations, fondations et/ou écoles, EPLE. Rapport d'orientation p33 (tableau) Rien n'indique que nous sommes concernés de manière obligatoire par l'accompagnement éducatif. L'organisation de ce dispositif ne revient pas à l'Etat(MEN) mais aux mairies et diverses organisations privées. Vu ce qu'un PE coûte par heure d'études, je doute que nous soyons sollicités pour travailler 8h/sem chacun, sinon c'est la ruine des collectivités ou une immense augmentation des impôts locaux !
sylvielise Posté(e) 5 juillet 2011 Posté(e) 5 juillet 2011 Les cadres sup ne sont pas payés 2000 euros par mois après 10 ans de carrière! Pour ma part, 2100 euros après 26 ans de carrière... Eh oui !Quand je compare ma paie avec celle de mes collègues plus jeunes, on pousse des OH, des AH et on rigole...moi un peu jaune tout de même. Je ne comprends pas ces 2 heures de plus le soir.On va les garder 2 heures dans la classe pour qu'ils fassent leurs leçons ? En grand groupe ? (Perso, je ne donne pas beaucoup de leçons. En CE1 j'estime que ça doit être fait en 20 mn maxi.) Et L'AP ? Et les animations ? Mercredi après-midi ? Quelle horreur ! Vivement la retraite !
Veronika2 Posté(e) 5 juillet 2011 Posté(e) 5 juillet 2011 Et tu vas justifier comment aux parents que tu ne fais plus aucune sortie car tu fais déjà ton quota d'heures ? Que tu ne les reçois plus le soir car tu viens de finir ta 35ème heure de présence en classe ? Et comment tu vas justifier à tes propres enfants le fait que tu ne peux plus leur accorder de temps, que tu es démissionnaire de ton rôle de parents ? Comment les cadres sup' le justifient-ils ? Enfin bref, je ne cherche surtout pas à provoquer une polémique, à être qualifié de troll ou à avoir le forum contre moi ! Nous sommes très loin d'avoir le même salaire qu'un cadre sup'... sans compter les avantages aussi: voiture, essence, ordinateur... Je trouve déjà peu normal qu'on ne nous offre pas des manuels pour travailler ou tout simplement des stylos!!!
bibou2 Posté(e) 5 juillet 2011 Posté(e) 5 juillet 2011 Donc parce qu'ils sont bien plus payés que nous, ils ont le droit d'être démissionnaires de leur rôle de parents ? Oui, je sais, c'est la provocation pure que je fais, et je m'étais promis de ne pas en rajouter (car je me sens un peu seul, là ), mais la tentation fut trop forte. Mais promis, cette fois, c'est la bonne, je n'en rajouterai pas, parce que je vais finir par passer pour un cadre UMP qui cherche à défendre cette réforme ! Je vous donne juste rendez-vous dans 3 ans, afin de voir quels engagements vous aurez été en mesure de tenir, et refélicite par avance tous ceux qui sauront dire stop face aux parents et aux enfants (ben oui, eux aussi risquent d'avoir du mal à accepter l'absence de sorties).
Petit_Gizmo Posté(e) 5 juillet 2011 Posté(e) 5 juillet 2011 Si je comprends bien, les 2h quotidiennes d'accompagnement éducatif ne feront pas partie des obligations des enseignants. Nous serons donc libres à partir de 15h ou 15h30 et j'imagine que les animations pédas pourront alors trouver facilement leur place. Pour Sébastien Sihr, du SNUipp-FSU, le changement majeur va concerner les collectivités et les associations, qui s’occuperont des élèves après 15 h 30 : “Il faudra que l’Etat les soutienne financièrement, sinon les inégalités territoriales entre les communes riches et les déshéritées vont se renforcer”, s’alarme-t-il. Par contre, aucune trace de l'aide perso... Ca m'étonnerait que le gouvernement la supprime...
gene1 Posté(e) 5 juillet 2011 Posté(e) 5 juillet 2011 Par contre, aucune trace de l'aide perso... Ca m'étonnerait que le gouvernement la supprime... Le rapport semble considérer que le soutien sera intégré à l'accompagnement éducatif: "Cette nouvelle approche du temps scolaire présenterait deux avantages : – d’une part l’élève, guidé par le professeur, bénéficierait d’un temps chaque jour pour mieux s’approprier les nouveaux savoirs, selon les modalités choisies par l’enseignant et jugées les plus efficaces. Ce serait aussi le moment pour l’enseignant d’aider les élèves en difficulté sans les stigmatiser. Les « décrocheurs » en effet n’existent pas seulement dans les établissements relevant de l’éducation prioritaire, et c’est tôt dans le parcours des élèves qu’il est primordial de ne pas laisser les difficultés s’installer. Le comité de pilotage est particulièrement sensible au risque de « décrochage » définitif dès la classe de 4e si, dans les classes antérieures, on n’a pas réussi à développer les centres d’intérêt de l’élève. Il n’oublie pas que les « années collège » sont parfois les dernières années de scolarité commune à tous les élèves. – d’autre part cette disposition doit permettre à tous les enfants, quel que soit leur environnement socio-économique ou l’éloignement de leur domicile, de rentrer chez eux tout travail fait - ce qui d’ailleurs permettrait d’alléger le poids des cartables. L’objectif est de réduire, autant que possible, le recours à des aides extérieures payantes - donc source d’inégalité - et dont la qualité pédagogique ne fait l’objet d’aucune évaluation. Cette pratique semble aujourd’hui en progression constante et devrait faire l’objet d’une attention particulière. "
Pablo Posté(e) 5 juillet 2011 Posté(e) 5 juillet 2011 Si je comprends bien, les 2h quotidiennes d'accompagnement éducatif ne feront pas partie des obligations des enseignants. Nous serons donc libres à partir de 15h ou 15h30 et j'imagine que les animations pédas pourront alors trouver facilement leur place. Pour Sébastien Sihr, du SNUipp-FSU, le changement majeur va concerner les collectivités et les associations, qui s’occuperont des élèves après 15 h 30 : “Il faudra que l’Etat les soutienne financièrement, sinon les inégalités territoriales entre les communes riches et les déshéritées vont se renforcer”, s’alarme-t-il. Par contre, aucune trace de l'aide perso... Ca m'étonnerait que le gouvernement la supprime... Sauf quand nous devrons attendre 18H00 pour recevoir les parents... Jusque là nous avions 1H00 "perdue", là on double/triple
Gribouillette Posté(e) 5 juillet 2011 Posté(e) 5 juillet 2011 Si on doit faire des heures en plus je pense que ce sera au détriment de la préparation de la classe de toute façon... + 1 En ce qui concerne l'accompagnement éducatif, je n'ai pas signé pour... Mon métier, c'est professeur des écoles et non substitut d'un parent ou proche. Moi non plus! Encore une manière pour les parents de se désinvestir de leur rôle. "Tu ne sais pas bien ta poésie mon chéri? Bah c'est la maitresse qui te l'a mal fait apprendre!' faire plaisir à la partie de l'opinion publique qui pense qu'on est payés à rien faire, toujours en vacances, en récré, en sortie scolaire... + 1 Peu de personnes vont nous défendre sur ce coup là... Si ils veulent m'obliger à faire plus d'heure, au revoir les situations problèmes et les séquences que je prépare adaptées à la classe, se sera manuel et cahier d'activités, et les leçons copier-coller des livres. + 1 Ah mais on croit rêver, là !!!Alors, comme ça, si les gamins n'apprennent plus rien chez eux, que les parents démissionnent, c'est pas grave ! On doit tout faire et ce sera de notre faute si le gamin ne suit pas ? C'est exactement ça! Et d'une, vous savez très bien que vous n'y arriverez pas (on a toujours quelque chose à chercher), et de deux, vous êtes suffisamment consciencieux pour ne pas dégrader la qualité de votre travail qui, je vous le rappelle, pourrait avoir un impact négatif sur les élèves. Alors là, tu te trompes. Personnellement, je fais déjà tout ce qui est en mon pouvoir pour préserver ma vie privée, et je continuerai à le faire d'autant plus. Mon objectif étant de faire progresser mes élèves tout en en faisant le moins possible*. Pas envie de me laisser bouffer par mon travail. * Ils nous prennent déjà pour des feignants de toute façon... Ma justification est simple. Je ne travaille pas gratuitement. Ils ne le font pas non plus, que je sache... + 1
delphinie Posté(e) 5 juillet 2011 Posté(e) 5 juillet 2011 Sauf quand nous devrons attendre 18H00 pour recevoir les parents... Jusque là nous avions 1H00 "perdue", là on double/triple Ce sera à eux de s'organiser tu fixes un jour et une heure, ils s'arrangent pour venir point barre ! Exemple ici à l'étranger j'ai une heure dans la semaine spécifique pour recevoir les parents, c'est un jour de la semaine entre 9h45 et 10h40, quand je fixe un rendez-vous aux parents, ils s'arrangent (s'absentent de leur boulot pour venir). Pour ceux qui exceptionnellement ont vraiment un soucis avec leur employeur pour s'absenter, je suis légèrement conciliante, je les reçois un matin à 7h15 avant la classe (qui commence à 7 h45). Je ne fais pas plus de concession sinon t'as jamais fini et pourtant j'ai vraiment un public de parents clientéliste (vu les sommes qu'ils paient pour la scolarité de leurs enfants).
poujohel Posté(e) 5 juillet 2011 Posté(e) 5 juillet 2011 "Des alternatives écartées au profit d’autres choix– le choix de la demi-journée supplémentaire, qui aurait pu être compétence d’État ; – les vacances : diminution des vacances de février et de printemps, absence de zonage ; – une réflexion globale incluant maternelle et lycée plutôt que l’accent mis sur les années d’enseignement obligatoire." En effet c'est louche: donc je n'aurais pas les mêmes horaires que mes collègues? C'est pour séparer la maternelle de l'élémentaire? Pourquoi ne pas toucher aux horaires du lycée? Ils feront comment avec les BAC? --> par exemple le spetits frères sont en vacances du 15 juin au 31 juillet mais on ne peut pas partir en vacances avant le 5 juillet car le grand risque d'être au rattrapage du bac! Apparemment le nouveau calendrier des vacances s'appliquerait à tous (et encore heureux, je ne vois pas pourquoi il n'y aurait encore une fois que le premier degré touché et je ne vois pas non plus comment pourraient fonctionner en parallèle deux rythmes différents de vacances....) "nous avons fait le choix de nous concentrer sur les niveaux d’enseignement obligatoire (élémentaire + collège) - exception faite de la réflexion sur le calendrier des vacances, qui vaut pour tous" en p 11
gene1 Posté(e) 5 juillet 2011 Posté(e) 5 juillet 2011 Sauf quand nous devrons attendre 18H00 pour recevoir les parents... Jusque là nous avions 1H00 "perdue", là on double/triple Ce sera à eux de s'organiser tu fixes un jour et une heure, ils s'arrangent pour venir point barre ! Exemple ici à l'étranger j'ai une heure dans la semaine spécifique pour recevoir les parents, c'est un jour de la semaine entre 9h45 et 10h40, quand je fixe un rendez-vous aux parents, ils s'arrangent (s'absentent de leur boulot pour venir). Pour ceux qui exceptionnellement ont vraiment un soucis avec leur employeur pour s'absenter, je suis légèrement conciliante, je les reçois un matin à 7h15 avant la classe (qui commence à 7 h45). Je ne fais pas plus de concession sinon t'as jamais fini et pourtant j'ai vraiment un public de parents clientéliste (vu les sommes qu'ils paient pour la scolarité de leurs enfants). Les parents du primaires ont été trop habitués à ce qu'on soit conciliants et qu'on s'adapte à leurs horaires ! Les profs du secondaires ne sont pas aussi conciliants ... avez vous déjà demandé à voir un prof ??? moi oui ! et ils ne m'ont pas laissé le choix des jours et heures : "je vous recevrai tel jour à telle heure" point barre, débrouillez vous Arrêtons de "gâter" nos parents, faisons pareil ; ils râleront au début, et ils finiront par arrêter ! Ils ne disent rien quand leurs enfants passent dans le secondaire
amandine64 Posté(e) 5 juillet 2011 Posté(e) 5 juillet 2011 L'Éditorial de François Jarraud Rythmes scolaires : Trop de questions pour les réponses ? Quel avenir attend le rapport sur les rythmes scolaires ? Visiblement Luc Chatel lui réserve un accueil prudent, ne prenant aucun engagement même sur des points de détail. Si on ne peut écarter totalement l'idée que ce sujet entre dans la campagne politique du président de la République, pour bien des raisons on peut penser que le rapport n'aboutisse à rien de concret. D'abord parce que changer les rythmes scolaires est difficile. Tout changement impacte directement les budgets des collectivités locales qui sont déjà dans l'embarras. Augmenter d'une demi journée la semaine au primaire veut dire créer une journée de transports scolaires et d'entretien de l'école en plus. S'il faut généraliser l'accompagnement éducatif c'est aussi des heures supplémentaires pour les enseignants, que l'Etat aura probablement du mal à payer, ou pour du personnel communal. L'extension de l'année scolaire à 38 semaines, que Chatel semble trouver facile, est un écueil dans l'enseignement secondaire. On voit mal les enseignants du secondaire, dont les salaires sont gelés et les conditions de travail se dégradent rapidement, accepter les bras croisés de travailler gratis deux semaines de plus. Ajoutons que c'est probablement aussi l'opinion des lycéens... Ensuite parce que toutes les variables n'ont pas été retenues par les rapporteurs. Focalisés sur les objectifs de santé, ils n'ont pas osé toucher aux paradigmes de départ. Car la position de la France est tout à fait spécifique en Europe. C'est le pays qui a le plus d'heures de cours par jour en Europe. On peut évidemment en déduire qu'il faut augmenter le nombre de jours de cours et pour cela à la fois la semaine d'école (passer à 9 demi-journées) et le nombre de semaines (38 au lieu de 36). Mais le comité pouvait aussi jouer sur le nombre d'heures. Avec 864 heures de cours au primaire, la France fait partie des pays européens qui ont le plus d'heures annuelles d'enseignement, avec l'Espagne (875), l'Italie (891) ou le Portugal (900). L'Europe protestante se satisfait avec moins : 798 en Angleterre, 564 en Allemagne, 569 en Finlande. Ils ne se sont pas posé la question de l'efficacité pédagogique de leur mesure. Si Luc Chatel affirme que la réduction du nombre d'heures de classe par jour permettra la "réussite scolaire de chaque élève", cela n'est pas prouvé. Une étude menée par Bruno Suchaut, Marie Duru-Bellat et Nathalie Mons a mis en doute l'automaticité du rapport entre le temps d'enseignement et les résultats scolaires. Il faut distinguer le temps officiel du temps réel d'enseignement. Mais il faut aussi tenir compte de l'implication des élèves dans l'apprentissage. Pour ceux qui auraient un doute sur cette question, rappelons que la France est le pays d'Europe qui consacre le plus de temps à l'apprentissage de la langue nationale au primaire sans être pour autant celui qui a les meilleurs résultats... L'intérêt pour le bien être des enfants à l'école est remarquable mais il n'a empêché de dormir jusque là aucun ministre de l'éducation. Chacun s'est convaincu que la question recelait plus de coups à prendre que de bénéfice à retirer. Aucun ministre n'a de gaîté de coeur tenté de jouer avec la colère des collectivités locales, de l'industrie du tourisme, des enseignants et des lycéens. Luc Chatel a pour le moment réagi comme ses prédécesseurs en remettant à demain la moindre décision. Seule une campagne électorale délétère, jetant les enseignants en pâture au public, pourrait réveiller la belle endormie.
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